26e division d'infanterie (France)
La 26e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
26e division d’infanterie | |
Pays | France |
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Branche | Armée de Terre |
Type | Division d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Première bataille d'Ypres 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - opération Alberich 1917 - Bataille de Verdun 1918 - Bataille de l'Aisne 1918 - Bataille de Saint-Mihiel |
Commandant | Jean Pierre François Bonet |
Les chefs de la 26e division d'infanterie
- 1795 : général Laurent
- 1803 : général Bonet
- .
- - : général de Saint-Hilaire
- .
- - : général Bounetou (n'a pas pris son poste car malade et est décédé le )
- - : général Bréart
- .
- - : général Villain
- .
- - : général Thomas
- : général de Gislain
- - : général Vigneaud
- .
- : général Leclere
- - : général Raynal de Tissonière
- .
- : général Tanchot
- - : général Millet
- .
- - : général d'Entraigues
- - : général Pelletier
- .
- : général Brochin
- : général Silhol
- - : général Blazer
- : général Pillot
- : général Hallouin
- : général Pauffin de Saint-Morel
- - : général de Toulorge
- : général Jean de Belenet
- .
- : général Mordacq
- - : général Gaucher
- .
- 1938 - : général Troublé
- : général Bonnaissieux
Première Guerre mondiale
Composition au cours de la guerre
Mobilisée dans la 13e Région, la division appartient au 13e corps d'armée, au sein de la 1re armée française.
- 51e Brigade :
- 52e Brigade :
- Réserve
- 69e régiment d'infanterie territoriale de à ??
- 70e régiment d'infanterie territoriale de à ??
- 3e régiment de marche du 1er étranger d'avril à (Dissolution)
- Cavalerie :
- 3e régiment de chasseurs (1 escadron)
- Artillerie :
- 16e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes 75)
- Génie :
- 4e régiment du génie (compagnies 13/2)
- du 1er août au la 93e division d'infanterie (États-Unis) lui fut rattachée.
1914
- 7 – : transport par V.F. à l’ouest d’Épinal.
- 11 – : offensive en direction de Sarrebourg, par Raon-l’Étape, Badonviller et Cirey : , combats vers Petitmont. Le 20, combats vers Hartzviller (Bataille de Sarrebourg).
- 21 – : repli derrière la Mortagne, dans la région de Rambervillers, par Cirey, Vacqueville et Baccarat : le 21, combat de Voyer.
- – : engagée dans la Bataille de la Mortagne : combats vers Domptail, Ménarmont et Doncières. À partir du , stabilisation dans la région d’Anglemont.
- 10 – : retrait du front vers Sercœur. À partir du 12, transport par V.F. vers Creil et Liancourt.
- 15 – : mouvement en direction de Noyon, par Estrées-Saint-Denis[1]. À partir du , engagée dans la 1re bataille de Picardie : combats à Carlepont et à Élincourt-Sainte-Marguerite ; attaques françaises sur Plessis-de-Roye, Lassigny et le Plémont[2].
- – : stabilisation et occupation d’un secteur vers Thiescourt et Lassigny, étendu à droite, le , jusqu’à l’Oise.
- 11 – : retrait du front et transport par V.F. de Montdidier dans la région de Poperinge.
- - : engagée au fur et à mesure de son arrivée en Belgique, dans la Bataille d'Ypres, à l’est d’Ypres : combats vers Zonnebeke. Puis stabilisation et occupation d’un secteur vers Zonnebeke et le bois du Polygone (exclu), étendu à droite, le , jusqu’à la lisière sud du bois du Polygone, et à gauche, le , jusqu’au sud de Broodseinde.
- : attaque allemande.
- : attaque française.
- 2 – : retrait du front et mouvement vers Poperinghe ; repos. À partir du 5, transport par V.F. dans la région d’Estrées-Saint-Denis ; repos.
1915
- – [3] :Mouvement vers le sud de Roye ; le , occupation d’un secteur vers Beuvraignes et la route d’Amiens à Roye : Guerre de mines à Beuvraignes.
- – : retrait du front ; repos dans la région de Montdidier (éléments laissés en secteur).
