Ligne de démarcation (France)

La ligne de démarcation (en allemand Demarkationslinie, parfois contracté en Dema-Linie voire en Dema[1]) est en France, pendant la Seconde Guerre mondiale, la limite entre la zone occupée par l'Armée allemande et la zone libre non occupée (appelée zone sud à partir de ). Fixée par l’armistice du 22 juin 1940, elle est longue d'environ 1 200 km. Elle entre en vigueur le 25 juin 1940, après la signature de l'armistice entre l'Italie et la France du [2].

Pour les articles homonymes, voir Ligne de démarcation.

Zones d'occupation en France de 1940 à 1944 :

  • initialement en juillet 1940, le pays est coupé en quatre :
    • zone occupée,
    • zone libre (séparées par une ligne de démarcation),
    • Alsace-Moselle annexée de facto par le Reich,
    • deux départements du Nord sous l'administration militaire allemande de Bruxelles ;
  • en novembre 1942 la zone occupée allemande s'étend : à la zone initiale (dite « zone nord ») s'ajoute la majeure partie de la zone libre (dont l’appellation devient alors « zone sud ») ; simultanément l'Italie occupe la plupart des territoires à l'est du Rhône et la Corse ;
  • en octobre 1943 les Italiens se retirent, la zone occupée allemande s'étend à tout le pays, mais simultanément la Corse se libère ;
  • durant l'été 1944, à partir du 6 juin, la plus grande partie du territoire est libérée par les forces alliées et celles de la Résistance.

Si le Gouvernement français, siégeant alors à Vichy en zone libre, exerce sa souveraineté sur l'ensemble du territoire[3], dans les faits les conditions d'armistice donnent de larges pouvoirs aux autorités allemandes en zone occupée. Elles restreignent ainsi fortement le passage d'une zone à l'autre avec l'obligation de posséder un laissez-passer.

La ligne de démarcation est supprimée le 1er mars 1943, trois mois après l'invasion de la zone sud par les troupes allemandes.

Armistice et création de la ligne de démarcation

Initialement, l'armistice prévoyait « l'occupation du territoire sans laisser au Gouvernement français un espace libre »[4]. L'État-Major allemand, connaissant l'engagement interallié du à ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi, n'avait pas envisagé une défaite aussi totale et rapide de la France, ni la partition du pays entre l'occupant et un Gouvernement français signataire d'un armistice. C'est le que les généraux Keitel pour l'Allemagne nazie, et Huntziger pour la France signèrent l'armistice qui indiquait dans son article 2 le partage du territoire métropolitain.

« Art. 2. — Pour assurer les intérêts du Reich allemand, le territoire français situé au nord et à l’ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée sera occupé par les troupes allemandes. Les territoires qui ne sont pas encore aux mains des troupes allemandes seront immédiatement occupés après la conclusion de la présente convention[5]. »

Sur la carte jointe à la convention d'armistice, la ligne de démarcation apparaissait sous la forme d’un trait de couleur verte[6] ce qui valut d'être aussi quelquefois appelée ligne verte (grüne Linie). C'est une réponse au traité de Versailles de 1919 sur lequel les territoires allemands à occuper par les Alliés de la Première Guerre mondiale étaient délimités par un trait vert[7].

Toutefois l'article 3 qui indiquait : « Le Gouvernement allemand a l'intention de réduire au strict minimum l'occupation de la côte occidentale après la cessation des hostilités avec l'Angleterre », ne pouvait en aucun cas convenir à la délégation française. Cette convention fut la base d'une relation politique tendue entre les deux belligérants. La délégation française à la commission de Wiesbaden indiqua que cette ligne de démarcation était une atteinte à la souveraineté territoriale, présentait un caractère arbitraire d'autant que le tracé était imprécis et les demandes de précision restaient vaines. Si le tracé semblait simple à l'échelle nationale, à l'échelle départementale et locale les incertitudes et les imprécisions étaient très nombreuses.

