8e division d'infanterie (France)
La 8e division d'infanterie était une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Dissoute en 1993, son état-major était situé à Amiens à la caserne Dejean et ses régiments répartis dans la région Picardie.
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8e Division d'Infanterie | |
![]() insigne d'épaule de la 8e Division d'Infanterie | |
Création | |
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Dissolution | 1993 |
Pays | ![]() |
Type | Division d'Infanterie |
Garnison | Amiens |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille des Ardennes 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de l'Ourcq) 1914 - Bataille de l'Aisne 1915 - Première bataille de Champagne 1915 - Seconde bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille des monts de Champagne 1918 - Bataille de Champagne 1918 - Offensive Meuse-Argonne |
Les chefs de la 8e division d’infanterie
- ?? - ?? : général Lefol
- - : général Garnier
- - : général Jeanningros
- - : général Bonnet
- : général de Verdière
- : général de Saint-Mars
- - : général de Verdière
- : général de Saint Julien
- : général Herson
- - : général O'Connor
- 1902 - 1907 : général Merson
- - : général Hardy de Perini
- : général Mercier-Milon
- : général Perreaux
- - : général Massiet du Biest
- : général Chailley
- - : général de Lartigue
- - : général Rozée d'Infreville
- - : général Aldebert
- - : général Têtart
- : général Nourrisson
- - : général Fournier
- : général Mesplé
- - : général Hallier
- 1925 - 1927 : général Gascouin
- 1927 - 1928 : général Pablo
- 1er - : général Dody
- - : général Décamp
- 1943 : général Richard
- 1943 - 1944 : général Noël du Payrat
- 1948 - 1949 : général Ingold
- 1951 - 1954 : général Pierre-Elie Jacquot
- 1954 - 1957 : général Vézinet
- 1957 : général de Brebisson
- 1962 - 1964 : général Goujon
- 1964 - 1966 : général Lagarde
- 1966 - 1968 : général Lecointe
- 1968 - 1970 : général Goubard
- 1970 - 1972 : général Richter
- 1972 - 1974 : général Guy Méry
- 1974 - 1976 : général Marty
- 1976 - 1978 : général Crousillac
- 1978 - 1980 : général Bizard
- 1980 - 1982 : général Philipponnat
- 1982 - 1984 : général de Tonquedec
- 1984 - 1986 : général Bonduelle
- 1986 - 1988 : général Anglard
- 1988 - 1990 : général La Capelle
- 1990 - 1993 : général de Percin Northumberland
Révolution française et Premier Empire
- 1813 : Bataille de Leipzig (1813)
Première Guerre mondiale
Composition
- Infanterie
- 115e régiment d'infanterie d' à
- 117e régiment d'infanterie d' à
- 124e régiment d'infanterie d' à
- 130e régiment d'infanterie d' à
- 311e régiment d'infanterie de juillet à (dissolution)
- 317e régiment d'infanterie de à (dissolution)
- 34e régiment d'infanterie territoriale d'août à
- 21e régiment de marche de tirailleurs d'octobre à
- Cavalerie
- 1 escadron du 14e régiment de hussards d' à
- 1 escadron du 2e régiment de chasseurs à cheval de à
- 1 escadron du 14e régiment de hussards de à
- Artillerie
- 3 groupes de 75 du 31e régiment d'artillerie d' à
- 103e batterie de 58 du 44e régiment d'artillerie de à
- 103e batterie de 58 du 31e régiment d'artillerie de janvier à
- 153e batterie de 75-150 du 44e régiment d'artillerie de janvier à
- 103e batterie de 58 du 44e régiment d'artillerie de à
- 101e batterie de 58 du 31e régiment d'artillerie de janvier à
- 6e groupe de 155c du 104e régiment d'artillerie
- Génie
- compagnie 4/2 du 1er régiment du génie
Historique
Mobilisée dans la 4e région
1914
- 5 - : transport par V.F. dans la région de Verdun.
- 8 - : travaux de défense vers Ornes et Damvillers, et couverture vers Mangiennes : le 10, combat de Mangiennes.