- – : occupation d’un secteur entre la lisière sud du bois des Loges et Andechy.
- – : retrait du front vers Maignelay ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers le camp de Crèvecœur : repos et instruction.
1916
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre Belval et la lisière sud du bois des Loges.
- 22 – : retrait du front dans la région de Verberie, et, à partir du , transport dans celle de Sainte-Menehould.
- – : mouvement vers Rarécourt et Froidos, puis vers Récicourt et Brocourt ; travaux. Organisation et défense de la 2e position, au sud des bois d’Avocourt et de Malancourt
- 7 - : la 52e brigade est engagée dans la bataille de Verdun ; combats aux bois de Cumières et des Corbeaux.
- 20 - : éléments engagés aux bois d’Avocourt et de Malancourt[4].
- – : retrait du front ; regroupement vers Revigny, puis transport par V.F. vers Estrées-Saint-Denis ; repos.
- – 1er juillet : mouvement vers le front et occupation d’un secteur dans la région la ferme Quennevières, l’Oise.
- 1er – : retrait du front et repos vers Estrées-Saint-Denis.
- – : mouvement vers l’ouest de Montdidier, et à partir du , occupation d’un secteur vers Maucourt et Parvillers. Engagée dans la bataille de la Somme, d’abord vers Maucourt, puis, à partir du , vers Lihons et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes.
- 4 et : attaque de Chaulnes.
- : extension du front, à gauche, jusqu’au sud de Pressoire.
- – : retrait du front et transport par camions vers Nanteuil-le-Haudouin ; repos.
- – : transport par V.F. dans la région de Neufchâteau ; repos. À partir du , instruction au camp de Saint-Blin.
- : transport par V.F. de Liffol-le-Grand, Nanteuil-le-Haudouin et à Dammartin-en-Goële.
1917
- – : occupation d’un secteur vers l’Écouvillon et le massif de Thiescourt. À partir du , poursuite des troupes allemandes lors de leur repli stratégique (opération Alberich) : progression jusqu’au canal Crozat.
- 19 – : retrait du front ; repos vers Noyon et Salency.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur dans la région Essigny-le-Grand, le canal Crozat.
- – : retrait du front ; repos dans la région de Guiscard.
- – : occupation d’un secteur entre Grugies et Sélency.
- – : retrait du front, et, à partir du , transport par V.F. dans la région de Ham, Nesle, vers le camp de Mailly ; repos et instruction.
- 7 – : transport par camions vers Ville-sur-Cousances, puis à partir du 18, occupation d’un secteur vers la Hayette et la route d’Esnes à Malancourt. À partir du , engagée dans la 2e bataille offensive de Verdun : attaque et prise de la cote 304. Occupation des positions conquises vers Béthincourt et Haucourt-la-Rigole.
- – : retrait du front ; repos vers Triaucourt.
- – : transport par camions vers Clermont-en-Argonne, et occupation d’un secteur entre l’ouest d’Avocourt et l’Aire.
- – : retrait du front, repos vers Laheycourt et Revigny.
1918
- – : mouvement vers le front, puis, à partir du , occupation d’un secteur vers Bezonvaux et Damloup.
- 4 – : retrait du front, mouvement vers Tannois ; repos.
- 15 – : transport par V.F. de la région de Nançois-le-Petit, Ligny-en-Barrois, dans celle de Molliens-Vidame ; repos.
- – : transport par V.F. de Molliens-Vidame, vers Meaux et Lizy-sur-Ourcq. Engagée, vers Faverolles et Troësnes, dans la 3e bataille de l'Aisne : combats vers Troësnes et la Ferté-Milon. Puis organisation d’un secteur dans cette région.
- 20 – : retrait du front, mouvement vers Luzarches ; puis, le , transport par V.F. de la région de Persan-Beaumont, dans celle de Revigny.
- – : mouvement vers le front, et, à partir du 1er juillet, occupation d’un secteur vers les Paroches et Kœur-la-Grande (éléments détachés aux 17e et 13e C.A.).
- – : retrait du front ; mouvement vers Villotte-devant-Saint-Mihiel et Vavincourt. À partir du , occupation d’un secteur vers Chauvoncourt et la tranchée de Calonne, réduit à gauche, le , jusqu’au sud de Seuzey.
