Basilique Saint-Quentin

La basilique Saint-Quentin est une basilique catholique française située dans la ville de Saint-Quentin dans le département de l'Aisne.

Pour les articles homonymes, voir église Saint-Quentin et Saint-Quentin.

Basilique Saint-Quentin

Côté sud.
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Quentin
Type Basilique mineure
Rattachement Diocèse de Soissons
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XVIe siècle
Style dominant Gothique
Protection  Classé MH (1840)
Site web Paroisse Saint-Quentin Notre Dame
Géographie
Pays France
Région Hauts-de-France
Province Picardie
Département Aisne
Ville Saint-Quentin
Coordonnées 49° 50′ 52″ nord, 3° 17′ 24″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne

Cette basilique, dédiée à saint Quentin, martyr du IIIe siècle est un édifice original appartenant tout entier au style gothique dont il réunit toutes les évolutions. Il est lié à l'histoire de la dévotion à saint Quentin, dont il contient les reliques objet d'un culte important au Moyen Âge.

Sa construction est contemporaine de celle de Notre-Dame de Paris et de la Cathédrale de Soissons.

L'édifice, protégé en tant que monument historique, fut classé sur la première liste de 1840[1].

Histoire

Le martyre de Quentin

Quentin aurait été, selon les sources hagiographiques, le fils d'un sénateur romain, converti au christianisme et chargé d'une mission évangélisatrice en Gaule belgique au début du IVe siècle (~303). Arrivé à Ambianorum (Amiens) avec plusieurs compagnons, il aurait été arrêté et torturé parce que refusant d'abjurer sa foi chrétienne. Il fut envoyé à Reims pour y être exécuté mais arrivé à Augusta Viromanduorum, il fut de nouveau torturé puis décapité et son corps jeté dans les marais de la Somme. La ville prit par la suite le nom de Saint-Quentin (la première mention écrite qui nous soit parvenue est datée de 842).

Une cinquantaine d'années plus tard, une femme aveugle, Eusébie, après un songe, fit remonter le corps et le chef de Quentin et recouvra la vue. Elle décida d'inhumer la dépouille de Quentin et un premier oratoire fut construit, de nombreux miracles se produisirent, si l'on en croit Grégoire de Tours[2].

L'église carolingienne

Ce serait saint Éloi qui vers 651 aurait redécouvert la sépulture de Quentin depuis longtemps oubliée. Les reliques furent placées dans une châsse. L'église devint collégiale car dotée d'un chapitre canonial.

Un proche parent de Charlemagne fut de 813 à 826, comte-abbé de Saint-Quentin. Il fit édifier une église dont des vestiges de l'abside en demi-cercle et le pavement de mosaïque ont été mis au jour lors de fouilles archéologiques, sous l'actuel chœur de la basilique. Le demi-frère de l'empereur Louis le Pieux fut abbé de Saint-Quentin et de Saint-Bertin de Saint-Omer dans l'actuel Pas-de-Calais. C'est à cette époque que naquit le pèlerinage. Au Xe siècle, les chanoines constitués en chapitre ou collège remplacèrent les moines. La vénération pour le saint allant croissant, une communauté de clercs s'établit dès le VIIIe siècle autour de la chapelle qui devint le noyau primitif de la ville de Saint-Quentin.

Du Xe au XIIe siècle, avec l'effacement du pouvoir royal, ce furent les comtes de Vermandois qui contrôlèrent le pèlerinage jusqu'à ce que le roi Philippe Auguste hérite du comté de Vermandois, en 1214. Le roi de France devint premier chanoine et abbé laïc de Saint-Quentin, le pèlerinage fut dès lors placé sous protection royale.

Un début de construction rapide de la fin XIIe au milieu du XIIIe siècle

Vers 1170, afin d'accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux, le collège de chanoines décida la construction d'une imposante collégiale. La construction de la basilique de Saint-Quentin débutée à la fin du XIIe siècle fut achevée trois siècles plus tard. Les guerres, les épidémies et les difficultés financières expliquent la lenteur inhabituelle des travaux qui laissera l'édifice inachevé, la façade n'ayant jamais été construite.

L'édifice témoigne d'une époque fervente et prestigieuse lorsque la ville était à la fois foyer religieux et position stratégique aux confins nord du royaume.

