Jean-Julien Savary

Jean-Julien Savary, né le à Vitré (Ille-et-Vilaine) et mort le à Paris, est un militaire et homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Savary.

Jean-Julien Savary

Jean-Julien Savary
Fonctions
président du Conseil des Cinq-Cents

(29 jours)
Groupe politique Conseil des Cinq-Cents
Prédécesseur Dieudonné Dubois
Successeur Théophile Berlier
Biographie
Nom de naissance Jean-Julien-Marie Savary
Date de naissance
Lieu de naissance Vitré (Bretagne)
Date de décès
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité  Français
Profession Avocat

Biographie

Bien que né à Vitré[1], Jean-Julien-Marie[N 1] Savary est considéré comme un Choletais d'adoption[2]. Avocat en 1780, il adopte les principes de la Révolution prenant une part très active aux guerres de Vendée. Il est président du tribunal de Cholet de 1790 à 1793.

Lorsque la guerre de Vendée éclate, Savary est capturé par les insurgés. En , lors de la première bataille de Cholet, il échappe de peu à la mort grâce à la prière des habitants de Cholet puis parvient à s'évader. Il devient ensuite commissaire civil auprès de l'état-major des généraux Canclaux et Kléber, puis adjudant-général dans l'armée de l'Ouest et participe à la bataille de Savenay. Après la virée de Galerne, il est commandant de la place de Châteaubriant en 1794 et lutte contre les Chouans

Il se montre hostile aux massacres des colonnes infernales prévus par le plan de Turreau. À Nantes, il tente auprès de Carrier de sauver les enfants vendéens faits prisonniers notamment à la prison de l'Entrepôt des cafés.

Son œuvre mémorielle est dite par plusieurs historiens « se situer à la charnière du témoignage et de l'analyse, réussissant à combiner son expérience auprès du général Kléber avec les citations d'archives »[3].

Par la suite, il entame une carrière politique et siège au conseil des Cinq-Cents puis au conseil des Anciens. Il est sous-inspecteur aux revues pendant le Consulat et l'Empire[4]. Il meurt le à Paris[5].

Publications

  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, Hachette Bnf, 1824-1827 (ISBN 9782012665361)[6].
  • Jean Julien Michel Savary, Mon examen de conscience sur le 18 brumaire an 8 (9 novembre 1799), Hachette Bnf, , 112 p. (ISBN 978-2011306487)[7].

Distinctions

Jean-Julien-Marie Savary est fait chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, le [8].

Notes et références

Notes

  1. Les couvertures de ses ouvrages sont publiés avec Michel comme 3e prénom.

Références

  1. « Acte de naissance », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  2. « Savary, Républicain et Choletais en 1790 », sur courrierdelouest.fr, Le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  3. Philippe Joutard et Jean-Clément Martin 2018, p. 120
  4. « État de carrière », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  5. « Décès », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, T2 », sur uculture.fr (consulté le )
  7. « Mon examen de conscience sur le 18 brumaire an 8 9 novembre 1799 », sur decitre.fr (consulté le )
  8. « Procès verbal d'individualité », sur culture.gouv.fr, (consulté le )

Bibliographie

Sources

Liens externes

  • Portail de la Révolution française
  • Portail de la politique française
  • Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.