Sur un total de 90 départements, l'Armée allemande en occupait 42 entièrement, 13 partiellement, tandis que 35 n’étaient pas occupés. Selon les sources, qui diffèrent, de 13 à 17 millions de Français vivaient en zone non occupée tandis que de 23 à 29 millions vivaient en zone occupée.

Tracé de la ligne

Poste de contrôle allemand sur la ligne de démarcation.
Pancarte sur le poste de contrôle : « „Avis aux Juifs“ il est défendu aux juifs de franchir la ligne de démarcation pour se rendre dans la zone occupée de la France […] »

Sur près de 1 200 km, la ligne de démarcation traversait treize départements : Ain, Jura, Saône-et-Loire, Allier, Cher, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Vienne, Charente, Dordogne, Gironde, Landes et Basses-Pyrénées[8],[9] (nommées Pyrénées-Atlantiques, depuis 1969).

Le Gouvernement français ne connut le tracé précis de la ligne qu'à la fin de l'année 1941; en effet, l'occupant en modifiait régulièrement le tracé à l'échelon local.

Haute-Savoie

6 communes de Haute-Savoie furent incluses à la zone interdite (Arcine, Chevrier, Clarafond, Éloise, Vulbens, Saint-Germain. Le , ces communes furent rattachées à la zone libre.

Ain

La ligne de démarcation débutait à la frontière suisse, au sud-ouest de Genève, suivant le cours du Rhône à son entrée en France en direction nord-ouest[10], puis elle remontait au nord, passant par Bellegarde-sur-Valserine, puis nord-est en suivant la Valserine. Au nord-est du département, elle isolait le pays de Gex (ligne de démarcation à l'ouest, frontière suisse à l'est) que les Allemands avaient déclaré zone interdite.

Jura

Peu après Mijoux[10], la ligne suivait alors la route nationale 5, longeant la frontière suisse sur quelques kilomètres jusqu'aux Rousses[10] puis en suivant toujours cette route, prenait une direction nord-ouest (Morez, Saint-Laurent)[10]. Peu après Champagnole, la ligne continuait plein nord, puis bifurquait plein ouest passant entre Arbois (en zone occupée) et Poligny (en zone libre)[10], avant de remonter plein nord. À hauteur de la route nationale 72, elle prenait de nouveau plein ouest, suivant le cours de la Loue[10], passant à quelques kilomètres au sud de Dole puis rejoignant la rivière Doubs dont elle suivait alors le cours vers le sud (Chaussin) puis vers l'ouest[10].

Saône-et-Loire

La ligne suivait le cours du Doubs qui après Navilly, prenait une direction sud-ouest. À Verdun-sur-le-Doubs, à la confluence des deux rivières, la ligne de démarcation suivait la Saône[10], toujours dans une direction sud-ouest jusqu'à Chalon-sur-Saône où la ligne continuait vers le sud-ouest, remontant le cours de la Corne jusqu'à Buxy[10]. Elle prenait alors la direction de l'ouest avant de bifurquer vers le sud-est avant Montceau-les-Mines, suivant un tracé à l'est du canal du Centre et parallèlement à celui-ci[10] (qui initialement marquait la ligne de démarcation) jusqu'au sud-est de Paray-le-Monial, qu'elle contournait par le sud[10] remontant ensuite dans une direction ouest-nord-ouest vers Digoin[10].

Allier

La ligne traversait la partie nord-est du département. Elle y entrait par la commune de Chassenard[11], et se dirigeait sur un tracé rectiligne vers l'ouest, passant plusieurs kilomètres au sud de Dompierre-sur-Besbre et de la route reliant Moulins à Digoin. Elle traversait les communes de Molinet, Coulanges, Monétay-sur-Loire, Saligny, Saint-Pourçain-sur-Besbre, Thiel-sur-Acolin, Chapeau et Toulon-sur-Allier[11] jusqu'à arriver sur la rivière Allier[10], à quelques kilomètres au sud de Moulins. La ligne bifurquait alors vers le nord, suivant le cours de la rivière, cours qui après Moulins (situé en zone occupée sauf le quartier de la Madeleine, rive gauche) prend une direction nord-ouest. Après Villeneuve-sur-Allier, la rivière marque la limite entre les départements de l'Allier et de la Nièvre.

