Élie
Élie (hébreu : אֵלִיָּהו ēliyahū, , qui signifie « Mon Dieu est YHWH » ; syriaque : īlyā ; arabe : إِلْيَاس ilyās) est un prophète majeur dans les religions abrahamiques.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Hélie.
Pour les articles homonymes, voir Élie (homonymie), Saint Élie, Saint-Élie et Mar Elias.
אֵלִיָּהו
Naissance |
Tishbé |
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Pays de résidence | Royaume d'Israël |
Activité principale |
Compléments
Élie dans la Bible
Prophète d'Israël du IXe siècle av. J.-C., son ministère a lieu dans le royaume d'Israël après la mort de Salomon[1]. Il est le prophète de YHWH, Dieu d'Israël, face au dieu des Cananéens, Baal, dont la reine d'Israël Jezabel s'est faite l'ardente missionnaire. Il réalise de nombreux prodiges avant de s'envoler aux cieux dans un tourbillon. Il est aussi, selon les prophètes bibliques, l'annonciateur du Messie à la fin des temps.
Origine du nom Élie
Élie est un nom théophore, comme bien des noms qui figurent dans la Torah. En hébreu, le prénom אֵלִיָּהו (ēliyahū) signifie « Mon Dieu est YHWH »[2],[3],[4],[5],[6],[7]. On a probablement choisi ce nom en raison de la mission particulière qui lui sera attribuée dans le récit biblique et qui vient en opposition avec les adorateurs du dieu Baal.
Élie dans le judaïsme
Élie dans le Livre des Rois
Élie serait né en -927. Enlevé par un char céleste, il est vivant éternellement[8]. L'histoire du prophète Élie est connue par ce que les exégètes ont appelé le « Cycle d'Élie ». Selon le Premier Livre des Rois, Élie était un habitant du pays de Galaad et aussi un « Tishbite »[A 1], c'est-à-dire originaire de la ville de Tishbé (en) (en arabe el Istib), au nord de la rivière Yabboq dans le djebel Adjloun (entre le Yarmouk et l'Arnon), un nom de même racine que le mot captivité en hébreu. La tradition l'a fait connaître comme ayant une grande foi en YHWH et lui a attribué de nombreux miracles, dont même ceux de ressusciter les morts et de faire descendre le feu du ciel. Dans le Premier Livre des Rois, Élie apparaît dans l'histoire pour avertir Achab, le roi d'Israël, de la survenue d'une sécheresse causée parce qu'il empêche la pluie de tomber. « Élie, le Thischbite, l'un des habitants de Galaad, dit à Achab : « L'Éternel est vivant, le Dieu d'Israël, dont je suis le serviteur ! Il n'y aura ces années-ci ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole »[A 1]. »
Il part ensuite faire une retraite près du torrent de Kerith, un affluent du Jourdain. Il boit l'eau du torrent et est ravitaillé en nourriture par des corbeaux. Au bout d'un certain temps le torrent se tarit[A 2], puis Élie part vers Sidon où une veuve de la ville de Sarepta le reçoit et le nourrit. Un miracle a alors lieu, car les maigres provisions de la veuve ne s'épuisent pas jusqu'au retour de la pluie[A 3]. Le fils de la veuve tombe malade et meurt, puis ressuscite sur une prière d'Élie[A 4].
La sécheresse annoncée par Élie devait durer plus de trois ans[A 5]. La troisième année de sécheresse, Dieu renvoie Élie auprès du roi Achab. Élie rencontre un serviteur du roi nommé Abdias et lui demande de l'annoncer. Abdias craint que cette annonce provoque son exécution si Élie disparaît à nouveau, et plaide en évoquant son passé, où il a protégé des prophètes de Dieu que la reine Jézabel voulait faire tuer. Élie lui assure qu'il se montrera à Achab et malgré ses craintes, Abdias prévient le roi qui vient à la rencontre d'Élie[A 6].
Élie réprimande le roi pour avoir sacrifié au dieu Baal et laissé son épouse Jézabel dîner avec quatre cents prophètes d'Astarté. Le roi convoque le peuple et tous les prophètes sur le mont Carmel. Élie est seul face à quatre cent cinquante prophètes de Baal. Chaque camp choisit des taureaux pour en faire offrande à son dieu, mais sans y mettre le feu. Les prêtres de Baal s'agitent mais en vain, le feu ne vient pas consumer leurs offrandes. Élie fait un autel et place les offrandes qu'il fait arroser d'eau par trois fois. Il fait alors une prière et le feu s'abat sur l'autel. Alors Élie donne l'ordre de se saisir des prêtres de Baal et il les égorge. Élie dit à Achab de retourner en char à Jizreel avant que la pluie ne l'arrête, la pluie se met à tomber, tandis qu'Élie devance Achab en courant[A 7].
