Saint-Étienne-du-Rouvray

Saint-Étienne-du-Rouvray est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie) et Rouvray.

Saint-Étienne-du-Rouvray

L'église Saint-Étienne.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Joachim Moyse
2020-2026
Code postal 76800
Code commune 76575
Démographie
Gentilé Stéphanais
Population
municipale
28 500 hab. (2018 )
Densité 1 562 hab./km2
Population
agglomération
525 638 hab.
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 43″ nord, 1° 06′ 18″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 87 m
Superficie 18,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Saint-Étienne-du-Rouvray et de Sotteville-lès-Rouen
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-Étienne-du-Rouvray
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Saint-Étienne-du-Rouvray
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-du-Rouvray
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-du-Rouvray
Liens
Site web https://www.saintetiennedurouvray.fr

    Géographie

    Situation

    Située en bordure de la forêt de la Londe-Rouvray, la ville est en plein centre de la Métropole Rouen Normandie, à moins de 10 kilomètres du centre-ville de Rouen.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Située dans un méandre de la Seine, elle est bordée à l'est par celle-ci.

    Voies de communication et transports

    Rame du « métro » au terminus Technopôle à Saint-Étienne-du-Rouvray.

    Saint-Étienne-du-Rouvray est à une heure et demie de Paris et à une heure et quart de Caen, par l'autoroute A13. La ville est un lieu de passage – et de halte – pour ceux qui venant du Nord de la France, traversent l'agglomération vers la Normandie ou la Bretagne, mais aussi Alençon et Le Mans via l'A28. Depuis juillet 2008, la ville est desservie par la rocade Sud, périphérique du grand Rouen. Elle offre deux accès supplémentaires par le sud au territoire communal, par la Vente Olivier et par le technopôle du Madrillet.

    La ligne de chemin de fer Paris - Rouen - Le Havre passe par Saint-Étienne-du-Rouvray, mais elle ne marque pas l'arrêt en gare. La ligne TER Rouen-Elbeuf permet quant à elle un arrêt en gare de Saint-Étienne-du-Rouvray.

    L'aéroport le plus proche est celui de Rouen Vallée de Seine, situé à Boos.

    Saint-Étienne-du-Rouvray est desservie par le « métro de Rouen » depuis le prolongement vers le technopôle du Madrillet en 1997. La ligne Technopôle traverse la ville avec cinq stations à une fréquence d'une rame toutes les six minutes en heure de pointe. Le tramway permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en une vingtaine de minutes et Sotteville-lès-Rouen en quelques minutes.

    Six lignes de bus (  27 ,  32 ,  33  et  42  dont une à haute fréquence F3) s'articulent autour de la ligne de « métro » et offrent la possibilité de rejoindre des communes voisines non desservies par le tramway telle que Oissel.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 766 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Étienne-du-Rouvray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[18] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,8 %), forêts (29,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28 %), prairies (3,4 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctum Stephanum vers 1025, Sancti Stephani en 1032 et 1035[25], De Sancto Stephano au XIIIe siècle, Sanctus Stephanus en 1337, Saint-Etienne jouxte Rouvray en 1362 et en 1365, Saint Etienne de Rouvray entre 1605 et 1616[26], Saint Estienne du Rouvray en 1715, Saint Etienne du Rouvray en 1757[27].

    Le nom de la commune est issu de l'hagiotoponyme saint-Étienne et de la forêt de Rouvray qui borde la ville, ce qui donna Saint-Étienne-du-Rouvray[28]. Rouvray dérive du mot rouvres qui, en vieux français, signifie chêne (Quercus Robur), du latin robora. Il désigne alors le territoire d'une chênaie (ou rouvraie).

    Histoire

    Du néolithique à la révolution industrielle

    Le Saint-Étienne-du-Rouvray d'aujourd'hui est l'héritier d'une longue histoire. Des outils néolithiques (2 000 ans av. J.-C.) tout comme des traces d'habitat gallo-romain (200/300 ans apr. J.-C.) témoignent d'une occupation ancienne du site en bordure des zones anciennement inondables, aux alentours de l'actuelle avenue du Bic-Auber.

