Hangest-en-Santerre

Hangest-en-Santerre [ɑ̃ʒɛst ɑ̃ sɑ̃tɛʁ] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Hangest-en-Santerre

Le monument aux morts.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Patrick Jubert
2020-2026
Code postal 80134
Code commune 80415
Démographie
Gentilé Hangestois
Population
municipale
1 014 hab. (2018 )
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 15″ nord, 2° 36′ 24″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 109 m
Superficie 15,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Hangest-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte : Somme
Hangest-en-Santerre
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Hangest-en-Santerre
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Hangest-en-Santerre
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Géographie

    La localité est située sur le plateau agricole du Santerre, dans sa partie voisine de l'Avre.

    Au nord-est, le territoire est limité par l'ancienne voie romaine (via Agrippa) qui correspond à l'ex-route nationale 334 (actuelle RD 934), route importante reliant Amiens à Noyon.

    Localisation

    Par la route, l'agglomération est à 31 km d'Amiens (40 min), 14 km de Montdidier (20 min) et 10 km de Moreuil (15 min). Roye et Rosières sont à une douzaine de kilomètres d'Hangest. Paris se trouve à 130 km au sud.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géomorphologie et relief

    Le sol est argileux en grande partie. Au sud, vers Davenescourt, le limon des plateaux domine. Le sous-sol, datant de l'ère secondaire est de nature marneuse.

    La commune est située sur le plateau du Santerre : son altitude est remarquablement uniforme. À la limite sud-ouest du territoire, la vue sur la vallée de l'Avre présente une belle vue[1].

    Hydrographie

    À la fin du XIXe siècle, les treize puits existants sont alimentés par une nappe phréatique très chargée en calcaire, située à une vingtaine de mètres de profondeur. Treize mares permettaient alors d'abreuver les animaux[1]. Aucune source ne jaillit sur ce territoire trop élevé.

    Climat

    La commune a un climat tempéré océanique.

    Hameaux et écarts

    Le Petit-Hangest est un hameau situé le long de la RD 934 et éloigné de 1 500 m du chef-lieu communal. Il comptait 13 habitants en 1899[1].

    Urbanisme et aménagement du territoire

    La commune d'Hangest-en-Santerre présente un habitat groupé. Le village détruit pendant la Grande Guerre a été reconstruit durant l'entre-deux guerres La commune s'est dotée d'un plan local d'urbanisme[2] (PLU). Le Projet d'aménagement et de développement durable (PADD) définit les orientations retenues par la collectivité[3].

    Logement

    Plusieurs lotissements de dimension modérée ont été créés par la municipalité pour répondre à la demande et maintenir le réseau de services locaux.

    L'évolution du parc de logements est le suivant :

    Evolution du nombre de logements[4],[5]1968197519821990199920092014
    Ensemble des logements326344347360380427457
    Résidences principales276274260269312385398
    Résidences secondaires [Note 1]22475862402521
    Logements vacants28232929281738

    Ces logements correspondent essentiellement à des maisons individuelles. Selon le recensement 2014, la commune comptait à cette époque 9 appartements[5]. Ces logements étaient alors très majoritairement de grande taille : 29,6 % de logements de 4 pièces et 55,3 % de logements de 5 pièces ou plus[6]. Le parc de résidences principales était alors relativement récent :

    • 21,6 % construits avant 1919 ;
    • 21,3 % construits de 1919 à 1945 ;
    • 19,2 % construits de 1946 à 1970 ;
    • 13,8 % construits de 1971 à 1990 ;
    • 15,3 % construits de 1991 à 2005 ;
    • 8,8 % construits de 2006 à 2011[7].

    Voies de communication et transports

    • Axes routiers : le village se situe à proximité la route départementale 934, reliant Amiens à Roye. Les autoroutes A29, A1 et A16 sont relativement faciles d'accès[8].
    • Chemin de fer : aucune voie ferrée ne traverse la commune. Le village se trouve à 20 min de la gare TGV Haute-Picardie[8].