Informée par Achab, Jézabel menace Élie de lui faire subir le même sort qu'il a fait subir aux prêtres de Baal. Élie s'enfuit vers Beer-Sheva dans le royaume de Juda pour s'y réfugier. Élie, complètement découragé par ce qui lui arrive et souhaitant mourir, s'endort au pied d'un genêt. Un ange le réveille et lui offre à manger, il mange et se rendort. L'ange revient et Élie peut marcher ainsi pendant quarante jours. Arrivé à la caverne du mont Horeb, Élie s'y réfugie. Par la suite, l'auteur biblique décrit des phénomènes naturels, séismes, tempêtes, mais Dieu ne s'y trouve pas. En dernier, comme une sorte d'oxymore, c'est « la voix d'un fin silence ». Dieu lui demande : « Que fais-tu ici Élie ? » Dieu donne l'ordre à Élie d'aller à Damas pour oindre Hazaël comme roi sur Aram, oindre Jéhu comme roi d'Israël et oindre Élisée pour en faire son successeur[A 8].
Environ six ans plus tard, il met en garde Achab et Jézabel d'un risque de mort violente après que Jézabel a manœuvré pour s'approprier la vigne d'un certain Naboth dont elle provoqua la mort par lapidation en le livrant à la foule[A 9]. Achab, roi d'Israël, et Josaphat, roi de Juda, s'allient pour faire la guerre contre Aram. Au cours d'un combat, Achab est tué. Son fils Achazia lui succède et commet les mêmes fautes aux yeux d'Élie[A 10].
En effet, Achazia, tombé du balcon de ses appartements, veut consulter l'oracle de Baal sur sa guérison. Élie va à la rencontre des messagers du roi pour leur annoncer la mort prochaine du roi parce qu'il a préféré Baal au Dieu d'Israël[A 11]. Par la volonté de Dieu, Élie brûle cent hommes d'Achazia venus le capturer, puis se laisse emmener pour réitérer sa funeste prédiction devant le roi. Celui-ci meurt peu après, et son fils Joram lui succède.
Alors qu'il est en compagnie d'Élisée, Élie est enlevé au ciel dans un tourbillon. Après sa disparition, Élisée lui succède[A 12].
Ce récit sur l'enlèvement d'Élie au ciel a inspiré la construction de certains scénarios eschatologiques sur son retour miraculeux sur Terre. D'après le livre de Malachie, Élie reviendra avant le jugement dernier : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive[A 13]. » La tradition juive attend donc le retour d'Élie[A 14]. Il reste l'invité lors de la fête juive de la Pâque, où une porte ouverte et un siège inoccupé l'attendent toujours.
Le Siracide, un livre deutérocanonique, mentionne Élie parmi les grands personnages de l'histoire d'Israël et rappelle ses hauts faits[A 15]. Le texte suggère qu'il y a une vie après la mort pour les croyants : « heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi nous posséderons la vraie vie »[A 16].
Élie aux origines dans la tradition juive
Comme le prophète Élie n'est jamais vraiment mort, des traditions concernant ses réapparitions se sont développées dans le folklore juif, depuis Rabbi Éléazar, fils de Shimon bar Yohaï[9], jusqu'aux récits hassidiques[10]. Élie est réputé avoir enseigné à des sages de la Torah et à des justes inconnus, ou encore, dans de nombreuses légendes, avoir surgi dans une synagogue lorsque manquait un dixième homme pour former le minyan[11].
Ces interventions mystérieuses, souvent destinées à sauver ou à soutenir les Juifs dans des périodes de danger, viennent du fait qu'Élie est celui qui annoncera la paix et le bien dans le monde à venir[11]. Ainsi la Birkat Hamazon (action de grâces après le repas) mentionne-t-elle Élie dont il faut « se souvenir pour le bien » car il apportera « de bonnes nouvelles, secours et consolation »[11].
En raison de son retour imminent, un fauteuil lui est souvent réservé dans les synagogues.
Autres mentions d'un « Élie » dans la Bible
Dans d'autres parties de la Bible, il y a d'autres personnages nommés Élie. Il s'agit peut-être du même personnage, mais cela suscite quelques problèmes de chronologie.
Dans le Deuxième Livre des Chroniques[A 17], un certain « Élie » met en garde le roi de Juda, Joram. Si c'est le même personnage, cela signifie qu'il est passé d'un royaume à l'autre et qu'il est mort plus tard que ne le laisse entendre le Deuxième Livre des Rois.
