Maule (Yvelines)

Maule est une commune française située dans le département des Yvelines (arrondissement de Mantes-la-Jolie) et dans la région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Maule.

Maule

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté de communes Gally Mauldre
(siège)
Maire
Mandat
Laurent Richard
2020-2026
Code postal 78580
Code commune 78380
Démographie
Gentilé Maulois
Population
municipale
5 878 hab. (2018 )
Densité 340 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 01″ nord, 1° 51′ 00″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 178 m
Superficie 17,30 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Épone
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Maule
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Maule
Géolocalisation sur la carte : France
Maule
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Maule
Liens
Site web maule.fr

    Ses habitants sont appelés les Maulois.

    Géographie

    Localisation de Maule dans les Yvelines.

    Situation

    La commune de Maule se trouve dans le nord des Yvelines dans la vallée de la Mauldre. Elle se trouve à 15 km environ au sud-est de Mantes-la-Jolie , chef-lieu d'arrondissement et à 30 km environ au nord-ouest de Versailles , préfecture du département.

    Neuf communes sont limitrophes de Maule. Ce sont : Aulnay-sur-Mauldre au nord, Bazemont au nord-est, Herbeville à l'est, Mareil-sur-Mauldre au sud-est, Montainville au sud, Andelu au sud-ouest, Jumeauville à l'ouest, Épône et La Falaise au nord-ouest.

    Hydrographie

    Un bras de la Mauldre.

    La commune de Maule appartient au bassin versant de la Seine. Le territoire communal est irrigué par la Mauldre, petite rivière de 35 km de long, affluent de rive gauche de la Seine, qui traverse le territoire communal dans le sens sud-nord[1].

    Plusieurs bras de dérivation ont été creusés dans la commune pour alimenter d'anciens moulins à eau.

    La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Mauldre. Les zones inondables forment une bande de largeur variable de part et d'autre du lit de la rivière, englobant une partie du bâti dans le bourg. La dernière crue importante, avec un débit de 28,5 m3/s[2], date du .

    Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Mauldre, les zones inondables ont été classées en zones rouge, verte ou bleue, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone bleue, qui permet l'extension sous certaines conditions de l'urbanisation, concerne à Maule une zone centrale, bâtie, située entre le centre du bourg ancien et la RD 191. La zone rouge, très exposée et peu urbanisée, où toute urbanisation nouvelle est interdite, couvre une bande étroite le long de la rivière et s'étend plus largement dans certains secteurs comme le Pré Rolet, en aval du bourg. La zone verte vise à la reconquête du champ d'extension de crue de la Mauldre. L'urbanisation nouvelle y est également interdite. Elle s'étend à Maule en amont et en aval du bourg, en particulier dans le secteur du Radet en amont[3].

    Relief et géologie

    La commune de Maule s'étend dans la vallée de la Mauldre où se trouve le bourg ancien, à une altitude variant de 30 à 40 mètres, et de part et d'autre vers l'ouest sur le plateau agricole et limoneux du Mantois, de 120 à 130 mètres d'altitude, et vers l'est en limite de la plaine de Versailles dans un secteur plus vallonné, entre 130 et 180 mètres d'altitude.

    Climat

    Le climat à Maule est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[4]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.

    Utilisation du sol

    Occupation des sols en 2008.
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 11,7 % 204,18
    Espace urbain non construit 5,9 % 102,66
    Espace rural 82,4 % 1 440,94
    Source : Iaurif

    Le territoire communal est très largement rural (82,4 %), l'espace urbain construit occupant 204 hectares, soit 11,7 % du territoire total[5].

    L'espace rural se partage principalement entre grandes cultures (céréales, colza) sur 1 160 hectares (les deux tiers du territoire communal) et bois et forêt sur 254 hectares. Ces derniers se trouvent surtout sur les versants pentus de la vallée de la Mauldre ainsi qu'en limite est de la commune.

