Queer

Queer est un mot anglais signifiant « étrange », « peu commun », « bizarre » ou « tordu », il est utilisé pour désigner l'ensemble des minorités sexuelles et de genres : personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou la cisidentité[1],[2].

Pour les articles homonymes, voir Queer (homonymie).

Auto-définition par un participant de la Jerusalem Pride 2012.

Le vocable queer qui convoque l'extravagance, le hors-norme, a longtemps été une injure homophobe avant que les militants américains du mouvement homosexuel, au début des années 1990, ne s'approprient ce terme pour se désigner eux-mêmes, et lui attribuent une connotation positive[3].

Depuis les années 2000, les mots allosexuel[4] et altersexuel[4] constituent des traductions en français, couramment utilisées au Canada, plus rarement en France. Par exemple depuis 2010, la Queer Palm est décernée dans le cadre du festival de Cannes à « un film pour son traitement des thématiques altersexuelles ».

Sous la plume de Teresa de Lauretis, théoricienne majeure de la théorie queer, ce regroupement propose une nécessaire complémentarité au féminisme matérialiste : définir et construire une alternative crédible au patriarcat hétéronormatif et cisnormatif, à savoir un espace à la fois conceptuel et politique aux genres et aux sexualités décatégorisées. Cela est tout aussi nécessaire et ne vient pas en contradiction avec le matérialisme. Il veut lutter contre l’oppression réelle, matérielle des femmes et des personnes trans, tout en prenant soin de laisser cette oppression dans son contexte historique et social, à savoir la structure patriarcale de la société, pour éviter d’en faire un « étant-toujours-déjà-là »[5], ce qui rendrait sa destruction impossible.

Histoire

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No gender, no master, activiste anarcho-queer en lutte contre « l'oppression patriarcale et sexiste ».

Le mot avait été utilisé comme titre pour le roman Queer (en), texte partiellement autobiographique de William S. Burroughs en 1953 (publication en 1985), qui y parlait de son homosexualité.

En 1969, dans un bar appelé Stonewall Inn à New York, des émeutes ont éclaté, réponse de la clientèle gay, lesbienne et trans à leur arrestation par la police. La cause de cette arrestation manquée était une loi qui interdisait le port des vêtements masculins par une personne du sexe féminin ou de vêtements féminins par une personne masculine. Ces émeutes, dont l'anniversaire se célèbre annuellement sous le nom de Marche des fiertés (aujourd'hui appelée la Pride), marquent la naissance du mouvement lesbien, gay, bi et trans (LGBT).

Un des buts prioritaires de ce nouveau mouvement concernait la suppression en tant que maladie mentale de l'homosexualité, de la bisexualité et de la transidentité, du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), qui fournit la nosologie définitive de l'Association américaine de psychiatrie (APA).

La question du statut médical dominait l'identité homosexuelle depuis le XIXe siècle, et avait été l'élément décisif dans la conception de l'homosexualité en tant que catégorie. Cependant la honte de l'homosexualité travaillait toujours à l'intérieur de cette identité. Avec l'élimination de la classification officielle de perversion par l'APA, le « coming out », qui consiste à révéler sa propre homosexualité est devenu l'un des traits prépondérants de la nouvelle homosexualité. La pratique de faire son coming out constitue une revendication identitaire.

Avec la prédominance du coming out et donc la présence reconnaissable des homosexuels, l'homosexualité est devenue une identité basée autant, sinon plus, sur la discursivité et le comportement que sur la pratique des actes homosexuels.

Une autre différence entre ces mouvements et le mouvement LGBT est qu'il n'a pas eu de précédent au XIXe siècle. Il était donc nécessaire pour les militants gays et lesbiennes de choisir un modèle pour leur nouveau mouvement, et le succès récent des militants noirs a été déterminant.

