Jean-Baptiste Charcot

Jean-Baptiste Étienne Auguste Charcot, souvent appelé Commandant Charcot, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le en mer (à 30 milles au nord-ouest de Reykjavik), est un médecin, explorateur polaire français et un officier de la marine française.

Ne doit pas être confondu avec Jean-Martin Charcot.

Sportif, il fut champion de France de rugby à XV en 1896 et fut également double médaillé d'argent en voile aux Jeux olympiques d'été de 1900.

Biographie

Les débuts

Né le à Neuilly-sur-Seine, Jean-Baptiste Charcot est le fils du médecin Jean-Martin Charcot. De 1876 à 1885, il fréquente l'École alsacienne, y pratique beaucoup le sport (boxe, rugby à XV, escrime)[1]. En classe de 5e, il fonde avec quinze camarades de classe les « Sans Noms », une société scolaire avec laquelle il organise en 1880 un des premiers, voire le premier, match scolaire de rugby à XV en France[2].

À cette même époque, il rédige les aventures d'un trois-mâts en Patagonie pour un petit journal illustré. L'été, il pratique la voile à Ouistreham.

De 1883 à 1887, il fait de nombreux voyages avec son père (Pays de Galles, Shetland, Hébrides, îles Féroé, en Islande, Jan Mayen, Pays-Bas, Espagne et Maroc) et gardera une véritable phobie des pays trop chauds. En 1888, il accomplit son service militaire au 23e bataillon de chasseurs alpins en qualité de médecin auxiliaire.

En 1891, reçu au concours d'internat d'études de médecine, il fait, en qualité de médecin, un voyage en Russie avec son père[3].

En 1892, il achète son premier yacht (Daisy, un petit cotre qu'il rebaptise le Courlis), un sloop de 8,30 m avec lequel il apprend à régater. En 1893, son père, Jean-Martin Charcot, meurt d'un œdème du poumon. Jean-Baptiste fait construire son premier Pourquoi-Pas ?, un cotre de 19,50 m (20 tonneaux), par le chantier Bonnin à Lormont/Bordeaux. Cette même année, il est interne à l'hôpital de la Salpêtrière puis à l'hôpital Saint-Antoine à Paris.

En 1894, il fait une croisière de deux semaines. L'année suivante, il soutient sa thèse de doctorat sur L'atrophie musculaire progressive et devient docteur en médecine à la faculté de Paris, le [4]. L'année de son doctorat, une infirmière de l'hôpital de la Salpêtrière meurt en couches en lui donnant une fille, Marie-Louise, surnommée Marion (1895-1927). Cette même année, il est également finaliste du championnat de France de rugby, au poste de pilier droit de l'Olympique, club qu'il a fondé avec des amis du Racing Club de France[5].

Le [6], il épouse Jeanne Hugo, petite-fille de Victor Hugo, divorcée de son ami d'études Léon Daudet. Cette même année, il est champion de France de rugby, toujours avec l'Olympique[5].

Il revend son bateau, qu'il remplace par un trois-mâts barque en bois de 26 m, le Pourquoi-Pas ? II. En 1897, il change de bateau, pour une goélette en fer de 31 m, avec moteur à vapeur, le Pourquoi-Pas ? III. En 1898, il remonte le Nil jusqu'à Assouan en compagnie du milliardaire Vanderbilt.

En 1899, séduit par les modifications et les améliorations apportées par le propriétaire intermédiaire, il rachète son ancien trois-mâts barque, le Pourquoi-Pas ? II, et va croiser dans les eaux britanniques.

Il est double médaillé d'argent aux Jeux olympiques d'été de 1900 dans l'épreuve de voile[7].

En 1901, il réalise des recherches nautiques, météorologiques et microbiologiques vers l'archipel des Shetland, les Hébrides et les îles Féroé.

En 1902, il est versé dans la réserve de la Marine nationale. Il acquiert une goélette en fer de 214 tonneaux (la Rose-Marine), réalise une croisière avec son épouse à l'île Jan Mayen. Puis il navigue vers l'Islande, franchit pour la première fois le cercle polaire arctique et approche des glaces.

