Alise-Sainte-Reine
Alise-Sainte-Reine est une commune française située au centre du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté, principalement connue pour avoir été le siège de la bataille d'Alésia.
Alise-Sainte-Reine | |||||
Alise-Sainte-Reine | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine | ||||
Maire Mandat |
Amandine Monard 2020-2026 |
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Code postal | 21150 | ||||
Code commune | 21008 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alisien | ||||
Population municipale |
571 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 149 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 15″ nord, 4° 29′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 407 m |
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Superficie | 3,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Venarey-les-Laumes (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montbard | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La commune est située dans la plaine des Laumes, à 17 km du chef-lieu d'arrondissement Montbard et à 50 km au nord-ouest de Dijon. L'Ozerain, petite rivière sous-affluent de la Seine, forme sa limite au sud. Le village s'étend au pied du mont Auxois, une butte témoin s'élevant à 180 m au-dessus de la plaine et ancien oppidum gaulois qui accueillit par la suite une cité gallo-romaine.
Communes limitrophes
Venarey-les-Laumes | Grésigny-Sainte-Reine | |||
N | ||||
O Alise Sainte-Reine E | ||||
S | ||||
Mussy-la-Fosse | Flavigny-sur-Ozerain |
Urbanisme
Typologie
Alise-Sainte-Reine est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Venarey-les-Laumes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 463 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Venarey-les-Laumes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), prairies (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Attestations anciennes
Les formes présentant un vocalisme i sont : Alisiia au Ier siècle (inscription), Alisienses au Ier - IIe siècle (monnaies), Alisia au Ve siècle (saint Jérôme), Alisiensis locus (Constance), Alisiensis oppidum / Alisiense pago au VIe siècle (Fortunat), Alisiemsi oppido (vie de saint Amatre), Alisense oppidum (Étienne Afr.)[11], Alisia (miracles de saint Loup), Alisia cas[trum] au VIIe siècle (triens méroving.), Alisiana locus (Raban Maur), loco Alisia et locum Alisiane (manuscrits Wiss. Berne), Alysia, Alisia au XIIIe siècle (Chartes), Alisia villa au XIVe siècle, Alise au XVe siècle.
Les formes présentant un vocalisme e sont : Alesia Ier siècle av. J.-C. (César)[12], Alesia au Ier siècle (Diodore de Sicile, Strabon), Alesia au Ier siècle (Veli, Paterculus, Tite-Live, Tacite, Pline), Alesia au IIe siècle (Polyen), Alesia au IIe siècle (Plutarque), Alexia au IIe siècle (Florus), Alesia au IIIe siècle (Dion Cassius), Alesia au Ve siècle (Orose).
À cela on peut ajouter la mention tardive désignant le Mont-Auxois à Alise, sous la forme in alesiensi loco (Ve siècle, Constance, Vie de Saint-Germain)[13], connue également par des copies postérieures : in alesensu loco au IXe, in alisiensi loco au XIe.
Aspect phonétique
Une inscription gauloise en caractères latins[14],[15],[16] d'époque romaine, la pierre de Martialis, nous assure du nom du lieu : « ALISIIA ».
En revanche, la forme utilisée par les auteurs classiques de l'antiquité greco-romaine présente un vocalisme différent en e : Alesia, ce qui pousse certains à considérer qu'il s'agit d'un autre toponyme. En tout cas, il est vraisemblable qu’Alesia soit une forme conventionnellement utilisée par les auteurs gréco-romains, par tradition littéraire.
D'ailleurs, les linguistes et les toponymistes ne trouvent aucune contradiction entre une forme Alesia et une forme Alisia.
Pour les linguistes spécialistes du gaulois, l'identification de la forme gauloise du nom avec la forme latine Alesia s'explique par la tendance observée en gaulois qui veut que le [e] se ferme en [i] dans certains contextes phonétiques, notamment après /l, w/ (cf. *swesor > *swisor > suior- « sœur »[17] ou le peuple gaulois des Lexoviens appelés également Lixoviens. Pline et César nomment ce peuple Lexovii alors que les monnaies de ce même peuple portent clairement la mention Lixovio[18], le contexte phonétique est tout à fait comparable, puisqu'il s'agit du groupe /li/ qui porte l'accent tonique. Inversement, l'ouverture du [i] final en [e], observée très tôt dans les préfixes ari-> are- ou uxi-> uxe-[12]. Le grammairien Consentius atteste en outre que les Gaulois prononçaient e et i de façon analogue[19].