    Un hameau appelé Sancti Stephani et dépendant de l'abbaye de Saint-Wandrille est signalé au IXe siècle dans une charte royale. Marques de l'arrivée puis de l'implantation des Vikings tout au long de la Seine, des toponymes d'origine scandinave (la Haie Brout, les Longs Boëls, le Fossé Roger) se rencontrent encore dans certains quartiers. Le bourg se développe ensuite le long de la route reliant Rouen à Paris. Aux XVe et XVIe siècles, la paroisse compte cinq cents habitants. La population cultive les terres arables en bord du fleuve et pratique l'élevage sur les terres incultes, forêts, landes et taillis. L'église Saint-Étienne, rue de Paris, construite au XVIe siècle, dépendait de l'évêché de Lisieux.

    À la Révolution, en 1790, Saint-Étienne-du-Rouvray se constitue en commune avec administration politique. Le bourg commence à prendre son caractère urbain et industriel à partir du milieu du XIXe siècle, avec l'arrivée du chemin de fer et les débuts de la révolution industrielle.

    De la ville industrielle à la conscience ouvrière

    Au moment où le Château blanc s'urbanise, les fermes du plateau du Madrillet côtoient les premiers immeubles qui sortent de terre.

    En 1843, l'arrivée du chemin de fer ouvre la voie au développement de la commune. Les premiers trains à vapeur de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest relient Paris à Rouen. L'arrivée du train favorise l'implantation d'entreprises et le bourg rural devient peu à peu une cité industrielle. En 1865, la Société cotonnière s'implante à Saint-Étienne-du-Rouvray. Elle est alors la plus grosse entreprise de Normandie qui emploiera jusqu'à 2 000 personnes. La ville commence à changer avec l'implantation de nouveaux quartiers construits pour les ouvriers, comme la Cité Neuve, de nouvelles rues…

    Au début du XXe siècle, l'ouverture des ateliers ferroviaires de Quatre-Mares (1913), l'arrivée de la Fonderie Lorraine en 1916 et des Papeteries de la Chapelle (1928) viennent renforcer le caractère industriel de la ville. Dans le même temps, les premières grèves et grands mouvements de revendication forgent la conscience ouvrière. 1911 est ainsi marquée par une importante grève des salariés de la Cotonnière qui réclament la journée de 10 heures. Les solidarités s'organisent comme en témoigne la création de l'Émancipation par les ouvriers de la Cotonnière, en 1893. Cette société coopérative obtient des prix bas pour les denrées de première nécessité, mais offre également un secours aux malades et colis aux grévistes.

    Après la Première Guerre mondiale, et la révolution bolchevique d'octobre 1917, la conscience ouvrière trouve également une expression politique. En 1923, trois ans après le congrès de Tours qui voit se séparer la majorité communiste (SFIC) de la minorité socialiste (SFIO), Saint-Étienne-du-Rouvray est l'une des premières villes de France à devenir communiste. En 1935, alors que la Société cotonnière ferme, dans un contexte de profonde récession, la commune et de nombreux Stéphanais adhèrent au Front populaire.

    Histoire récente

    Le , aux alentours de 9 h 25, deux individus font irruption dans l'église de la ville par une porte située à l'arrière de l'édifice. Ils prennent six personnes en otage, un prêtre, trois religieuses et un couple de fidèles. Les assaillants sont équipés d'armes blanches, dont des couteaux, et de fausses bombes. La police, prévenue par une religieuse qui a réussi à s'échapper, ne peut entrer, les otages étant obligés de faire barrage. La BRI tue les assaillants, sur le parvis de l'église. Le prêtre de l'église, Jacques Hamel, se sacrifie pour sauver ses fidèles, et est égorgé. Le mari d'un couple de paroissiens est quant à lui gravement blessé à la gorge. Daech revendique l'attaque le jour-même.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie de 1801 à 1892 du canton de Grand-Couronne, puis, de 1892 à 1982, du canton de Sotteville-lès-Rouen, année où la commune est scindée entre les cantons de Saint-Étienne-du-Rouvray et Sotteville-lès-Rouen-Est[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 des cantons de Saint-Étienne-du-Rouvray et Sotteville-lès-Rouen.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Seine-Maritime.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de Rouen (CAR), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 par transformation de l'ancien SIVOM de l'agglomération rouennaise institué en 1974.