Le pont Régemortes au-dessus de l'Allier, à Moulins, était un point de passage notable car il se trouvait sur la route entre Paris et Vichy.

Cher

La ligne de démarcation traversait le département d'est en ouest. Elle suivait d'abord le cours de l'Allier qui marquait aussi la limite entre les départements du Cher et de la Nièvre ; puis elle bifurquait vers l'ouest-nord-ouest, quelques kilomètres avant la jonction entre l'Allier et la Loire (Bec d'Allier)[10], à hauteur d'Apremont suivant alors une direction parallèle à la route nationale 76[10] (La Chapelle-Hugon, Germigny-l'Exempt, Croisy, Cornusse, Raymond, Jussy-Champagne, Vornay, Saint-Just). Elle contournait Bourges par le sud (Plaimpied-Givaudins, Trouy, Le Subdray, Morthomiers) puis à hauteur de Sainte-Thorette et Quincy suivait le cours de la rivière Cher[10], passant par Vierzon (Vierzon-ville, sur la rive nord, étant en zone occupée) et quittant le département à Thénioux.

Loir-et-Cher

La ligne traversait le sud du département d'ouest en est, suivant sur tout son parcours le cours du Cher[10] (de Châtres-sur-Cher à Chissay-en-Touraine). La ville de Selles-sur-Cher se trouvait coupée en deux, la partie sur la rive droite (au nord) étant en zone occupée[10]. La ligne de démarcation isolait à l'est et l'ouest deux étroites bandes du reste du département passée en zone occupée ; en effet sur sa partie centrale, la rivière marque la limite avec le département de l'Indre.

Indre-et-Loire

La ligne de démarcation traversait une partie de l'est du département, suivant le cours du Cher. Elle coupait ainsi en deux le château de Chenonceau bâti en travers de la rivière : l’entrée principale se trouvait en zone occupée, tandis qu'une partie du parc s'ouvrant au sud de la galerie était en zone libre. Peu après Chenonceaux, à Bléré, la ligne bifurquait dans une direction sud-sud-ouest[10], passant une douzaine de kilomètres à l'ouest de Loches, plus importante commune du département en zone libre. Elle traversait la commune de Ligueil (le bourg était en zone occupée), prenait une direction sud-ouest pour contourner le village du Grand Pressigny[10], puis une direction sud-est, traversant la rivière Creuse dans le sud du département, à Chambon.

Vienne

Après avoir franchi la rivière Creuse, la ligne entrait dans le département à La Roche-Posay[10], prenait une direction sud-sud-ouest, sans suivre ni route ni cours d'eau. Elle traversait la commune de Chauvigny (le bourg restant en zone libre)[10], à une vingtaine de kilomètres à l'est de Poitiers. Après la commune de Fleuré (village en zone occupée), elle prenait une inflexion plus au sud[10], coupait la commune d'Usson-du-Poitou, traversait le Clain[10], croisait la route nationale 148 entre Charroux et Pressac, à la limite du département qu'elle quittait quelques kilomètres plus au sud, en franchissant le fleuve Charente[10].

Charente

La ligne de démarcation traversait le département sur une direction presque plein sud, sur 85 km[12], traversant 20 communes[12] et laissant un petit tiers est de la Charente en zone libre. Elle débutait sur la commune de Pleuville[12], passait à l'est de Champagne-Mouton (village en zone occupée)[10], à une vingtaine à l'ouest de Confolens, plus importante commune du département en zone libre. Elle continuait à l'ouest de Saint-Claud et Chasseneuil (villages en zone libre)[10], à l'est de La Rochefoucauld (en zone occupée)[10], marquait ensuite une légère inflexion vers l'ouest[10], passant alors à une quinzaine de kilomètres à l'est d'Angoulême, puis se redirigeait vers une direction sud-sud-est, quittant le département à Combiers[12].