Il existe un parallèle entre la dualité Alesia / Alise et celle falesia / falise, variante ancienne de falaise[20] que l'on trouve aussi en toponymie, par exemple la Falize, lieu-dit à Fréchencourt (Somme) ou à Rhisnes ainsi que près de Malmedy (Belgique), microtoponyme en général assez fréquent dans le nord et l'est de la France.
Selon les spécialistes il pourrait s'agir exactement du même mot que le gaulois Alesia / Alisia, dont le [p] indo-européen initial s'est régulièrement effacé (cf. latin pater / gaulois *ater « père », atrebo au datif cf. vieil irlandais athir), alors qu'en germanique [p] a donné [f] (anglais father « père »), d'où le latin médiéval falesia de même origine que le vieux haut allemand felisa > allemand Fels « rocher », Felsen « rochers, falaises »[21] (cf. die Kreidefelsen « les falaises de craie »).
Nature de l'étymon
Du fait de son identification avec l'Alésia du siège antique, l'étymologie du nom d'Alise-Sainte-Reine a fait l'objet de nombreuses études. Plusieurs pistes de recherche ont été proposées à partir d'une racine *ales ou *alis.
Plusieurs significations possibles du toponymes Alesia ont été retenues par les linguistes ou les toponymistes[22] :
Ces points sont confirmés par Jacques Lacroix[23] dans son étude sur le dieu d'Alise : Alisanos[24].
La recherche sur l'alisier reste largement inachevée malgré les nombreuses tentatives pour développer le sujet[25],[26]. Le thème de l'oronyme *alis ou *ales, « hauteur rocheuse », est celui qui est actuellement le plus fréquemment mis en avant pour expliquer le nom d'Alésia. Il serait issu d'une racine indo-européenne *palis *pales, le [p] initial s'étant amuï en celtique, alors qu'au contraire, il se maintient en latin dans le toponyme Palatinus (mont Palatin) par exemple. En germanique, le [p] indo-européen mute en [f] ce qui donnera *falisa en vieux bas-francique, felisa en vieux haut allemand, d'où l'allemand Fels « rocher »[27],[28],[29],[30]. Un certain nombre de chercheurs estiment par ailleurs que cette dernière signification peut convenir au site d'Alise-Sainte-Reine qui comporte en effet des falaises.
L'explication par un hydronyme a été évoquée précocement, puisque dès 1901 Camille Jullian affirmait que le nom d'Alise dérivait de la source présente au cœur même du village, et très célèbre jusqu'au début du XXe siècle[31]. Il devait récidiver en 1908 en décomposant le radical *Alis en deux thèmes AL + IS[32].
En 1956, Paul Lebel ne reprendra pas cette juxtaposition de deux thèmes hydronymiques, il proposera plutôt pour certains cours d'eau un prototype *alisa qui était selon lui postérieur à la période celtique, c'est pourquoi dans le cas d'Alésia, il optera en définitive pour l'oronyme[33]. Ces études étant relativement anciennes, il a été démontré depuis qu'il n'y avait pas de thème hydronymique IS et que les types Oise (Isara), Isère, Isar, etc. étaient issus d'un type hydronymique isara signifiant « l'impétueuse, la rapide », semblable à l'adjectif indo-européen *isərós [ish₁-rós] « impétueux, vif, vigoureux », d'une racine indo-européenne *eis(ə) impliquant une idée de mouvement[34].
En 1990, l'étude de l'étymologie du nom d'Alésia est reprise par Marianne Mulon[35], elle écrit que la piste oronymique comme la piste hydronymique[36] sont toutes les deux des propositions « raisonnables ».