Les racines idéologiques de la théorie queer se trouvent dans le féminisme américain des années 1980. Avant cette date, le féminisme, comme d'autres mouvements semblables, espérait que le progrès social viendrait par un changement de législation. Les arguments pour le passage de législations progressistes ont perpétuellement fait la comparaison entre le groupe minoritaire en question et le citoyen universel, c'est-à-dire l'homme cisgenre hétéro riche et blanc. Quelle que soit la raison, plusieurs mouvements ont commencé après les années 1970 à contester cette image du citoyen universel, et à valoriser leur propre pouvoir, capacité d'action, (agency). Cette tendance (notablement postmoderniste) a provoqué une rupture plus grande encore entre l'homme et la femme et a essentialisé ce qui constituait le féminin. Cette tendance se montre surtout dans La Femme mystifiée (original en anglais/américain : The Feminine Mystique) de Betty Friedan, chef de la National Organization for Women (NOW), qui a été d'ailleurs critiqué parce qu'il ignorait toute la population des femmes qui n'étaient pas blanches ou d'une classe sociale aisée.

Cette vague de féminisme se situait donc dans la notion de la différence : soit la différence entre les hommes et les femmes, soit la conceptualisation du sujet et de l'objet de plusieurs phénomènes sociaux (le discours, l'art, le mariage...). Pourtant ce mouvement radical de la deuxième vague du féminisme a été troublé par deux phénomènes idéologiques, et tous les deux s'articulaient aux questions de sexualité et de genre.

Le premier concernait les «Sex Wars» qui divisaient les théoriciennes et militantes féministes sur le rôle de la pornographie dans l'oppression des femmes.

L'autre fêlure, la « menace mauve », concernait la présence de lesbiennes dans les rangs de féministes. Comme les ennemis du féminisme utilisaient (et utilisent encore) souvent le « lesbian baiting » (le harcèlement (homophobique) des féministes, qui essayait de réduire ce qu'elles disaient en les accusant d'être des lesbiennes) contre les arguments féministes, une grande partie de militantes montraient leur propre homophobie en hésitant à avouer que quelques-unes parmi elles étaient bien des lesbiennes. Les lesbiennes de la « menace mauve » affirmaient qu'elles étaient plus féministes grâce à leur distance des hommes, tandis que les féministes hétérosexuelles récusaient cet argument, disant que les rôles garçon et femme des lesbiennes ne font que singer le mariage hétérosexuel.

L'homophobie prévalente de la deuxième vague, sa concentration sur les pratiques sexuelles, et surtout la division qu'elle engendrait, ont fait naître la théorie queer au début des années 1990.

Aux États-Unis

Le mouvement queer a aux États-Unis un aspect de mouvement politique qui a pour but de lutter contre l’hétéropatriarcat, à la fois en reconnaissant la légitimité de la lutte féministe matérialiste, et en cherchant à construire une alternative à cet hétéropatriarcat que le matérialisme combat. Comme l'indique Teresa de Lauretis :

« Quand j'ai forgé l'expression théorie queer en 1990 pour donner titre à un colloque que j'organisais à l'Université de Californie à Santa Cruz et au numéro spécial de la revue Differences: A Journal of Feminist Cultural Studies dont j'avais la responsabilité en 1991, mon intention était de mettre en question l'expression "gay et lesbienne" et sa version politiquement correcte "lesbienne et gay" telle qu'on les utilisait alors, c'est-à-dire comme un adjectif unique ("lesbienne-et-gay") référé à un collectif indifférencié de personnes ouvertement homosexuelles. Je demandais aux participants de considérer et de penser les sexualités lesbiennes et gay à partir de leurs conditions d'existence historiques, matérielles et discursives spécifiques. J'espérais que ce colloque pourrait - et en un sens il l'a fait - contribuer à l'articulation d'une théorie de l'homosexualité à l'intersection des formes sociales symboliques, et des formes de fantasmes, d'identifications et de désirs. La théorie serait queer, pensai-je, non pas parce qu'elle parlerait des transpédégouines ou parce qu'elle serait produite par des transpédégouines, mais par son projet de questionner, déplacer, resituer ou suspendre les paradigmes conceptuels dominants, depuis les discours cliniques et officiels sur l'homosexualité jusqu'aux discours populaires et médiatiques sur la sexualité, l'identité, la communauté, le mode de vie gay ou gay-et-lesbien[6]. »

Là où le féminisme matérialiste se concentre sur l’étude et la destruction des procédés oppressifs du patriarcat, la théorie et les pratiques queer visent à construire le post-patriarcat.

