Famille Saguez de Breuvery

La famille Saguez de Breuvery est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Châlons-en-Champagne (Marne). La famille Saguez forma au début du XVIIe siècle un rameau ainé, dit de la Baume, qui reçut des lettres de relief de dérogeance en 1649 et fut confirmée noble en 1674[1], et une branche cadette, dite de Breuvery, qui fut maintenue noble en 1698. Aux XVIe et XVIIe siècles, la famille Saguez était protestante.

Pour les articles homonymes, voir Saguez.

Famille Saguez de Breuvery

Armes

Blasonnement D'azur au chevron d'or, accompagné de trois cors de chasse virolés et liés d'or
Devise Clémence et vaillance
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Champagne
Fiefs tenus Breuvery, Pogny, Marson, Moncetz, Villers aux Corneilles, Rozay (Marne)
Demeures Château de Villers aux Corneilles (Marne)
Hôtel Saguez de Breuvery (Hôtel des Œuvres) à Châlons-en-Champagne
Château Vert-Bois à Soissons
Château de la Grande Haye (Eure)
Hôtel Bellevue (dit de Breuvery) à Caen
Charges Président-trésorier de France en 1706
Maire (1775-1777) de Châlons-en-Champagne
Maire de Saint-Germain-en-Laye
Fonctions militaires Plusieurs capitaines au Régiment de Picardie
Capitaine au service des États généraux des Provinces-Unies
Fonctions ecclésiastiques Doyen de la Cathédrale de Châlons-sur-Marne
Chevalier de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Ordre national de la Légion d'honneur

Histoire

Copie (établie en 1767) par Antoine-Marie d'Hozier de Sérigny, petit-fils de Pierre d'Hozier, auteur de l'original du certificat de Noblesse (rédigé en 1655)

En 1562, Jean Saguez, marié à Jeanne Morel, est marchand à Châlons-en-Champagne[2]. Membre de l'église réformée, chassé par la persécution, il passe quelques mois avec sa femme et ses enfants à Strasbourg[3].

Sans pouvoir le situer dans la généalogie familiale, on trouve à la même époque à Châlons, un Jacques Saguez (autre que celui qui suit), drapier, également membre de l'église réformée[4].

Jacques Saguez (1567-1625) fut l'auteur de deux branches :

  • le rameau ainé de La Baume, qui donna un Conseiller-secrétaire du roi au XVIIe siècle, reçut des lettres de relief de dérogeance en 1649, fut déclaré noble en 1674 et maintenu noble en 1698[1] et s'éteignit à la fin du XVIIe siècle ;
  • la branche cadette de Breuvery, de Moncetz et de Villers-aux-Corneilles, maintenue noble en 1698, qui fit ses preuves pour les Écoles militaires en 1766 et 1772 et comparut à Châlons-sur-Marne en 1789[1]. Cette branche est subsistante[5].

Filiation donnée par Louis Pierre d'Hozier en 1768 dans son Armorial général

Louis Pierre d'Hozier dans son Armorial général donne en 1768 la généalogie suivante[6] :

