Guillaume Stanislas Marey-Monge

Guillaume Stanislas Marey-Monge (30 pluviôse an IV[1],[2] () - Nuits, Côte-d'Or - Pommard, Côte-d'Or), comte de Péluse[3],[4], est un général et homme politique français du XIXe siècle.

Pour les articles homonymes, voir Marey (homonymie) et Monge.

Guillaume Stanislas Marey-Monge
Stanislas Marey

Guillaume-Stanislas Marey-Monge, colonel des spahis réguliers, Jean-Baptiste Leclerc, XIXe siècle, Musée de l'Armée, Paris.

Naissance
Nuits, Côte-d'Or
Décès
Pommard, Côte-d'Or
Origine  République française
Allégeance  Royaume de France
 Royaume de France
 République française
 Empire français
Arme Artillerie
Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 18201861
Commandement 2 escadrons de chasseurs algériens
Spahis réguliers et auxiliaires d'Alger
1er Cuirassiers
2e Chasseurs d'Afrique
Subdivision de Médéah
5e division de l'Armée des Alpes 
13e division militaire
Conflits Campagne des Cent-Jours
Conquête française de l'Algérie
Faits d'armes Boufarik
Mostaganem
Blida
Distinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Autres fonctions Agha des tribus dépendantes d'Alger
Gouverneur de l'Algérie (par intérim)
Sénateur du Second Empire
Famille Petit-fils de Gaspard Monge,
Fils de Nicolas-Joseph Marey,
Frère de Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge
Sans union, ni postérité

Officier général ayant pris une large part à la conquête de l'Algérie, il est plusieurs fois candidat malheureux à la Chambre des députés (Monarchie de Juillet) avant d'être « élevé au Sénat » sous le Second Empire.

Il est le petit-fils de Gaspard Monge et l'aîné des sept enfants du conventionnel Nicolas-Joseph Marey, qui mourut en 1818, laissant une fortune considérable à sa famille[5].

Biographie

Stanislas Marey entre à l'École polytechnique en 1814 ; il y prend part à la défense de Paris, en 1815, et est licencié avec tous les élèves en 1816.

En 1817, il profite de l'autorisation donnée aux anciens élèves de concourir pour les services publics, et entre, le , comme élève sous-lieutenant à l'École d'application de l'artillerie et du génie (Metz) ; il est le premier de la promotion dans l'artillerie en entrant à cette école, et est encore le premier à sa sortie, le .

Il est placé dans le 3e régiment d'artillerie à cheval, passe lieutenant en premier au 1er régiment d'artillerie à cheval, le , y fut promu capitaine adjudant-major, le , et est versé, comme adjudant-major, en 1829, dans le 2e régiment d'artillerie de nouvelle formation.

De 1824 à 1830, Marey présente, sur diverses branches de l'artillerie, un grand nombre de mémoires qui le font connaître dans son arme et lui valent l'amitié de plusieurs généraux distingués, particulièrement de son compatriote le lieutenant-général-comte Gassendi, auteur de l'Aide-Mémoire d'artillerie.

Conquête de l'Algérie

En 1830, il est attaché à l'état-major du général de La Hitte, commandant l'artillerie de l'« armée d'expédition d'Alger (1830) », et de Sidi-Ferruch, Staouëli (18 et ), à l'attaque du fort l'Empereur et du fort Babazoun, ainsi qu'à la première expédition de Blida.

Le maréchal Clausel, « qui se connaissait en braves[6] », chargea le capitaine Marey-Monge de former deux escadrons de chasseurs algériens[7]. Il fut promu chef d'escadron provisoire de cavalerie, le [6].

Il fit partie des expéditions dirigées sur Médéah par le maréchal Clauzel et le général Berthezène, en 1830 et 1831. Dans la dernière, les chasseurs algériens fournirent chez les « Ouaras[4] » (ou « Ouahras[6] ») une charge brillante, dans laquelle le commandant Marey pénétra le premier au milieu des ennemis, et abattit d'un coup de sabre un de leurs chefs.

Ils prirent une part très active dans les nombreux combats qui suivirent; le commandant Marey y fut blessé, mis deux fois à l'ordre de l'armée, et reçut la décoration de la Légion d'honneur, le . « M. Guillaume-Stanislas Marey-Monge conquit tous ses grades et ses honneurs par son seul mérite et à la pointe de son épée.[6] » (ou plutôt de son sabre de cavalerie).

