Marc Arcis

Marc Arcis, né en 1652 ou 1655 à Mouzens et mort à Toulouse le , est un sculpteur français.

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Biographie

Marc Arcis est le fils de Jean Arcis, maçon à Labécède, né en 1624, petit-fils de Bernard Arcis, maître maçon à Labécède, épouse en premières noces, à Mouzens, le 1er janvier 1650, Isabeau Olivier, fille de Maffre Olivier, maître maréchal de forge, et d'Antoinette Moulis. De ce premier mariage, Jean Arcis a Marc, Suzanne et Jean. Ce dernier fils a été tailleur de pierre, puis sculpteur, et a été associé à son frère aîné, Marc Arcis, sur plusieurs de ses chantiers. De son second mariage avec Antoinette Bosc, Jean Arcis a eu trois autres enfants, Suzanne, Marc Antoine et Jeanne. Il est mort le 30 mai 1704 au Cabanial, probablement chez sa fille Suzanne[1].

Il est l'élève du peintre Jean-Pierre Rivalz, et probablement du sculpteur Gervais Drouet[2].

De 1674 à 1677 il réalise certains bustes de la salle des Illustres à Toulouse, ceux de Louis XIV, du poète Pèire Godolin, de Marcus Antonius Primus et d'un inconnu[3]. Il part ensuite pour Paris où il séjourne pendant dix ans tout en continuant d'honorer des commandes pour ses clients toulousains. À partir de 1690 il partage ses travaux entre Paris et Toulouse.

À Paris, il participe à la décoration intérieure de l'église de la Sorbonne et exécute quelques travaux au château de Versailles. Il est reçu à l'Académie en 1684 et devient sculpteur du roi. Les travaux au château de Versailles s'achèvent en 1687.

En 1687, les États du Béarn lui demandent de réaliser en bronze une statue de Louis XIV dont le modèle a été commandé François Girardon pour orner la pace Royale. En 1691, il est à Pau où il marie avec Jeanne Blanc, fille de Bernard Blanc, sculpteur et architecte de Toulouse, et de Marie de Brun. Le contrat de mariage est enregistré à Toulouse, en présence de Jean-Pierre Rivalz, le 7 décembre 1691. Il vit alors à Pau où trois de ses enfants sont nés. À partir de 1696 il est à Toulouse où tous ses autres enfants sont nés et baptisés dans la cathédrale Saint-Étienne. Son épouse décède le 14 avril 1712.

Gabriel Vendages de Malapeire lui a commandé des sculptures pour achever la décoration de la chapelle du Mont-Carmel, à Toulouse. Il a réalisé son buste placé dans le vestibule de la chapelle, en 1702, année de sa mort.

Après 1698, il s'installe définitivement à Toulouse où il décore plusieurs chapelles. Les capitouls lui commandent en 1701 la décoration de la troisième galerie du Capitole de Toulouse, terminée en 1706. Entre 1718 et 1739 il dirige les aménagements du chœur de la basilique Saint-Sernin et du retable du maître-autel de la cathédrale Saint-Étienne. Les statues de Saint Sébastien et de Saint Roch pour l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Grenade.

La cathédrale Saint-Alain de Lavaur renferme de lui une Pietà (troisième chapelle à droite).

Galerie

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • B. Fillon, « XLV. Marc Arcis, sculpteur; marché pour la décoration du maître-autel des Augustins de Toulouse (1721-1722) », Nouvelles archives de l'art français : recueil de documents inédits, 2e série, t. 1, , p. 146-148 (lire en ligne)
  • Comte H. Begouen, « Les travaux de Marc Arcis pour la chapelle des Pénitents-Blancs de Toulouse », Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, nouvelle série nos 40 et 41, , p. 326-336 (lire en ligne)
  • Fabienne Sartre, « La sculpture toulousaine dans la première moitié du XVIIIe siècle », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. 61, , p. 165-194 (lire en ligne)
  • Fabienne Sartre, « Les modèles antiques dans l'œuvre du sculpteur toulousain Marc Arcis », Pallas, t. 57, , p. 71-80

Liens externes

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