Archail

Archail est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Archail

Le village.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Laurence Guichard-Sagniez
2020-2026
Code postal 04420
Code commune 04009
Démographie
Gentilé Archailois
Population
municipale
15 hab. (2018 )
Densité 1,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 20″ nord, 6° 20′ 06″ est
Altitude Min. 759 m
Max. 1 984 m
Superficie 12,99 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Archail
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Archail
Géolocalisation sur la carte : France
Archail
Géolocalisation sur la carte : France
Archail

    C'est la deuxième commune la moins peuplée du département.

    Le nom de ses habitants est Archailois[1].

    Géographie

    Les communes limitrophes d’Archail sont Draix, Tartonne, Digne-les-Bains et Marcoux.

    À 14 km de Digne par une pittoresque route d'accès, Archail est situé dans un beau cirque boisé, à 920 m d’altitude[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie

    Bourg d'Archail, et Terres noires ou robines à l'ouest.

    Croupes de collines noires marneuses érodées — les robines. Spectaculaire Pic de Couar, écrit aussi Couard (1 988 m) ; site du Pas d'Archail (1 667 m). Ravin et torrent de l'Areste au sud, dans les robines.

    Hydrographie

    Archail est arrosée par plusieurs ruisseaux : le torrent Le Bouinenc[3], long de 13,8 km, le ravin des Sauzeries[4], long de km, le ravin des Mouiroués[5], long de km, et son affluent, le ruisseau de l'Escure [6], long de 5,7 km.

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie auquel appartient Archail est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune d’Aiglun est également exposée à deux autres risques naturels[8] :

    • feu de forêt,
    • mouvement de terrain.

    La commune d’Archail n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[9] et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] tout comme le Dicrim, absent[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Archail est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,3 %), prairies (5,9 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s'élevait à 7 personnes, sans chômeurs[18]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (6 sur 7)[19] et travaillent hors de la commune (6 travailleurs sur 7)[19].

    Au 1er janvier 2011, la commune ne compte que quatre établissements actifs, un dans le secteur de la construction, et trois dans le secteur tertiaire, qui offre le seul emploi salarié de la commune[20].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) ne comptait aucune exploitation professionnelle[20],[21]. Il y a néanmoins des prairies artificielles, irriguées grâce au barrage-réservoir d'irrigation au-dessus du village, au pied du Pic du Couar, creusé dans les années 1980 sous l'impulsion du maire[réf. nécessaire], et de l’élevage ovin.

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 3 établissements avec 1 emploi salarié[20].

    D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de 5 touristes accueillis pour un habitant[22], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[23] puisque composée uniquement de résidences secondaires[24] : les 18 résidences secondaires forment les 3/4 des logements de la commune[25].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune d’Archail. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[26].

    Selon Daniel Thiery, la communauté est signalée dans le polyptyque de Wadalde en 814, sous le nom d’Argario[27].

    La communauté d’Archail relevait de la viguerie de Digne[27]. En 1193, la seigneurie d’Archail (Argal) est donnée par les deux seigneurs de Saint-Julien au chapitre de Digne[27]. La seigneurie était partagée entre les évêques de Digne et le chapitre de Digne avant la Révolution française[28]. Ces nouveaux seigneurs fortifient leur nouvelle possession et rassemblent la population en un lieu central[27].

    Comme de nombreuses communes du département, Archail se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[29]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[30], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Archail[31], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Archail sont régulièrement scolarisées.

    La commune fusionne de 1973 à 1979 avec Draix, sous le vocable Archail-Draix[32].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans l'expression in Argario en 813 et en 814[33],[34], sous la forme de Archallo vers 1200[35].
    L’Atlas historique de la Provence signale aussi une forme en Arcalhum[28].

    L’origine du nom serait celto-ligure, et signifierait « devant les rochers »[36].

