Fréchencourt
Fréchencourt est une commune française, située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Fréchencourt | |||||
La mairie-école | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CC du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Serge Wils 2020-2026 |
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Code postal | 80260 | ||||
Code commune | 80351 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fréchencourtois | ||||
Population municipale |
259 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 59″ nord, 2° 26′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 116 m |
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Superficie | 5,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbie | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.frechencourt.fr/ | ||||
Géographie
Description
Fréchencourt est un village picard de l'Amienois sitié dans la vallée de l'Hallue, à 13 km au nord-est d'Amiens, 16 km au sud-ouest d'Albert (Somme) et 23 km au sud-est de Doullens. Le sud du territoire communal est tangenté par la déviation de Querrieu / Pont-Noyelles de l'ex-RN 29 (actuelle RD 929), et, au nord, par l'ex-RN 319 (actuelle RD 919).
La rive gauche de l'Hallue voit affleurer des terrains calcaires avec une pente assez forte, le point le plus haut est le Mont Télaine en haut du bois de Parmont. Sur la rive droite, la craie est recouverte d'une couche d'alluvions et de limons d'autant plus épaisse que l'on se rapproche de la vallée où le point le plus bas est situé au lieu-dit le Moulin Hanti à la limite du territoire de Querrieu.
Le village est construit à flanc de coteau, sur la rive droite de la rivière, dans la partie basse d'un coteau en forme d'éperon venant de Saint-Gratien, le long d’une rue unique, tracée à la perpendiculaire de la rivière. La structure urbaine est ordonnée par le château. Les maisons et les granges sont établies de part et d’autre de la rue, en retrait de bas-côtés enherbés. Malgré les destructions de la Première Guerre mondiale, le bâti et l’espace public sont d’une grande homogénéité[1]
Au nord de ce coteau-éperon, se trouve la vallée sèche dite vallée de Molliens, bordée au nord par le bois de Quesnoy. Au sud du village, la rivière et les sources ont entaillé profondément la craie au lieu-dit la Falize, auprès de laquelle s'étendent soixante-dix hectares de marais jusqu'à la limite du territoire de Querrieu[2].
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 36)[3].
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de Montigny au nord, Béhencourt au nord-est, Pont-Noyelles au sud et à l'est, Saint-Gratien à l'ouest et Querrieu au sud :
Montigny-sur-l'Hallue | ||||
Saint-Gratien | N | Béhencourt | ||
O Fréchencourt E | ||||
S | ||||
Querrien | Pont-Noyelles |
Hydrographie
La commune est située de part et d'autre de l'Hallue, un des affluents du fleuve côtier la Somme, et ses nombreux étangs et zones humides
Dans les marais de Fréchencourt, planté de peupleraies, un phénomène hydrologique particulier se manifeste que l'on appelle les « Puits tournants ». Ce sont en réalité des sources qui jaillissent du fond de l'eau formant parfois un puits profond de plusieurs mètres. On compte 260 sources mais seules une douzaine sont situées à plus de 2 m de profondeur. Jusque 1935, date de forages pour l'adduction d'eau, ces sources provoquaient un tourbillon d'où le nom de puits tournants. La coloration bleutée n'est pas provoquée par la présence d'algues ni par une composition chimique. Le plus grand de ces puits est appelé l'« Abyme » il aurait 5,50 m de profondeur et un diamètre de 6 m[4],[5].
Urbanisme
Typologie
Fréchencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,5 %), forêts (26 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones humides intérieures (0,4 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Histoire
Préhistoire
Fréchencourt était occupé dès l'époque néolithique : des outils néolithiques et un polissoir sont exposés au musée d’Amiens[1].
Epoque moderne
A l'époque moderne, Fréchencourt était dotée d'une forteresse, place-forte des ligueurs pendant les Guerres de Religion, démantelé en 1595 et dont il subsiste un mur d'enceinte du XIIIe siècle[1].
- Dénombrement de 1772
Le dénombrement de la terre et seigneurie de Fréchencourt, a été rendu par messire Pierre Adrien Honoré Dincourt à son suzerain Mgr Marie-Joseph Louis d'Albert, d'Ailly, duc de Chaulnes, vidame d'Amiens, le :
- Château chef-lieu, maison seigneuriale, cuisine pigeonnier, écurie, grand-porte, pressoir, grange et autres bâtiments, cour, jardin, plant et prés clôturés, fermé tant de murailles que de haies vives, contenant cinq journaux et tenant au domaine.
