Bataille de Coron (16 mars 1793)

La première bataille de Coron se déroule le , pendant la guerre de Vendée.

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Bataille de Coron
Château de la Roche, près Coron, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
Informations générales
Date
Lieu Coron
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
 République française Vendéens
Commandants
Jean-Jacques Avril
Louis Grignon
Jean-Nicolas Stofflet
Jacques Cathelineau
Jean Perdriau
Forces en présence
2 000 hommes[1],[2]7 000 à 8 000 hommes[1],[2]
Pertes
InconnuesInconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 47° 07′ 42″ nord, 0° 38′ 35″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : France

Prélude

Après la prise de Cholet le 14 mars par les insurgés, Saumur et le district de Vihiers rassemblent des troupes pour reprendre la ville[1],[3]. Les républicains réunissent péniblement 2 000 gardes nationaux mal armés, 15 cavaliers et une escouade de dragons qui sont placés sous les ordres du citoyen Avril, secondé par Grignon, le chef de la brigade du Midi[1].

Les Vendéens laissent quant à eux une partie de leurs forces à Cholet et font mouvement sur Vihiers[1]. Ils couchent à Vezins le soir du 15 mars[1]. Forts de 7 000 à 8 000 hommes, ils sont menés par Jean-Nicolas Stofflet et peut-être aussi par Jacques Cathelineau et Jean Perdriau[1],[4].

Déroulement

La rencontre entre les patriotes et les insurgés se produit le 16 mars aux abords de Coron[1],[3]. Maîtres du bourg, les Vendéens placent devant eux les prisonniers républicains faits lors des précédentes batailles afin de servir de boucliers humains[1]. L'artillerie républicaine ouvre le feu, auquel répondent les canons des insurgés[1]. Les paysans se dissimulent derrière les haies et les fourrés d'où ils font pleuvoir des balles sur les patriotes, surpris[1]. L'affrontement est bref : rapidement les gardes nationaux cèdent à la panique et s'enfuient jusqu'à Saumur[1],[4]. Les Vendéens capturent un canon de 12 livres venu de Richelieu qu'ils baptisent la Marie-Jeanne[1],[3],[2]. Victorieux, ils entrent le même jour dans Vihiers, abandonnée par les administrateurs patriotes réfugiés à Saumur[1]. Les insurgés incendient les archives et les meubles du district, mais ils ne commettent pas de violences contre les habitants[2].

Références

  1. Gabory 2009, p. 115-116.
  2. Chassin, t. III, 1892, p. 451.
  3. Gérard 1999, p. 94-95.
  4. Gras 1994, p. 27.

Bibliographie

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