    Cette intercommunalité fusionne avec ses voisines le pour former la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), qui se transforme en métropole le sous le nom de Métropole Rouen Normandie, dont est désormais membre Saint-Étienne-du-Rouvray.

    Tendances politiques et résultats

    Lors des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste d'union de la gauche du maire sortant (PCF) Joachim Moyse  qui avait succédé en 2017 à Hubert Wulfranc comme maire de Saint-Étienne-du-Rouvray après son élection comme député  remporte largement le scrutin dès le premier tour, avec 78,94% des suffrages exprimés (3 599 voix, face aux listes menée respectivement par Brahim Charafi, adhérent au MoDem et imam (13,69 %, 624 voix) et par Noura Hamiche (NPA, 7,37 % 336 voix), l'abstention s'étant élevée à 70,88 %[30],[31]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Constant Crestey    
    1945 1947 Jean Morisse    
    1947 1953 Robert Samson    
    1953 1959 Gustave Léger   Médecin
    mars 1959 1972 Olivier Goubert PCF  
    1973 2002 Michel Grandpierre[32],[33] PCF Cheminot
    Conseiller général de Sotteville-lès-Rouen-Est (1982 → 1993)
    Député de la Seine-Maritime (3e circ.) (1993 → 1997)
    Démissionnaire
    2002 juillet 2017[34] Hubert Wulfranc PCF Professeur d'histoire-géographie
    Conseiller général puis départemental de Saint-Étienne-du-Rouvray (2004 → 2017),
    Député de la Seine-Maritime (3e circ.) (2017 → )
    Vice-président de la Métropole Rouen-Normandie (2015 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme député
    juillet 2017[35] En cours
    (au 10 août 2020)
    Joachim Moyse[36] PCF Conseiller régional de Normandie (2015 → )
    Vice-président de la Métropole Rouen-Normandie (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38]

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Le premier recensement fait au XIXe siècle remonte en 1812, Saint-Étienne avait alors 1,328 habitants. En 1857, sa population était de 1,345 habitants. En 1822 : 1,491 habitants ; en 1828 : 1,390 ; en 1836 : 1,494 avec 414 ménages ; en 1841 : 1,482 avec 370 ménages ; en 1846 : 1,585 avec 424 ménages ; en 1856 : 1,580 avec 443 ménages ; en 1861 : 1,633 avec 461 ménages.

    C'est à partir de 1863 que commença, par la suite de la construction de la grande usine de la Société Cotonnière, le mouvement ascendant de la population de Saint-Étienne. Au recensement de 1866, on constatait à Saint-Étienne 2,157 habitants, répartis en 565 ménages. En 1872 : 2,153 habitants avec 681 ménages et 614 maisons. Ce recensement qui fut des plus complets portait également sur le nombre des animaux domestiques. Il révélait l'existence à Saint-Étienne de 147 chevaux, 263 vaches, 1 âne, 164 moutons, 32 porcs, 19 chèvres, 130 chiens, 1284 poules, 176 pigeons et 62 canards.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 8]

    En 2018, la commune comptait 28 500 habitants[Note 9], en diminution de 0,83 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4191 3011 3261 4911 4811 4941 4821 5851 547
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5801 6332 1972 5132 8644 2464 4854 6705 145
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 6566 0686 4488 1299 38810 74111 27510 83315 430
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    25 83334 71337 24232 44430 73129 09227 81528 11828 696
    2018 - - - - - - - -
    28 500--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Étienne-du-Rouvray est la troisième ville de l'agglomération rouennaise en termes de population. Une ville tout à la fois forte de sa jeunesse avec près d'un habitant sur trois âgé de moins de 19 ans, mais également riche de l'expérience de sa population : les plus de 60 ans représentent un habitant sur cinq.