- 21 - : offensive vers le nord, en direction de Virton. Engagée le dans la bataille des Ardennes : combats vers Virton.
- - : repli sur la Meuse, vers Cléry-Petit (combat du 25, vers Flassigny). À partir du 26, arrêt et défense des passages de la Meuse dans cette région : 30 et , combats vers Mont-devant-Sassey et Villers-devant-Dun.
- 1er septembre : le repli continu, par Fléville, sur Vienne-la-Ville.
- 2 - : transport par V.F. dans la région du Bourget.
- 6 - : mouvement par Quincy-Ségy, en direction de Germigny-l'Évêque. À partir du , engagée dans la bataille de la Marne.
- 8 – : bataille de l’Ourcq : combats vers Fublaines. À partir du 10, poursuite, par Le Plessis-Belleville, Béthancourt et Lamotte, jusque dans la région de Tracy-le-Mont.
- 13 - : engagée dans la 1re bataille de l’Aisne : violents combats vers la ferme Quennevières et la ferme Puiseux.
- - : retrait du front : mouvement, par Compiègne et La Neuville-Roy, en direction de Roye. Engagée, à partir du , dans la 1re bataille de Picardie : combats vers Rethonvillers, Étalon et Carrépuis. Puis stabilisation du front et occupation d’un secteur vers l’Avre et Bouchoir :
- : combats vers Goyencourt et Villers-lès-Roye ; le 6, combats vers Andechy.
- : prise du Quesnoy-en-Santerre.
- : attaque d’Andechy.
- - : retrait du front, et transport par V.F., de la région d’Ailly-sur-Noye, vers celle de Sarry ; repos.
- : mouvement vers la région Courtisols, Cuperly ; repos et instruction.
1915
- - : mouvement vers le nord. À partir du , engagée par fractions, avec la 34e D.I. dans la 1re bataille de Champagne : combats des 19 et , 12 et , vers Perthes-lès-Hurlus.
- 16 - : retrait du front et repos vers Suippes.
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la ferme des Marquises et la ferme de Moscou.
- 23 - : retrait du front ; stationnement vers Sept-Saulx.
- - : mouvement vers le front : tenue prête à intervenir, le , dans la région de Saint-Hilaire-le-Grand. Engagée, à partir du , dans la 2e Bataille de Champagne : attaques françaises vers l’Épine de Vedegrange. À partir du 1er octobre, occupation d’un secteur vers l’Épine de Vedegrange, et à l’est : , attaque française vers l’Épine de Vedegrange.
- - : retrait du front et repos vers Bassuet, puis, à partir du , vers Saint-Jean-devant-Possesse ; instruction.
1916
- - : mouvement vers le front ; à partir du , occupation d’un secteur vers la Main de Massiges et Maisons de Champagne :
- : attaque allemande vers le mont Têtu.
- 2 et : attaques allemandes dans la même région.
- - : retrait du front et repos vers Dampierre-le-Château.
- - : transport par camions à Verdun. Engagée dans la bataille de Verdun, vers le bois d'Haudromont et la côte de Froideterre : 15 et , attaques françaises sur l’ouvrage de Thiaumont.
- - : retrait du front ; transport par V.F. et mouvement par étapes vers l’ouest de Sainte-Menehould ; regroupement. À partir du , occupation d’un secteur vers la butte du Mesnil et Maisons de Champagne.
- - : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. dans la région de Ville-en-Tardenois : instruction.
- - : transport par camions dans la région de Mareuil-sur-Ourcq, puis, à partir du , dans celle d’Auneuil ; repos.
- - : transport par camions vers le front et occupation d’un secteur vers le sud de Pressoire et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes.
- : mouvement de rocade, et occupation d’un secteur vers Chaulnes et le sud de Chilly.
1917
- - : retrait du front vers Chaussoy-Epagny.
- : mouvement vers Saint-Just-en-Chaussée et Liancourt, puis, le 14, vers Tournan ; repos.
- : transport par V.F. à l’est de Bar-le-Duc ; repos.