Dordogne

La ligne traversait l'ouest du département, laissant une étroite bande en zone occupée[10]. Sur un tracé sud-sud-ouest, la ligne débutait à La Rochebeaucourt, passait par Ribérac (laissant le bourg en zone libre)[10], Échourgnac (village en zone occupée), Montpon (bourg en zone occupée)[10], suivant jusque-là peu ou prou la route nationale 708[10] (route départementale 708 depuis 1972). Après Montpon, la ligne s'orientait plus au sud-ouest[10], quittant le département en franchissant la rivière Dordogne à Lamothe-Montravel.

Gironde

Plaque commémorative dans le quartier du Bas-Pian près de Saint-Macaire, commune limitrophe de Langon

En franchissant la rivière Dordogne, la ligne de démarcation entrait en Gironde, y suivait une direction sud-ouest, passant à l'est de Castillon-sur-Dordogne[10]. Elle bifurquait au sud en atteignant la route nationale 670 (route départementale 670 depuis 1972) qu'elle longeait jusqu'à Sauveterre-de-Guyenne[10]. Elle reprenait alors une direction sud-ouest en suivant la route nationale 672 (route départementale 672 depuis 1972) jusqu'à la Garonne qu'elle franchissait à Langon[10]. Elle longeait alors la route nationale 10, en direction du sud, passant par Bazas (qu'elle coupait en deux[13]) puis Captieux. Elle quittait le département quelques kilomètres plus loin, au sud de cette commune[10].

Langon, où la ligne de démarcation séparait le centre des faubourgs[13], était un important point de passage de la ligne de démarcation car carrefour routier et nœud ferroviaire[13].

Landes

La ligne longeait la route nationale 10, traversant l'est du département des Landes en direction du sud[10]. À Roquefort, la route et la ligne prenaient une direction sud-est. À Mont-de-Marsan la ligne suivait alors la route nationale 133[10] (route départementale 933 depuis 1972), toujours en direction sud-est, passant par Saint-Sever et Hagetmau[10].

Basses-Pyrénées (actuelles Pyrénées-Atlantiques)

La ligne de démarcation coupait le département en deux, sur un axe sud-ouest/nord-est, en suivant presque exclusivement la route nationale 133 (route départementale 933 depuis 1972)[10]. Elle entrait dans le département en traversant la commune de Sault-de-Navailles, passait par Orthez. Elle allait ensuite sur quelques kilomètres prendre une direction ouest-nord-ouest en suivant la route nationale 117 (route départementale 817 depuis 1972) avant de suivre de nouveau la RN 133 et une direction sud-est. Elle passait alors par Salies-de-Béarn, Sauveterre, Saint-Palais, Mauléon et Saint-Jean-Pied-de-Port[10] pour finalement rejoindre la frontière espagnole[10] à Arnéguy.

Sur les cartes Michelin

La limite de la zone de démarcation au apparaissait cette année-là sur deux cartes Michelin au millionième, nos 98 et 99[14]. Après guerre, fut rééditée une carte Michelin avec le tracé exact de la ligne.

But de la ligne et difficultés de passage

Le but de la ligne de démarcation, selon un officier allemand, était de rendre docile le Gouvernement français : les trois quarts du blé et du charbon français sont produits en zone occupée, ainsi que presque tout l’acier, le textile, le sucre ; la zone libre était ainsi très dépendante de l’Allemagne[15].

Il n'était possible de franchir la ligne de démarcation légalement qu'en obtenant très difficilement un Ausweis (carte d'identité) ou un Passierschein (laissez-passer) auprès des autorités d'occupation après maintes formalités.

Parmi les ministres de Pétain, seuls Pierre Laval et Fernand de Brinon disposaient de laissez-passer permanents[16].

À la suite de l'éviction de Laval, le , les Allemands ferment temporairement la ligne de démarcation, interdisant aux fonctionnaires de la zone libre (hors agents des PTT et de la SNCF, utiles à la Wehrmacht) de se rendre en zone occupée. Les officiels de Vichy sont également concernés par cette mesure, c'est ainsi qu'Yves Bouthillier, ministre des Finances, est le premier à se voir refoulé en gare de Moulins, alors qu'il se rendait à Paris pour négocier la taxe d'occupation[17].