À la fin de 1831, les chasseurs algériens sont, par suite d'organisation, versés dans le 1er régiment de chasseurs d'Afrique. Dans ce nouveau corps, plusieurs occasions firent remarquer le commandant Marey, entre autres le combat de Boufarik, où, le colonel ayant été blessé, il eut à diriger les charges de 300 de ces braves cavaliers ; 400 arabes sont sabrés et 2 drapeaux sont pris. Le commandant Marey et un autre officier prirent l'un de ceux-ci en fondant les premiers sur l'infanterie ennemie et en sabrant celui qui le portait. Cet étendard est aux Invalides[6] ; un fac-similé de ce monument de la victoire se trouvait à Pommard (Côte-d'Or), chez madame veuve Marey-Monge, mère du général ; un autre se trouvait chez lui-même, mêlé à ses trophées et à ses armures[6].

Marey est cité à l'ordre de l'armée cette même année 1831 pour sa conduite dans l'affaire de l'Ouaza, où il reçoit un coup de feu dans les reins[8].

Le , il est nommé chef d'escadron au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, dans lequel on avait incorporé les chasseurs algériens, pour prendre rang du jour de son élévation provisoire au même grade[6].

Agha et spahis

En 1833, il écrit deux mémoires sur l'Algérie qui lui valurent d'honorables éloges du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Il y propose, entre autres choses, plusieurs organisations qui sont réalisées, telles que la formation des spahis réguliers et auxiliaires et l'institution d'aghas français chargés du service concernant les tribus arabes.

Le , il est nommé lieutenant-colonel, et chargé de l'organisation des spahis réguliers et auxiliaires d'Alger.

Grâce à sa connaissance de la langue arabe[8], il reçoit la même année le commandement politique, militaire et administratif des tribus dépendantes d'Alger, avec le titre d'agha ; position qui le place sous les ordres directs du gouverneur.

Bientôt les spahis réguliers d'Alger présentèrent un effectif de 600 cavaliers, et les auxiliaires de 350. Les premiers firent un service très actif ; toujours en présence de l'ennemi dans les opérations militaires et pour le maintien de la sûreté des tribus, ils acquirent, au prix de beaucoup de sang, une haute réputation dans l'armée ; des spahis réguliers furent formés à leur instar, à Oran et à Bône ; l'ensemble s'éleva à 14 escadrons.

Le lieutenant-colonel Marey, comme commandant les spahis et comme agha, prit une très grande part à presque toutes les opérations militaires de la division d'Alger dans la période si accidentée de 1834 à 1837 ; il dirigea lui-même, un grand nombre d'expéditions, fut blessé une seconde fois (le , d'un coup de feu à la poitrine, côté gauche[6], dans un combat (« Désastre de la Macta[9] ») contre les Hadjoutes en 1835[8]), cité huit fois à l'ordre de l'armée, nommé officier de la Légion d'honneur le , et enfin nommé colonel le .

Sur sa demande, il résigne, le , les fonctions d'agha, exercées par lui, à partir du , sous les gouvernements généraux de Drouet, comte d'Erlon, Clausel, et Damrémont[6]. Un ordre spécial de l'armée témoigna de la satisfaction qu'il avait mérité, et de la manière honorable qui avait caractérisé sa gestion.

Retour en France

En 1839, la paix régnant en Algérie, le colonel Marey demanda à rentrer en France, et fut nommé, le , au commandement du 1er régiment de cuirassiers. Il put là compléter les connaissances acquises en campagne par celles qui tiennent au service de paix en France.

Il publie alors aussi sur les armes blanches un mémoire remarquable (imprimé à Strasbourg, en 1841, chez G. Silbermann ) qu'il envoya au ministère avec un grand nombre de modèles, et dans lequel il donna les moyens de reconnaître les qualités et les défauts caractérisant les formes des armes des différents peuples, comme aussi les formes attribuant aux armes les qualités qu'on désire.

Croix de commandeur de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. La croix tréflée blanche est celle de l’ordre de Saint-Maurice. La croix verte est celle de l’ordre de Saint-Lazare.

Le général Marey-Monge avait été envoyé, au mois de [6], au camp des troupes sardes près de Turin pour assister à ses grandes manœuvres, par ordre de M. le maréchal duc de Dalmatie, ministre des Affaires étrangères. Il reçut, à cette occasion, du feu roi Charles-Albert, les insignes de commandeur de l'ordre royal des SS. Maurice et Lazare, qu'il fut autorisé à accepter et à porter, par décision royale du [6].