- un fort (démoli) au lieudit ces Catiches (trois journaux)
- le moulin à eau (bâti sur 3 trois quartiers)
- le bois du Quesnoy (66 journaux)
- le bois de Parmont (38 journaux)
- le domaine (183 journaux de terre)
- les prés (42 journaux)
Guerre de 1870-1871
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, la commune était située dans la zone des combats de la bataille de l'Hallue, du 17 au 24 décembre 1870 :
- 17 décembre, au soir :
Dans la soirée du 17 décembre, deux bataillons de mobiles recrutés dans l'arrondissement de Doullens, les départements de la Marne, Pas-de-Calais et Nord, entrent dans le village pour y cantonner. Les bataillons de la Somme et de la Marne, sont commandés par Huré (Somme) et Bouilly (Marne). Le baron de Bouard, commande le détachement. - 18 décembre : le colonel de Bouard est victime d'un accident de voiture. Son bras cassé est opéré sur place.
- 19 décembre : la garnison s'augmente de soldats qui se replient de Saint-Gratien. Les provisions de bouche du village sont épuisées[14].
- 20 décembre :
Des combats ont lieu à Querrieu.
Le colonel de Houard reçoit l'ordre de rejoindre Albert ; évadé de Metz, il risque d'être fusillé par les Prussiens. Dans le haut du village et le parc du château, les soldats du génie établissent des barrières avec des charrettes et des herses. Au pont du moulin, ils abattent des arbres pour barrer le chemin et gêner le passage. De l'autre côté du pont (rive gauche de l'Hallue), on creuse des tranchées pour abriter les tirailleurs. Tous les arbres bordant la rivière sont coupés à un mètre de hauteur, pour laisser le passage aux obus et aux balles de mitrailleuses. - 23 décembre : des francs-tireurs en sentinelle dans les bois, annoncent l'attaque en masse des Prussiens. Le clairon sonne sac au dos. En moins d'un quart d'heure, les troupes stationnées à Fréchencourt se rassemblent au long de la grande rue du village, puis prennent position sur la rive gauche entre le bois de Parmont et Béhencourt. Vers 11 heures 30, des combats ont lieu dans le bois de Quesnois entre les Prussiens et 200 francs-tireurs commandés par monsieur le marquis de Lameth d'Hénancourt ; les francs-tireurs se replient sur Béhencourt. Vers 15 heures, les Prussiens entrent dans le village de Fréchencourt, vide de ses habitants, évacués ou réfugiés dans les caves. De sévères combats ont lieu près de la rivière, mais sous le feu des Français, les Prussiens ne peuvent la franchir.
Vers 16 heures, un millier de Prussiens venant de Querrieu, envahissent Fréchencourt. À cette heure, il y a dans le village, environ 6 000 hommes, dont 4 000 fantassins des 4e (de), 29e (de) et 68e (de) régiments d'infanterie et au moins 2 000 cavaliers des 4e régiment d'uhlans et du 1er régiment de hussards du Corps. - 24 décembre : De 7 heures à 10 heures, l'artillerie française, depuis le bois de Parmont, canonne le bois Quesnoy, les marais de Fréchencourt et de Béhencourt, sans provoquer de réplique prussienne. Dans la journée, l'ensemble de l'armée française se replie en direction d'Albert et de Bapaume. Les Prussiens n'entameront la poursuite que le lendemain.