Commencé vers 1170 par la tour-porche, le chantier se déplaça très tôt dans le chevet et évolua, semble-t-il, à un rythme plutôt chaotique. En 1257, Saint Louis assista à la translation des reliques de saint Quentin dans le chœur. En raison de problèmes techniques et financiers, les travaux progressèrent plus lentement par la suite jusqu'à l'achèvement de la nef dans la seconde moitié du XVe siècle.

Consolidation, destruction et reconstruction aux XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles

L'édifice montra dès le début du XIVe siècle des signes de faiblesse, l'instabilité du chœur fut stoppée par le maître-maçon Jean Le Bel qui fit construire le mur de clôture terminé en 1342. Les voûtes du chœur furent reprises par le maître-maçon Gilles Largent, en 1394.

Le bras sud du transept de chœur, qui menaçait de s'effondrer, fut entièrement reconstruit entre 1477 et 1487 par Colard Noël, architecte du roi Louis XI. En 1509, le chapitre jeta les fondations d'un massif de façade à deux tours, qui aurait dû remplacer la tour actuelle; faute de moyens, le projet fut rapidement abandonné. La collégiale, incendiée à deux reprises (en 1545 et 1669), nécessita de lourdes interventions parmi lesquelles il faut signaler la réalisation, en 1682, d'un couronnement d'inspiration baroque au sommet de la tour-porche.

La collégiale devient basilique au XIXe siècle

Pendant la Révolution, l'église servit de magasin à fourrage et d'écurie. La flèche de son clocher central (le campanile), construite en 1723, au-dessus de la croisée du transept, fut abattue. En 1793, elle devint lieu de culte de la Raison, un buste de Marat fut déposé sur l'autel. En 1794, elle fut transformée en Temple de l'Être suprême[3].

L'édifice fut classé monument historique sur la première liste de 1840 et c'est en 1876 avec le pape Pie IX qu'elle acquiert le titre de basilique mineure.

La basilique meurtrie pendant la Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale elle fut durement touchée par des tirs d'artillerie du qui détruisent la charpente, les toitures, une grande partie des voûtes s’effondrèrent. Elle ne fut rendue au culte qu'en 1956. Le campanile ne fut reconstruit que dans les années 1970 par l'architecte Maurice Berry[2].

Des vitraux du XIIIe siècle et de la Renaissance ont été épargnés.

Restauration de la basilique au XXe siècle

Des vitraux Art déco de Georges Bourgeot ont été ajoutés pendant l'entre-deux-guerres puis, après 1945, par Pierre Choutet. Les travaux se sont poursuivis entre 1975 et 1983 par la construction d'une nouvelle flèche appelé localement « le campanile » au-dessus de la croisée du grand transept et de la nef.

Les restaurations entreprises à l'automne 2006 ont pour objectif d'assainir les parements et de rétablir les niveaux supérieurs de la tour-porche tels qu'ils étaient à la fin du XVIIe siècle.

Plan et élévation

Le monument construit en pierre grise est coiffé d'un toit recouvert d'ardoise aux dimensions d'une cathédrale domine la ville et se voit de loin. Le plan de la basilique est celui d'une croix de Lorraine, ce qui est rare. En effet, la basilique est dotée de deux transepts de même hauteur et de même longueur. Le transept de chœur étant plus étroit que l'autre. La nef est pourvue de deux bas-côté, un déambulatoire entoure le chœur et l'abside est formée de chapelles rayonnantes

Dimensions

La basilique de Saint-Quentin est le plus vaste édifice gothique de Picardie après la cathédrale d'Amiens

  • longueur : 123 m (Amiens : 145 m)
  • longueur du chœur : 41 m
  • largeur : 47 m / 52 m[Note 1]
  • hauteur au sommet des combles : 47 m (Amiens : 56 m)
  • hauteur au sommet de la flèche : 83 m (Amiens : 112 m)
  • hauteur de la tour-porche : 50 m
  • hauteur sous voûtes de la nef et du chœur : 34 mètres (Amiens : 42,30 m).
  • largeur des travées de la nef et du chœur : 14 m (Amiens : 14,60 m)

Architecture extérieure

La construction rapide du chœur et de l'abside

Le chœur, construit dans la première moitié du XIIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'édifice. Les parties basses : chapelles absidiales, déambulatoire, premier niveau du transept de chœur ont été construits lors de la première campagne de travaux (1205-1220), elles ont un style comparable à celui de la cathédrale de Soissons. Les chapelles absidiales couvertes d'un toit en terrasse sont éclairées par des baies en lancette. Le déambulatoire à cinq travées est percé de baies en arc en plein cintre ornés de roses.

