Vence

Vence est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Vençois.

Pour les articles homonymes, voir Vence (homonymie).

Vence

Vence

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Régis Lebigre
2020-2026
Code postal 06140
Code commune 06157
Démographie
Gentilé Vençois, Vençoise
Population
municipale
18 670 hab. (2018 )
Densité 476 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 21″ nord, 7° 06′ 43″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 1 033 m
Superficie 39,23 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vence
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Vence
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Vence
Géolocalisation sur la carte : France
Vence
Géolocalisation sur la carte : France
Vence
Liens
Site web vence.fr

    Géographie

    Localisation

    Situé à environ 20 km de Nice, entre mer et montagnes, surplombée par le col de Vence, Vence fait partie de ce que l'on appelle le moyen pays.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Vence offre un relief assez irrégulier lorsque l'on passe des petites collines des Baous à des pentes raides.

    Ces montagnes calcaires, les « baous », donnent à la région un relief très accidenté.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

    • Plusieurs petits cours d'eau traversent la commune de Vence  :
      • fleuve la Cagne (qui se jette dans la Méditerranée),
      • ruisseau la lubiane, (affluent de la Cagne), la cagnette,
      • vallon du clarel,
      • le Malvan, le Claret, la Billoire, le Suveran, le Riou...
      • La Foux est une petite rivière qui fait partie de l'hydrographie de Vence une station de pompages des eaux y est aussi installée et cette eau se retrouve aux robinets des habitants et des fontaines.

    Climat

    Graphique du climat de Vence.

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[3].

    Les étés sont chauds et secs et les hivers doux avec beaucoup de pluie. La température moyenne sur l'année est 13,3 °C.

    Réseau routier

    Commune accessible par la D36-M36, depuis Cagnes-sur-Mer, située à 10 km.

    Réseau ferroviaire

    En 1881, Nice obtient l'ajout d'une liaison reliant Nice à Grasse par Vence à la Ligne Central-Var. Exploitée à partir de 1892 par la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France, puis par les Chemins de fer de Provence. La liaison disparaitra en 1944 avec la destruction du Viaduc du Pont-du-Loup par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.

    Il n'existe plus aujourd'hui de Voie ferrée à Vence, celle-ci ayant été requalifiée en route.

    Transports en commun

    De 1911 à 1932, Vence était reliée à Cagnes sur Mer par les Tramways des Alpes-Maritimes.

    Aujourd'hui, la ville est desservie par les lignes de bus 9, 46, 47, 400 et 510 des Lignes d'Azur et dispose d'une station d'autopartage Auto Bleue.

    Urbanisme

    La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le [4].

    Typologie

    Vence est une commune urbaine[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[8] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,6 %), forêts (29 %), zones urbanisées (26,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Ouintion au IIe siècle, Civitas Vintiensium vers 400, De Ventio en 585.

    En provençal : Vença selon la norme classique ou Vènço selon la norme mistralienne.

    Histoire

    Le territoire de la commune de Vence a livré des indices d'occupation remontant aux époques les plus anciennes[15]. Certaines grottes des baous semblent avoir été occupées au Paléolithique et au Néolithique[16]. Certaines d'entre elles semblent avoir servi de bergerie ou d'abris de bergers durant l'âge du bronze et l'âge du fer. Elles sont aussi fréquentées durant l'Antiquité, le Moyen Âge et l'époque moderne.

    On note l'existence d'habitats fortifiés (oppidums) sur certaines hauteurs. Le plus grand nombre est occupé à la fin de l'âge du fer, les fouilles sur le site du Baou des Noirs ont cependant livré des traces d'occupation remontant à la fin de l'âge du bronze et au premier âge du fer[17]. Le Baou des Blancs semble fondé à la fin de l'âge du fer, mais fait l'objet d'une réoccupation importante durant l'Antiquité tardive[18].

    Avant la conquête des Alpes par Auguste et la création de la province des Alpes maritimes dans le dernier quart du Ier siècle av. J.-C., le territoire de Vence est sous le contrôle de la tribu des Nerusii[19] dont le nom apparaît sur le Trophée des Alpes avec celui des autres tribus locales vaincues par Auguste.

    À partir de l'ère chrétienne, Vence est fondée et devient chef-lieu de cité. Les restes antiques de la cité de Vence sont très mal connus à l'exception des bornes milliaires délimitant la voie romaine via Ventiana, et des inscriptions majoritairement mises au jour dans le sous-sol du centre-ville[20] et actuellement intégrées à la maçonnerie de la cathédrale de Vence datant des XIe et XIIe siècles dans sa forme actuelle.

    Fondée par les Ligures[19], puis cité romaine de Vintium, elle vit croître sa puissance avec le christianisme et devint une importante ville épiscopale à partir du IVe siècle.