La critique des milieux féministes et universitaires

Les milieux francophones notamment universitaires, définissent le queer comme « la transgression du genre », ou encore « l’effacement des frontières du genre », dans une perspective avant tout théorique voire esthétique[7]. Le queer y devient, contrairement à son usage dans le monde anglo-saxon, une idée, un concept voire un mouvement artistique, complètement dépolitisé.

Certains milieux francophones proches du féminisme matérialiste tendent à considérer le queer comme une « idéologie faussement subversive »[8], ou encore que « l’arrivée du queer me paraît rencontrer une démarche individualiste pour que des personnes changent de catégorie, sans remettre en cause ces catégories »[9].

Transpédégouines

Certains mouvements français utilisent le terme queer de façon politique. C'est le cas des transpédégouines, qui partagent et vivent les revendications d’abolition des normes de genre, d’abolition des normes sexuelles et participent à la lutte contre le patriarcat par des actions avec divers collectifs féministes[1].

Ce mouvement est notamment représenté par le bar La Mutinerie[10] à Paris, par l'association Polychrome à Paris[11], les Universités d’Été Euroméditerranéennes des Homosexualités (UEEH)[12] tous les ans à Marseille, et par l'association les Flamands Roses[13] à Lille et l'association les Panthères Roses[14] à Paris, Nancy ou Montréal.

Au Québec

Depuis les années 2000, les mots allosexuel et altersexuel constituent des tentatives de traduction en français. Le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française a entériné cet usage[15], proposé par le Regroupement d’entraide de la jeunesse allosexuelle du Québec (le REJAQ) en 2005[16]. Le Grand dictionnaire terminologique, québécois, définit le terme queer comme un adjectif monosémique, à remplacer par allosexuel ou altersexuel. Il le définit ainsi : « Se dit de ce qui se rapporte à l'ensemble des orientations sexuelles autres qu'hétérosexuelles »[17].

Le linguiste québécois Gabriel Martin traite pour sa part l'adjectif queer comme un polysème. Il indique que le sens de base de queer, en français, se définit ainsi : « Qui s’inscrit dans un ensemble de courants de pensée politisés, axés sur l’analyse et la remise en question des construits sociaux traditionnels et normatifs qui ont trait aux questions de genre, de sexe et de sexualité »[18]. Il indique qu'au Québec le mot serait aussi utilisé, par extension, pour qualifier les personnes « [d]ont l’identité de genre, l’expression de genre, les caractéristiques sexuées ou la sexualité s’inscrivent passivement ou activement en faux des construits sociaux traditionnels et normatifs »[18]. De son avis, les termes allosexuel et altersexuel remplacent uniquement cette utilisation par extension du mot queer, laquelle est parfois critiquée au Québec dans les milieux militants.

