94e régiment d'infanterie

Le 94e régiment d'infanterie (94e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Hesse-Darmstadt, un régiment d'infanterie allemand au service du Royaume de France, et du 19e régiment d'infanterie légère créé à partir des chasseurs de la Meurthe.

94e régiment d'infanterie
CENZUB/94e RI

Insigne régimentaire du 94e régiment d'infanterie.

Création 1709
Pays France
Branche armée de Terre
infanterie
Type Régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Fait partie de 8e Division d'Infanterie
Garnison Camp de Sissonne (depuis 1975)
Ancienne dénomination Royal-Bavière
Garde Impériale
Devise On l'engage pour vaincre
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Marengo 1800
Austerlitz 1805
Friedland 1807
Anvers 1832
La Marne-L'Yser 1914
La Somme 1916
L'Aisne-Verdun 1917
Montdidier 1918
AFN 1952-1962
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Guerre d'Algérie
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
Cinq palmes
Une étoile de Vermeil

Il est depuis 2013 rattaché au CENZUB sous le nom de CENZUB/94e régiment d'infanterie.

Création et différentes dénominations

Le 94e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l'héritier des traditions de deux régiments : le 94e régiment d'infanterie de ligne, et le 19e régiment d'infanterie légère.

Colonels/Chefs de brigade

  • 1981-1983 Lieutenant-Colonel de Clermont-Tonnerre
  • 1983-1985: Colonel Moltes
  • 1958-1987: Colonel Claude Ascensi (***)
  • 1987-1989 Colonel Bourrouet (*)
  • 1989-1991: colonel jean de La Roque
  • 1989-1991: Colonel pierre Piva (*)

(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade. (**) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de division. (***) Ces officiers sont devenus généraux de corps d'armée

Historique des garnisons, combats et batailles du 94e RI

Ancien Régime

Crée le il prend le nom de Royal Bavière. Son premier chef de corps étant le Emanuel-Francois-Joseph, chevalier de Bavière, fils illégitime de l'électeur, Maximilien-Emmanuel de Bavière. Le Louis XV reconnait le régiment, il est engagé en Italie. En 1715 il est renforcé du régiment de Hesse. En 1780 Il prend le nom de Royal Hesse Darmstadt.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Second Empire

Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. A cet effet le 19e régiment d'infanterie légère prend le numéro 94 et devient le 94e régiment d'infanterie de ligne.

Le régiment est envoyé pour participer à la guerre de Crimée le . Le , le 94e a perdu 423 hommes.

En 1856, il est à Saint-Omer

Par décret du le 94e régiment d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.

En 1869, il est à Rouen sous le commandement du colonel de Geslin.

Au début de la guerre de 1870, le , le 94e régiment d'infanterie fait partie du 6e corps de l'armée du Rhin.
Avec le 93e régiment d'infanterie du Cel Gauzin, le 94e forme la 2e Brigade aux ordres du général Colin. Cette 2e Brigade avec la 1re Brigade du général Becquet de Sonnay, trois batteries de 4 et une compagnie du génie constituent la 3e Division d'Infanterie commandée par le général de division Lafont de Villiers. Cette division d'infanterie évolue au sein du 6e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal Certain-Canrobert.
Le 94e arrive à Metz avec 2 510 hommes sur 4 000, le il se bat à Rezonville ; il est brusquement pris à partie par une charge de cavalerie et une mitraille qui sème la panique dans ses rangs. Le le régiment est à Sainte-marie-aux-Chênes et s'y installe. La garde prussienne marche sur le village en direction de St-Privat, mais elle est décimée par le feu. Les Allemands appelleront Sainte-Marie "le tombeau de la garde". Le régiment combattra le 7 octobre à la bataille de Bellevue.
Meurtri par les durs combats, le régiment reçoit l'ordre du maréchal Canrobert d'assurer l'arrière-garde de la retraite sur Metz. Le 29, Metz se rend et le régiment est envoyé en captivité mais il sauve son drapeau.

À partir du 4e bataillon, le 94e de ligne est reformé au sein de l'armée Chanzy avec le 1er régiment des grenadiers de la Garde impériale et des prisonniers libérés. Il prend depuis cette époque le nom de régiment de la "Garde".

1871 à 1914

Durant la Commune de Paris, en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.

Le , son chef de corps est nommé général gouverneur militaire de Paris. Jusqu'en 1872 le régiment reste dans la capitale et rejoint Verdun le .


Le , le 94e reçoit son drapeau où figurent les noms de batailles suivants : Marengo 1800 - Austerlitz 1805 - Friedland 1807 - Anvers 1832.

Dans celui déchiré à Metz figurait Valmy 1792 - Zurich 1799. Il prend garnison à Bar-le-Duc qu'il ne quitte qu'en 1914 et 1939. Le régiment a été envoyé à Ay-Champagne en 1911, lors de la révolte des vignerons. Il quitte définitivement la Meuse en 1980.