    La surface consacrée à l'habitat couvre 168 hectares (9,6 % de la superficie totale) et comprend essentiellement des habitations individuelles (164 hectares). L'habitat collectif couvre environ quatre hectares, avec notamment une cité HLM à l'entrée nord de la ville sur la route départementale D191.

    L'urbanisation s'est étendue dans le fond de la vallée vers le nord et le sud, et surtout sur les pentes des coteaux à l'est où s'est construite une importante zone pavillonnaire à la Cauchoiserie. Celle-ci est appelée ainsi du fait de la culture, à cet endroit au Moyen Âge, de pommes cauchoises avec lesquelles on fabriquait du cidre normand. Il ne reste aujourd'hui que quelques pommiers dans les jardins locaux.

    Les activités économiques et industrielles occupent 13,8 hectares (soit 0,8 % du territoire total). Ces implantations sont dispersées en divers points de la commune et notamment dans les zones d'activités de la Gare (près de la gare) et des Lézardes (route d'Andelu).

    À l'ouest et au sud, le plateau a conservé sa vocation agricole, avec trois grandes fermes isolées, Bois Henry, Palmort et Beaurepaire.

    Réseau routier

    La principale desserte routière est la route départementale 191 qui traverse la commune selon un axe nord-sud, la direction nord menant à Épône, à l'ancienne route nationale 13 et à l'autoroute A13, la direction sud menant à Beynes puis à la route nationale 12 et, au-delà, vers Rambouillet.

    Desserte ferroviaire

    La commune possède sa propre gare SNCF. Elle est située sur la ligne de chemin de fer de Paris-Montparnasse à Mantes-la-Jolie via Plaisir - Grignon et Épône - Mézières.

    Bus

    La commune est desservie par les lignes 14, 17S, 18, 34, 41, 511 et 512 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly et par les lignes 13 et SMTS de l'établissement Transdev de Houdan.

    Urbanisme

    Typologie

    Maule est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épone, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[9] et 20 383 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Manlia en 1224[14], Maulius au XIIIe siècle[15], Maulle au XVIe siècle[16] et finalement Maule.

    Selon une hypothèse formulée par Jacques Tréton dans son ouvrage Histoire de Montainville en Pincerais [17], et complétée par la découverte d'une forme ancienne du village de Maule [16] remontant au VIe siècle : Mentelarico. Le village de Maule et la rivière Mauldre auraient une origine commune.
    Le nom de la rivière Mauldre (Mantalara) aurait précédé le nom du village de Maule (Mantalara-ico) et aurait été donné par des locuteurs gaulois, il y a deux mille ans.
    La forme Mentelarico serait composée de la racine gauloise mantalo, signifiant « chemin, route, voie importante », et des suffixes gaulois -ara qui signifie « cours d'eau, rivière », et de -ico qui signifie « village (au bord de l'eau), port (sur la rivière) ». Ce qui correspondrait assez bien à la position de la ville de Maule, au croisement d'une voie antique et d'un cours d'eau. Ce mot aurait évolué en Mantula ou Mautula au IXe siècle, puis Maulia au XIIIe siècle, et finalement en Maule, ou Maulle, au XVIe siècle[16].
    La signification de Maule serait « le port sur la rivière qui coupe le grand chemin ».

    Histoire

    À l'époque gallo-romaine, le site de Maule appartient à la tribu gauloise des Carnutes. Il est colonisé par les Romains, comme en attestent des traces d'habitats sur les collines de Pousse-Motte.
    Habitat très ancien, on y a retrouvé, des ossements de rhinocéros, une voie romaine[18] et, entre 1959 et 1960, 933 sépultures allant du Ier au VIIe siècle.

    Au Xe siècle, la baronnie de Maule est la propriété de la famille Le Riche, qui la transmettront aux Morainvillier puis aux Harlay. Guérin Le Riche (?-1045) est la tige de la famille de Maule. Son fils Ansoud III est à l'origine de la fondation, en 1076, du prieuré administré par des moines bénédictins de Saint-Evroult en Normandie ; il fait également ériger les remparts de Maule.