- Occupation prussienne : du 14 au 18 janvier, 2 000 cavaliers du 14e régiment de uhlans et 400 fantassins du 4e régiment d'infanterie, cantonnent dans la commune. Du 10 au 20 mars, ce sont un millier d'hommes et 200 chevaux qui cantonnent à Fréchencourt[15]
Politique et administration
Administration de 1790 à 1801
De 1790 à 1801, Fréchencourt a été l'une des quatorze communes relevant de l'Administration cantonale et de la Justice de paix de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la loi du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Villers-Bocage[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Corbie
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
Fréchencourt était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont est désorlais membre Fréchencourt.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2018, la commune comptait 259 habitants[Note 3], en diminution de 3,36 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale saint Gilles :
L'anciene église, datant probablement de la fin du XVIe siècle, entourée de son cimetière, occupait l'emplacement de l'école actuelle. Sinistrée à la suite d'une inondation en 1839, elle est reconstruite en 1864 sur les plans de Victor Delefortrie et de son fils Paul en style néo-gothique au centre du village[26]. Elle mesure 35 mètres de long et la flèche culmine à près de 30 mètres. L’Impératrice Eugénie fit don du Chemin de Croix[27],[28].
- Château :
Au XIIIe siècle, une forteresse existait en haut du village. Elle fut remplacée successivement par plusieurs demeures seigneuriales, avant la construction en 1856 de la demeure actuelle.
Dans le bas du village, à la hauteur du moulin, mais du côté de Behencourt, près de la rivière Hallue, une légère élévation de terrain de forme ovale, régulière et d'une étendue de cinquante-six sur trente-sept mètres, surplombe le prè environnant. Cet endroit les Catiches s'appelait aussi le Fort. Sur ce terrain, un ouvrage fortifié était élevé, formant un point de défense avancé commandant le passage sur le pont de l'Hallue[13].
- Chapelle castrale : C'est la sépulture des propriétaires du château de 1797 à 1936. À l'emplacement d'un édifice édifié par Baudoin de Ferchancourt, elle est reconstruite en 1785 dans le parc du château par Marie Pierre Dincourt[29].
- Moulin sur l'Hallue, qui existe depuis le XIIIe siècle :
Cette grande bâtisse fut très remaniée au cours des siècles. Les fondations et parties basses sont certainement d'origine. Les murs sur trois faces sont élevées en maçonnerie, surmontée de colombages et torchis. Le mur à l'est, situé au-dessus de la rivière, est constitué de grès taillé, de la même facture que les grès de soubassement du château et proviennent par conséquent de la démolition du château fort s'ils n'en sont pas contemporains. La maçonnerie est en mortier de briques pilées, additionnées de chaux et de farine de seigle. La cour est fermée sur la rue. Sur le jardin, un mur en pierres blanches, exposé au sud, abrite une boulangerie avec un four profond, très bien conservé. La hauteur de la chute est de 2,60 m. En 1905, la roue à aubes a été remplacée par une turbine[13].
- Les « Puits tournants » : Répartis sur 3 hectares se trouvent 260 sources artésiennes recensées. La dernière de ces sources naturelles, appelée l'« Abyme », est profonde de 5,5 m et d’un diamètre moyen de 6 mètres.
« La tradition rapporte, en effet, qu’il y a bien longtemps un carrosse tiré par six chevaux tomba dans « l’Abyme » avec ses occupants, les chevaux s’étant emballés, et qu’on ne retrouva jamais cet attelage englouti[28] »
- Carré militaire britannique dans le cimetière communal : « Frechencourt Communal Cemetery, Commonwealth Plot »
- Monument aux morts[30].
- Le carré militaire britannique du cimetière
- Le monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- Charles-Edmond Lenglet, agriculteur, né le 28 décembre 1917, décédé le 2 janvier 2005 ; maire de Fréchencourt de 1977 à 1989 ; sénateur de la Somme de 1977 à 1995 (Rassemblement démocratique européen).
Anciens seigneurs
- Dreux de Fréchencourt, chevalier en 1280
- Jehan, chevalier, sire de Fréchencourt en 1288
- Baudouin et Percheval de Fréchencourt, sont "adjournés" pour la guerre des Flandres le .
- Baudouin de Fréchencourt, chevalier le
- Drieu de Fréchencourt, chevalier en 1386
- Jehan de Fréchencourt, dit Malarbe, tué à la bataille d'Azincourt en 1415, il n'avait pas d'enfant[13].
- Drieu de Fréchencourt, chevalier en 1386
- Baudouin de Fréchencourt, chevalier le
- Baudouin et Percheval de Fréchencourt, sont "adjournés" pour la guerre des Flandres le .