Il a aussi acquis dans les années 1895-1900 un chalet en bois de style suisse dans la ville d'eau d'Aix-les-Bains, en Savoie.

Les expéditions en Antarctique

Le Pourquoi-Pas ? IV, gravure de Léon Haffner.
Itinéraire du Pourquoi-Pas ? IV en 1908-1910.

En 1903, Jean-Baptiste Charcot fait construire à Saint-Malo un trois-mâts goélette de 32 mètres, Le Français. Pour suivre de plus près les travaux, il s'installe à proximité de Saint-Servan, dans une demeure dominant la Rance, La Passagère[8]. Il monte la première expédition française en Antarctique, qui hiverne sous le vent de l'île Wandel. Le , l'expédition quitte la péninsule Antarctique, après un hivernage sans encombre. Il s'agit du premier hivernage d'une expédition scientifique dans les Pôles. Les objectifs scientifiques sont dépassés : 1 000 km de côtes découvertes et relevées, trois cartes marines détaillées, 75 caisses d'observations, de notes, de mesures et de collections destinées au Muséum national d'histoire naturelle. Le bateau est revendu à la marine argentine. Dès son retour en France, Charcot divorce et s'installe chez sa sœur Jeanne, avec sa fille Marion.

Madame Charcot et son enfant sur le pont du Pourquoi-Pas ? IV ().

Le , il se remarie avec Élisabeth Marcelle Marguerite (Meg) Cléry (fille d'un célèbre avocat parisien, Léon Cléry)[1], peintre qui l'accompagnera souvent dans ses voyages. Monique, sa deuxième fille et la première du couple, naît le [9],[10]. Il lance une nouvelle expédition antarctique et commence la construction du Pourquoi-Pas ? IV, bateau d'exploration polaire de 40 mètres, gréé en trois-mâts barque, équipé d'une machine à vapeur chauffant au charbon et comportant trois laboratoires et une bibliothèque.

En , Charcot part hiverner à l'île Petermann pour sa deuxième expédition polaire. De retour en , après un deuxième hivernage, l'expédition est riche en expériences scientifiques : des mesures océanographiques (salinité, sondage), des relevés de météorologie, une étude des marées, une étude du magnétisme, des collections de zoologie et de botanique confiées au Muséum et à l'Institut océanographique de Monaco. Il rapporte aussi des découvertes géographiques comme le tracé de la Terre Alexandre et une nouvelle terre, la Terre de Charcot. Les résultats de l'expédition, considérables, comprennent également le relevé cartographique de 2 000 km de côtes. Mais Charcot, victime du scorbut, revient considérablement affaibli.

En 1911 naît Martine (1911-1979), troisième fille de Jean-Baptiste Charcot. Il mène cette année-là une courte campagne océanographique en Manche. En décembre, il participe, avec le lieutenant de vaisseau Nicolas Benoit à la création des Éclaireurs de France, l'un des deux premiers mouvements de scoutisme en France  aujourd'hui Éclaireuses éclaireurs de France , dont il est le premier président. En 1912, le Pourquoi-Pas ? IV devient le premier navire-école de la marine. De 1913 à 1936, il est président du Yacht club de France.

Ses missions en tant que militaire

De 1914 à 1918, durant la guerre, Charcot est d'abord mobilisé dans la Marine, avec le grade de médecin de la Marine de première classe, et affecté à l'hôpital maritime de Cherbourg. En , il obtient de l'Amirauté britannique le commandement d'un navire spécialement étudié et construit par les Britanniques pour la chasse aux sous-marins. En 1916, il réussit à convaincre la marine militaire française de construire à Nantes trois bateaux pièges pour la lutte anti-sous-marine, avec des équipages déguisés en marins de commerce. Affecté au commandement du premier des trois sorti du chantier baptisé Meg, il bourlingue pendant deux ans le long des côtes bretonnes et normandes sans hélas rencontrer de sous-marin allemand. Charcot termine la guerre avec les croix de guerre britannique puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses services de guerre.

Jean-Baptiste Charcot.

