Armée de Belgique (Révolution française)
Après la bataille de Valmy (21 septembre 1792), une partie de l’armée des Ardennes de Charles François Dumouriez est transformée en armée de Belgique.
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Le 20 octobre 1792, elle entre en campagne par Valenciennes et marche sur Mons et Tournai. Vainqueur à la bataille de Jemmapes, le 16 novembre 1792, Charles François Dumouriez entre dans Bruxelles. Le 2 décembre 1792, toute la Belgique est conquise. La défaite de Neerwinden, le 17 mars 1793, fait perdre le pays. Peu après, Charles François Dumouriez, après avoir échoué à soulever ses troupes contre la Convention, se livre aux Autrichiens.
L’armée de Belgique est alors réunie à l’armée du Nord.
Ordre de bataille au 4 novembre 1792
Ordre de bataille des troupes françaises en Belgique au 4 novembre 1792 sous le commandement du général Dumouriez[1]
- Avant garde sous le commandements des généraux de Beurnonville, Dampierre, de Rosières, Félix, Belliard, Saluces et de La Houssaye
- Cavalerie
- 1er régiment de hussards (3 escadrons)
- 2e régiment de hussards (3 escadrons)
- 6e régiment de hussards (3 escadrons)
- 3e régiment de chasseurs à cheval (3 escadrons)
- 6e régiment de chasseurs à cheval (3 escadrons)
- 11e régiment de chasseurs à cheval (3 escadrons)
- 12e régiment de chasseurs à cheval (3 escadrons)
- Artillerie
- 3e compagnie
- 6e compagnie
- Infanterie de ligne
- 19e régiment d'infanterie de ligne
- 71e régiment d'infanterie de ligne
- 1er bataillon de volontaires de Paris
- 2e bataillon de volontaires de Paris
- 3e bataillon de volontaires de Paris
- 2e bataillon de grenadiers
- 6e bataillon de grenadiers
- 3e bataillon de volontaires de la Marne
- 1er bataillon de volontaires de Saint-Denis
- Infanterie légère
- 10e régiment d'infanterie légère
- 14e régiment d'infanterie légère
- Compagnie de chasseurs des Quatre-Nations de Paris
- Compagnie franche de l'Égalité de Paris
- Compagnie de chasseurs Cambrelots
- 4 bataillons belges et liégeois
- 1er bataillon franc
- 3e bataillon franc
- Détachement du général Berneron
- 1 bataillon du 1er régiment d'infanterie de ligne
- 1 bataillon du 104e régiment d'infanterie de ligne
- 1 bataillon de volontaires de la Côte-d'Or
- 1 bataillon de volontaires d'Indre-et-Loir
- 1 bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord
- 1 bataillon de volontaires de Seine-et-Oise
- 1 bataillon de volontaires de l'Yonne
- Détachement du général d'Harville
- 14e régiment d'infanterie de ligne
- 1 bataillon du 18e régiment d'infanterie de ligne
- 45e régiment d'infanterie de ligne
- 1er bataillon de volontaires de Versailles
- 1 bataillon de volontaires du Loiret
- 1er bataillon de volontaires du Nord
- 1re compagnie de chasseurs à cheval de Versailles
- 2e compagnie de chasseurs à cheval de Versailles
- Armée principale
- 1re brigade sous les ordres du général Drouet
- 2e brigade
- 3e brigade
- 4e brigade
- 5e brigade
- 1er bataillon des Gravilliers
- 1er bataillon du 29e régiment d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 29e régiment d'infanterie de ligne
- 1er bataillon de volontaires des Côtes-du-Nord
- 6e brigade
- 7e brigade
- 9e brigade
- 1er bataillon Républicain de Paris
- 1er bataillon du 83e régiment d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 83e régiment d'infanterie de ligne
- 10e brigade
- bataillon de la Butte des Moulins
- 1er bataillon du 72e régiment d'infanterie de ligne
- 2e bataillon du 72e régiment d'infanterie de ligne
- 11e brigade
- 12e brigade
- 13e brigade
- 14e brigade
- 15e brigade
- 16e brigade
- Flanqueurs de gauche
- 99e régiment d'infanterie de ligne
- 5e régiment d'infanterie légère
- 5e régiment de dragons
- 13e régiment de dragons
- Flanqueurs de droite
- 11e régiment d'infanterie légère
- 3e bataillon de volontaires des Ardennes
- 3e régiment de dragons
- 7e régiment de dragons
- Réserve
- 2 escadrons de gendarmerie nationale
- Grenadiers
- Artillerie
- 1re compagnie d'artillerie à cheval (76 hommes par compagnie)