    En 2020, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens ; ligne no 45, Moreuil - Montdidier)[9].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Hangest-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,4 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Dès 1147, Hangest est relevé dans sa forme actuelle. On trouve ensuite Hanjiesta, Hangiest, Angest et finalement Hangest en Santerre en 1733[1].

    Il s'agit d'un toponyme médiéval d'aspect germanique, dont l'étymologie exacte est mal éclaircie.
    Albert Dauzat reprend la proposition d'Ernst Gamillscheg qui considère qu'il s'agit du nom germanique de l'étalon, c'est-à-dire hangist (comprendre proto-germanique *hangistaz) ou plutôt vieux bas francique *hangist « étalon » (cf. néerlandais hengst « étalon »).

    Un nom d'animal pris absolument est cependant de nature plutôt insolite.

    Peut-être s'agit-il d'un toponyme germanique en Ham- « maison, foyer, village » dont le premier élément a évolué en Han- comme dans Hangard (Somme). Homonymie avec Hangest-sur-Somme.

    Histoire

    Préhistoire

    Attestant d'une occupation très ancienne du territoire, des silex polis datant du Néolithique et des silex taillés en fer de lance ont été retrouvés par les exploitants agricoles.

    Antiquité

    Par ailleurs, les vestiges de quatre villas gallo-romaines ont été identifiés sur la commune[17].

    Moyen Âge

    La famille de Hangest a détenu au Moyen Âge la seigneurie de Hangest. C'est ainsi que le membre le plus ancien connu de cette famille, Jean de Hangest (1180)[1], fonde une chapelle dans l'église Saint-Martin.

    Jean IV, dit de Rabache, sire de Hangest et de Davenescourt, est reconnu comme le plus célèbre de la lignée[1].

    Le chapitre de Saint-Quentin possédait de nombreux biens dans le village[1].

    En 1203, un hôpital est fondé en l'honneur de saint Jacques[1].

    En 1416, les Bourguignons, commandés par Ferry de Mailly, s'emparent de la forteresse du lieu et ravagent les environs[1].

    Époque moderne

    En 1636, durant la guerre de Trente Ans, les Espagnols portent de terribles coups au village : le château, le couvent et 45 maisons subissent la destruction. De cette époque dateraient les muches, souterrains qui ont servi de refuge à la population[1].

    XIXe siècle

    Pendant la guerre franco-allemande de 1870, deux habitants furent fusillés sans motif par les Prussiens[1].

    La commune est desservie de 1889 à la fin des années 1940 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme reliant Albert à Montdidier, avec la gare d'Arvillers-Hangest, facilitant les déplacements des voyageurs et le transport des produits agricoles du Santerre.

    Au début du XXe siècle, Hangest est un bourg agricole prospère[18].

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, en 1914-1915, à Hangest-en-Santerre, situé à l'arrière du front[19], se trouvait l'hôpital temporaire dépendant de l’hôpital N°125 d'Amiens, installé dans l’hospice Brulin[Note 4] situé rue de l’Isle[20].

    Le , le 28e RI était frappé par une attaque au chlore. « L'attaque allemande d'infanterie fut enrayée par l'action des mitrailleuses mais les fantassins furent vite pris par les effets des gaz et quelques heures après la vague de gaz, les effets furent catastrophiques. Lancée à 5 heures du matin, on sentait le chlore à Amiens à 6 heures[21] ».

    En , le 12e régiment de cuirassiers à pied cantonna dans le village[22].

    La commune conserve son rôle d'arrière du front[23], avec sa gare notamment servant à l'alimentation du front[24],[25],[26],[27],[28]. L'armée construit un chemin de fer militaire à voie étroite du système Péchot, élément d'un vaste système de logistique alimentant le front. Cette ligne existait encore pour les besoins de la reconstruction en 1920[29]. La commune est utilisée également pour l'implantation de pièces de l'artillerie lourde sur voie ferrée[30],[31].

    Hangest est pris par l'armée allemande au printemps 1918[32], et, d'avril à , deux aérodromes militaires allemands sont aménagés, celui de Hanguest Nord-Est ayant à nouveau été utilisé par les aviations françaises puis allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale[33],

    Le , au début de l'offensive des Cent-Jours, le 31e corps d'armée atteint Hangest-en-Santerre après avoir repris Moreuil. Les 126e et 153e D.I. libèrent alors Hangest[34] et son plateau, avant de poursuivre leur marche vers Contoire et Pierrepont-sur-Avre[35],[36].