Première Guerre mondiale

Le 94e RI est formé à Bar-le-Duc.

Le 94e RI à Bar le Duc au début du XXe siècle.
Monument au 94e RI à Bar-le-Duc.

1914

Casernement à Bar-le-Duc, appartient à la 83e Brigade d'Infanterie de la 42e Division d'Infanterie du 6e Corps d'Armée du Général Verraux, puis au 32e Corps d'Armée.

1915

[réf. nécessaire]

  • Le , il est à l'École Normale de Tir et prépare un nouveau terrain d'attaque dans le secteur d'Auberive, au nord de la Suippe. Malgré des bombardements fréquents et sévères, les hommes travaillent avec ardeur au creusement de parallèles de départ en avant des premières lignes. Le , le terrain est prêt pour la bataille.
  • Le , à 9 h 15, les premières vagues s'élancent hors de la parallèle de départ, baïonnette au canon. Les mitrailleuses allemandes crépitent. Malgré des pertes sévères, la première ligne allemande est enlevée. Le barrage opposé à nos troupes par le feu s’intensifie; la deuxième ligne est atteinte par le 2e Bataillon (Commandant de Sélancy), qui se cramponne aux tranchées conquises avec des éléments du 1er Bataillon (Commandant Darthos) et du 3e Bataillon (Commandant Méalin). Le fameux saillant F est en notre pouvoir. Les Lieutenants Ragot et d'Ancezune tentent de continuer la progression, mais il n'y a plus de brèches et ils tombent dans les fils de fer, le corps criblé de balles. Le soldat Gérard, qui les accompagnait, se maintient seul sur son emplacement, fait le coup de feu malgré deux blessures et rejoint sa Compagnie à la nuit, après avoir tenté de se créer un abri. Chacun avait fait preuve de courage et d'entrain. Le Lieutenant Méchaussie, voyant sa Compagnie gênée pour circuler dans un boyau, la fait sortir par un autre itinéraire en disant: « Le Régiment voisin commence à déboucher, s'il passe en avant du 94e, nous sommes déshonorés ». Le sous-lieutenant Gérard voyant un peu de flottement se manifester à la droite de sa section, se dresse pour se rendre compte et tombe mortellement frappé, criant à ses hommes: « Ceux du neuf-quatre, ne reculez pas ! » Mais il est impossible de continuer à progresser : des réseaux de fils de fer à contrepente sont intacts et Auberive, solide point d'appui, n'a pu être enlevé.
  • Le 26, la position subit un bombardement formidable, mais le terrain est conservé, malgré des pertes très élevées. Le 27, l'ennemi essaye de contre-attaquer, mais sans succès: l'avance est maintenue. Le Commandant Méalin prend le commandement du 8e Bataillon de Chasseurs et est remplacé à la tête du 3e Bataillon par le Capitaine Gerde, de la 10e Compagnie, nommé Chef de bataillon en récompense de son indomptable bravoure.
  • Le Commandant de Sélancy est tué le devant son PC du Bois Vauban en Champagne, par un obus de 380 m/m alors qu'il a convoqué ses hommes de liaisons comme chaque matin à 8h00 (Louis Mauffrais : "j'étais médecin dans les tranchées"). Alors qu'il transmettait ses ordres, la chute de cet obus de fort calibre fait au moins 10 morts dont la plupart ne seront pas identifiables (Louis Mauffrais), réduits à l'état de simples fragments. Le Commandant de Sélancy sera retrouvé intact, tué par au moins un éclat d'obus reçu dans la région du cœur.
  • Le , le Régiment va en réserve à Mourmelon. Alerté le 6, il remonte en ligne le 11 sur le terrain conquis, le , et où la 84e Brigade vient à son tour d'arrêter avec peine des tentatives adverses.
  • , Le 94e RI relève le 103e et le 142e au saillant T et dans les tranchées à l’est d’Auberive (7e et 8e Cies sous le commandement du Capitaine Florentin en réserve au bois de Vauban). Le P.C. du Lt Colonel est sur la rive droite de la Suippe [3].
  • , Violente attaque allemande. Le , le saillant F est occupé par le 1er Bataillon, une Compagnie de mitrailleuses et les 5e et 6e Compagnies, le tout sous les ordres du Commandant Darthos. Les travaux n'ont pu encore être poussés et il n'existe aucune liaison, ni latérale, ni avec l'arrière. À 4 h 30, un tir extraordinairement violent d'artillerie de tous calibres s'abat sur tout le saillant F et ses abords, c'est le plus formidable ouragan de mitraille qui ait été tiré sur le Régiment depuis le début de la campagne. Les boyaux sont bouchés, les tranchées démolies, nivelées, les abris de mitrailleuses bouleversés. De nombreux blessés et des morts gisent dans ce dédale dévasté. À 5 heures, les Allemands s'élancent et débordent le saillant F par les flancs. Les agents de liaison envoyés vers l'arrière ne peuvent atteindre le poste de commandement. Les hommes se battent jusqu'à épuisement des cartouches et des grenades. Ainsi isolé, le saillant tombe au pouvoir de l'ennemi, mais sur les sept Compagnies, les Allemands n'avaient pu prendre que 300 vivants. Le Commandant Darthos, le Capitaine Lecaplain, le Lieutenant Toussaint et une vingtaine d'hommes se précipitent sur l'ennemi et arrivent à rentrer dans nos lignes.
Plaque dans le monument ossuaire de la ferme de Navarin à Souain (Champagne)