    Archalh en occitan.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    mai 1945   Jean-Baptiste Giraud[37]    
    mars 1946 31 juin 1973[Note 3] Jean-Paul Ferrary    
    1er janvier 1980 mars 2001 Jean-Paul Ferrary    
    mars 2001 octobre 2015[38] Maurice Ferrary[39],[40] DVD  
    2015 En cours Laurence Guichard-Sagnez    

    Intercommunalité

    Archail fait partie :

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

    En 2018, la commune comptait 15 habitants[Note 4], en diminution de 25 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    7485888996101106100108
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    10411511511397948910498
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    819275703740363430
    1954 1962 1968 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    261818106781716
    2018 - - - - - - - -
    15--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    25 feux6 feux

    L’histoire démographique d’Archail, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure particulièrement longtemps à Archail, de 1821 à 1891. Si l’exode rural commence tardivement à Archail, il n’en est pas moins un mouvement de longue durée, et rapide. Après trente ans de recul et la Première Guerre mondiale, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856-1861[44]. Le mouvement de recul s’est poursuivi jusqu’au du XXIe siècle, et la population d’Archail n’a connu une hausse qu’entre 2005 et 2010, la première depuis un siècle.

    Lieux et monuments

    Maisons anciennes au bel appareil.

    L‘église paroissiale a pour vocable Notre-Dame-de-l’Assomption, et pour saint patron saint Georges[27]. Elle a été construite en 1828[45]. Son origine doit remonter au XIIIe siècle[27]. Un tableau y représente le Couronnement de la Vierge[27].

    La chapelle Notre-Dame, située sur une colline au milieu du cimetière, est l’ancienne église paroissiale de la communauté : sa fondation est donc plus ancienne que celle de l’actuelle église du village[27]. Les habitants ont participé à la réfection de cette chapelle, reconstruite en 1994[27]. Jusqu’à la Révolution ou l’Empire, cette chapelle était le but d’un pèlerinage, au mois d’août, qui attirait les habitants des communautés alentour, et qui se terminait par des jeux et un bal[27].

    Personnalités liées à la commune

    Vie culturelle

    L’association Les Ateliers du Couar accueille tous les ans au mois de mai l’Art de Mai, avec de nombreux artistes-exposants (céramistes, peintures, sculpteurs, photographes) et diverses autres manifestations en rapport à l'image sous toutes ses formes et en liaison avec de nombreuses expressions artistiques (littérature, poésie, cinéma, théâtre...). La thématique est rurale, historique, patrimoniale et les messages sont véhiculés par des modes variés, comme la création d’un livre d'artiste sur la transhumance.

    Cette association publie Les Cahiers du Couar, avec quatre numéros :

    • "Banaste de mots et d'images pour une estive. Transhumance 2005 au pied du Cheval Blanc"
    • les Robines ;
    • en septembre 2008, le Cahier du Couar n° 3 sur "L'Eau" ;
    • en octobre 2009, le Cahier du Couar n°4 sur le miel et la lavande.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Son mandat est modifié lors de la fusion d'Archail et de Draix, il devient maire d'Archail-Draix
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Habitants.fr - Le nom des habitants des A.H.P
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Fiche du Bounenc sur le site du Sandre
    4. Fiche des Sauzeries sur le site du Sandre
    5. Fiche du ravin des Mouiroués sur le site du Sandre
    6. Fiche de l'Escure sur le site du Sandre
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    8. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juin 2012
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    10. Dicrim d’Annot, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Insee, Dossier local - Commune : Archail (04009), p. 5
    19. Insee, Dossier local, p. 7
    20. Insee, Dossier local, p. 16
    21. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    22. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    23. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    24. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    25. Insee, Dossier local, p. 16
    26. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
    27. Daniel Thiery, « Archail », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 12 décembre 2010, mis à jour le 15 décembre 2010, consulté le 25 juin 2012
    28. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 160.
    29. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    30. Labadie, op. cit., p. 16.
    31. Labadie, op. cit., p. 18.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Dans le polyptyque de Waldade.
    34. Géraldine Bérard, Guy Barruol - Carte archéologique de la Gaule: 04. Alpes-de-Haute-Provence - page 77 - (ISBN 2877540545).
    35. Dans les textes.
    36. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 120
    37. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    38. Archail : décès du maire Maurice Ferrary sur hauteprovenceinfo.com (consulté le 17 octobre 2015).
    39. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
    40. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « De Aiglun à Braux (liste 1) », Les communes du département, consultée le 16 avril 2014.
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    44. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 289.
    45. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 379
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