Organisation administrative

Le fonctionnement administratif de la France a dû être réorganisé. Par exemple, des gendarmeries bis ont été créées dans les parties non occupées des anciennes régions divisées.

La désorganisation du pays fut amplifiée par d'autres lignes de démarcation :

La fin de la ligne de démarcation

Le , face à la menace stratégique consécutive au débarquement allié en Afrique du Nord, les Allemands franchirent la ligne de démarcation et envahirent la zone libre[20],[21]. L’Italie, profitant de cette invasion, décida d’occuper la zone qu’elle convoitait[22],[19],[23], ce qui conduisit à l'extension de la zone d'occupation italienne. Cela entraîna, le , le sabordage de la flotte française à Toulon et la dissolution de l'Armée de Vichy.

La ligne fut supprimée le . Cependant, quatorze points de contrôle principaux subsistèrent sur l'ancien tracé de la ligne.

Filmographie

Mémoire

Ligne de démarcation à Descartes en Indre-et-Loire.

Il existe dans différents communes quelques panneaux marquant le passage de la ligne.

Dans le département de la Charente, où une vingtaine de communes étaient traversées par la ligne de démarcation[12], le Conseil général et le ministère de la Défense ont financé à partir de 2007 la pose de panneaux d'information dans plusieurs d'entre elles[12], à l'endroit où passait la ligne.

À Génelard, en Saône-et-Loire, le Centre d'interprétation de la ligne de démarcation est ouvert au public depuis [24]. L'exposition permanente du centre est abritée dans un bâtiment dont l'architecture symbolise la fracture constituée par cette frontière intérieure. Il est situé place du Bassin, en bordure du canal du Centre, qui servit durant l'été 1940 à délimiter le tracé de la ligne de démarcation, à proximité de l'emplacement de l'ancien poste de contrôle allemand qui se situait sur le pont du canal. La ligne fut par la suite déplacée (elle était parallèle au canal mais distante de quelques kilomètres), mais le poste de contrôle resta à la même place. L'exposition permanente permettait de découvrir l'histoire de la ligne de démarcation, aussi bien dans le département de Saône-et-Loire que dans les douze autres départements autrefois traversés par la ligne, et son influence sur la vie des Français, le fonctionnement de l'administration, le développement du passage clandestin et de la Résistance.

En raison de difficultés financières, la gestion du Centre de la ligne de démarcation a été confiée à la commune[24]. Après une courte fermeture, il a été rouvert à l'été 2015.