De 1918 à 1925, Charcot, obtient, dans la réserve, successivement les grades d'enseigne de vaisseau, de lieutenant de vaisseau puis de capitaine de corvette avant d'être promu capitaine de frégate en 1923. Durant cette période, il assure avec son navire le Pourquoi-Pas ? IV des missions scientifiques dans le golfe de Gascogne, en Manche, dans l'Atlantique nord, en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point du matériel et des méthodes.

Chef des missions polaires

À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il ne peut plus commander le Pourquoi-pas ? qui est commandé par l'officier de première classe des équipages Le Conniat. Bien évidemment il reste à bord en qualité de chef des missions[11]. Il va effectuer de multiples navigations vers les glaces de l'Arctique. En 1926, il est élu membre libre de l'Académie des sciences et se voit confier une mission à la Terre de Jameson. Il explore la côte orientale du Groenland et rapporte une abondante récolte de fossiles et de nombreux échantillons d'insectes et de flore locaux.

En 1928, le Pourquoi-Pas ? IV et le croiseur Strasbourg (ex Allemand KMS Regensburg) vont à la recherche du gros hydravion français, un « Latham 47 » piloté par le Lieutenant de vaisseau de Robien, disparu avec le grand explorateur norvégien Roald Amundsen, lui-même à la recherche du général italien Umberto Nobile, disparu en survolant le pôle Nord à bord du dirigeable Italia dont on est sans nouvelles. les recherches resteront vaines pour retrouver Amundsen et de Robien mais Nobile sera retrouvé vivant avec une partie de son équipage.
En 1929, Charcot est reçu à l'Académie de marine.

Vue générale des obsèques du commandant Charcot et de ses compagnons sur le parvis de Notre Dame, à Paris, en 1936.
Faire-part des funérailles du commandant Charcot.

À partir de 1930, il prépare l'Année polaire internationale. De 1931 à 1933, il s'occupe de la définition de la mission, de l'implantation et de l'organisation de la station du Scoresby Sund avec le concours de scientifiques, des autorités danoises locales et de la main d'œuvre du pays. En 1934, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. L'été 1934, il installe au Groenland la mission ethnographique dirigée par Paul-Émile Victor, qui séjourne pendant un an à Angmagsalik pour vivre au milieu d'une population d'eskimos. En septembre de cette même année, il co-fonde, avec le Muséum national d'histoire naturelle, l'aquarium et musée de la Mer de Dinard. En 1935, il revient chercher Victor et ses trois compagnons (Gessain, Pérez et Matter), puis va poursuivre l'établissement de la cartographie de ces régions. Le , un cyclone ravage les côtes de l'Islande et le bateau parvient à se réfugier dans un petit port.

En , de retour du Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-Émile Victor qui vient de traverser l'inlandsis en 50 jours, après avoir rempli une mission de sondage, le Pourquoi-Pas ? IV fait une escale à Reykjavik le pour réparer la chaudière du bateau. Ils appareillent par beau temps le pour Saint-Malo. Le une violente tempête cyclonique s'est levée et coule le Pourquoi pas ? IV sur les récifs d'Álftanes vers 5 h 30. Le bilan est de 23 morts, 17 disparus et un seul survivant : le maître timonier Eugène Gonidec, originaire de Douarnenez et surnommé Pingouin. Il racontera que le commandant Charcot, comprenant la destruction inévitable du Pourquoi-Pas ? IV sur les récifs, libéra de sa cage la mouette Rita, mascotte du bord. Le capitaine de frégate Charcot, avec à ses côtés le capitaine et officier des équipages de 1re classe Le Conniat et le maître principal pilote de la flotte Floury, restèrent à bord et coulèrent avec le navire, selon les plus pures traditions de la marine[12].

Jean-Baptiste Charcot, mort en mer, mais dont le corps est retrouvé, est enterré à Paris au cimetière de Montmartre, le après des funérailles nationales qui se déroulèrent à la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Hommages

Plaque devant son domicile à Neuilly-sur-Seine.