- - : mouvement vers le front, puis occupation d’un secteur vers l’étang de Vargévaux et la Meuse.
- – 1er mai : retrait du front, à partir du , transport par camions, de Ligny-en-Barrois, vers la région de Châlons-sur-Marne.
- 1er - : mouvement vers le front ; à partir du , occupation d’un secteur vers le Casque et le Téton : attaque locale.
- - : retrait du front ; à partir du , repos vers Mairy-sur-Marne.
- - : mouvement vers le front, et occupation d’un secteur vers le mont Haut et le mont Cornillet : 14 et , attaques sur le mont Cornillet et le mont Haut (Bataille des Monts).
- - : retrait du front ; repos vers Tours-sur-Marne.
- - : occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et la ferme des Marquises.
- - : retrait du front ; repos et instruction vers Saint-Germain-la-Ville.
1918
- 6 - : mouvement vers la région de Tours-sur-Marne ; repos.
- - : occupation d’un secteur vers le mont Haut et le mont Cornillet, étendu à droite, le , jusqu’au Téton.
- - : retrait du front, puis transport dans la région d’Épernay ; repos et instruction. (Du 8 au , des éléments de la D.I. sont, avec le 1er C.C., en secteur vers Châtillon-sur-Marne)
- - : occupation d’un secteur sur la rive sud de la Marne, vers Damery et Tréloup : à partir du , occupation d’un nouveau secteur dans la région Cuisles, Vandières-sous-Châtillon, la Marne : , offensive allemande (4e Bataille de Champagne). Le , premier jour de la bataille de Champagne, à l'ouest de Reims, la division est bombardée durant la nuit. Au matin, elle est submergée par l'armée allemande[1].
- - : retrait du front ; repos vers Romilly-sur-Seine.
- : mouvement vers Mailly-le-Camp, puis vers Mairy-sur-Marne et Juvigny : repos.
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la ferme de Moscou et le sud du mont Cornillet.
- - : engagée dans la bataille de Champagne et d’Argonne : à partir du , poursuite au-delà des Monts ; le , franchissement de la Suippe, vers Pont-Faverger.
- : passage de la Retourne.
- : le canal des Ardennes est atteint vers Nanteuil-sur-Aisne et Acy-Romance.
- – : organisation d’un secteur vers Rethel et Nanteuil-sur-Aisne, et le , d’Acy-Romance.
- 5 - : engagée dans la poussée vers la Meuse : franchissement de l’Aisne, puis poursuite au-delà de cette rivière ; le , la Meuse est atteinte à Charleville ; combats dans cette région.
La Seconde Guerre mondiale
Composition
Le la 8e DI, sous les ordres du général Dody, est intégré à la 3e armée.
À cette date la 8e Division d'Infanterie se compose de :
- 142e régiment d'infanterie
- 237e régiment d'infanterie
- 12e régiment étranger d'infanterie
- 82e régiment d'artillerie nord-africaine
- 282e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
- 42e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
- et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation, etc.)
L’après Seconde Guerre mondiale
Elle était composée des régiments suivants :
- 8e régiment de commandement et de soutien stationné à Amiens quartier Friant et son centre d'instruction à la citadelle dissout en .
- 94e régiment d'infanterie et groupement de camp/22e RIMa à Sissonne dissous en 1993
- 67e régiment d'infanterie à Soissons dissous en 1993
- 41e régiment d'artillerie de marine RAMa et L'établissement de Réparation du Matériel ERM à La Fère
- 1 compagnie du 3e régiment du matériel RMAT à Laon-Couvron
- 1 compagnie du 22e bataillon du matériel à Laon-Couvron
- 2 compagnies du 71e régiment du génie (Oissel) du 3e corps d'armée.
- 8e régiment d'infanterie (Noyon), dissous 1993.
- 7e régiment de chasseurs à cheval (Arras), dissous 1993.
Notes et références
- André Laffargue, Foch et la bataille de 1918, Arthaud, , 400 p., p. 236
Voir aussi
Sources et bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail de la Première Guerre mondiale
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