    La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [37].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[38], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[39], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye  », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[40],[41]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[42] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [43] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [44], qui prend effet le .

    La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1993 2001 René Rigolle Divers droite  
    2001 mai 2020[45] Jacques Hennebert UDI Vice-président de la CCALM ( ? → 2014[46])
    mai 2020[47],[48] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Patrick Jubert   Chargé d’affaires dans le secteur privé
    Vice-président de la communauté de communes Avre Luce Noye (2017 → )

    Politique de développement durable

    Un parc de huit éoliennes est édifié par le groupe Valorem en 2016-2017 sur les communes du Plessier-Rozainvillers, d’Hangest-en-Santerre et de Mézières-en-Santerre, après un financement participatif ouvert notamment aux riverains[49].

    Distinctions et labels

    Ville fleurie : à l'instar de seulement 22 villages en Picardie, une deuxième fleur a été attribuée en 2013 à Hangest-en-Santerre lors du concours des villes et villages fleuris[8]. Cette distinction est toujours attribuée en 2016[50].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

    En 2018, la commune comptait 1 014 habitants[Note 5], en diminution de 1,17 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2631 0321 1411 2301 2681 3001 3511 4201 343
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3661 3601 3171 3221 3791 4971 5001 4601 396
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3241 2601 201961976977893841841
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    8498017697037238399331 0291 024
    2018 - - - - - - - -
    1 014--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La cour d'école.

    Dès trois ans, les enfants sont pris en charge par l'école primaire qui comporte cinq classes. Des activités péri-scolaires permettent d'accueillir les élèves en dehors des horaires scolaires, de même qu'une halte-garderie et un service de cantine. Un centre de loisirs est ouvert pendant les vacances scolaires[8].

    La suite de la scolarité mène les enfants au collège de Moreuil. Ils peuvent poursuivre des études secondaires au lycée de Montdidier.

    Manifestations culturelles et festivités

    Les associations d'Hangest-en-Santerre permettent de se livrer à de nombreuses activités. Une salle multifonction est utilisée pour l'animation culturelle.

    La fête locale est programmée le dernier week-end de juin[54].

    Sports

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    L'intercommunalité a mis en place le centre aquatique de Moreuil, à une bonne dizaine de kilomètres d'Hangest. Des associations encadrent les activités liées à l'exercice physique :

    • l'Union Sportive de Hangest-en-Santerre ;
    • Gym Loisirs.

    Loisirs

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    • Le club des aînés.
    • Les amis de l'école.
    • Le Poker Club Sandwich de Hangest-en-Santerre.
    • Association pour la culture du Bonsaï.
    • L'Amicale des Sapeurs pompiers.

    Action sociale

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    • L'APICADEV (Association Picarde des Aveugles et Déficients visuels).
    • Les parents d'élèves.
    • Les anciens combattants.

    Économie

    Emploi

    Les riches terres agricoles du Santerre ont favorisé la production de blé, betteraves sucrières, pommes de terre, légumes. Le recensement général de l'agriculture (RGA) de 2000 indiquait qu'il n'y avait plus que 19 exploitations agricoles (dont 16 sont en activité) sur la commune contre 24 en 1988, générant 102 emplois permanents (en équivalent temps plein) plus des saisonniers. Le nombre d’actifs familiaux de ces fermes s’élevait à 42 personnes[55].

    Les usines agro-alimentaires d'envergure internationale implantées à proximité (Bonduelle, Saint-Louis-Sucre...) procurent de l'emploi aux résidents.

    La commune dispose d'une zone d'activité créée par l'intercommunalité[8].