Palmarès en tant que sportif

Publications

Croquis de l'île Adélaïde (vue depuis l'ouest).
  • Le "Français" au Pôle Sud journal de l'expédition antarctique française 1903-1905 suivi d'un exposé de quelques-uns des travaux scientifiques par les membres de l'état-major. Préface de l'Amiral Fournier, Flammarion, 1906.
  • Le "Pourquoi-Pas?" dans l'antarctique. Journal de la deuxième expédition au Pôle Sud 1908-1910 suivi des rapports scientifiques des membres de l'État-Major. Préface de P.DOUMER., Flammarion, 1910[20].
  • Rapport préliminaire sur la campagne du "Pourquoi-Pas?" en 1922, Imprimerie nationale, 1922.
  • Rapport préliminaire sur la campagne du "Pourquoi-Pas?" en 1923, Imprimerie nationale, 1924.
  • Rapport préliminaire sur la campagne du "Pourquoi-Pas?" en 1924, Imprimerie nationale, 1925.
  • Rapport préliminaire sur la campagne du "Pourquoi-Pas?" en 1925, Imprimerie nationale, 1926.
  • Rapport préliminaire sur la campagne du "Pourquoi-Pas?" en 1926, Imprimerie nationale, 1927.
  • Rapport préliminaire sur la campagne du "Pourquoi-Pas?" en 1927, Imprimerie nationale, 1928.
  • Jean-Baptiste Étienne Charcot, Christophe Colomb vu par un marin, Paris, Ernest Flammarion, , 320 p. (lire en ligne).
  • La mer du Groenland Les croisières du "Pourquoi Pas?", Paris, Bruges, Desclée de Brouwer, 1929.
  • La campagne du "POURQUOI-PAS?" en 1934, Yacht Club de France.
  • Voyages aux îles Feroë, Éditions géographiques maritimes et coloniales, 1934.
  • Voyage au pôle Sud (1903-1905), Librairie Gelly, 1971.
  • Le « Pourquoi pas ? » dans l'Antarctique 1908-1910, Paris, Arthaud, 1996 (ISBN 2-7003-1088-8).
  • La Mer du Groenland, GNGL Productions, 1998 (ISBN 2-913623-00-X).
  • Dans la mer du Groenland. Les croisières du Pourquoi Pas ?, Paris, Tohubohu éditions, Collection maritime Alain Rondeau, 2019.

Notes et références

  1. Kahn 2006, p. 14.
  2. Henri Garcia, Fabuleuse histoire du rugby, La Martinière, (lire en ligne), passage sur Jean-Baptiste Charcot.
  3. Kahn 2006, p. 26.
  4. Kahn 2006, p. 46.
  5. « Jean-Baptiste Charcot » sur finalesrugby.fr.
  6. Henri Pigaillem, Les Hugo, Flammarion, , p. 127.
  7. (en) Résultats olympiques de Jean-Baptiste Charcot sur sports-reference.com.
  8. Kahn 2006, p. 100.
  9. Avec descendance par les familles Allart et Buret (cf. Benoît Heimermann et Gérard Janichon, Charcot, le gentleman des pôles, Éditions Ouest-France/du Pen-Duick, 1991).
  10. Elle mourra en à Louveciennes, à l’âge de 87 ans.
  11. Charles Maurin, « cérémonie commémorative en hommage à Jean-Batiste Charcot : Groenland », (consulté le ).
  12. Kahn 2006, p. 274-279.
  13. « Au profit de la Société des œuvres de mer. Effigie de Charcot (1867-1936), né à Neuilly-sur-Seine », sur Philatimbre.fr.
  14. « Collège Jean-Baptiste-Charcot — Wikimanche », sur www.wikimanche.fr (consulté le )
  15. école au Maroc
  16. Site officiel de la ville de Saint-Malo : Patrimoine contemporain.
  17. Marc Broussaud, Islande, Paris, Marcus, , 120 p. (ISBN 978-2-7131-0332-2), p. 63.
  18. « Qu’est devenu l'ancien navire océanographique Jean Charcot ? », Mer et Marine, .
  19. « Haute exploration polaire à propulsion hybride », Croisière de luxe, (lire en ligne, consulté le ).
  20. .