Ceci s'explique par le fait que le livre des chroniques est en quelque sorte une récapitulation de l'histoire, en particulier de l'alliance davidique et sur le culte rendu au temple.
Le nom Élie est aussi porté par un sacrificateur du temps d'Esdras[A 18].
Élie dans le christianisme
Mentions d'Élie dans le Nouveau Testament
Élie est le prophète le plus fréquemment cité dans le Nouveau Testament. Dans l'Évangile selon Jean, les pharisiens demandent à Jean le Baptiste ceci : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ ni Élie, ni le prophète[B 1] ? »
Élie est encore cité dans l'Évangile selon Luc[B 2]. Jean-Baptiste et Élie sont comparés pour leur costume fait de peaux de bêtes[A 19]. L'ange Gabriel affirme, avant la naissance de Jean-Baptiste, qu'il aura l'esprit et la puissance d'Élie[B 3]. Dans les trois évangiles synoptiques[B 4], on trouve une manifestation d'Élie en compagnie de Moïse et Jésus dans l'épisode dit de la « transfiguration » : « Et pendant qu'il (Jésus) priait l'aspect de son visage changea, et son vêtement, d'une éclatante blancheur. Et voici que deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie qui, apparus en gloire, parlaient de son départ, qu'il allait accomplir à Jérusalem[B 5]. »
Dans les épîtres, Élie est également mentionné comme modèle d'inspiration pour la prière. L'apôtre Paul dit ceci d'Élie : « Ne savez-vous pas ce que l'écriture rapporte d'Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël[B 6] ? » L'Épître de Jacques fait aussi référence à Élie pour parler du pouvoir de la prière : « Élie était un homme de la même nature que nous, il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit[B 7]. »
Les évangiles soulèvent la difficile question de l'identité Jean le Baptiste Élie ; affirmée par Jésus[12]« Et lui, si vous voulez bien le comprendre, il est cet Élie qui doit venir[B 8] », cette identité est déniée par Jean le Baptiste « Qu'es-tu donc ? Lui demandèrent-ils. Es-tu Élie ? Il dit: Je ne le suis pas[B 9] ». Un érudit juif, Menahem Macina, a traité de cette contradiction apparente[13].
Culte d'Élie
Élie est fêté le 20 juillet par les catholiques et les orthodoxes[14]. Plusieurs montagnes portent son nom dont la plus connue est le mont Saint Elias en Alaska.
Dans l'Église orthodoxe serbe, la saint-Élie est une slava fêtée par beaucoup de croyants, il est aussi le saint protecteur de l'aviation et de l'armée de l'air serbe. De nombreux Serbes qui se sont convertis au christianisme aux Ve, VIe et VIIe siècles et qui avaient pour dieu protecteur Perun (équivalent de Thor chez les Slaves) l'ont pris pour saint protecteur. Saint Élie était représenté par les chrétiens de Constantinople comme le saint à la foudre.
Dans l'ordre du Carmel, dont Élie est le « père spirituel », la fête de saint Élie le 20 juillet a rang de fête[15] (fête obligatoire), donnant lieu à l'indulgence plénière[16], alors que dans le reste de l'Église catholique cette fête est optionnelle (non inscrite, laissée à la liberté des fidèles)[17].
La grotte d'Élie sur le mont Carmel
La tradition a rapporté qu'Élie aurait résidé en ermite, avec des disciples (à commencer par Élisée) dans une grotte du mont Carmel. Cette grotte est connue sous le nom de « l'école des prophètes ». Par la suite, Élisée aurait poursuivi cette « tradition » et lui aussi résidé dans cette grotte comme le suggérerait le passage du Deuxième Livre des Rois où la femme sunamite part au mont Carmel chercher Élisée[A 20]. Au XVIIe siècle des carmes viennent établir sur les pentes du mont Carmel un monastère et célèbrent des offices dans la « grotte d’Élie ». Cette grotte devient successivement une mosquée et aujourd'hui une synagogue. La communauté carmélitaine établie sur le mont Carmel (à proximité de la grotte) a obtenu l'autorisation de venir célébrer certaines fêtes religieuses dans cette grotte.
Élie dans l'islam
Élie est un personnage discret dans le texte coranique[18]. Il est cité dans deux passages du Coran :
« De même, Zacharie, Jean-Baptiste, Jésus et Élie, tous étant du nombre des gens de bien »
— Le Coran, « Le Bétail », VI, 85, (ar) الأنعام.
Dans ce passage, il est simplement intégré aux "personnes de bien". Sa présence parmi les gens d'Imran pourrait être une manière d'exprimer le type de spiritualité ascétique qui lui est associé[18].