    Au Ve siècle, Vence possède un évêché sous le règne de l'empereur Constance III. Le premier évêque de Vence dont l'existence est avérée est Severus (419-442[21]. D'après la tradition locale fondée sur des sources ecclésiastiques, la cathédrale aurait été édifiée à l'emplacement du temple de Mars Vintius dont l'existence est attestée par une inscription.

    En 973, à la suite de sa victoire contre les Sarrasins à la bataille de Tourtour, Guillaume Ier de Provence crée l'un de ses capitaines, Léotger Ruffi ou Laugier le Roux, comte de Cagnes et de Vence et lui offre la main de sa fille Odille. Le fils de Léotger, Raimbaud, n'ayant pas eu de descendance mâle, le comté revint au comte de Provence en 1189[22]. C'est à cette époque que fut fondée la commanderie templière de Saint Martin[23], sur le territoire de la commune sur le Baou des Blancs.

    Par le jeu du partage de l'empire de Charlemagne, Vence et la Provence sont rattachées au Saint-Empire romain germanique. En 1191, l'empereur Henri VI accorde à la république de Gênes la ville et le territoire de Monaco, ce qui conduira à la rébellion contre les comtes de Provence dans la ville de Nice. Le , le parti des aristocrates niçois prend le contrôle de Nice et proclame l'indépendance de la ville par rapport au comte de Provence. En 1228, inquiète de la nouvelle influence acquise par Raimond-Bérenger V de par son mariage avec Béatrice de Savoie, la ville de Nice conclut une alliance avec les villes de Grasse et de Draguignan et signe une convention avec la république de Pise. En réaction, Raimond-Bérenger envoie son armée[24] commandée par Romée de Villeneuve, viguier et baile de Provence[25]. Il soumet Nice en 1229 et Vence en 1230. En 1231, il fera construire les remparts de Vence.

    La seigneurie de Vence est alors donnée par le comte de Provence à Romée de Villeneuve qui lui en rend hommage le [26].

    La famille de Villeneuve-Vence et les évêques furent coseigneurs de Vence jusqu'à la Révolution française[27].

    Durant les guerres d'Italie, la cité ainsi qu'une grande partie de la Provence passera sous la domination des troupes de Charles Quint. La légende rapporte qu'en 1538, présent dans la région pour la signature de la paix de Nice, François Ier visite Vence et offre à ses habitants un Frêne encore visible de nos jours sur la place du même nom [réf. nécessaire].

    Parmi ses nombreux évêques, il y eut un pape, Paul III, deux académiciens, Godeau et Surian et trois saints, Prosper, Véran et Lambert. La Révolution chassa le dernier évêque, Mgr Pisani, qui refusa de prêter serment sur la Constitution, et supprima l'évêché.

    Henri Matisse s'installe à Vence, villa « Mon Rêve » en 1943, il y conçoit tout l'intérieur de la chapelle du Rosaire de Vence dite aussi « chapelle Matisse », et c'est l'artiste Jean Vincent de Crozals qui lui sert de modèle pour les dessins du Christ[28].

    Depuis 1945

    En , elle est classée quatrième dans la liste des plus belles communes d'Europe publiée par le magazine National Geographic. Vence est membre de l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe (AFCCRE)[29].

    Politique et administration

    Liste des maires

    En 2010, la commune de Vence a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[30].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    18501851Marcelin Maurel
    18511852Jean-Louis Feraud
    18521861Christophe-Clement Trastour
    18611871Marcelin Maurel
    18711871Henri-Louis Isnard
    18711900Henri-Louis Isnard
    19001901Anthony Mars
    19011915Joseph Bougearel
    19151921Antoine Vernin
    19211926Henri Giraud
    19261941Joseph Ricord
    19411944Henri Einesy
    19441945Marcel BenoîtCR
    19451959Émile HuguesPRRRS
    19591983Jean MaretCRAvocat
    19831983Jacques FalcozRPRConseiller général du canton de Vence
    19831989Bernard DemichelisUDF-RPRConseiller général du canton de Vence
    19892001Christian IaconoUDFRadiologue
    20012008Pierre MarchouRPR puis UMPAvocat
    20082009Christian Iacono[31]Parti radicalRadiologue à la retraite
    20092014Régis LebigreUMP[32]-Parti radicalÉlu à la suite de la démission de Christian Iacono
    20142017Loïc DombrevalSE
    puis LREM
    Député LREM (2017-) Chef d'entreprise
    Président de la commission environnement, mer et forêt du Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur, vice-Président de la Métropole de Nice Côte d'Azur, Président du Syndicat intercommunal du Pays de Vence.
    20172020Catherine Le LanLREMÉlue à la suite de la démission de Loïc Dombreval.
    2020en coursRégis LebigreLR-
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Politique environnementale