    Entreprises et commerce

    Boucher, épicier, professions de santé, artisanat sont présents[Quand ?] dans ce bourg resté rural.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sa reconstruction, complètement terminée en 1931, est l'œuvre de l'architecte Godefroy Teisseire ; elle est inscrite en 1994 sur l’Inventaire supplémentaire des monuments Historiques. Son style byzantin et ses vitraux en font un monument particulier, au plan centré en croix grecque dont la coupole comprenant des peintures à fresque de Georges Lecomte et des verrières de Raphaël Lardeur, est surmontée d'un clocher[59],[60],[61],[62].
    Elle comprend des panneaux en bois sculpté de l'ancienne tribune d'orgues datant de l'époque François Ier (XVIe siècle) remontés dans un meuble de sacristie[63], et une sculpture en bois sculpté polychrome La Charité de saint Martin, de la fin du XVIe siècle[64].
    • Monument aux morts, situé place de la mairie et constitué d'un groupe sculpté sur piédestal, placé devant une stèle, en calcaire de Lavoux[65], édifié par le sculpteur amiénois Georges Legrand[66], dont la femme était native du village, avec une forte souscription publique en 1923-24[67].
    • Patrimoine industriel : bonneterie d'Hangest, 15 rue de la Tour, reconstruite dans les années 1920 après les destructions de la Première Guerre mondiale, et dont l'activité a cessé avant 1962[68].

    Personnalités liées à la commune

    Blasonnement

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or[69].
    Ces armes sont celles de la famille de Hangest.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le nombre de résidences secondaires inclut les logements occasionnels à compter de 1990.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. L'hospice Brulin a été détruit en 1973, et son site réutilisé pour la construction de logements.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur d'Hangest, M. Cordonnier, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens, lire en ligne.
    2. « Les documents du Plan Local d'Urbanisme », Habitation et logement, sur http://www.hangestensanterre.fr, (consulté le ).
    3. Groupe Géovision, « Projet d’Aménagement et de Développement Durable » [PDF], PLU d'Hangest-en-Santerre, sur http://www.hangestensanterre.fr, (consulté le ).
    4. « Rapport de présentation » [PDF], Plan Local d’Urbanisme de la commune de Hangest-en-Santerre, (consulté le ), p. 13.
    5. INSEE : Recensement général de la population 2014 mentionné en liens externes, tableau LOG T2.
    6. INSEE : Recensement général de la population 2014 mentionné en liens externes, tableau LOG T3.
    7. INSEE : Recensement général de la population 2014 mentionné en liens externes, tableau LOG T5.
    8. J. Hennebert, « Bienvenue à Hangest-en-Santerre ! », Mairie, sur http://www.hangestensanterre.fr, (consulté le ).
    9. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Rapport de présentation du PLU, p. 16.
    18. Cliché Hermann, « Carte postale ancienne éditée par Capaumont  : 1 - Hangest-en-Santerre - Mairie, école et église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avant 1914 (consulté le ).
    19. M. Tombrel, « Dessin : Hangest-en-Santerre (Somme), 24 sept. 1916 », Dessins et peintures de la Grande Guerre, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (consulté le ).
    20. « Carte postale : Visé à Paris N°179.- GUERRE 1914-1915.- HANGEST-EN-SANTERRE  (Somme. - Hôpital Brulin Brulin's Hospital », Les sources de l'histoire de la Première Guerre mondiale dans la Drôme : guide de recherche, Archives départementales de la Drôme, (consulté le ).
    21. Vincent le Calvez, 21 février 2008.
    22. Santerre 14-18
    23. Section photographique de l'armée, « Photo : Hangest-en-Santerre. Central télégraphique d'armée ; intérieur », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    24. Section photographique de l'armée, « Photo : Hangest-en-Santerre. En gare : pièce de 400 », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    25. Section photographique de l'armée, « Photo : Hangest-en-Santerre. En gare ; pièce de 400, manœuvre de l'obus », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    26. Section photographique de l'armée, « Photo : Hangest-en-Santerre. En gare : pièce de 320 ; au premier plan, Joseph Reinach, Herbert Wells, colonel Carence », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    27. Section photographique de l'armée, « Photo : Hangest-en-Santerre. En gare : pièce de 400 ; au premier plan, Joseph Reinach, Herbert Wells et colonel Carence », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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