Bataille de Bressuire

La bataille de Bressuire se déroula lors de la guerre de Vendée. Le , la ville est prise par les forces vendéennes.

Bataille de Bressuire
Ruines du château de Bressuire
Informations générales
Date 24 février 1794
Lieu Bressuire
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Républicains Vendéens
Commandants
Louis GrignonJean-Nicolas Stofflet
• Louis Richard
Forces en présence
~ 2 000 hommes~ 5 000 à 10 000 hommes

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 50′ 27″ nord, 0° 29′ 14″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
Géolocalisation sur la carte : France

La bataille

Au printemps 1794, le Bressuirais est dévasté par la colonne incendiaire du général Grignon qui incendie et extermine plusieurs villages. Suite aux massacres, les deux tiers des communes du district de Bressuire se soulèvent à nouveau selon l'administrateur Jarry. Les insurgés prennent pour chef Louis Richard, dit « le Bonhomme Richard », qui rassemble sous ses ordres 2 000 paysans et dont l'objectif est de prendre Bressuire[1].

La place est occupée par le général Grignon, mais menacée à tout moment d'être attaquée et malgré un renfort de 500 hommes, le général en chef Louis Marie Turreau donne l'ordre à Grignon de l'évacuer. Celui-ci obtempère mais l'évacuation se déroule dans une grande confusion, les Républicains n'emportent même pas les subsistances saisies. Mais le 24 février, Richard, renforcé par Stofflet et son armée qu'il a appelé au secours, attaque Bressuire. Les Vendéens écrasent d'abord la cavalerie aux portes de la ville puis pénètrent dans la place. La résistance des Républicains est inefficace et ils sont rapidement mis en déroute. Les soldats blessés ou malades trouvés dans les hôpitaux sont achevés et les Républicains réfugiés dans l'église sont massacrés. Les pertes républicaines auraient été selon les Vendéens de plus de 300 morts[1].

Cependant le général Carpentier écrit au général Huché :

« D'après le récit qui m'a été fait de l'invasion de Bressuire par les brigands, il paraît que la perte n'a pas été considérable ; car, sur quatre cents hommes, trois cents sont retirés à Parthenay, soixante à Thouars et Airvault, sans compter ceux qui sont à Argenton[Lequel ?] et qui rentreront[2]. »

Bibliographie

Références

  • Portail de la Révolution française
  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail des Deux-Sèvres
  • Portail des années 1790
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