« […] Ses compatriotes lui ont toujours porté le plus vif intérêt, et le lui ont manifesté plusieurs fois[4]. » Ainsi, à peine avait-il l'âge, que ses amis politiques, pendant qu'il était en Afrique, le choisirent pour candidat de l'arrondissement de Beaune. Ils obtinrent en sa faveur 104 voix[10] le (contre 487 voix (662 votants et 815 inscrits) à l'élu François Mauguin), et 293 en 1837. Dans cette dernière élection, il ne leur manqua que quatre voix pour que leurs vœux fussent réalisés. Aucune candidature rivale, dans cette localité, n'avait encore autant approché du succès. En 1834 et 1842, M. Marey ne voulut pas se mettre sur les rangs. Le , il échoua d'une voix[10] contre le même Mauguin[11].

Seconde campagne en Algérie

Quand la guerre recommença en Afrique, il demanda à y reprendre part ; il obtint, le , le commandement du 2e régiment de chasseurs d'Afrique. C'était le moment le plus actif des opérations militaires dans la division d'Oran où il était. Pendant dix-huit mois, sans discontinuer dans aucune saison, il commanda la cavalerie des colonnes où il était employé ; il prit part à de très nombreuses expéditions, fut cité honorablement après celle de Mostaganem, à Blida, par le gouverneur.

Il publia un mémoire très renommé sur la première expédition de Laghouat, « où il joua un rôle digne de lui[6] ». Ce mémoire fut imprimé à Alger, chez Bourget , en 1846. Les épaulettes de maréchal de camp (général de brigade) récompensèrent tant de services, le , et, en cette qualité, le général Marey-Monge fut mis à la disposition du gouverneur général de l'Algérie. Il reçoit la croix de commandeur le 23 février de la même année.

Après une courte mission à Tunis, le général Marey-Monge reçoit le commandement de la subdivision de Médéah, où il succède à Son Altesse Royale le duc d'Aumale. Dans la subdivision de Médéah, qui avait 120 lieues de longueur, et comprenait les hautes montagnes, il affermit la soumission avec peu de troupes, « et fit prospérer le pays[6] ». Il dirigea avec succès, en , une expédition d'un mois dans les montagnes difficiles du Dora , et compléta la soumission de la province de Tittery.

C'est lui qui propose l'organisation de corps montés sur des chameaux[6].

« Le rôle du général Marey-Monge en Afrique fut considérable[6]. » Il sait l'arabe à peu près comme un « indigène[6] », et acquit la confiance des musulmans par la langue, par son équité envers eux, par sa connaissance parfaite de leurs besoins et de leurs mœurs. Ses idées sur l'Algérie ont toutes été remarquables par leur justesse et leurs côtés pratiques, et il a rendu à la colonie les plus signalés services comme conciliateur, pacificateur et civilisateur du pays. Il était si estimé des chefs arabes, qu'il obtenait d'eux, sans coup férir, par la persuasion, une foule de résultats précieux.

Pendant qu'il commandait la subdivision de Médéah, il eut, dans l'arrivée de Mgr Pavy, évêque d'Alger, une solennelle occasion d'inaugurer publiquement la religion catholique dans cette contrée. Il donna à la réception de Sa Grandeur un éclat immense et qui impressionna profondément les indigènes. Le général Marey-Monge est le « premier civilisateur de Médéah[6] » : il a constitué l'existence politique, fait lever le plan, dresser l'historique, classer les archives stratégiques de cette place, il y exerça une vaste influence de colonisation. Ce fut lui qui planta aussi les premières vignes sur les montagnes de Médéah. « Un guerrier bourguignon ne pouvait pas faire moins[6] ». Ses essais en viticulture, dans sa subdivision, ont été heureux, et l'on récolta depuis beaucoup de vin blanc surtout, dans la campagne de Médéah.

Il se trouva, en Algérie, des « esprits faux[6] » qui lui reprochèrent de s'être complètement identifié avec les mœurs indigènes, comme si, pour servir utilement la France dans la conquête et la pacification, cette assimilation n'eût pas été une impérieuse nécessité.

