Jean Jacques Basilien Gassendi

Jean Jacques Basilien Gassendi, comte, né à Champtercier le , mort à Nuits-Saint-Georges le , est un général de division et un parlementaire sous la Révolution, le Premier Empire et la Restauration.

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Jean Jacques Basilien Gassendi

Le comte Gassendi sous le Premier Empire

Naissance
Champtercier (Alpes-de-Haute-Provence)
Décès  80 ans)
Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or)
Origine France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Distinctions Comte de l'Empire
grand officier de la Légion d'honneur
grand croix de l'ordre de la Réunion
Autres fonctions conseiller d'état
pair de France
Famille frère de Jean Gaspard Gassendi, député du clergé

Famille

Il est le frère de Jean Gaspard Gassendi, qui est député du clergé aux états généraux de 1789 et membre du corps législatif.

Il est également un petit-neveu du mathématicien Pierre Gassendi.

Biographie

Il entre comme aspirant au corps royal d'artillerie et est promu capitaine le . Au régiment de la Fère, il commande la compagnie où Napoléon Bonaparte sert en qualité de lieutenant.

Chef de bataillon ( puis général de brigade le (27 ventôse an VII), il est mis à la tête du parc d'artillerie de l'armée de réserve à Dijon.

Il est fait membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII () puis commandeur du même ordre le 25 prairial suivant ().

Inspecteur général d'artillerie le (23 ventose an XIII), général de division en brumaire suivant, il devient conseiller d'état le (29 pluviose an XIV), il est créé comte de l'Empire le .

Il est promu alors grand officier de la Légion d'honneur le , grand croix de l'ordre de la Réunion le .

Jean-Jacques-Basilien Gassendi (1748-1828), comte et pair de France, Louis-Édouard Rioult (1790-1855), huile sur toile (1847, copie d'après un portrait anonyme réalisé vers 1814-1815 et conservé par la famille), Musée de l'Armée, Paris.

Il entre au Sénat conservateur le .

Il adhère en à la déchéance de l'empereur et est créé pair de France par Louis XVIII le .

Aux Cent-Jours, il accepte la même dignité de Napoléon, et au retour des Bourbons lors de la Seconde Restauration, il est donc exclu de la chambre haute.

Le ministre Decazes tente le faire figurer dans la « fournée des Pairs » du , mais il refuse d'abord et ne cède finalement qu'aux sollicitations de ses amis, en leur disant « Ou je n'étais pas indigne en 1815, et alors je n'ai point perdu ce titre de pair, ou je suis encore indigne aujourd'hui, et alors je ne puis rentrer dans la Chambre. » Il consent portant à reprendre son siège au Palais du Luxembourg le .

Il meurt à Nuits-Saint-Georges le .

Écrits

  • Aide-mémoire à l'usage des officiers d'artillerie de France attachés au service de terre, (1789)
  • Mes loisirs, (1820) - recueil de poésies

Bibliographie

Liens externes

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