La même année Ernest Nègre dans sa toponymie générale de la France, vol, 1, explique le nom d'Alise-Sainte-Reine par un préceltique *alis + Suffixe Gaulois -ia et il indique qu'il s'agit d'un dérivé qui a dû désigner la source[37]. En 1995, l'historien François Lassus et le linguiste Gérard Taverdet annotent l'étude d'Ernest Nègre en précisant que son explication par un hydronyme est légitime du fait de la source thermale présente à Alise[38]. En 2007, Gérard Taverdet précise que cette source a fait l'objet de nombreux pèlerinages, tout en étant exploitée pour la thérapie[39].
En 2010, Stéphane Gendron, autre toponymiste, pose la question sans trancher : s'agit-il d'une racine *ales désignant la montagne, ou d'une racine *alis désignant la source ? Il rajoute toutefois que le village possède une source minérale et un sanctuaire gaulois avec établissement de bains ayant une fonction thérapeutique[40],[41].
Les eaux curatives du site étaient sans doute célèbres depuis l'époque celtique. À l'époque moderne le commerce de l'eau minérale d'Alise dépassait largement les frontières de la Bourgogne et s'étendait même à l'Europe ; il dura jusqu'au début du XXe siècle[42]. Quant au sanctuaire, très vaste, il était dédié à Apollon Moritasgus[43],[44]. Jacques Lacroix rappelle que cette divinité guérisseuse était liée à l'eau, le premier élément de son nom Mori- désignant la mer ou l'eau comme dans are-morica (Armorique) ou dans la peuplade maritime des Morins (morini)[45].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté les noms d'Alise et de Petite-Alise[46].
Histoire
Antiquité
Alise s'étend au pied du mont Auxois. Des fouilles archéologiques successives ont permis d'identifier un oppidum gaulois reconnu par la communauté scientifique comme le site archéologique du siège d'Alésia.
Le village d'Alise a été construit sur le flanc sud de la colline du plateau où a été localisée l'agglomération gallo-romaine d'Alésia. D'origine tardo-antique Ve siècle, il succéda à l'agglomération antique du plateau. L'abbaye de Flavigny n'était située qu'à 5 km[47].
Moyen Âge
La basilique fut construite sur le plateau et est attestée Monasterium Sancte Regine ou Monastère Sainte-Reine en 719[48], Basilica Domne Regine en 721[49].
Le nom de Sainte-Reine se réfère directement à la martyre chrétienne sainte Reine qui fut décapitée en ce lieu en 252 ap. J.-C. Reine, jeune bergère convertie vers 250, refuse de se marier avec le « gouverneur romain » Olibrius, qui l'a fait martyriser. Inhumé hors la ville, le corps saint, découvert vers le IVe siècle, a été transféré en ville où l'on bâtit un mausolée qui deviendra la basilique du haut Moyen Âge, le long de la voie publique[50]. La commune en a fait sa sainte patronne.
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger, parties du XIIIe siècle.
- MuséoParc d'Alésia (sur le site du siège d'Alésia), oppidum, vestiges d'une ville gallo-romaine[51]. Le , ouverture au public du « centre d'interprétation » qui a pour objectif d'attirer 150 000 visiteurs par an[52].
- Statue monumentale de Vercingétorix, commande de l'empereur Napoléon III au sculpteur Aimé Millet et installée en 1865 sur le Mont-Auxois.
- Temple, au lieu-dit la Croix-Saint-Charles[53], restes de colonnes, le sanctuaire de forme octogonale avec ses annexes et une enceinte fossoyée, et des bâtiments quadrangulaires non identifiés[54].
Le site gallo-romain
- Site archéologique d'Alésia : après le siège d'Alésia, le lieu n'est pas abandonné ; les fouilles récentes ont mis au jour les ruines de bâtiments qui témoignent de la romanisation du site. Au nord-ouest se trouvait tout d'abord un théâtre caractéristique de la Gaule romaine : doté d'une cavea en forme de demi-cercle ; le public s'asseyait sur des gradins en bois, qui ont disparu avec le temps. Les acteurs se produisaient sur l'orchestra. La capacité d'accueil du théâtre est estimée à 5 000 places, ce qui est peu par rapport au théâtre d'Autun (20 000 places). Le mur circulaire de la cavea devait mesurer 81 mètres. À l'est du théâtre se tenait un temple, une association courante dans les villes gallo-romaines, dans un complexe à vocation religieuse et cultuelle. Composé d'une cella, ce temple s'élevait sur un podium, comme la Maison Carrée à Nîmes. De dimensions modestes, il s'ouvrait à l'est conformément aux exigences du culte. Sa façade devait comporter quatre colonnes, dont il ne reste rien aujourd'hui. Les archéologues pensent que ce temple était dédié à Taranis ou à Jupiter. Il était entouré d'une enceinte, construite au IIe siècle de notre ère. Les objets retrouvés sur le site et conservés au musée d'Alésia témoignent de l'apparition d'un culte à Cybèle aux IIIe et IVe siècles.