    Grande ville économique du Mantois, ses murailles sont néanmoins démantelées au XIIe siècle sur ordre de Louis VI le Gros. Mais elles restent en mémoire avec, par exemple, le boulevard des Fossés qui surplombe la mairie actuelle et l'ancienne école primaire annexe.

    Lorsque la guerre de Cent Ans frappe l'Île-de-France, Maule n'est pas épargnée. Déjà touchée par la peste noire, elle se situe à la frontière entre les possessions de la couronne à l'est et le domaine de Charles II de Navarre, alors allié des Anglais, à l'ouest. Celui-ci s'empare bientôt de la vallée de la Mauldre et saccage Maule en 1357.

    À la fin de la guerre de Cent Ans, Maule reprend son essor et devient une ville prospère, comme le montre l'édit de François Ier rédigé en 1528 et confirmant la tenue d'un marché. Des halles seront d'ailleurs édifiées en 1564.

    En 1594, Nicolas de Harlay sieur de Sancy, alors baron de Maule par sa mère Jacqueline de Morainvillier, et surintendant des finances du roi Henri IV, fait édifier un château au lieudit d'Agnou (dans le premier virage de l'actuelle rue d'Agnou — château longtemps laissé à l'abandon). Il mourut dans la commune.

    Le domaine de Maule est érigé en marquisat en 1667.

    En 1793, la ville devient chef-lieu de canton. Elle le restera jusqu'en 1801, date de son rattachement au canton de Meulan.

    La ville se développe avec la révolution industrielle. En 1874, un entrepreneur crée une usine de cannes qui sera au cœur de l'économie mauloise. Elle sera fermée en 1936.

    En 1887, l'ancienne brigade de gendarmerie à cheval de Mauléoniste, créée par décision Ministérielle du , s'installe dans une maison située sur la route départementale. Les nouveaux quartiers de la gendarmerie de Maule sont une donation sous forme de bail de neuf ans de la veuve et des héritiers Beuzeville d'Ecquevilly.

    C'est en 1883 qu'est ouverte la première ligne de tramway d'Épône à Mareil-sur-Mauldre, premier tronçon d'un projet de ligne allant de Versailles à Epône. Mais elle ne restera en service que six mois. En 1899, on inaugure le tramway de Versailles à Maule (TVM), prolongé jusqu'à Meulan en 1909 (les rails de cette ligne sont longtemps restés incrustés à la surface du bitume du boulevard Paul-Barré). Dès 1900, la ville est desservie par la ligne de train Plaisir-Epône. Maule est pourvue d'une gare, typique des gares de l'époque, sa façade n'a pratiquement pas changé

    En 1944 la ville est libérée par les soldats du général Leclerc.

    En 1967, Maule est rattachée au canton d'Aubergenville nouvellement créé.

    En 1965, l'avocat Daniel Demaison est élu maire de Maule pour la première fois. Il exerce la fonction pendant 43 ans jusqu'en 2008.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [19], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis la mise en place du département à son arrondissement de Mantes-la-Jolie[20], mais a été rattachée le à l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[21],[22].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Meulan du département deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton d'Aubergenville[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 11 à 40 communes.

    Sur le plan judiciaire, Maule fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[23],[24].

    Intercommunalité

    Dans le cadre de l'élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Plaine de Versailles, les maires des 11 communes concernées  dont Maule  créent l'Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets (APPVPA) afin de faciliter la mise en évidence de convergences et l'élaboration de projets communs.

    En 2010, ces communes décident d'approfondir cette coopération et engage la réflexion qui aboutit à la création de la communauté de communes Gally Mauldre le [25], dont Maule est désormais membre.