- 4e compagnie d'artillerie à cheval
- 5e compagnie d'artillerie à cheval
- 7e compagnie d'artillerie à cheval
- 3e compagnie d'artillerie à pied (120 hommes par compagnie)
- 7e compagnie d'artillerie à pied
Ordre de bataille au 1er mars 1793
Ordre de bataille des troupes françaises en Belgique au 1er mars 1793 sous le commandement du général Dumouriez[2],[3]
- 19e régiment d'infanterie (2 bataillons - 900 hommes)
- 29e régiment d'infanterie (2 bataillons - 946 hommes)
- 54e régiment d'infanterie (1 bataillon - 464 hommes)
- 72e régiment d'infanterie (2 bataillons - 910 hommes)
- 9e bataillon de chasseurs (518 hommes)
- 10e bataillon de chasseurs (293 hommes)
- 14e bataillon de chasseurs (330 hommes)
- 1er bataillon de grenadiers réunis de l'Armée de Belgique (200 hommes)
- 2e bataillon de grenadiers réunis de l'Armée de Belgique (306 hommes)
- 3e Bataillon de grenadiers réunis de l'Armée de Belgique (348 hommes)
- 4e Bataillon de grenadiers réunis de l'Armée de Belgique (290 hommes)
- 5e Bataillon de grenadiers réunis de l'Armée de Belgique (209 hommes)
- 6e Bataillon de grenadiers réunis de l'Armée de Belgique (500 hommes)
- Compagnie franche de Magnée (41 hommes)
- Compagnie de chasseurs Cambrelots (67 hommes)
- 1er bataillon franc (300 hommes)
- 3e bataillon franc (200 hommes)
- 1er bataillon de volontaires d'Indre-et-Loire (347 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Meurthe (115 hommes)
- 5e bataillon de volontaires de la Meurthe (368 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Marne (260 hommes)
- 2e bataillon de volontaires de la Marne (266 hommes)
- 2e bataillon de volontaires de la Meuse (117 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Nièvre (503 hommes)
- 13e bataillon de volontaires de Paris également appelé bataillon de la Butte des Moulins (297 hommes)
- 9e bataillon de volontaires des réserves (654 hommes)
- 3e bataillon de volontaires de Paris (400 hommes)
- 9e bataillon de volontaires de Paris (475 hommes)
- 4e bataillon des Fédérés Nationaux (312 hommes)
- Les Liégeois (225 hommes)
- 1er régiment de hussards (3 escadrons - 271 hommes)
- 3e régiment de chasseurs à cheval (3 escadrons - 355 hommes)
- 6e régiment de chasseurs à cheval (352 hommes)
- 12e régiment de chasseurs à cheval(2 escadrons - 367 hommes)
- 5e régiment de dragons (281 hommes)
- 7e régiment de dragons(1 escadron - l57 hommes)
- 18e régiment de cavalerie (2 escadrons - 254 hommes)
- 3e régiment d'artillerie à cheval (1 compagnie - Hanique - 74 hommes)
- 6e régiment d'artillerie à cheval (1 compagnie - 80 hommes)
- Compagnie d'artillerie de Cuny[4],[5] (69 hommes)
- Aile Gauche sous les ordres du général Miaczynski
- 99e régiment d'infanterie (645 hommes)
- Légion des Ardennes à pied (954 hommes)
- Légion des Ardennes à cheval (296 hommes)
- Artillerie légère à pied (92 hommes)
- Artillerie légère à cheval (59 hommes)
- Compagnie Clemendat (89 hommes)
- Compagnie d'Abbeville (4 hommes)
- 3e bataillon de volontaires des Ardennes (352 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Charente (464 hommes)
- 2e régiment de hussards (223 hommes)
- Aile Gauche sous les ordres du général Frégeville
- 1er bataillon de volontaires de l'Aisne également appelé bataillon de Vervins (377 hommes)
- 13e régiment de dragons (2 escadrons - 351 hommes)
- 11e régiment de chasseurs à cheval (331 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de Seine-et-Marne (493 hommes)
- Artillerie
- Corps d'armée principal
- 5e régiment d'infanterie (1 bataillon - 350 hommes)
- 34e régiment d'infanterie (1 bataillon - 448 hommes)
- 49e régiment d'infanterie (1 bataillon - 359 hommes)
- 74e régiment d'infanterie (1 bataillon - 426 hommes)
- 83e régiment d'infanterie (2 bataillons - 973 hommes)
- 94e régiment d'infanterie (1 bataillon - 390 hommes)
- 98e régiment d'infanterie (1 bataillon - 473 hommes)
- 104e régiment d'infanterie (2 bataillons - 723 hommes)