Notes et références

  1. Alary 2003, p. 33-34.
  2. Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel et Jacques Sicard, Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Éditions Histoire & collections, coll. « L’Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6), p. 221.
  3. Pierre Miquel, La Seconde Guerre mondiale, Paris, Fayard, (réimpr. Paris, Club France Loisirs, 1987), 651 p. (ISBN 2-213-01822-7, 978-2213018225 et 2-7242-3370-0), p. 153-154.
  4. Alary 1995, p. 16.
  5. La convention d'armistice, sur le site de l'université de Perpignan, mjp.univ-perp.fr, consulté le 29 novembre 2008.
  6. Alary 2003, p. 22.
  7. Alary 1995, p. 5.
  8. Alary 1995, p. 4.
  9. « « La ligne de démarcation », coll. « Mémoire et Citoyenneté », no 7 », sur le site du ministère de la Défense defense.gouv.fr, consulté le 24 octobre 2008 [PDF].
  10. Sur base des cartes Michelin nos 98 et 99 de 1941.
  11. « De l'entrée en guerre à l'armistice », sur archives.allier.fr, Archives départementales de l'Allier (consulté le ).
  12. Didier Faucard, « La Ligne passait par Combiers », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
  13. Philippe Souleau (propos recueillis par Hervé Mathurin), « Ligne de démarcation : quand la Gironde était coupée en deux », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
  14. « Quelques aspects des cartes Michelin anciennes – Les cartes Michelin de la Seconde Guerre mondiale – La ligne de démarcation », sur cartesmich.free.fr/ww2 (consulté le ).
  15. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 12.
  16. Fred Kupferman (préf. Henry Rousso), Laval, Paris, Tallandier, , 2e éd. (1re éd. Balland, 1987), 654 p. (ISBN 978-2-84734-254-3), p. 284.
  17. Fred Kupferman, Laval, op. cit., p. 321.
  18. Eberhard Jäckel, Frankreich in Hitlers Europa – Die deutsche Frankreichpolitik im Zweiten Weltkrieg, Deutsche Verlag-Anstalg GmbH, Stuttgart, 1966 ; traduction : La France dans l'Europe de Hitler (préface de Alfred Grosser, traduction de Denise Meunier), éd. Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », 1968, 554 p., chap. « L'annexion déguisée », p. 123-124.
  19. Giorgio Rochat (trad. Anne Pilloud), « La campagne italienne de juin 1940 dans les Alpes occidentales », Revue historique des armées, no 250, , p. 77-84 (lire en ligne) :
    « Le traité d’armistice prévoyait la démilitarisation d’une bande de 50 km depuis la frontière et la possibilité d’ingérence et de contrôle italiens jusqu’au Rhône. Les deux mesures ne furent mises en place que de façon limitée car les autorités fascistes étaient plus ambitieuses et rapaces qu’efficaces. Puis en novembre 1942, Mussolini, toujours à la remorque des Allemands, occupa la France jusqu’au Rhône à l’exception de Lyon. »
  20. Winston Churchill, The Second World War, Plon, 1948-1954 ; rééd. La Deuxième Guerre mondiale, Le Cercle du Bibliophile, 12 vol., 1965-1966, tome huitième : « Le tournant du destin - L’Afrique sauvée, 1942-1943 », chap. XI : « La torche est allumée », p. 221-222 :
    « Le 11 novembre […] Laval fut réveillé par Abetz, qui venait lui annoncer que le Führer avait donné l’ordre à son armée d’occuper la zone libre en France. »
  21. « Invasion de la zone libre », sur le site histoire-en-questions.fr, consulté le 24 octobre 2008.
  22. Winston Churchill, op. cit., p. 222 : « […] Le même jour, les Italiens occupèrent Nice et la Corse. »
  23. « L’occupation italienne », sur le site resistance-en-isere.com, consulté le 24 octobre 2008 [PDF].
  24. Cindy Pezzin, « Saône-et-Loire : le centre d’interprétation de la ligne de démarcation pourrait rouvrir », France 3 Bourgogne, .

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Éric Alary, La Ligne de démarcation : 1940-1944, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3045), , 128 p. (ISBN 2-13-047416-0 et 978-2-13-047416-6). 
  • Éric Alary, La Ligne de démarcation : 1940-1944, Paris, Perrin, , 429 p. (ISBN 2-262-01598-8 et 978-2-262-01598-5). 
  • Jacques Farisy, La Ligne de démarcation dans la Vienne, 1940-1943, La Crèche, Geste Éditions, , 189 p. (ISBN 2-84561-068-8 et 978-2-8456-1068-2).
  • Jacques Farisy, La Ligne de démarcation dans le département de la Charente, 1940-1943, La Crèche, Geste Éditions, , 182 p. (ISBN 2-84561-157-9 et 978-2-84561-157-3).
  • Philippe Souleau, La Ligne de démarcation en Gironde : Occupation, résistance et société, 1940-1944, Périgueux, Fanlac, , 362 p. (ISBN 2-86577-202-0).
  • Michèle Cointet (dir.) et Jean-Paul Cointet (dir.), Dictionnaire historique de la France sous l’Occupation, Paris, Tallandier, , 728 p. (ISBN 2-235-02234-0) : Michèle Cointet, « Ligne de démarcation », p. 452-453 ; carte de la France occupée, p. 716.
  • La Seconde Guerre mondiale 1939-1945, Nov' Edit, « Rafle et déportation », p. 74.
  • Paul Webster et Marcella Webster, Voyages sur la ligne de démarcation, Paris, Éditions de la Seine, coll. « Succès du livre », , 269 p. (ISBN 2-7382-2024-X).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la France
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de la politique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.