Sailly-le-Sec

Sailly-le-Sec est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. C'est aussi l'ancien nom de Sailly-Flibeaucourt avant 1906.

Pour les articles homonymes, voir Sailly.

Sailly-le-Sec

La mairie-école.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Somme
Maire
Mandat
Catherine Candelier
2020-2026
Code postal 80800
Code commune 80694
Démographie
Population
municipale
349 hab. (2018 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 55′ 16″ nord, 2° 35′ 01″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 112 m
Superficie 6,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Sailly-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : Somme
Sailly-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : France
Sailly-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : France
Sailly-le-Sec

    Géographie

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol et le sous-sol de la commune sont de nature tourbeuse dans la vallée de la Somme et calcaire recouvert par le limon des plateaux sur la majeure partie du territoire.

    Relief, paysage, végétation

    La commune présente un relief de vallée et un paysage de marais d'une part, et un paysage de plateau au nord.

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Somme et le canal de la Somme d'est en ouest.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune présente un habitat groupé.

    Activité économique et de services

    L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

    Voies de communication et transports

    Communes limitrophes

    Cliquer sur la carte pour agrandir.

    Urbanisme

    Typologie

    Sailly-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,1 %), eaux continentales[Note 3] (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), forêts (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Sailly-le-Sec appelé aussi autrefois, Sailly-le-Petit se rencontre dans les textes anciens sous la forme : Salliacus siccus (1226), Sailly-le-Sech (1332), Sailly-le-Selz (1349)[8].

    Sailly viendrait de salix (saule, en latin)[9], le suffixe « y » venant du latin (iacus) désignant un lieu habité, un domaine[10].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le nom de Sailly-le-Sec apparaît pour la première fois, dans une charte du comte de Flandre, de 1056, précisant que la terre de Sailly-le-Sec était soumise à la justice de l'abbaye de Corbie.

    En 1340, la chronique de l'abbaye de Corbie indique que les moines de l'abbaye achetèrent un tiers des dîmes au seigneur d'Heilly[8].

    Époque moderne

    Sailly-le-Sec fut incendiée par les Espagnols en 1636, lors du siège de Corbie[11].

    Au début du XVIIIe siècle, l'église du village fut reconstruite. Les revenus de la fabrique (tout ce qui appartenait à une église paroissiale) s'élevaient à 410 livres, en 1750[8].

    XIXe siècle

    En 1866, la commune de Sailly-le-Sec comptait 183 maisons pour 700 habitants[8].

    A la fin du XIXe siècle, la bonneterie occupait 25 ouvriers sur des métiers à tisser et des tourbières étaient encore exploitées dans la vallée de la Somme[11].

    Première Guerre mondiale

    Sailly-le-Sec est le lieu où fut abattu l'as de l'aviation allemande Manfred von Richthofen - dit le Baron rouge - le . Ayant été détruit en partie par les combats, le village fut reconstruit durant l'entre-deux-guerres.

    XXIe siècle

    Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Péronne pour intégrer l'arrondissement d'Amiens[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Adrien Charton    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 septembre 2019[13] Thierry Manten   Membre du bureau national de la MSA
    Démissionnaire
    septembre 2019[13] En cours
    (au 13 juin 2020)
    Catherine Candelier   Réélue pour le mandat 2020-2026[14]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2018, la commune comptait 349 habitants[Note 4], en augmentation de 2,35 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    500556548547634682649739729
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    682693648594598546509485448
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    410390356256279281262280256
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    269223214198268266352346351
    2018 - - - - - - - -
    349--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument à la 3e division australienne.
    • Cimetière militaire britannique (Dive Copse British Cemetery).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'or à la bande de sable chargée de trois ancres d'or posées à plomb, accompagnée de deux saules arrachés de sinople[21].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Armes parlantes (sailly = saules).
    La bande sable et le champ d'or sont empruntées aux armes de Pierre Dragon de Gomiecourt, dernier seigneur châtelain du village. Les ancres sont tirées des armes de la famille de Lancry, qui donna les seigneurs du lieu au XVIIe siècle. Enfin, les deux saules renvoient au toponyme de Sailly : « lieu planté de saules ».

    Création de Jacques Dulphy, avec la participation de Rémy Godbert, Daniel Juric & Arcady Voronzov, adoptée le .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localité circonvoisines, t. 1, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, .
    9. http://crehangec.free.fr/pic.htm
    10. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France 1969 p. 63
    11. Notice géographique et historique, rédigée par M. Noé, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
    12. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    13. « Catherine Candelier succède à Thierry Manten à la tête de la mairie de Sailly-le-Sec : Thierry Manten a choisi de passer la main. Il reste conseiller municipal. Il passe le flambeau à Catherine Candelier, conseillère municipale depuis 2014, et seule candidate à sa succession », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Trois mandats, c’est bien, a souligné Thierry Manten, j’ai aujourd’hui beaucoup trop d’activités extérieures. » L’édile municipal est entre autres, membre du bureau national de la MSA, la Mutualité sociale agricole. A 62 ans, le premier magistrat passe donc le flambeau « après 25 années passées au service de la commune ». Il était conseiller municipal depuis 1995 ».
    14. « Catherine Candellier confirmée dans son fauteuil de maire », Courrier picard, , p. 20.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Clochers.org
    20. 40000clochers.com
    21. « 80694 Sailly-le-Sec (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    • Portail de la Somme
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.