- Jehan, chevalier, sire de Fréchencourt en 1288
- Familles d'Halluin et d'Humières
- Barbe d'Halluin, dame propriétaire de Fréchencourt, épouse Charles Le Josne de Contay (tué à la bataille de Nancy en 1476).
- Françoise Le Josne de Contay, épouse en 1507 Jean seigneur d'Humières, gouverneur de Roye, Péronne et Montdidier en 1519, ambassadeur en Angleterre en 1527, gouverneur du Dauphiné en 1535[réf. incomplète], gouverneur des enfants du Dauphin en 1546, décédé en 155à à Saint-Germain-en-Laye.
- Charles d'Humières, marquis d'Encre, gouverneur de Compiègne, lieutenant-général de Picardie pour la Ligue et se donna à Henri IV dans le temps où il occupait cette dernière charge au nom de ses ennemis.
- Jacqueline d'Humières, héritière de la Maison, épouse Louis de Crevant, vicomte de Brigneul, gouverneur de Ham et de Compiègne.
- Louis III de Crevant, marquis d'Humières, né en 1628, maréchal de France en 1650, grand maître de l'Artillerie en 1685, commandant de l'armée de Flandre en 169, duc et pair de France en 1690. Il avait épousé Louise-Antoinette Thérèse de La Chatre.
- Anne-Louise de Crevant d'Humières, dame de Contay, Fréchencourt, Acheux, Beaucourt et Agicourt, vendit en 1701 la terre et seigneurie de Fréchencourt à Pierre Dincourt[13].
- Louis III de Crevant, marquis d'Humières, né en 1628, maréchal de France en 1650, grand maître de l'Artillerie en 1685, commandant de l'armée de Flandre en 169, duc et pair de France en 1690. Il avait épousé Louise-Antoinette Thérèse de La Chatre.
- Jacqueline d'Humières, héritière de la Maison, épouse Louis de Crevant, vicomte de Brigneul, gouverneur de Ham et de Compiègne.
- Charles d'Humières, marquis d'Encre, gouverneur de Compiègne, lieutenant-général de Picardie pour la Ligue et se donna à Henri IV dans le temps où il occupait cette dernière charge au nom de ses ennemis.
- Françoise Le Josne de Contay, épouse en 1507 Jean seigneur d'Humières, gouverneur de Roye, Péronne et Montdidier en 1519, ambassadeur en Angleterre en 1527, gouverneur du Dauphiné en 1535[réf. incomplète], gouverneur des enfants du Dauphin en 1546, décédé en 155à à Saint-Germain-en-Laye.
- Famille Dincourt
- Pierre Dincourt, écuyer, seigneur d'Hangard et de Hougues, conseiller du roi, receveur principal en la généralité de Picardie. Il épouse Marguerite d'Amyens
- Pierre-Joseph Dincourt, seigneur de Fréchencourt, capitaine au régiment du Poitou, épouse Marie-Charlotte Le Fort
- Pierre Adrien Honoré Dincourt, 1733-1814, dernier seigneur de Fréchencourt, écuyer, mousquetaire de la garde du Roi. Il épouse Marie-Françoise Elisabeth Pommyer de Rougemont (1745-1817)[13].
- Pierre-Joseph Dincourt, seigneur de Fréchencourt, capitaine au régiment du Poitou, épouse Marie-Charlotte Le Fort
- Famille Poujol[31]
- Adrien Léonor Firmin Poujol, né en 1778, fils de Adrien Florimond Poujol, écuyer, seigneur d'Acqueville et Belliveux (fief de Fréchencourt), lieutenant de maire d'Amiens en 1789-1790, qui a épousé en 1775 Marie Marguerite Joséphine Lefort ; petit-fils de Lupien Florimond Poujol, seigneur d'Avankerque, né à Amiens le 27 septembre 1716, décédé le 18 novembre 1777. Il achète le château de Fréchencourt et épouse en 1805 Agathe Renée Ernestine Cornet, dont :
- Adrien Léon Marie Poujol, dit monsieur de Fréchencourt, né en 1808, décédé à Fréchencourt en avril 1896, conseiller d'arrondissement de la Somme, épouse Charlotte Anglès le 7 mai 1838, dont :
- Fernand Jean-Baptiste René Poujol, dit monsieur de Fréchencourt, né en 1839, maire de Fréchencourt, épouse Louise Marie Amélie Dauzel d'Aumont le 20 août 1860, dont :
- Raoul de Fréchencourt, né à Soues en 1863, mort près d'Amiens en 1921, militant royaliste et journaliste, auteur d'ouvrages sous le nom de plume d'Adrien Varloy.