À côté du temple, une basilique concentrait les fonctions politiques et judiciaires de la cité. C'est dans ce type de bâtiment que se tenaient les séances de la curie et des tribunaux. Les affaires de la cité étaient aussi discutées sur la place publique, le forum. Ce dernier était bordé de boutiques et servait de lieu de rencontres, de réunion pour la ville. Au nord du forum a été retrouvé le monument dit d'Ucuetis, siège de la corporation des bronziers. Il servait aussi de sanctuaire pour honorer les divinités Bergusia et Ucuetis.
Manifestations culturelles
- Chaque dernier samedi et dimanche d'août, représentation du mystère de sainte Reine, tradition qui remonterait à 866
Politique et administration
Démographie
En 2018 , la commune d'Alise-Sainte-Reine comptait 571 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Personnalités liées à la commune
- Vercingétorix
- Sainte Reine, martyre chrétienne
- Le chanoine Félix Kir est né à Alise-Sainte-Reine le
Voir aussi
Bibliographie
- André Berthier, André Wartelle, Alésia, Nouv. Éd. Latines, Paris, 1990
- Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Paris, 2003
- Camille Jullian, « Notes gallo-romaines Alésia », Revue des études anciennes, 1901, p. 140.
- Camille Jullian, « Le nom d'Alésia » dans pro Alésia 1, 1907-1908, p. 241.
- Jacques Lacroix, préf. V. Kruta, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des combats, vol 1, Errance, Paris, 2003
- Jacques Lacroix, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des dieux, vol 3, Errance, Paris, 2007.
- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : Description linguistique, commentaire d’inscriptions choisies, Errance, Paris, 2003
- François Lassus et Gérard Taverdet, Noms de lieux de Franche-Comté. Introduction à la toponymie, Bonneton, 1995
- Paul Lebel, Principes et Méthodes d'hydronymie Française, Paris, 1956.
- Joël Le Gall, Alésia. Archéologie et histoire, Fayard, Paris, 1963
- Ernest Nègre, « Alisia qui a dû désigner d'abord la source. L'hydronyme Alzonne en France », dans Otto Winkelmann, Maria Braisch, Festschrift für Johannes Hubschmid zum 65. Geburtstag. Beiträge zur allgemeines, indogermanischen and romanischen Sprachwissenschaft, Bern-Munich, Francke, 1982, p. 627.
- Ernest Nègre, La toponymie générale de la France, vol, 1, Genève, 1990
- Élisabeth Rabeisen, Les eaux de Sainte-Reine, revue « Pays de Bourgogne » n° 232, , pp. 35-39.
- Michel Reddé, Alésia. L'archéologie face à l'imaginaire, Paris, 2003
- Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Bourgogne, Bonneton, 2007
- J.Carcopino "Alésia et les ruses de César" Paris, 1958, p. 44-45
- César "Bellum Gallicum" Commentaires de Jules César sur la guerre des Gaules.
- Sous la direction de Danielle Porte, collectif, « Alésia, la supercherie dévoilée », édition Pygmalion, 2014. (ISBN 9782756414508). Cet ouvrage appuie la localisation à Chaux-des-Crotenay.
Articles connexes
Liens externes
- MuseoParc Alésia
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Alise-Sainte-Reine sur le site de l'Institut géographique national
- Alise-Sainte-Reine sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Venarey-les-Laumes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 8a sous Alaise..
- ibidem
- « Alisiia en gaulois, Alesia en latin » in Archéologia, Hors-série N° 14, p. 40.
- CIL XIII, 2880.
- Michel Lejeune, La dédicace de Martialis à Alise, REA, 81, 3-4, 1979, pp. 251-260.