.Le Régiment, avait à déplorer la perte de 14 Officiers tués ou disparus - 778 hommes tués, blessés ou disparus [3]. Parmi ceux-ci, qui devaient avoir en captivité une dignité parfaite, le Caporal Chevalier, après un séjour dans un camp de représailles, réussit, le , ap+rès avoir intelligemment mûri son plan, à s'évader et à atteindre, après mille dangers et de nombreuses péripéties, la frontière hollandaise. Ayant reconquis la liberté, le Caporal Chevalier vint reprendre sa place dans nos rangs, donnant à tous un bel exemple de patriotisme.

  • , Le 94e est relevé par le 151e sans perte entre 14 et 17 h. Les 2e et 3e bataillons cantonnent au bâtiment du Quartier Fleurus à Mourmelon[3].
  • Le , le Régiment est relevé, puis reprend le secteur du au .
  • , Le 94e relève le 151e. Les 7e et 8e Cies sont à droite et en première ligne [3].
  • , Le 94e est relevé par le 151e. Les 2e et 3e bataillons viennent en repos au Quartier Fleurus à Mourmelon [3].

Le Peloton de Sapeurs est cité à l'ordre du jour pour son labeur infatigable (Citation du Peloton de Sapeurs Pionniers : « Tous les jours sur la brèche, avec son chef le Sous-Lieutenant Prott, depuis le et constamment aux postes les plus avancés et les, plus périlleux, a fait preuve, malgré des pertes quotidiennes très sensibles, d'un entrain, d'un dévouement et d'un mépris du danger qui méritent d’être donnés en exemple au Régiment auquel cette unité, de formation récente, animée de l'esprit d'un véritable peloton d'élite, a rendu les services les plus précieux par son labeur infatigable »)

De nouveau au repos du 2 au à Mourmelon, il reprend du 12 au les mêmes tranchées, où règne un calme relatif. Il se repose encore jusqu'au

  • , Le 94e relève le 151e[3].
  • , Le 94e est relevé par le 151e. Le 2e bataillon vient en repos au Quartier Fleurus à Mourmelon [3].
  • , Le 94e prend en charge les bâtiments construits pour un bataillon au camp Berthelot Quartier Deville. Les bâtiments sont inaugurés par le Général Berthelot Commandant le corps d’armée[3].
  • , Le 2e bataillon monte aux abris du PC2 comme bataillon de travailleurs. Le lieutenant-colonel rentrant de sa tournée d’inspection reprend le commandement du régiment[3], puis se rend à la ferme Piémont et la ferme des Wacques, d'où chaque jour il va exécuter des travaux dans le secteur au nord-ouest de Suippes, jusqu'au .
  • , Le 94e relève le 151e. Le 2e bataillon reste bataillon de travailleurs [3].

. Le 94e est relevé par le 151e[3].

  • , Les 1er et 2e bataillons envoient chacun 450 travailleurs dans le secteur du 2e Corps de Cavalerie et 150 à disposition du Génie pour la construction du Camp Berthelot[3].
  • , Les bataillons se rendent aux cantonnements fixés dans le secteur du 6e Corps d’Armées (56e Division). 2 Compagnies du 2e bataillon sont à St Hilaire-le-Grand [3].

1916

1917

1918

Entre-deux-guerres

Le régiment revient à Bar-le-Duc le [4]. En 1931, rattaché à la 12e division d'infanterie, il a deux bataillons à Bar-le-Duc et un bataillon à Commercy[5].

Seconde Guerre mondiale

À la mobilisation de 1939, le régiment, d'active type Nord-Est, est mis sur le pied de guerre au centre mobilisateur d'infanterie 62 de Bar-le-Duc. Sous les ordres du Colonel Gregy, il appartient à la 42e division d'infanterie[6].

Le , le régiment est déployé avec sa division entre Bouzonville et Téterchen[7]. Il ne lui reste que 200 hommes sur 3 000 à la fin de la bataille de France, notamment après les combats dans la région de Troyes[8].