Voir aussi

Bibliographie

  • Jules Rouch, L'Antarctide Voyage du “Pourquoi-Pas ?” (1908-1909), Paris, Éditions géographiques maritimes et coloniales, 1926.
  • Jean-Louis Faure, Au Groenland, avec Charcot. Illustré de 44 photographies et 5 cartes, Paris, Nelson, 1937.
  • Jean-Baptiste Charcot 1867-1936, Yacht Club de France, 1937.
  • Auguste Dupouy, Charcot, Paris, Plon, 1938.
  • Henri Kubnick, Charcot et les expéditions polaires, Tours, Mame, 1938.
  • Marc Dubu, Le chevalier des glaces Aventures de mer du Cdt Jean Charcot, préface de Louis Gillet, Paris, 1941.
  • Marthe Emmanuel, J-B Charcot, le polar gentleman, Paris, Alsatia, 1945.
  • R. Rallier du Baty, Dans l'ombre de Jean Charcot. Notes personnelles de R. Rallier du Baty transcrites et complétées par Pierre Navarre, Grenoble, Arthaud, 1946.
  • Marthe Emmanuel, Paul-Émile Victor, Tel fut Charcot, Paris, Beauchesne éd., 1967.
  • Centenaire de la naissance du Commandant Charcot (), grand amphithéâtre de la Sorbonne, , [s.l.], [s.n.], 1967.
  • Hommage à Charcot (1867-1967), Saint-Malo, 1967. — Catalogue de l'exposition de Saint-Malo du au .
  • Henri Queffélec, Le Grand départ : Charcot et le "Pourquoi pas, Paris, Presses de la Cite, , 279 p. (ISBN 978-2-258-00286-9, OCLC 3682201).
  • Dan Lallier, Charcot, l'aventure polaire : exposition du cinquantenaire 1936-1986, Paris, Saint-Malo, 1986, [s.l.], [s.n.], 1986.
  • Jean Malaurie, « Prestige et solitude du commandant Charcot, le père fondateur des recherches polaires françaises contemporaines », Neptunia, no 163, , pp. 8-10.
  • Michel Merle d'Aubigné, « Avec Charcot, entretien avec Marin-Marie », Neptunia, no 168, , pp. 8-10.
  • Benoit Heimrann, Gérard Janichon, Charcot : le gentleman des pôles, Rennes, Éd. Ouest-France, Éd. du Pen-Duick, 1991.
  • Alexis Le Conniat, Au vent de la destinée : l'ultime expédition polaire du Pourquoi pas? : lettres inédites du commandant Guillaume Le Coniat [et du] commandant Jean-Baptiste Charcot, Saint-Malo, Editions Marc-Aurèle, , 161 p. (ISBN 978-2-909506-12-8, OCLC 41505512) (Réédition, 2007).
  • Anne-Marie Vallin-Charcot, Marie Foucard et Serge Kahn, Sur les traces de Jean-Baptiste Charcot : cent ans après le premier hivernage français en Antarctique, Biarritz, Atlantica, , 134 p. (ISBN 978-2-84394-800-8, OCLC 60665945).
  • Serge Kahn (préf. Anne-Marie Vallin-Charcot), Jean-Baptiste Charcot : explorateur des mers, navigateur des pôles, Grenoble, Glénat, coll. « La Société de géographie présente… », , 191 p. (ISBN 978-2-7234-5250-2).
  • J.-B. Charcot et la continuité des missions polaires françaises : 1936-1996, 60e anniversaire de la disparition de J.-B. Charcot et de ses compagnons à bord du “Pourquoi pas ?”, Mâcon, Groupe Rhône-Alpes de l'Union française de philatélie polaire, 1996.
  • Charcot, la passion des pôles, Paris, musée national de la Marine, 2006.
  • Kate Cambor, Belle Époque, Jeanne Hugo, Léon Daudet et Jean-Baptiste Charcot face à leur destin, Flammarion, 2009.
  • Jean Pimentel, Bibliographie antarctique en langue française : de Cook (1772) au Traité sur l'Antarctique (1959), avec une partie littérature, fiction et bande dessinée : bibliographie commentée, Poulsen, 2009.
  • Les papiers personnels de Jean-Baptiste Charcot sont conservés aux Archives nationales sous la cote 669AP.
  • Jean-Baptiste Charcot. Explorateur polaire, de Roman Petroff, préface de Stéphane Dugast, Saint-Malo, éditions Cristel, collection "Les Bretons dans l'Histoire", 2021.

Liens externes

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