Deuxième République française

Guillaume Stanislas Marey-Monge
Fonctions
 Royaume de France
Agha des tribus dépendantes d'Alger
 République française
Gouverneur de l'Algérie
(par intérim)
Prédécesseur Nicolas Changarnier
Successeur Viala Charon
 Empire français
Sénateur du Second Empire
– †
Biographie
Nom de naissance Guillaume Stanislas Marey
Père Nicolas-Joseph Marey
Diplômé de École polytechnique
École d'application de l'artillerie et du génie (Metz)
Profession Général de division
Propriétaire viticole
Liste des gouverneurs d'Algérie
Liste des sénateurs du Second Empire

En 1848 (12 juin), Marey-Monge fut nommé général de division (lieutenant général), maintenu à la disposition du gouverneur général de l'Algérie, et, le 20 du même mois, investi du gouvernement général, par intérim, de l'« Afrique française[6] ». Dans ce poste suprême il eut de grandes difficultés à vaincre. « Les Européens s'agitaient. — L'ordre fut maintenu. —[6] »

Le 12 septembre de la même année, il fut appelé à Paris pour y prendre les ordres du chef du pouvoir exécutif, le général Eugène Cavaignac, aussitôt après avoir remis le commandement à son successeur. Le , il cessa donc les fonctions de gouverneur général intérimaire de l'Algérie, qu'il aurait pu conserver si sa modestie ne lui eût pas fait considérer, cette haute position comme prématurée.

Rentré en France et mis en disponibilité le , il est mis, le , à la tête de la 5e division de l'Armée des Alpes , dont le quartier général était à Dijon. Il profita de son séjour dans la capitale de sa province et de son département pour offrir () généreusement au muséum d'histoire naturelle de cette cité dix-sept dépouilles curieuses d'animaux d'Algérie, entre autres une peau de mouflon à manchettes, dont il n'existait que deux échantillons en Europe, aux galeries de Londres et de Paris. Quand une partie des troupes qui composaient la 5e division de l'Armée des Alpes se réunit à Bourges, à l'époque du grand procès politique pendant devant le Haute Cour nationale, il en garda le commandement et sut, à Bourges, comme il l'avait fait à Dijon, maintenir la discipline dans l'armée et l'ordre dans le pays par son dévouement, son intelligence et sa fermeté. Il suivit sa division à Mâcon, à Chalon-sur-Saône, qui avait arboré le drapeau rouge, où il déploya beaucoup d'énergie et rendit d'éminents services dans l'affaire du désarmement de la garde nationale ; il alla prendre ensuite le commandement des troupes qui lui étaient confiées, dans le département du Haut-Rhin, jusqu'au licenciement de cette Armée des Alpes. Il est nommé inspecteur général, pour 1849, du 19e arrondissement  d'infanterie ().

Après avoir reçu l'ordre de se rendre à Strasbourg pour y prendre provisoirement le commandement de la 6e division militaire (), tout en conservant son propre commandement, il devint disponible le . Le , il reçut le commandement de la 20e division militaire (c'était alors la 15e, comme celle dont Metz est le quartier général était la 5e[12].), à Clermont-Ferrand[13], et passa, par décret du , à celui de la 5e, dont le quartier général est à Metz (il y succéda au général Randon, nommé ministre de la Guerre). Le 7 juin de la même année, il fut investi, pour 1851, des fonctions d'inspecteur général du 10e arrondissement de cavalerie. Le 12 décembre de la même année (1851), le prince Louis-Napoléon, alors président de la République française, lui conféra la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.

Second Empire

En 1852, à l'époque de l'inauguration du chemin de fer, section de Metz à Forbach[14], il fut encore chargé par le gouvernement d'aller complimenter, à Sarrebruck, S.M. le roi de Bavière, qui, le , lui conféra la dignité de grand-croix de l'ordre bavarois de Saint-Michel, qu'un décret impérial, du , l'autorisa à accepter et à porter. Dans l'été de cette même année 1853, il reçut la visite de Son Excellence M. le Maréchal-ministre de la guerre, qui lui adressa les plus grands éloges sur la bonne tenue de la 5e division militaire.

En 1857, désigné pour prendre part à l'expédition de Kabylie, il devint ensuite inspecteur général de la cavalerie.

Comte de Péluse en 1859, et grand-croix le de la même année, il fut admis dans le cadre de réserve de l'état-major en 1861, puis nommé sénateur le  : il mourut un mois plus tard.

On a de lui :

  • Notes sur la régence d'Alger (1834) ;
  • Mémoire sur les armes blanches (1841) ;
  • Une traduction des Poésies d'Abd el-Kader, sur les règlements militaires (1848).

Il avait offert à Beaune le drapeau du dey d'Alger, pièce magnifique et curieuse, qui orne la bibliothèque publique de la cité.

Le général Marey-Monge compte parmi les plus grands propriétaires de vignes fines de la Bourgogue de son époque. Il possède des vignobles à Nuits, à Beaune, etc.