Guerre d'Algérie

Pendant la Guerre d'Algérie, le régiment est recréé le sur le camp de Sissonne, il sera déployé dans les Aurés et Nemenchta. Le PC est à Khenchela, il est composé de 4 bataillons. Le 1eroctobre, le 4e bataillon est intégré au 3eà Batna. Il devient commando de chasse, face à un ennemi bien armé et déterminé. Selon les Accords d'Évian du , le 94e RI crée trois unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, les 431e, 432e et 433e UFL-UFO, composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie[réf. nécessaire].

  • Le le 1er bataillon est dissous, le le 2e bataillon devient le 1er bataillon du 39e R.I, le 15 c'est au tour du 3e bataillon. La garde du drapeau est confiée au CISS 6 occupant le quartier Exelmans à Bar le Duc.

Après 1962

Le 1er septembre 1967 le régiment renaît, installé sur la base d'Étain, il est motorisé, en 1975 il se mécanise sur AMX-13 VCI. Le régiment quitte celle-ci en 1980, il s'installe sur le camp national de Sissonne (Aisne) où il devient en 1981, l'un des régiments d'infanterie motorisée sur véhicule de l'avant blindé (VAB) de la 8e division d'infanterie. Il assurera des compagnies tournantes sur la Nouvelle-Calédonie et fournira des personnels au Tchad (Opération Épervier), en Centrafrique, au Liban au sein du 420e DSL (au sein de la FINUL) et en ex-Yougoslavie[réf. souhaitée]. Il est dissous en 1993[8]. Deux compagnies partiront à Dijon avec deux du 67e RI de Soissons reformer le 27e RI.[réf. souhaitée].

Recréation au CENZUB

Le 1erseptembre 2005 le 94e Régiment d'infanterie devient régiment de tradition du Centre d'entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne[réf. souhaitée]. Le CENZUB a la garde de son drapeau et de ses traditions. Le , le CENZUB reprendra officiellement son nom en devenant CENZUB/94e régiment d'infanterie[8].

Drapeau

Les noms de neuf batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription A.F.N[9],[10]:

Décorations

Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée puis une citation à l'ordre du corps d'armée.

Le régiment porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.

Devise

On l'engage pour vaincre

la garde meurt mais ne se rend pas

Personnalités ayant servi au 94e RI

Sources et bibliographie

  • Paul Martin, « Le Régiment Royal Hesse-Darmstadt », L'Essor, no 77
  • Louis Maufrais, J'étais médecin dans les tranchées. 2 août 1914 - 14 juillet 1919., Paris, Robert Laffont, , 331 p. (ISBN 978-2-221-10918-2)
    Présenté par Martine Veillet
  • Paul Détrie, Lettres du front à sa femme. 5 août 1914 - 26 février 1919., Grenoble, Pointcom', , 584 p.
    Présenté par Paul-Henri Détrie
  • Marcel Remy, La Garde - 1914-1918 : historique 94° régiment d'infanterie, Bar-le-Duc, Collot, , 110 p.
    Présenté par Paul-Henri Détrie
  • Edmond Boichut, La bataille des frontières (22 août 1914) à la 42e division : Feuilles de route, Berger-Levrault, (lire en ligne)
  • A. E. Lafont, "La Garde" - 94e régiment d'infanterie : Historique succint du 94e régiment d'infanterie : campagne contre l'Allemagne du au , Oberthur (lire en ligne)

Notes et références

  1. « http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=GRIVET&NUMBER=5&GRP=0&REQ=((GRIVET)%20:NOM%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4$%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. Journal de Marche et des Opérations du 94e RI
  4. « La rentrée du 94e d'infanterie », Le XIXe siècle, no 17789, , p. 2 (lire en ligne)
  5. « Les grandes manœuvres de l'est », Le Matin, no 17332, , p. 2 (lire en ligne)
  6. « Regiments français », sur www.atf40.fr (consulté le )
  7. Henri Hiegel, La drôle de guerre en Moselle : 1939-1940, Sarreguemines, Editions Pierron, , 421 p. (ISBN 2-7085-0019-8, 978-2-7085-0019-8 et 2-7085-0023-6, OCLC 12557135, lire en ligne), p. 21
  8. « Le 94e Régiment d'Infanterie et le 5e Régiment de Dragons vont renaître », sur Zone Militaire, (consulté le )
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  10. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  11. « Le procès de l'assassin de Jaurès (24-29 mars 1919) », sur Gallica, 1919-1920 (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Commandant Bouchacourt, « Un épisode de la guerre : l'agent de liaison Elias », L'Univers israélite, vol. 75, no 45, , p. 445-446 (lire en ligne)
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