Notes et références

  1. Céline, « Transféminisme 101 », sur L'Écho des Sorcières, (consulté le ).
  2. Alain Vest, « Histoire du terme Queer », sur bearwww.com (consulté le )
  3. (en) Vicki Lynn Eaklor, Queer America : A GLBT History of the 20th Century, ABC-CLIO, , p. 2-5.
  4. « personne queer », Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  5. Teresa de Lauretis, Théorie queer et cultures populaires : De Foucault à Cronenberg, , chapitre « Technologie de genre »
  6. (en) Teresa de Lauretis, « Gender symptoms, or, peeing like a man », Social Semiotics, vol. 9, no 2, , p. 257–270 (ISSN 1035-0330 et 1470-1219, DOI 10.1080/10350339909360436, lire en ligne, consulté le )
  7. Emmanuelle Coster, « Université Toulouse - Jean Jaurès - Une esthétique queer ? Transgression et subversion dans la littérature et les arts. »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur www.univ-tlse2.fr (consulté le )
  8. Léo Thiers-Vidal, Rupture Anarchiste et Trahison Proféministe, Préface
  9. « Un entretien avec Christine Delphy – Politis »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le )
  10. « Paris : L’Unity devient La Mutinerie » (consulté le ).
  11. « Qui sommes nous ? », Polychrome, (lire en ligne, consulté le ).
  12. DRT Lyon, « UEEH », sur ueeh.net (consulté le ).
  13. « Les Flamands roses »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur lesflamandsroses.com (consulté le ).
  14. « Les Panthères roses / The Pink Panthers :: Groupe queer radical à Montréal », sur lespantheresroses.org (consulté le ).
  15. « allosexuel », Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  16. Bruno Laprade, « Queer in Québec : étude de la réception du mouvement queer dans les journaux québécois », Cygne noir, no 2, (ISSN 1929-090X, lire en ligne).
  17. « queer », Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le )
  18. Martin, Gabriel, « Chronique linguistique : comment définir le terme identitaire queer? », Le Collectif, vol. 40, n° 19, 4 juillet 2017, p. 7.

Bibliographie

En anglais

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En français

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  • Eve Kosofsky Sedgwick, Épistémologie du placard, trad. de Maxime Cervulle, Paris, Éditions Amsterdam, 2007 (ISBN 2-35480-003-7)
  • Beatriz Preciado, Manifeste contra-sexuel, Paris, Balland, 2000
  • Monique Wittig, La Pensée straight (The Straight Mind and Other Essays, Boston, Beacon Press, 1992), Paris, Balland « modernes », 2001 ; rééd. en 2007 chez Éditions Amsterdam
  • Maxime Cervulle et Nick Rees-Roberts, Homo exoticus : race, classe et critique queer, préface de Richard Dyer, Paris, Armand Colin, 2010
  • Javier Sáez, Théorie queer et psychanalyse, Paris, EPEL, 2005
  • Patrick Cardon, « La recette du Queer ou la machine à (dé)construire les identités (kaléidoscope) », La Ligne d’ombre, numéro 2,
  • Judith Butler :
    • Le Pouvoir des mots - Politique du performatif [Excitable Speech: A Politics of the Performative], trad. Charlotte Nordmann, Paris, Éditions Amsterdam, 2004
    • Humain, inhumain - Le travail critique des normes - Entretiens, trad. Jérôme Vidal et Christine Vivier, Paris, Éditions Amsterdam, 2005
    • Antigone : la parenté entre vie et mort, EPEL 2003, 96 p.
    • Défaire le genre (Undoing Gender), trad. Maxime Cervulle, Paris, Éditions Amsterdam, 2006
  • Gayle Rubin / Judith Butler, Marché au sexe, EPEL 2002
  • Pat Califia, Le Mouvement transgenre - Changer de sexe, EPEL 2003
  • François Cusset, Queer critics, la littérature déshabillée par ses homos-lecteurs, PUF, 2002
  • Georges-Claude Guilbert, C'est pour un garçon ou pour une fille ? La dictature du genre, Autrement, Paris, 2004
  • « Queer : repenser les identités », Rue Descartes, no 40,
  • Michael Lucey, Les Ratés de la famille. Balzac et les formes sociales de la sexualité, traduit par Didier Eribon, éditions Fayard, 2008 Un des exemples marquants de queer studies.
  • George Hurchalla, Going Underground – punk américain 1979-1992, Rytrut, (ISBN 978-2-9520083-3-4, lire en ligne) (édition française).
  • Paul Lester, Double personnalité – L'histoire de Pink, édition française, Rytrut, 2011 (ISBN 978-2-9520083-4-1)
  • Bruno Laprade, « Queer in Québec : étude de la réception du mouvement queer dans les journaux québécois », Cygne noir, no 2, (ISSN 1929-090X, lire en ligne)
  • Lionel Labosse, Altersexualité, éducation & censure, éditions Publibook, 2005 (ISBN 2748307712)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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