« Élie était, certes, du nombre des Messagers. Quand il dit à son peuple : « Ne craignez-vous pas Allah ? » Invoquerez-vous Baal et délaisserez-vous le Meilleur des créateurs, Allah, votre Seigneur et le Seigneur de vos plus anciens ancêtres ? Ils le traitèrent de menteur. Et bien, ils seront emmenées (au Châtiment). Exception faite des serviteurs élus d’Allah. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : « Paix sur Élie et ses adeptes ». Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants, car il était du nombre de Nos serviteurs croyants »
— Le Coran, « Les Rangs », XXXVII, 123-132, (ar) الصافات.
Ce passage évoque le récit de la lutte d’Élie contre les adorateurs de Baâl, présent dans le livre des Rois. Les commentateurs musulmans ont donné plus de consistance à ce personnage coranique en récupérant des éléments provenant du récit biblique, comme son enlèvement au ciel. Néanmoins, leur chronologie est parfois hésitante -certains commentateurs plaçant la vie d’Élie avant celle de David et de Salomon- et le récit prend le contrepied de celui donné par la Bible. Ainsi, Élie serait prophète au milieu d'une société païenne qu'il aurait cherché à convertir et Baal serait une idole représentant une très belle femme. Le roi de cette société païenne étant hésitant et son peuple refusant de croire, Élie aurait demandé à Dieu de retenir la pluie pour les châtier. Cela provoque une famine dans la région. Après 10 jours ou 10 ans (selon les traditions) de famine, le roi et le peuple admettent le message d'Élie et la pluie revient. Les récalcitrant sont alors massacrés[18].
Les versets 129 et 130 pourraient être une évocation de l’enlèvement d’Élie. Plusieurs récits de commentateurs ont repris cet épisode et Élie a été associé au "mystérieux initiateur de Moïse", sorte de prophète non mortel traversant les générations. Cette idée se retrouve dans les traditions juives. Ces traditions et récits ont donné une dimension importante (eschatologique, entre autres) à Élie même s'ils sont rejetés par un certain nombre de penseurs musulmans[18].
Élie dans les arts
- Élie est le sujet de l'oratorio de Felix Mendelssohn : Elias (1846).
- L'épisode du Songe d'Élie a été traité par les peintres et les sculpteurs (Philippe de Champaigne, Le Mans, musée de Tessé).
- L'enlèvement d'Élie aux cieux est un thème de tableaux et d'icônes.
- La « Transfiguration » est un thème de peintures et d'icônes.
- Le livre d'Éli est un film sorti en 2010 incluant Denzel Washington.
- Élie est un des personnages de la série Xéna la guerrière qui annonce l’avènement du dieu de l'amour et l'arrivée de l'enfant qui provoquera le Crépuscule des anciens dieux antiques.
- Élie est le personnage principal de « la cinquième montagne » de Paulo Coelho. L'auteur s'inspire de l'histoire d'Élie décrite dans l'Ancien Testament pour construire une œuvre par ailleurs fictive.
- La vie d'Élie a fait l'objet d'un récit poétique de Jean Grosjean.
- Eli est le prénom du vampire joué par Lina Leandersson dans le film suédois Morse (Laisse-moi entrer) réalisé par Tomas Alfredson
- Elie est le prénom d'un des personnages du roman de Herman Melville, Moby Dick (1851). Il est présenté sous le jour d'un illuminé, ancien matelot du capitaine Achab, qui ne cesse de prophétiser de manière confuse.
- L'ascension d'Élie dans une fresque byzantine.
- Élie emporté au ciel sur un char de feu donne son vêtement à Élisée. Sarcophage chrétien de la Rome antique (VIe siècle) à Milan).
- Élie par Tommaso Rues, église Santa Maria dei Carmini.
- Élie dans le désert - Washington Allston (Boston).
- L'offrande d’Élie - Charleston, Caroline du Sud.
- Élie dans la grotte et sur un char de feu. Fresque du monastère de Rila (Bulgarie).
- Elijah rendant le fils de la veuve de Sarepta par Louis Hersent.
- Élie sur le mont Horeb, icône grecque orthodoxe.
Notre-Dame du Mont-Carmel avec Saint Simon Stock, Sainte Thérèse d'Avila, Saint Albert de Verceil
le prophète Élie et les âmes au purgatoire
Giambattista Tiepolo, 1745
Pinacothèque de Brera, Milan[19]- Élie sur son char (détail), par Sergio de Castro, vitrail de la collégiale de Romont (Suisse), 1980.
Notes et références
Références de la Bible hébraïque
Textes issus de la Torah ou Ancien Testament
- 1 Rois 17,1.