- RIG II, 1, pp. 147-155.
- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Paris, 1994, p. 41. Avec l'exemple précis d'Alésia.
- Revue numismatique, Société française de numismatique (lire en ligne)
- Pierre-Marie Duval, La Gaule jusqu'au milieu du Ve siècle, Paris, 1971, p. 774.
- Du Cange et al., Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, Niort : L. Favre, 1883-1887 (lire en ligne)
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, coll. « Hespérides », , 3e éd. (1re éd. 2001), 440 p. (ISBN 2877723690)..
- Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978, pp. 5 et 8.
- Jacques Lacroix, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des dieux, vol 3, Errance, Paris, 2007, pp. 37 et 38.
- Sur le théonyme, voir aussi : Pierre-Yves Lambert, op. cit., p. 105, pp. 137 et 138.
- François Lassus et Gérard Taverdet, Noms de lieux de Franche-Comté : introduction à la toponymie, Paris, Éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 2-86253-184-7), p. 153. Les auteurs signalent à propos de la forme *alisa que la discussion est vive parmi les linguistes.
- Xavier Delamarre, op. cit.
- Xavier Delamarre, op. cit., p. 39.
- Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Bourgogne. Bonneton, 2007, p. 25.
- Jacques Lacroix, préface de Venceslas Kruta, Les noms d’origine gauloise. La Gaule des combats, vol 1, Paris, Errance, 2003, p. 125.
- Contribution de Marianne Mulon dans André Berthier, André Wartelle, Alésia, Paris Nouv. Éd. Latines, 1990, p. 290.
- Camille Jullian, notes gallo-romaines Alésia dans revue des études anciennes, 1901 p.140, ainsi que : Le nom d'Alésia dans pro Alésia 1, 1907-1908, pp. 241 et 242.
- IS est un thème hydronymique bien connu, on le retrouve notamment dans les noms de l'Isère ou de l'Oise.
- Paul Lebel, Principes et Méthodes d'hydronymie Francaise, Paris, 1956, 207-209 et p. 306 note 1.
- Xavier Delamarre, op. cit., p. 191.
- Marianne Mulon, op. cit., pp. 289-292.
- Thème repris aussi chez Xavier Delamarre, op. cit., p. 39 : « Alisia et ses dérivés Alisontia, Alisincum, etc., se retrouvent dans de nombreux toponymes et hydronymes de la Gaule ».
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol, 1, Genève, 1990 § 1016 racine *Alis, 22-27. Voir aussi : Alisia qui a dû désigner d'abord la source. L'hydronyme Alzonne en France dans Festschrift für Johannes hubschmid zum 65. Geburtstag, 1982, p. 627.
- François Lassus et Gérard Taverdet, op. cit., p. 35.
- Gérard Taverdet, op. cit., p. 24.
- Stephane Gendron, « Les noms de la forteresse en Gaule », in L'archéologue, n° 108, 2010, pp. 65 et 66.
- La découverte du sanctuaire par Emile Espérandieu fut au départ motivée par la volonté de vérifier l'hypothèse de l'hydronyme : E. Espérandieu, Note sur le temple de source du Mont Auxois, CRAI, 53-7, 1909, pp. 498-506.
- Michel Reddé, Alésia. L'archéologie face à l'imaginaire, Paris, 2003, p. 73.
- Michel Reddé, op.cit., pp. 129 et 130.
- Joël Le Gall, Alésia. Archéologie et histoire, Paris, Fayard, 1963, p. 139.
- Jacques Lacroix, La Gaule des dieux, op. cit., p. 97.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Inventaire des sanctuaires et lieux de pèlerinage chrétiens en France, WAHLEN Patrice, 2013
- à la fondation de l’abbaye de Flavigny
- Testament de l’abbé Wiré de Flavigny
- WAHLEN Patrice, op. cit.
- MuséoParc Alésia, ouverture à partir de 2010-2011.
- Isabelle Chenu, « Ouverture du MuséoParc, la bataille d’Alésia continue », sur rfi.fr, .
- « Temple à la Croix Saint-Charles ».
- Archéologia, n°482, novembre 2010, p. 38.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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