    Enseignement

    Les écoles de Saint-Etienne-du-Rouvray dépendent de l'académie de Rouen. Plusieurs écoles, de la maternelle au lycée sont disponibles aux enfants de la commune[41] :

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Centre culturel Le Rive Gauche.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Saint-Étienne-du-Rouvray se blasonnent ainsi :
    De gueules aux deux léopards affrontés d’or, armés et lampassés d’azur, mouvant des flancs et supportant une roue dentée d’argent soutenus de trois trangles ondées du même, au chef cousu d’azur chargé d’une crosse issante aussi d’or accostée de deux chênes rouvres aussi d’argent.[48]

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bibliothèque Elsa Triolet, Saint-Étienne-du-Rouvray, Bibliothèque Elsa Triolet : 1949 1987 : trente-huit ans d'une association au service des Stéphanais, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1987, 30 p.
    • Centre socioculturel Georges Déziré, Regards sur l’église Saint-Étienne, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2002.
    • Yves-Marie Deniel, Un jour en 1936, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2006.
    • Pierre Duchemin, Histoire de Saint-Étienne-du-Rouvray, Rouen, A. Lestringant, 1892, 391 p.
    • Pierre Duchemin, Histoire de Saint-Étienne-du-Rouvray, Paris, Office d’édition et de diffusion du livre d’histoire, coll. « Monographie des villes et villages de France » (no 1350), (ISBN 2-84126-078-X)
    • Olivier Gosse, On appelle ça de l'humanité : mémoire du quartier Hartmann des années 1940 à 2008, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2009.
    • Georgette Gosselin, Les débuts du chemin de fer, 89 lithographies de Daumier, 14e festival culturel, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1976.
    • Georgette Gosselin, Lutes d’hier et d’aujourd’hui, 1843-1996 : les communistes de Saint Étienne du Rouvray, Ed. de la section de Saint-Étienne-du-Rouvray du Parti communiste français, 1996
    • Groupe Archives Quatre-Mares, Les Ateliers de Quatre-Mares : huit décennies au service de la réparation des locomotives, Paris, La Vie du rail & des transports, , 311 p. (ISBN 2-902808-63-1)
    • Groupe Histoire & Patrimoine, Saint-Étienne-du-Rouvray au temps du Front Populaire, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2006.
    • Groupe Histoire & Patrimoine, 1866, en avant la musique, 140 ans de pratiques musicales à Saint-Étienne-du-Rouvray, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2007
    • Groupe Histoire & Patrimoine, 160 ans de commerce et d'artisanat stéphanais, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 2010
    • Atelier Histoire & Patrimoine, Vivre, survivre, résister : Saint-Étienne-du-Rouvray pendant la Seconde Guerre mondiale, Lyon, Médiris, 2015
    • Guy Pessiot, Les communes de l'agglomération de Rouen, vol. 2 : De Maromme à Ymare, Rouen, Ed. des Falaises, , 261-512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9)
    • Guy Pessiot, Histoire de l'agglomération rouennaise : La rive gauche : La Bouille, Grand-Couronne, Grand-Quevilly, Moulineaux, Oissel, Petit-Couronne, Petit-Quevilly, Saint-Étienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, Rouen, Éd. du P'tit Normand, , 287 p. (ISBN 2-906258-21-0, lire en ligne)
    • Nathalie Ponsard, Lectures ouvrières à Saint-Étienne-du-Rouvray, des années trente aux années quatre-vingt dix : lecture, culture, mémoire, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques historiques », , 341 p. (ISBN 978-2-296-02592-9)
    • Claude Soloy, Saint-Étienne-du-Rouvray de la Préhistoire à 1945, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1971.
    • Saint-Étienne-du-Rouvray (préf. de Michel Grandpierre), Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1980, 65 p.
    • Saint-Étienne-du-Rouvray, Rouen, PTC, coll. « Guides de ville », , 79 p. (ISBN 2-35038-006-8)
    • Saint-Étienne-du-Rouvray, 1986, 24e festival culturel : 1936, le Front Populaire, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1986.