- 1 Rois 17,1-15.
- 1 Rois 17,8-16.
- 1 Rois 17,17-24.
- 1 Rois 18,1.
- 1 Rois 18,1-17.
- 1 Rois 18,18-46.
- 1 Rois 19,1-18.
- 1 Rois 21.
- 1 Rois 22.
- 2 Rois 1.
- 2 Rois 2.
- Malachie 4,5.
- Malachie 3,23.
- Si 48, 1-12, dans la Traduction liturgique de la Bible (site catholique AELF).
- Si 48, 11.
- 2 Chroniques 21,12-15.
- Esdras 10,21.
- 2 Rois 1,8, Matthieu 3,4.
- 2 Rois 4,25.
Références de la Bible chrétienne
Textes issus du Nouveau Testament
Autres références
- Holman Bible Editorial Staff, Holman Concise Bible Dictionary, B&H Publishing Group, USA, 2011, p. 193
- (en) Stephen L. McKenzie, « “My god is YHWH”: The Composition of Elijah Stories in 1-2 King », dans Christl M. Maier (ed.), Congress Volume Munich 2013, Brill, (ISBN 9789004281226, lire en ligne), p. 92-110.
- (en) S. David Sperling, « Elijah », dans Fred Skolnik, Michael Berenbaum (eds.), Encyclopædia Judaica, vol. 6, Thomson Gale, 2e éd. (ISBN 978-0-02-865934-3), p. 331.
- (en) John Barton et John Muddiman, The Oxford Bible Commentary, Oxford University Press, , 1386 p. (ISBN 978-0-19-927718-6, lire en ligne), p. 246.
- Philippe Hugo, Les deux visages d'Élie : texte massorétique et Septante dans l'histoire la plus ancienne du texte de 1 Rois 17-18, Academic Press Fribourg, Vandenhoeck et Ruprecht, coll. « Orbis biblicus et orientalis » (no 217), , 389 p. (ISBN 978-3-7278-1545-4, lire en ligne), p. 138.
- Christian Grappe et Alfred Marx, Sacrifices scandaleux ? : sacrifices humains, martyre et mort du Christ, Genève/Paris, Labor et Fides, , 189 p. (ISBN 978-2-8309-1179-4, lire en ligne), p. 62.
- Étienne Nodet, L'Odyssée de la Bible : Études et thèmes, Éditions du Cerf, , 992 p. (ISBN 978-2-204-11422-6, lire en ligne), pt302.
- A. Peters, Histoire mondiale syncronoptique, Édition Académique de Suisse.
- Lewis Ginzberg, Legends of the Bible, Philadelphia : Jewish Publication Society of America, 1956, p. 597.
- Martin Buber, Les Récits hassidiques (Die Erzählungen der Chassidim, 1949), Éditions du Rocher, 1985 (ISBN 2-268-00018-4).
- « Élie », dans Geoffrey Wigoder (dir.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Cerf/Robert Laffont (Bouquins), 1996 (ISBN 978-2221080993).
- Notamment dans l'Évangile selon Saint-Mathieu : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Le Fils de l’homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
- Menahem Macina, « Jean le Baptiste était-il Élie ? Examen de la Tradition néotestamentaire », Proche-Orient Chrétien, no XXXIV, , p. 209-232 (lire en ligne).
- « Juillet », sur Calendrier orthodoxe, Fêtes et Saints de l’Église Orthodoxe (consulté le ).
- Les heures du Carmel (trad. du latin), Lavaur, Éditions du Carmel, , 347 p. (ISBN 2-84713-042-X), p. 111.
- Calendrier liturgique à l'usage des communautés carmélitaines, Créteil, Carmel sainte Thérèse, , 24 p., p14.
- Prière du Temps présent, Paris, du Cerf, , 1590 p. (ISBN 2-204-04853-4), p1261.
- Lory P., "Elie", dans Dictionnaire du Coran, 2007, Paris, p.244-246.
- Pinacothèque de Brera
Annexes
Bibliographie
- Éliane Ketterer, Éliane Poirot, « Les figures d'Élie le prophète », Cahier Évangile, no Supplément #100,
- Nathalie Lacasse, « Élie, le prophète qui voulait mourir », Revue Scriptura, Montréal, vol. 9/1,
- Louis Massignon, Opera Minora, vol. I, « Élie et son rôle transhistorique », p. 107-125
- Tabari (trad. du persan par Hermann Zotenberg), La Chronique. Histoire des prophètes et des rois, vol. I, Actes Sud / Sindbad, coll. « Thésaurus », (ISBN 978-2-7427-3317-0)
Liens connexes
Liens externes
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