- Chasseurs des Quatre-Nations[6] (92 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de l'Allier (435 hommes)
- Légion bavaroise (368 hommes)
- Corps brestois (60 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Côte-d'Or (418 hommes)
- 2e bataillon de volontaires de la Corrèze également appelé 29e bataillon de volontaires des réserves (446 hommes)
- 1er bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir (297 hommes)
- 11e bataillon des Fédérés Nationaux (346 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire (326 hommes)
- 4e bataillon de volontaires de la Meuse (408 hommes)
- 5e bataillon de volontaires de l'Oise (327 hommes)
- 2e bataillon de volontaires de Paris (465 hommes)
- 7e bataillon de volontaires de Paris (480 hommes)
- 1er bataillon de grenadiers de Paris (213 hommes)
- 1er bataillon de volontaires du Pas-de-Calais (106 hommes)
- Bataillon républicain (399 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de Seine-et-Oise (489 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Somme (383 hommes)
- 2e bataillon de volontaires de la Vienne (390 hommes)
- 1er bataillon de volontaires de la Vendée (420 hommes)
- 3e bataillon de volontaires de l'Yonne (420 hommes)
- 6e bataillon de volontaires nation[7] (560 hommes)
- 7e régiment de dragons (1 escadron)(88 hommes)
- 12e régiment de chasseurs à cheval (1 escadron - 91 hommes)
- 13e régiment de chasseurs à cheval (1 escadron - 75 hommes)
- Gendarmerie nationale (62 hommes)
- Détachement du 1er régiment d'artillerie (93 hommes)
- Détachement du 6e régiment d'artillerie (66 hommes)
- Détachement du 8e régiment d'artillerie (17 hommes)
- Sapeurs-mineurs (17 hommes)
Sources
- Charles Clerget, Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution : sous la direction de la section historique de l’état-major de l’armée, Paris, librairie militaire R. Chapelot, (lire en ligne), « Observation », p. 7
« A la retraite des Prussiens, les armées des Ardennes et de la Moselle réunies en arrière de Sainte-Menehould sous le commandement supérieur de Dumouriez, se séparent le 6 octobre, et l’armée des Ardennes se partage en deux parties : celle de droite, commandée, par les généraux A. Dillon et Chazot, est mise a la disposition de Kellermann pour aider l’armée de la Moselle à reprendre Verdun et Longwy ; celle de gauche part les 12 et 11 octobre du Chêne-Populeux et se dirige sur Valenciennes ; le général Beurnonville l’y conduit. Dumouriez se rend à Paris et ne reparaît que le 20 octobre à la tête des troupes, chargé de pénétrer en Belgique avec les armées du Nord et des Ardennes. Il rappelle aussitôt à lui la droite de l’armée des Ardennes et en confie le commandement au général Valence, qui se sépare de Kellermann le 25 octobre. Cherchant alors à avoir un général d’armée de plus sous ses ordres, Dumouriez veut faire deux armées distinctes de l’armée des Ardennes, donne à la gauche la dénomination d’armée de Belgique, à la droite le nom d’armée des Ardennes, et signe « Le général en chef des armées combinées du Nord, de la Belgique et des Ardennes. » Mais cette organisation en trois armées ne fut jamais reconnue ni sanctionnée par aucun décret, et toutes les pièces appartenant à l’expédition de Belgique doivent être classées aux armées du Nord et des Ardennes qui opèrent de concert sous les ordres de Dumouriez. »
Annexes
Article connexe
Notes, sources et références
- Édouard Desbrière : La cavalerie pendant la Révolution, du 14 juillet 1789 au 26 juin 1794 : la crise page 328 et suivantes
- « L'ordre de bataille »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.cgsc.edu
- « Armée de Belgique et de Hollande », sur volontaires.99k.org
- Jean-Baptiste Cuny né le 23 novembre 1749 à Baulay mort à Montigny-lès-Metz le
- « Jean-Baptiste Cuny dans le dictionnaire des colonels de Napoléon: Kronos No 22 Par Danielle Quintin,Bernard Quintin »
- « Compagnies diverses de Paris »
- C'est ainsi que c'est écrit mais ça ne correspond à rien. A rechercher.
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