    Elle participe également à d'autres établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre, dont le périmètre est variable en fonction de leur objet, soit, en 2018[26] :

    • syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable Maule, Bazemont, Herbeville,
    • syndicat intercommunal d'assainissement de la vallée de la Mauldre,
    • syndicat intercommunal Handi Val de Seine,
    • syndicat mixte (SIVOM) de Maule,

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1791 Jean-Baptiste des Groue    
    1791 1793 Jean Trousset    
    1793 1794 Philippe Fosse    
    1794 1805 Michel Set    
    1806 1813 Jean-Baptiste Leguey    
    1813 1830 Victor Riquiet de Caraman   vicomte
    1830 1832 Jean-Baptiste Gilbert    
    1832 1834 Ambroise Micheau    
    1834 1835 François Doublet    
    1835 1838 Pierre Nicolas Legout    
    1839 1841 Jean-Baptiste Gilbert puis Houssay    
    1842 1848 Thomas Lesieur    
    1848 1851 Jean-Jacques Guitel    
    1851 1853 Jean André Guidon    
    1853 1860 Henri Coqueret    
    1860 1865 Lemaître    
    1865 1872 Ferdinand Issartier    
    1872 1877 Pierre François Veillet    
    1878 1880 Pierre Fosse    
    1881 1887 Auguste Balagny    
    1888 1897 Frédéric Yvé    
    1897 1899 Germain Pigis    
    1899 1915 Eugène James    
    1915 1919 Bordet puis Valtier   intérim
    1919 1924 Léon Paquier    
    1925 1928 Claude Bordet    
    1929 1934 Léon Paquier    
    1935 1937 Joseph Fourmont    
    1937 1944 René Delanoy    
    1944 mars 1965 Bernard Fourmont   Vétérinaire
    mars 1965 mars 2008 Daniel Demaison UDF-PR puis DL
    puis UMP
    Avocat
    Conseiller général du canton d'Aubergenville (1992 → 2004)
    mars 2008[28] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Laurent Richard UMPLR Consultant en fusion-acquisition d'entreprises
    Conseiller départemental du canton d'Aubergenville (2015 → )
    Président de la CC Gally Mauldre (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[29]
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

     Carnoustie (Écosse) depuis 1992.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

    En 2018, la commune comptait 5 878 habitants[Note 3], en augmentation de 3,58 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4061 1751 2031 1541 3031 2701 2411 3001 264
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2771 3621 3451 3501 3111 3001 2981 2671 324
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3691 4731 5301 5401 4951 6171 5461 6151 830
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 9383 5294 1855 3605 7515 8635 8955 7645 857
    2018 - - - - - - - -
    5 878--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les personnes âgées sont bien représentées à Maule. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,7 %) est en effet supérieur au taux national (17,5 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (21,6 %). À l'instar des répartitions nationales et départementales, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 17,6 %) ;
    • 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 21,7 %).
    Pyramide des âges à Maule en 2007 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    1,3 
    4,0 
    75 à 89 ans
    6,2 
    13,4 
    60 à 74 ans
    14,2 
    22,9 
    45 à 59 ans
    22,1 
    21,2 
    30 à 44 ans
    21,3 
    17,4 
    15 à 29 ans
    14,9 
    20,9 
    0 à 14 ans
    20,0 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    Sports

    L'équipe mauloise de foot, l'US Maule Football évolue depuis 2012 en excellence dans le championnat des Yvelines.

    La ville a également un club de rugby Les Maule Blacks qui eux ne sont pas en championnats, mais simplement en matchs amicaux avec les équipes d'anciens des villes environnantes.