Titre

  • Une ordonnance royale, du , autorise le général, alors colonel Marey, et ses frères, à marier à leur nom celui de leur aïeul maternel, l'illustre Gaspard Monge[6].
  • Il est autorisé en 1859 à porter le titre de comte de Péluse qui avait appartenu à Gaspard Monge[8].

Distinctions

Royaume de Sardaigne
Royaume de Bavière

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes de la famille Marey 

D'azur, à un mât de vaisseau d'or, avec ses cordages, accosté de deux raies du même.[15]

 Armes parlantes (mât + raie = Marey ).


Armes de Marey-Monge, comte de Péluse

Écartelé : au 1, d'azur, à un sabre d'argent ; au 2, d'or, à un palmier de sinople, terrassé du même, au franc-quartier d'azur au miroir arrondi d'or, le manche accolé d'un serpent d'argent se mirant dans la glace (Monge de Péluse) ; au 3, d'or, à un dextrochère de gueules, tenant un drapeau arabe de sinople à la fasce de gueules ch. de caractères arabes ; au 4, d'azur, à un mât de vaisseau d'or, avec ses cordages, accosté de deux raies du même (de Marey )[15].

Notes et références

  1. « Cote LH/1736/77 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Voir l'extrait du registre de l'état-civil de la ville de Nuits.
  3. Le titre de comte de Péluse et le majorat considérable qui y était attaché, lui eussent été transmis par son grand-père dont il était l'aîné des petits-fils.
  4. Annuaire historique et biographique des souverains, des chefs et membres des maisons princières, des autres maisons nobles, et des anciennes familles, et principalement des hommes d'État, des membres des chambres législatives, du clergé, des hommes de guerre, des magistrats et des hommes de science de toutes les nations, vol. 1, Direction, (lire en ligne)
  5. Vapereau 1858, p. ?
  6. Bard 1854, p. 227
  7. Après la conquête d'Alger est formée, le , une cavalerie indigène, les « chasseurs algériens », est commandée par le chef d'escadron Marey-Monge et le capitaine Joseph Vantini (converti à l'Islam il change son prénom Joseph en Youssouf). Le (ou en 1832 selon les sources), les Chasseurs algériens sont incorporés dans les deux régiments de chasseurs d'Afrique créés le même jour à l'aide de chasseurs à cheval provenant des trois escadrons débarqués de France en 1830 (issus notamment du 17e Chasseurs) et de volontaires provenant de la cavalerie métropolitaine.
    Source
    Revue des deux Mondes, vol. 29, Au Bureau de la Revue des deux mondes, (lire en ligne)
  8. de Chesnel et Duvaux 1864, p. 807
  9. « Marey-Monge (Guillaume-Stanislas), comte de Péluse », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  10. « Mauguin (François) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
  11. 411 voix (738 votants et 987 inscrits) contre 412 voix à l'élu
  12. Le décret du 26 décembre 1851 a changé les circonscriptions militaires
  13. La 13e division militaire (Clermont-Ferrand), qui comprenait dix départements. Marey-Monge réunit à ce commandement celui des troupes de la Ve subdivision (Puy-de-Dôme).
  14. Voir aujourd'hui TER Lorraine
  15. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Guillaume Stanislas Marey-Monge », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition] ;
  • « Marey-Monge (Guillaume-Stanislas), comte de Péluse », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]  ;
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, vol. 2, L. Hachette, , 1802 p. (lire en ligne). 
  • Joseph Bard, L'Algérie en 1854 : itinéraire général de Tunis à Tanger ; colonisation -- paysages -- monuments -- culte -- agriculture -- statistique -- hygiène -- industrie -- commerce -- avenir, L. Maison, , 251 p. (lire en ligne). 
  • Annuaire historique et biographique des souverains, des chefs et membres des maisons princières, des autres maisons nobles, et des anciennes familles, et principalement des hommes d'État, des membres des chambres législatives, du clergé, des hommes de guerre, des magistrats et des hommes de science de toutes les nations, vol. 1, Direction, (lire en ligne). 
  • Adolphe de Chesnel et Jules Duvaux, Dictionnaire des armées de terre et de mer, encyclopédie militaire et maritime, A. Le Chevalier, , 1320 p. (lire en ligne). 
  • Emmanuel de Blic, La Famille Marey-Monge: ascendances et postérités, branches collatérales, 1951 ;

Articles connexes

Liens externes

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