Les parties hautes de l'abside du chœur et des bas-côtés édifiées lors d'une deuxième campagne de travaux (1224-1257) s'élèvent hardiment et sont soutenues extérieurement par des culées cruciformes avec trois volées d'arc-boutants[4]. La décoration sculptée des arcades, niches, pinacles est très dégradée.

La construction de la nef et du grand transept

Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, les travaux se ralentirent. À la fin du XIVe siècle, on édifia le grand transept sous la conduite du maître-maçon Gilles Largent. La nef fut achevée au XVe siècle et les fondations d'une façade à trois porches débutèrent en 1509 sans que jamais la façade ne fut construite. Le portail latéral de la nef date du XVe siècle.

La construction du grand transept fut achevée vers 1400[5].

La tour-porche

La massive tour-porche offre un aspect disparate. La base date de la fin du XIIe siècle. Le porche abrite un grand portail au décor mutilé. Au deuxième niveau, deux fenêtres jumelles éclaire la tribune de la nef. Au troisième niveau se trouve le clocher construit au XIIIe siècle mais la façade ouest a été reconstruite en style classique avec niches, pilastres, médaillon, après l'incendie de 1669.

Les cloches

La tour-porche abritait, avant la Première Guerre mondiale, cinq cloches qui ont toutes disparu au cours du conflit. Elles ont été remplacées à parti de 1920. Les cloches de la basilique sont les suivantes :

  • « Jeannette », fondue en 1920, elle pèse 250 kg et sonne le do ;
  • « Andrée, Cyrille », fondue en 1922, avec un diamètre de 95 cm, elle pèse 520 kg et sonne le la ;
  • « Geneviève », fondue en 1922, avec un diamètre d'1 m, elle pèse 630 kg et sonne le la ;
  • « Marie-Louise », fondue en 1922, avec un diamètre d'1,10 m, elle pèse 960 kg et sonne le fa ;
  • « Jeanne, Quentine, Léone, Renée », fondue en 1922, avec un diamètre d'1,25 m, elle pèse 1,25 tonne et sonne le mi bémol[6].

Architecture intérieure

La chapelle Saint-Michel de la tour-porche

Respectant la tradition architecturale carolingienne, une chapelle à étage fut aménagé à l'intérieur de la tour-porche. Elle est aujourd'hui une tribune ouverte sur la nef[5].

Le chœur et les chapelles rayonnantes

L'abside, le déambulatoire et ses cinq chapelles s'organisent sur un plan radio-concentrique. Le déambulatoire est formé de cinq travées à six pans. Les chapelles sont couvertes de voûtes à dix compartiments reposant sur des colonnes à chapiteaux. Le maître-maçon Jean Le Bel fit construire, dans le chœur, un massif de maçonnerie et d'un mur de clôture qui fut achevé en 1342 pour renforcer.

Les baies à six ou sept lancettes sont en partie garnies de vitraux du XIIIe et du XVIe siècle[2].

Le chœur, dont la construction débuta au début du XIIIe siècle, est d'une longueur inhabituelle sans doute en raison du nombre important de chanoines. Au rond-point, des piliers monocylindriques flanqués d’une colonnette soutiennent la voûte. La construction du chœur n’était pas achevé lors de la translation des reliques du martyr Quentin effectuée par en présence de saint Louis, en 1257.

L'instabilité de la construction entraîna le déversement des piliers qui provoqua la chute des voûtes. Des travaux de consolidation furent alors entrepris au XIVe siècle. En 1316, les chanoines firent construire, pour consolider la construction, les deux murs de clôture du chœur. Certains arcs furent repris et on posa, des tirants en bois et en métal. Enfin, en 1298, les voûtes du chœur furent reprises.

Sur les murs nord et sud de clôture du chœur figurent une partition musicale de grande taille datant de la fin du XVe siècle. Elle surmontait à l'époque les stalles des chanoines. Jusqu'en 1917, elle était cachée par des boiseries. Notes et paroles reproduisent, selon toute vraisemblance, une ancienne antienne de Noël[7].

La construction du petit transept débuta au XIIIe siècle. Interrompus, les travaux reprirent avec l’édification de la claire-voie.

Le petit transept

Le croisillon nord du transept de chœur a conservé deux verrières du XVIe siècle représentant sainte Catherine et sainte Barbe. Le croisillon sud a été construit au XVe siècle en style gothique flamboyant[2].