    Équipements culturels

    • Espace culturel du Prieuré : créé en 1997 dans les locaux de l'ancien prieuré, il comprend le musée Victor-Aubert, la bibliothèque municipale, les salles d'expositions temporaires et les beaux-arts ; il est situé 24 rue Quincampoix.
    • Complexe culturel Les 2 Scènes : il comprend la salle des fêtes et le cinéma du même nom créé en 2001 ; il est situé place des fêtes Henri-Dunant.
    • Musée Victor-Aubert : musée municipal fondé en 1938, il présente des collections de paléontologie, de préhistoire et d'arts et traditions populaires.
    • Deux stades, le stade Saint-Vincent et le stade du Radet abritent des événements sportifs et des associations sportives de handball, de basket-ball, de football, de tennis, de badminton, de tir à l'arc, de judo, de karaté, d'aïkido, de tennis de table, de rugby, etc.

    Manifestations culturelles et festives

    Festival Toumélé qui a lieu chaque année

    La RANDO RETINA MAULE depuis 2012 a lieu chaque année, elle rassemble 500 sportifs et recueille plus de 5 000  pour la recherche en ophtalmologie.

    Économie

    Lotissement la Tourelle.
    • Agriculture (grande culture céréalière, culture maraîchère, horticulture)
    • Artisanat
    • Commerces (70 commerçants)
    • Services
    • Moyenne industrie (caoutchouc, batteries)
    • Chocolaterie Colas, aujourd'hui installée au boulevard Paul-Barré.

    Zones d'activités

    Plusieurs zones d'activités ou zones artisanales sont présentes sur le territoire de Maule :

    • au nord, près de la route de Mantes : logistique, carrosserie automobile ;
    • la ZA de la Gare : sérigraphie, informatique, ébénisterie ;
    • la ZA des Lézardes, située route d'Andelu : panification, marbrerie.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Nicolas.
    Le lavoir de Beulle.

    Patrimoine architectural

    Monuments classés monument historique (M.H.)

    Monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH)

    Autres monuments :

    • Hôtel de Ville : construit en 1865.
    • Château de La Rolanderie de la fin du XVIIIe siècle, copropriété privée.
    • Château du Buat : construit en 1730 aujourd'hui lycée privé Le Buat après avoir été "l’École du Buat" tenu par des soeurs.
    • Manoir dit château du Bois de la Garde
    • Lavoir de Beulle du XIXe siècle, alimenté par le ruisseau de Beulle.
    • Bunker de Pain-Perdu, de la Seconde Guerre mondiale.
    • Maison à tourelle du XVIe siècle (à l'angle de la rue des Maréchaux et de la rue du Buat).
    • Porte du Moyen Âge dans la rue du Pressoir.
    • Chapelle Saint-Léonard du Coudray des XIIe et XIIIe siècles.
    • Moulin de La Chaussée, du XVIe siècle, ancienne dépendance du château d'Agnou.
    • Petit pigeonnier en brique et en bois actuellement propriété des chocolatiers Colas.
    • Cimetière mérovingien au lieu-dit le Mousset.
    • Trace de vestiges néolithiques.
    • Trace de voie romaine.
    • Les halles de Maule, aujourd'hui disparues, s'étalaient sur la place du marché.
    • Rares traces des anciennes fortifications médiévales, comme la porte de Montfort, récemment réhabilitée, au croisement du chemin du cimetière et de la rue d'Orléans.

    À voir également

    • Nombreux souterrains reliant divers sites.
    • Nombreuses grottes (au Champ de tir et en direction d'Andelu).
    • Carrières et champignonnière (au lieu-dit de l'Épingle à Cheveux, route de Jumeauville).

    Parcs et espaces verts

    • Parc Bernard-Fourmont (docteur vétérinaire, maire de Maule): il possède un skatepark et abrite les matchs de rugby locaux ainsi que certaines activités sportives du stade voisin.
    • Square Gaston-Ramon, sur les bords de la Mauldre.
    • Parc du château d'Agnou, parc forestier qui longe la Mauldre.

    Personnalités liées à la commune

    Tournages de films

    Maule a servi de décor à de nombreux tournages de films et téléfilms parmi lesquels :

    Héraldique

    Les armes de Maule se blasonnent ainsi :

    parti d'argent et de gueules, à la bordure de sable chargée de dix besants d'or.