    Vence dispose de deux stations d'épuration :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 18 670 habitants[Note 4], en diminution de 2,01 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6152 6573 0203 0453 6123 1563 1653 1012 974
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7332 7102 7552 8282 7702 7612 9033 1033 043
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1243 2083 4983 0904 1924 8765 4955 6856 278
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 8749 42011 38513 11915 33016 98218 93119 16018 599
    2018 - - - - - - - -
    18 670--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Écoles maternelles
      • École maternelle du Suve
      • École maternelle du Centre
      • École maternelle Lei Bigaradie
      • École maternelle Signadour
      • École maternelle de l'Ouest (maternelle des Baous)
    • Écoles élémentaires
      • École élémentaire St-Michel
      • École élémentaire Toreille
      • École élémentaire du Suve
      • École élémentaire Marc Chagall
      • École élémentaire Célestin Freinet (école publique à statut spécifique)
    • Collège
      • Collège de La Sine
    • Lycée
      • Lycée Henri Matisse.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Week-end de Pâques, avec le dimanche danse folklorique et le lundi Bataille de fleurs .
    • La Fête des Fontaines.
    • Fête de la Saint Elisabeth.
    • Fête de la Musique traditionnelle depuis 30 ans, le 1er samedi de juillet au parc de la Conque organisée pas l'association Lo Cepon.
    • Nuits du Sud, festival de musiques du monde qui se tient fin juillet début août place du Grand-Jardin.
    • Depuis 1971, le groupe folklorique La Brissaudo maintient la culture et les traditions vençoises.
    • mediatheque

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[38] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • Hôpitaux de Vence, Saint-Jeannet.
    • ephad

    Sport

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    • Les marchés hebdomadaires[43].

    Tourisme

    Comme Saint-Paul-de-Vence, cité jumelle internationalement connue pour ses ateliers et galeries d'artistes, fleuron de la Côte d'Azur riche de son cadre exceptionnel et de patrimoine culturel, Vence abrite dans la Cité historique et ses abords de nombreuses galeries d'Art (plus de 35) ainsi que deux musées.

    Hôtel de voyageurs (ancien) et parc de la Conque, maison de retraite[44].

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :

    • total des produits de fonctionnement : 22 153 000 , soit 1 170  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 20 283 000 , soit 1 072  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 7 407 000 , soit 391  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 8 165 000 , soit 431  par habitant ;
    • endettement : 18 606 000 , soit 983  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 17,40 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,61 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,01 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 820 [46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifices religieux

    • Cathédrale de la Nativité-de-Notre-Dame, XIIe siècle[62] et son orgue de tribune[63],[64].
    • Chapelle des Pénitents Blancs, 40 avenue Henri Isnard [65], avenue [66], construite en 1614, Issue de la confrérie de la miséricorde 1523, la confrérie des pénitents blancs[67] est fondée en 1567 sous le patronage de Saint Bernardin (devenu lieu d'exposition).
    • Chapelle Notre-Dame des Missions, avenue des Alliés (moderne)[68].
    • Chapelle Sainte-Anne, chemin du Baric placée sous le vocable de Notre Dame des Douleurs, consacrée en 1617.
    • Chapelle rurale Saint-Raphaël, ruines de la première chapelle, chemin des Plantiers construite au XIVe siècle (rénovée en 1988). Centre religieux de l’ancienne commune des Malvan rattachée à Vence en 1792.
    • Chapelle rurale Saint-Lambert, chemin de Vosgelade construite en 1881
    • Chapelle rurale Sainte-Colombe, chemin de Sainte-Colombe construite durant le Haut Moyen Âge.
    • Chapelle rurale Sainte-Élisabeth[69], ancien chemin de Saint-Paul XIVe siècle[70].
    • Chapelle Sainte-Bernadette, 14 rue Saint-Michel à la maison de retraite La Vençoise.
    • Chapelles du calvaire, six chapelles le long du chemin du grand Calvaire[71].
    • Chapelle du Rosaire de Vence, dite « Chapelle Matisse »[72], avenue Matisse[73]. La première pierre de la chapelle fut posée, le [74]. L’inauguration et la consécration à Notre Dame du Rosaire, eurent lieu le .
    • Chapelle Saint-Croix, devenue propriété privée.
    • Chapelle Saint-Pons, avenue du colonel Meyere, face à la médiathèque devenue propriété privée.
    • Chapelle Saint-Crépin, avenue des Alliés.
    • Chapelle Notre-Dame de Bon Voyage, 521 chemin des Anciens Combattants[75].
    • Chapelle Saint-Martin, domaine Saint-Martin, 2197 avenue des Templiers.
    • Chapelle des Crottons devenue Notre Dame des Fleurs, au château Notre-Dame des Fleurs, allées des Cerisiers.
    • Chapelle des Pénitents Noirs, a été démolie en 1911 pour laisser passer le tramway, qui lui aussi a disparu.
    • Chapelle Saint-Pancrace ou Saint Michel (détruite en 1926). Offerte par les seigneurs de Villeneuve.
    • Chapelle Saint-Laurent au château Baou des Blancs (ruines).
    • Chapelle Saint-Pierre rue Henri Isnard, détruite dans les années 1950.
    • Chapelle Bérény[76].
    • Temple protestant et anglicane Saint Hugh's [77] 21 rue de la Résistance.
    • Les statues du Calvaire de Vence : Bois polychrome des XVIIe et XVIIIe siècles[78].