Le grand transept

La façade du croisillon nord est percée de baies sur trois niveaux : en bas des fenêtres de style gothique flamboyant, la claire-voie du triforium, et enfin les grandes verrières. Contre le mur se trouvent deux statues en marbre d'Edmé Bouchardon représentant, une Vierge à l'Enfant pour l'une et saint Quentin pour l'autre. Une autre statue de la Vierge à l'Enfant, en albâtre du XVIIe siècle, est fixée sur un pilier du mur est.

Le croisillon sud a sa façade décorée par un réseau de colonnettes et d'arcatures jusqu'à la rose. La partie basse aveugle est percée de dix niches devant abriter les statues des saints patrons des églises de la ville. La peinture date du XIXe siècle[2].

La nef

Composée de six travées construites à la fin du XIVe et dans la première moitié du XVe siècle. Ses deux collatéraux sont prolongés par des chapelles latérales. Les piliers du XIIIe siècle sont ici remplacés par des piliers garnis de quatre demi-colonnes et quatre minces colonnes descendant jusqu'au sol. Le style gothique flamboyant apparaît le remplage des baies et dans la voûte de la chapelle Saint-Sulpice.

Le labyrinthe situé à l'entrée de la nef est de forme octogonale. Dallé de noir et blanc, il est daté de 1495. Son rayon est de 11,60 m et son développement de 260 mètres[2].

L'orgue de tribune

L'orgue de la collégiale ayant été détruit dans un incendie en 1669, le chapitre collégial, grâce au soutien du roi de France, fit réalisé un nouvel instrument à Robert Clicquot. La tribune fut construite par le maître sculpteur saint-quentinois Girard de la Motte. Le buffet monumental en chêne de l'orgue de tribune de la basilique de Saint-Quentin fut conçu par Jean Bérain, dessinateur, et réalisé par Pierre Vaideau, menuisier du cabinet du roi, il fut livré le . La composition de sa façade et son riche décor sculpté reposant sur des anges, des trophées d’instruments de musique et un relief circulaire grandiose représentant le ravissement au ciel de l’âme de saint Quentin. Il a été offert par le roi Louis XIV.

La partie instrumentale fut achevée par Robert Clicquot en 1703. Il traversa la Révolution en ne perdant que son emblème royal. L'instrument fut presque entièrement reconstruit par Antoine Sauvage (ancien employé d'Aristide Cavaillé-Coll) et inauguré le .

En 1840 une restauration complète fut confiée à Antoine Sauvage, disciple d'Aristide Cavaillé-Coll, qui installa alors une machine Barker et effectua des modifications dans l'esthétique romantique naissante. En 1888, Auguste Brisset effectua un relevage de l'instrument.

Lors de la Première Guerre mondiale, en 1917, le grand corps de l’orgue fut vidé de l’ensemble de ses tuyaux réquisitionnés par les Allemands, la mécanique fut détruite et le buffet sérieusement endommagé. Il fallut attendre l'après Seconde Guerre mondiale pour que la restauration du buffet fut achevée en , de nombreuses ornementations furent reconstituées[8].

Grâce à une souscription publique, la reconstruction de la partie instrumentale fut confiée en 1961 à la manufacture Haerpfer-Erman, de Boulay-Moselle. L'inauguration du nouvel orgue par Jean-Jacques Grünenwald et Henri Doyen se déroula les 27 et 28 mai 1967[9].

L’orgue de la Basilique de Saint-Quentin, d’esthétique néo-classique, est un instrument de 75 jeux répartis sur quatre claviers manuels et un pédalier, capable de mettre en fonction quelque 6 400 tuyaux. Ces « mensurations » font de l’orgue de Saint-Quentin le plus imposant orgue de Picardie. Les titulaires sont Bertrand Delmarle et Jean-Michel Bachelet.

Composition de l'orgue

Avec ses 4 claviers composés de 61 notes chacun, son pédalier de 32 notes, ses 74 jeux et ses 6 500 tuyaux, le grand orgue de Saint-Quentin est le 6e plus grand orgue de France après celui de Saint Eustache, de Notre Dame et de Saint Sulpice à Paris, celui de la Cathédrale de Lille et celui de la Cathédrale de Reims. Il est le 2e plus grand au nord de Paris après celui de l'orgue de Notre-Dame-de-la-Treille à Lille.

La traction est mécanique pour les notes et électrique pour les jeux.