    Ces armes sont celles des anciens seigneurs de Maule. La bordure de sable, initialement chargée de huit coquilles d'or, a été ajoutée au XIIe siècle après les croisades, les coquilles ayant été simplifiées ultérieurement en besants[36].

    Galerie

    Voir aussi

    Le tramway de Versailles à Maule à son terminus.

    Bibliographie

    • Émile Réaux, Maule et ses environs, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990, réédition en fac-simile de l'édition de 1866, 326 p. (ISBN 978-2-87760-422-2 et 2-87760-422-5, OCLC 165631292).
    • Émile Réaux, Histoire des barons de Maule, Pont-Authou, Éditions d'Héligoland, 1893 ; réédité en 2008, 461 p. (ISBN 978-2-914874-50-2).
    • Serge Sochon et Marcel Tréboit, Le Fisc de Maule dans le polyptyque d'Irminon, Éditions d'Héligoland, , 112 p. (ISBN 978-2-914874-14-4).
    • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
    • Henry Gilles, Poètes maulois de 1815 à 2007, Henry Gilles, (ISBN 978-2-9517283-4-9).
    • Henry Gilles, La Chapelle Saint-Jacques de Maule, Maule, Henry Gilles, , 150 p. (ISBN 978-2-9517283-6-3 et 2-9517283-6-0, notice BnF no FRBNF42016711).
    • Henry Gilles, Chroniques mauloises, Henry Gilles, (ISBN 978-2-9517283-5-6).
    • Nos ancêtres les Maulois, Chroniques du Pays de Mauldre, revue annuelle de l'ACIME depuis 1978.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche cours d'eau - La Mauldre (H30-0400) », Sandre (consulté le ).
    2. débit mesuré à la station hydrologique d'Aulnay-sur-Mauldre distante de 2,5 km.
    3. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Mauldre - Département des Yvelines - Notice de présentation », préfecture des Yvelines, (consulté le ).
    4. Climat des Yvelines sur le site de Météo-France.
    5. « Occupation du sol détaillée en 2008 - Maule », Iaurif (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 d'Épone », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    15. Dans le polyptyque d'Irminon
    16. TRETON (Jacques). Essai sur l'étymologie de Maule et Mauldre (Yvelines). Cahier de la Sté. franç. d'onomastique. 3(2011), p. 103-116.
    17. TRETON (Jacques), Histoire de Montainville en Pincerais, 1998
    18. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 240
    19. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de l'Essonne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 4-9 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    22. « Commune de Maule (78380) », Code officiel géographique, INSEE, (consulté le ).
    23. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    24. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    25. « Le territoire de Gally Mauldre », sur http://www.cc-gallymauldre.fr (consulté le ).
    26. Outil de recherche BANATIC, situation au , consulté le 30 janvier 2019.
    27. Collectif, « Histoire de la vallée de la Mauldre à travers ses villages (VIIe partie) », Nos ancêtres les Maulois - Chroniques du pays de Mauldre, Acime, no 37, , p. 13 (liste des maires de 1790 à 1944)
    28. Christophe Lefèvre, « Les premiers pas du nouveau maire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau patron de cette ville de 6 000 habitants n'est pas un inconnu pour les Maulois. Élu depuis treize ans, il occupait le poste d'adjoint au maire chargé des finances et des affaires économiques dans les deux dernières municipalités. Depuis son arrivée en haut de la pyramide, celui qui vit à Maule depuis seize ans s'est attaché à « modifier l'organisation interne, pour la rendre plus rationnelle ».
    29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Le conseil municipal », Mairie de Maule (consulté en ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Évolution et structure de la population à Maule en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    34. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    35. « Maule accueille la case créole de Babette de Rozières », Le Courrier de Mantes, , p. 10.
    36. Étienne Pattou, « Seigneurs de Maule », Racines & Histoire, (consulté le ).
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