    Religieuses

    Littéraires

    Plaque sur la maison de Gombrowicz.

    Artistiques

    Pédagogues

    • Célestin Freinet (1896-1966), mort à Vence, et Élise Freinet (1898-1983) ont créé sur la colline du Pioulier une école expérimentale en 1935, à la suite d'un conflit violent avec la mairie de Saint-Paul-de-Vence où Freinet enseigna de 1928 à 1932. L'École Freinet fut fermée pendant la guerre, après l'internement de Freinet en . Après la guerre, Freinet et Élise Freinet ouvrirent à nouveau leur école. Mondialement connue, cette école fut rachetée par l'État à la suite d'un accord entre Madeleine Freinet et Lionel Jospin (ministre de l'Éducation nationale). Cette école publique à statut expérimental accueille 66 élèves de la maternelle au CM2. L'Institut Freinet de Vence, en lien avec des laboratoires universitaires, a pour mission la sauvegarde de la pédagogie spécifique de cette école.

    Politiques

    Les 9 Justes parmi les nations de Vence[81]

    • Joseph Fisera,
    • Eugène Francone,
    • Marguerite Francone,
    • Émile Hugues,
    • Lucie Laffitte Hugues,
    • Adrienne Michel,
    • Joseph Ordan,
    • Antoinette Picco,
    • Delphon Picco.

    Autres

    • Yvon Lambert (1946), galeriste et marchand d'art contemporain.
    • Joseph Alech (1919-1980), coureur cycliste (le Grand Prix de la Ville de Vence lui est dédié)[40].

    Héraldique

    D'azur à une tour crènelée de cinq pièces d'argent, maçonnées de sable[82].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Didacticiel de la réglementation parasismique
    2. Cours d'eau sur la commune ou à son aval
    3. Table climatique
    4. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Histoire de Vence
    16. « LES CULTURES ACHEULÉENNES ET MOUSTÉRIENNES DANS LES ALPES-MARITIMES ET EN LIGURIE », sur academia.edu,
    17. « L'Oppidum du Baou-des-Noirs à Vence par Jean Latour », sur persee.fr, .
    18. « Le Baou des Noirs à Vence (Alpes-Maritimes). Dernières fouilles, Jean Latour, Laurent Bouby, Isabelle Rodet-Belarbi et Marie Bui-Thi-Mai », sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/, .
    19. « Histoire de Vence, cité, évêché, baronnie, de son canton et de l'ancienne viguerie de Saint Paul Du Var par l'Abbé E.Tisserand », sur https://gallica.bnf.fr, .
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    71. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Hubert Dhumez, « Le livre de raison (1505-1535) de Georges Signoret, barbier-chirurgien de Vence », dans Provence historique, 1954, tome 4, fascicule 15, p. 19-32 (lire en ligne)
    • G. Castellan, Histoire de Vence et du pays vençois
    • G. Castellan, Une cité provençale dans la Révolution
    • Verrier, Petite histoire de Carros et du canton de Vence
    • Les Gouaches découpées de la chapelle de Vence : quatre volumes de Henri Matisse
    • Edmond Brun, Antoine Léandre Sardou, « Vérification des inscriptions romaines de Vence », dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1877, tome 4, p. 173-180 (lire en ligne)
    • Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 p. (ISBN 2-85744-485-0)
      Pays de Vence et Côte Est : Vence, L'ancienne cathédrale de la Nativité-de-notre-Dame, pp. 137 à 138
    • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
      Canton de Vence : pp. 956 à 967 : Vence
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Vence, p. 1206
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Vence, pp. 81-82
    • Vence : Aven de la Cavetière; chancel de la cathédrale; chapelle nd de bon voyage; murs de pente; murs et linteaux; sarcophages à compartiments; site des Graus; tumulus présumé; voie romaine Vence Castellane; Moulins de la Cagne; château du Malvan
    • Vence : histoire
    • Cavités souterraines naturelles et ouvrage civil

    Articles connexes

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