Aimé Millet

Aimé Millet, né le à Paris, ville où il est mort le , est un sculpteur, médailleur et peintre français.

Pour les articles homonymes, voir Millet.

Il est le fils du miniaturiste Frédéric Millet[1] et de Marie Henriette Rioux, le frère du compositeur Émile Millet[2],[3], ainsi que l'oncle de l'architecte Louis Julian Millet[4]. Il n'a pas de liens familiaux avec le peintre Jean-François Millet.

À partir de 1861, Aimé Millet devient vice-président de la Société nationale des beaux-arts[5].

Biographie

Aimé Millet est élève à l'Institution Morin et, avant 1829, il entre au collège de Versailles puis il étudie à l'École royale de dessin[6], rue de l'École-de-Médecine. Il travaille quelque temps chez le sculpteur bronzier Antoine Desboeufs (1793-1862). En 1836, il est reçu premier à l'École des beaux-arts de Paris et intègre l'atelier de David d'Angers. En 1840, il commence à produire ses premières œuvres sculptées, après avoir exécuté des dessins et peintures. Il est cependant considéré comme un peintre mineur. Il se marie en 1864.

Aimé Millet est nommé professeur à la petite École[7] en février 1870. Il y a notamment pour élèves Louis Majorelle, Berthe Morisot, François Pompon et Lucien Pallez. Il est l'ami du sculpteur Pierre Louis Rouillard. Il reçoit la Légion d'honneur en 1859.

On fait appel à lui pour réaliser plusieurs monuments aux morts de la guerre de 1870[8].

Millet meurt le en son domicile au no 21, boulevard des Batignolles dans le 8e arrondissement de Paris[9] et est inhumé au cimetière de Montmartre (22e division)[10]. Le , sa veuve fera une donation pour instituer un prix Aimé Millet[11], récompensant le meilleur élève en sculpture d'après l'antique.

Œuvres dans les collections publiques

Aimé Millet en 1865 par Pierre Petit.
  • Alise-Sainte-Reine : Monument à Vercingétorix, 1865, statue monumentale de 6,60 mètres de haut sur un socle de granit de 7 mètre, en tôle de cuivre battue et repoussée. Commande de Napoléon III, érigée sur le Mont Auxois du site d'Alésia le . Napoléon III choisit d'y faire inscrire : « La Gaule unie, formant une seule nation, animée d'un même esprit, peut défier l'univers » (phrase qu'aurait prononcée Vercingétorix devant ses troupes, selon César, de Bello Gallico, VII, 29). Est gravée également sur le socle : « Napoléon III, empereur des Français, à la mémoire de Vercingétorix »[12] ;

Médaille

Galerie

Expositions

Élèves

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2015). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Notes et références

  1. Né à Charlieu en 1796 et mort à Paris le .
  2. Né le à Paris et mort à dans la même ville le .
  3. Biographie d'Émile Millet
  4. Né en 1856 à New York et mort en 1923, qui fut un architecte renommé à Chicago.
  5. Site officiel de la SNBA, sur salondesbeauxarts.com
  6. Qui deviendra l’École nationale supérieure des arts décoratifs.
  7. Appellation de l'École nationale supérieure des arts décoratifs à cette époque.
  8. Rémi Dalisson, « Les racines d’une commémoration : les fêtes de la Revanche et les inaugurations de monuments aux morts de 1870 en France (1871-1914) », Revue historique des armées, 274, p. 23-37.
  9. Archives de Paris 8e, acte de décès no 109, année 1891 (page 17/33)
  10. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1891, en date du 16 janvier (vue 4/31)
  11. Institué par décret le .
  12. « Monument à Vercingétorix – Alise-Sainte-Reine », notice sur e-monumen.net.
  13. Henri Dumesnil, Aimé Millet, souvenirs intimes, Paris, Lemerre, 1891, p. 11 à 13.
  14. sylvianemas.free.fr
  15. « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, exposés au Palais des Champs-Élysée le 25 mai 1878 », Paris, Imprimerie nationale, 1878 (en ligne).
  16. (en) « Aimé Millet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)

Annexes

Source

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Henri Dumesnil, Aimé Millet, souvenirs intimes, Paris, Lemerre, 1891 (en ligne)
  • André Warnod, La vraie bohème de Henri Murger, P. Dupont, 1947
  • James Mackay, Le Dictionnaire des sculpteurs en bronze, antique, Collectors Club, Woodbridge, Suffolk, 1977

Iconographie

Liens externes

  • Portail de la sculpture
  • Portail de la peinture
  • Portail de Paris
  • Portail de l’histoire de l’art
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.