Mussy-la-Fosse
Mussy-la-Fosse est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Mussy.
Mussy-la-Fosse | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine | ||||
Maire Mandat |
Denis Charlot 2020-2026 |
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Code postal | 21150 | ||||
Code commune | 21448 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
87 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 19″ nord, 4° 26′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 427 m |
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Superficie | 4,45 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Semur-en-Auxois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montbard | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Communes limitrophes
Venarey-les-Laumes | Alise-Sainte-Reine | |||
Massingy-lès-Semur | N | Flavigny-sur-Ozerain | ||
O Mussy-la-Fosse E | ||||
S | ||||
Pouillenay |
Urbanisme
Typologie
Mussy-la-Fosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,1 %), forêts (21,1 %), terres arables (3,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Dérivé de Mucius, Muciacus, Mussaius, Muxi, Meussey, le nom de Mussy a été complété par le rappel d'un fossé, sans doute de défense, réalisé à proximité. Ce fossé est mentionné dès le douzième siècle à l'occasion d'une querelle entre le duc Eudes II et l'évêque de Langres, Geoffroy.
Pendant le Haut Moyen Âge Mussy-la-Fosse est lié à Sainte Reine dont dépend sa paroisse jusqu'en 1803.
Les seigneurs de Mussy apparaissent au douzième siècle et possèdent également Chassey qui n'a pas de château.Au treizième siècle, Guillaume de Chassey, seigneur de Mussy, est bailli d'Auxois. En 1388 Philippe de Mussy est chambellan du duc. À cette époque, Hugues Aubriot, constructeur de la Bastille, séjourne à Mussy. Au siècle suivant la seigneurie passe à Guy de Bar, Geoffroy d'Auxerre, ou encore à Jacques d'Aumont.
Au seizième siècle sont cités : Guiton d'Estrac, Guillaume de Montholon. puis en 1593 un Nicolas Brulart qui affranchit les habitants le . Etienne Garnier fonde en 1678 une chapelle latérale dédiée à sainte Anne, contre l'église très ancienne placée sous le vocable de Saint Léger.
Le Mussy échoit à Nicolas Brulart, premier président du parlement de Dijon, marquis de la Borde, baron de Sombernon, Couches, Malain, etc.
Il passe ensuite aux femmes des ducs de Choiseul et de Luynes.
Le François Gueneau, maire de Semur, achète le château et ses dépendances pour 93 000 F, avant que tout ne soit acquis, en 1850, par Jean Lallement.
Le dix-neuvième siècle est riche en évènements à Mussy-la-Fosse. En 1808 et 1810 les habitants font des pétitions pour garder église et presbytère ; et font déjà état de leur incompatibilité d'humeurs avec ceux de Venarey.
Ces derniers leur rendent l'amabilité en évitant de mettre une horloge sur leur clocher du côté de Mussy de peur que les " gens de Meussey" ou " lé bétas" n'en profitent.
En 1822, nouvelle pétition pour éviter la clôture d'une propriété qui gêne les processions des rogations. On ne badine pas ici avec les manifestations religieuses.
Etienne, la grosse cloche de l'église, est fondue en 1877 par Charles Chambon et parrainée par l'abbé Parizot. La toiture et le clocher de l'église sont réparés en 1883 et 1895. L'abbé Bochot a peut-être un faible pour Mussy dont il s'occupe jusqu'à ce qu'en 1910 l'abbé Biet, curé de Pouillenay, prend la relève.
À Mussy toutes les manifestations ont leur importance. Il n'est pas question d'oublier un bien sûr, mais mieux, on commémore, le , la célèbre séance des États Généraux, et le , le centenaire de la République.
Cependant le quotidien n'est pas oublié. La commune dispose d'un réseau d'assainissement partiel avant 1890. Dès 1894 elle instaure des concessions d'eau, rue basse. Le s'achève la construction de la nouvelle maison commune. La même année le conseil participe au financement du monument érigé, à Paris, à la mémoire du grand peintre Camille Corot, un enfant du pays.
Le il décide le captage de la source du Réa pour alimenter un nouveau lavoir, visible sur la carte entre l'ancien presbytère et Madame Couffrant que l'on reconnaît devant la maison Brenot.
Le la cabine téléphonique est confiée à Madame Buret. À chaque activité le sexe qui convient, semble dire le village qui vient de refuser énergiquement une institutrice sous le prétexte de la connexion entre l'enseignement et le secrétariat de mairie.
Mais rassurez-vous, c'était au temps où les " Vieillerottes" ou colchiques vous rappelaient la préparation des chandelles pour les veillés qui allaient commencer, et où vous payiez votre pain à la taille...
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2018, la commune comptait 87 habitants[Note 3], en augmentation de 19,18 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Lien externe
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