- Fernand Jean-Baptiste René Poujol, dit monsieur de Fréchencourt, né en 1839, maire de Fréchencourt, épouse Louise Marie Amélie Dauzel d'Aumont le 20 août 1860, dont :
- Adrien Léon Marie Poujol, dit monsieur de Fréchencourt, né en 1808, décédé à Fréchencourt en avril 1896, conseiller d'arrondissement de la Somme, épouse Charlotte Anglès le 7 mai 1838, dont :
Armes de la famille Poujol : d'azur, à un pal d'argent, accosté de deux croissants aussi d'argent supportant chacun trois roseaux fleuris, feuillés et tigés d'or[32].
Héraldique
D'or semé de billettes d'azur, au lion de gueules brochant sur le tout."'
Pour approfondir
Bibliographie
- François Ansart Histoire des églises de la vallée de l'Hallue Bibliothèque municipale d'Amiens Louis-Aragon, cote 18568 Pic 6318.
- François Ansart Églises néo-gothiques dans le canton de Villers-Bocage, in Histoire et Traditions du pays des coudriers, no 17, p. 19 à 22
- Charles-Edmond Lenglet, Chronique d'un village picard, 1988.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie.
- Fréchencourt sur le site de l'Institut géographique national
- Les puits tournants de Fréchencourt
- « Dossier complet : Commune de Fréchencourt (80351) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Fréchencourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens[Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Bertrand Le Boudec, Hélène Izembart, Atlas des paysages de la Somme, Direction régionale de l'équipement de Picardie, , 320 p. (lire en ligne [PDF]), p. 5, 105.
- Cassini : environs de Fréchencourt
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Marc Nadaux, « Fréchencourt - 80 - "Puits tournants" de l'Hallue », sur https://canope.ac-amiens.fr, Images de Picardie - CanopÉ, (consulté le ).
- Charles-Esmond Lenglet, « Les "puits tournants" de Fréchencourt : Dans la vallée de l'Hallue, le jaillissement des sources a creusé le sol calcaire créant des sortes de puits profonds où l'eau prend une belle teinte bleue : les « puits tournants », auxquels s'attachent de nombreuses légendes. Cette curiosité de notre patrimoine naturel est expliquée par Charles-Edouard Lenglet, auteur de « Fréchencourt, chronique d'un village picard » (paru en 1988) », Histoire et traditions du Pays des Coudriers, Le Pays des Coudriers - association d'histoire locale, no 1, , p. 21-22 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Fréchencourt, chronique d'un village picard, par Charles-Edmond Lenglet, 1988. Archives départementales de la Somme, 4° 1215.
- Henri Daussy, La Ligne de la Somme pendant la campagne de 1870-1871, Paris, Dumaine éditeur, 1875 Lire sur Gallica
- Général Faidherbe, Campagne de l'Armée du Nord en 1870-1871, édition E. Dantu, Paris, 1871
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Fréchencourt », sur http://www.francegenweb.or (consulté le ).
- « Charles, Nicolas Cornet d'Incourt (1773-1852) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Léonore|LH/591/91|Charles Nicolas Cornet Dincourt
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Élection du maire et des adjoints », Bulletin municipal de Fréchencourt, no 1, , p. 1 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de Fréchencourt, canton de Villers-Bocage. - [Aquarelle d'Oswald Macqueron], d'après nature, 17 oct. 1871 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « IA80000115 », notice no IA80000115, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Histoire de la commune », Culture/tourisme, sur http://www.frechencourt.fr (consulté le ).
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 195 (ASIN B000WR15W8).
- Bruno Devillers, « Fréchencourt (80260) », sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, Les monuments aux morts - France - Belgique - Autres pays, (consulté le ).
- Borel d'Hauterive et Viconte Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe : fondé en 1843, vol. 57, Monaco, Comte d'Angerville, , 426 p. (lire en ligne), p. 250-252.
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines d'Europe
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