- 12 - : engagée dans la Bataille de Saint-Mihiel : progression vers Hattonchâtel.
- 15 – : retrait du front ; mouvement, de la région de Saint-Mihiel, vers celle de Verdun.
- – : mouvement vers le front, puis, à partir du , occupation d’un secteur au bois des Caures et à la Wavrille. Pendant la bataille de Montfaucon, combats sur les Hauts-de-Meuse ; progression en direction de Flabas. Puis organisation des positions conquises.
- 3 – : retrait du front (relève par des éléments américains). Mouvement vers Liverdun : préparatifs d’offensive.
Décorations et citations
Le 8 décembre, le général Alix porte à la connaissance de ses troupes, la citation adressé à la 26e division d'infanterie :
« Ordre n° 67 »
« Au moment où la 26e Division cesse d'être sous ses ordres le Général commandant le 9e corps d'armée ne veut pas se séparer d'elle sans lui avoir exprimé toute sa satisfaction pour le concours qu'elle lui a donné.»
« Sous l'impulsion du chef distingué qui la commande, elle a fait preuve, en toutes circonstances, d'une activité incessante, montrant dans deux attaques les plus belles qualités offensives, faisant preuve dans ses tranchées sans cesse bombardées, d'une solidité inébranlable sous le feu, y repoussant notamment une forte attaque de l'ennemi, en lui infligeant des pertes sévères.»
« Le Général commandant le 9e Corps d'Armée exprime à tous, officiers et soldats, ses remerciements.»
« Signé : Général Dubois. »
« « Cet ordre constate ainsi les qualités offensives et défensives dont la 26e Division a su faire preuve en des circonstances difficiles et qu'elle avait déjà montrées, de même que la 25e Division, la 4e Brigade Marocaine, les troupes non endivisionnées, et le 22e régiment d'infanterie territorial, en maints combats, depuis le début de la campagne.»
« Sur les sept drapeaux ennemis qui sont actuellement déposés à l'Hôtel des Invalides, deux ont été enlevés par les troupes de la 13e région militaire.»
«Chacun aura à cœur d'augmenter le nombre de ces trophées.»
«Au Q. G. le 8 décembre 1914.»
«Le Général commandant le 13e CA Signé : Alix. »
Seconde Guerre mondiale
Composition
Le la 26e DI, sous les ordres du général Bonnassieux, est rattachée au 6e Corps d'Armée qui est intégré à la 3e armée.
À cette date la 26e Division d'Infanterie se compose de :
- 86e Régiment d'Infanterie
- 98e Régiment d'Infanterie
- 105e Régiment d'Infanterie
- 36e Régiment d'Artillerie Divisionnaire
- 236e Régiment d'Artillerie Lourde Divisionnaire
- 14e Groupe de Reconnaissance de Division d'infanterie
- et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Notes et références
- La 3e brigade marocaine, provisoirement rattachée à la 26e D.I. le 15 septembre 1914, est en réserve du 13e C.A. le 16, passe à la 37e D.I. le 17 septembre.
- Les 17 et 18 septembre 1914, la 51e brigade est à la disposition de la 37e D.I..
- Dès le 30 décembre 1914, des éléments de la 86e D.T. sont mis à la disposition de la 26e D.I.. Le 18 juin 1915, lors de la dissolution de la 86e D.T., les 69e et 70e R.I.T. passent temporairement à la 26e D.I.. Du 19 au 28 septembre 1915, des éléments de la 51e D.I. sont aux ordres du général commandant la 26e D.I.. Ces éléments occupent un secteur vers Dancourt et l’Échelle-Saint-Aurin et préparent une offensive sur Roye.
- Du 27 au 29 mars 1916, les éléments non endivisionnés du 13e C.A., et les 25e et 26e D.I. forment un regroupement de reconstitution, sous les ordres du général Debeney, commandant la 25e D.I., tandis que le général Alby, commandant le 13e C.A. commande un secteur au front.
Voir aussi
Bibliographie
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (notice BnF no FRBNF41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Liens externes
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail de la Première Guerre mondiale