    • Saint-Étienne-du-Rouvray : Citoyen de demain, Paris, Ed. Franciade, , 60 p. (ISBN 2-908151-02-2)
    • Saint-Étienne-du-Rouvray : Citoyen de demain, Paris, Ed. Franciade, 1996, 64 p.
    • Saint-Étienne-du-Rouvray : d'hier à aujourd'hui, Saint-Avertin, Alan Sutton, coll. « Regards croisés », , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0640-6, OCLC 847574139)
    • 1906-1986, Saint-Étienne-du-Rouvray : une ville, un espace, une histoire, un travail de la classe de 3e3 du collège Pablo Picasso, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1986, 39 p.
    • 1959/1999 : Saint-Étienne-du-Rouvray, 40 ans, Ed. Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, 1999, 29 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    10. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Étienne-du-Rouvray et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    27. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 900.
    28. Histoire de la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray Site officiel de la mairie de Saint-Étienne-du-Rouvray
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. « Saint-Étienne-du-Rouvray 76800 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    31. Hadrien Mathoux, « Municipales : la gauche communiste triomphe face à "l'imam centriste" à Saint-Etienne-du-Rouvray : Le maire sortant PCF, Joachim Moyse, a été confortablement réélu avec 78,94% des suffrages. Brahim Charafi, adhérent au MoDem et épinglé pour des messages sur les "sionistes", a réuni 13,68% des voix », Marianne , (lire en ligne, consulté le ).
    32. Jacques Defortescu, « GRANDPIERRE Michel, Eugène, Henri : Né le 13 mai 1933 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort le 2 janvier 2010 à Saint Aubin-les-Elbeuf, ; cheminot à Sotteville-lès-Rouen ; militant communiste de Saint-Étienne-du- Rouvray ; député-maire de 1993 à 1997, conseiller général de Seine- Maritime de 1982 à 1993 ; maire de Saint-Étienne -du-Rouvray de 1973 à septembre 2002= », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    33. « L'adieu à Michel Grandpierre : Une vie dédiée à sa ville », Le Stéphanais - Bimensuel d'informations locales, no 96, 14-28 janvier 2010 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    34. « Saint-Étienne-du-Rouvray : Hubert Wulfranc cède son fauteuil : Élu député, Hubert Wulfranc cède demain son fauteuil », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Élu député de la 3e circonscription, et dans le cadre de la loi sur le non-cumul des mandats, Hubert Wulfranc démissionne de son poste de maire qu’il occupait depuis 2002. Il continuera cependant de siéger en tant que conseiller municipal ».
    35. Aurélien Delavaud, « Saint-Étienne-du-Rouvray. À Saint-Étienne-du-Rouvray, le nouveau maire s'inscrit dans la continuité : Élu le jeudi 6 juillet 2017 par le conseil municipal, Joachim Moyse prend la suite d'Hubert Wulfranc, élu député communiste et touché par le non-cumul des mandats, à la mairie de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Devenu numéro un, l'ancien bras droit veut maintenir le cap défini par son prédécesseur », Tendance Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Joachim Moyse », sur https://www.saintetiennedurouvray.fr (consulté le ).
    37. « Municipales : Joachim Moyse, maire de Saint-Étienne-du-Rouvray, présente les grands thèmes de son programme : En attendant la composition de sa liste, Joachim Moyse, maire sortant, présente les grands thèmes de son programme », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    38. « Municipales 2020. Joachim Moyse réinstallé dans son fauteuil de maire à Saint-Étienne-du-Rouvray : Joachim Moyse (PCF) a été élu maire à Saint-Étienne-du-Rouvray le jeudi 28 mai 2020. Il est secondé par dix adjoints », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    41. liste des écoles de la commune
    42. Lycée Le Corbusier
    43. Collège Paul Eluard
    44. Collège Louise Michel
    45. Collège Pablo Picasso
    46. Collège Robespierre
    47. école Paul Langevin
    48. GASO - Banque du blason - 76575.
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