I. Positif II. Grand-Orgue III. Récit expressif IV. Écho  Pédale
Montre 8'

Bourdon 8'

Gemshorn 8'

Prestant 4'

Nazard 2 2/3'

Doublette 2'

Blockflöte 2'

Tierce 1 3/5'

Larigot 1 1/3'

Fourniture V

Cymbale IV

Cromorne 8'

Trompette 8'

Clairon 4

Montre 16'

Bourdon 16'

Montre 8'

Bourdon 8'

Spillflöte 8'

Gros Nazard 5 1/3'

Prestant 4'

Flûte à cheminée 4'

Grosse Tierce 3 1/5'

Doublette 2'

Quate de nazard 2'

Cornet V

Grande Fourniture VIII

Petite Fourniture IV

Cymbale IV

Bombarde 16'

Trompette 8'

Clairon 4'

Quintaton 16'

Principal 8'

Flûte harmonique 8'

Cor de nuit 8'

Dulciane 8'

Unda Maris 8'

Prestant 4'

Flûte 4'

Doublette 2'

Cornet III

Fourniture IV

Cymbale IV

Bombarde 16'

Trompette 8'

Hautbois 8'

Voix humaine 8'

Clairon 4'

Tremblant 

Cor de nuit 8'

Flûte à fuseau 4'

Quarte de nazard 2'

Sifflet 1'

Sesquialtera II

Cymbale IV

Chalumeau 8'

Principal 32'

Principal 16'

Soubasse 16'

Principal 8'

Flûte 8'

Bourdon 8'

Principal 4'

Flûte 4'

Principal 2'

Flûte 2'

Cornet III

Fourniture VI

Bombarde 32'

Bombarde 16'

Ranquette 16'

Trompette 8'

Clairon 4'

Clairon 2'

Accouplements : Positif/GO, Récit/GO, Echo/GO, Echo/Récit, Echo/Positif

Tirasses GO, Positif, Récit, Echo.

Annulations anches et annulations mixtures pour chaque plan sonore.

Trémolo Récit.

Restauration au XXIe siècle

Depuis 2006, la ville de Saint-Quentin a entrepris des travaux de restauration de la basilique[10]. Le montant des travaux s'élève à 4,663 millions d'euros (financés par l'État, le conseil général de l'Aisne, la ville de Saint-Quentin et le mécénat GDF-Suez). Ces travaux se sont achevés en 2014 pour la tour occidentale. Viendra ensuite la restauration du grand transept[11].

Notes et références

Notes

  1. Les sources divergent sur ce point.

Références

  1. Notice no PA00115910, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. André Fiette, La Basilique de Saint-Quentin, Colmar, Imprimerie S.A.E.P., 1976
  3. René Prouveau, « La Basilique de Saint-Quentin » in Picardie, revue mensuelle, 1947-1948 n° 2
  4. Pierre Héliot, La Basilique de Saint-Quentin, Picard, 1967
  5. Jean-Charles Capronnier, Christian Corvisier, Bertrand Fournier, Anne-Françoise Le Guilliez, Dany Sandron, Picardie gothique, Tournai, Casterman, 1995 (ISBN 2 - 203 - 62 004 - 8)
  6. « Cloches de la basilique Saint-Quentin de Saint-Quentin (Aisne) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  7. http://www.encyclopedie.picardie.fr/Basilique-de-Saint-Quentin.html
  8. https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/orgue-de-la-basilique-de-saint-quentin
  9. « Saint-Quentin - Basilique », sur Les orgues de Picardie (consulté le ).
  10. Fiche sur le site de la ville de Saint-Quentin
  11. Plan de réalisation de la restauration de la basilique

Bibliographie

  • Jean-Charles Capronnier, Christian Corvisier, Bertrand Fournier, Anne-Françoise Le Guilliez, Dany Sandron, Picardie gothique, Tournai, Casterman, 1995 (ISBN 2 - 203 - 62 004 - 8)
  • André Fiette, La Basilique de Saint-Quentin, Colmar, S.A.E.P., 1976
  • Pierre Héliot, La Basilique de Saint-Quentin, Picard, 1967
  • René Prouveau, « La Basilique de Saint-Quentin » in Picardie, revue mensuelle, 1947-1948 n° 2

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du catholicisme
  • Portail de l’architecture chrétienne
  • Portail des monuments historiques français
  • Portail de l’Aisne
  • Portail de la Picardie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.