  • Jean Saguez (1411-1431), premier du nom, écuyer, seigneur du fief de Montmorillon les Marson, au début du XVe siècle, marié avec Jeanne Connort.
    • Jacques Saguez (1565-1635), premier du nom, fils de Jean, écuyer, seigneur du fief de Montmorillon les Marson, marié à Marguerite Le Gallois.
      • Didier Saguez, fils de Jacques écuyer, seigneur de Pogny, marié à Agnès Brissier. Il est exempté de corvées en 1528. En effet, une sentence du 8 janvier 1528 rendue par le lieutenant du Bailly (du chapitre de Saint-Étienne de Châlons) confirme que les parents et grands parents de Didier Saguez sont de « nobles personnes nées de nobles lignées et génération »
        • Jacques Saguez, (-1595), fils de Didier, écuyer Seigneur du fief de Montmorillon les Marson, marié le 27 mars 1518 à Claude Le Cocq (fille de noble-homme Antoine Le Cocq et de dame Jeanne Mauclerc)
          • Jean Saguez, deuxième du nom, fils de Jacques, écuyer, marié le 17 septembre 1553 à Jeanne Morel (fille de noble-homme Thierry Morel et de Jeanne de Bar),
            • Jacques Saguez, (vers 1567-av 1625), troisième du nom, écuyer. À 28 ans, il épousa Marie Morel, fille de Claude Morel, Ecuyer seigneur de Marson et de Demoiselle Langault (dame de Marson). Il servit dans les armées du Roi Henri IV et mourut avant le 14 mars 1635.
              • (Branche de La Baume) : Daniel Saguez, (1613-1676?), écuyer, seigneur de La Baume, né le 9 septembre 1613, marié le 16 avril 1635 au temple de Châlons avec Perrette Beschefer, fille de Noble-Homme David Beschefer et de Jeanne Vannier (1581).
                • Jean Saguez, (1637-1673?), écuyer, seigneur de Rozay, né à Châlons le 15 avril 1637. Élevé dans la religion prétendue réformée (RPR), il servit dès l'âge de 15 à 16 ans. Il obtint en 1655 - lorsqu'il était enseigne dans le régiment du Maréchal de Turenne - un certificat dudit Maréchal attestant qu'il avait bien et fidèlement servi le roi pendant la campagne précédente en qualité de volontaire, particulièrement à l'attaque des lignes d'Arras (août 1654) [7], s'étant fait remarquer aux sièges du Quesnoy (1654), de Landrecies (1655), de Condé-sur-Escaut et de Saint-Ghislain. Ce général lui donna encore un autre certificat en 1657 portant qu'il avait bien et fidèlement servi pendant toute la campagne de l'année 1656, tant au Siège de Valenciennes (1656) (victoire remportée le 16 juillet 1656 par l'armée espagnole de Don Juan d'Autriche), qu'au Siège de La Capelle (1657) où il avait été blessé et à la prise du Château de Roisin (Hainault). En 1657, il servit comme volontaire dans le régiment de cavalerie (Régiment Mestre de Camp Général cavalerie) du chevalier de Fourilles où il fut fait cornette en 1658 et fit les campagnes de 1658, 1659 et 1660. Il entra en 1664 comme volontaire dans la compagnie de cavalerie dudit chevalier de Fourilles et fit en cette qualité tout le voyage de Hongrie (la France s'étant engagée tardivement en 1664 - en tant que membre de la Ligue du Rhin - dans la 4e guerre austro-turque). Il fut nommé en 1671 lieutenant de la compagnie des chevau-legers du seigneur de Vendeuvre et servait encore en cette qualité le 6 décembre 1673. Il est mort sans postérité[6],[8]
              • (Branche de Breuvery) : Philippes Saguez, (1615-), écuyer, seigneur de Breuvery, né en 1615, élevé dans la religion prétendue réformée (RPR). Il se trouva au siège de Damvillers (1637) et au siège de Saint-Omer (1638), fit la campagne de Sedan comme aide de camp du maréchal de Châtillon (Gaspard III de Coligny) et servait en 1665 en qualité de Capitaine-lieutenant de la mestre de camp du duc de Rohan [6].
                • Maurice Saguez, (1654-1699), écuyer, seigneur de Breuvery et de Villers, né le 27 décembre 1654, décédé le 23 octobre 1699 , marié le 04 novembre 1676 avec Jeanne de La Place. En 1685, il est capitaine de cavalerie au Régiment de Wiltz cavalerie.

Personnalités

Jules-Xavier Saguez de Breuvery (1805-1876)
  • Jules-Xavier Saguez de Breuvery (1805-1876), fils du précédent, marié le 18 août 1834 avec Zélie Le Clément de Taintignies, fille du chevalier Auguste Le Clément de Taintignies (1779-1818) et de Joséphine de Béthune Hesdigneul (1782-1847). Le 14 novembre 1835, il est élu maire de Saint-Germain-en-Laye à l'âge de 30 ans. Géographe de formation, archéologue - ayant légué une partie de ses découvertes au musée des Antiquités nationales)[22],[23] et grand voyageur (voir ses livres : L'Égypte et la Turquie - 1836, L'Égypte et la Nubie(tome 1) - 1836, L'Égypte et la Nubie (tome 2) - 1841[24], De Damas à Palmyre - Fragment inédit d'un voyage en Orient[25] et De la question Turque et des empiètements de la Russie)[26]). Vingt ans de recherches dans la vallée de Retz lui font découvrir de nouvelles sources abondantes et claires[27]. Il remplit à Saint Germain en Laye les fonctions de maire pendant 19 ans (du 14 novembre 1835 à 183? ; du 27 juin 1837 au 11 juillet 1839; du 17 septembre 1855 au 14 février 1856 par intérim ; du 14 février 1856 à 1865 ; du 2 septembre 1865 au 15 septembre 1870). Il est resté conseiller général de Seine-et-Oise sans interruption de 1848 à 1874. Son nom a été donné à une rue de la ville de Saint-Germain-en-Laye[28],[29]. Il fut chevalier l'Ordre Impérial de la Légion d'honneur le 22 août 1858 (registre 38 F106 N°Q2051) et chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem le 19 juillet 1836. Il exposa dans la section art ancien de l'Exposition universelle de 1878, une statue représentant une cariatide, trouvée près du Mausolée d'Halicarnasse[30] et qu'il avait rapportée de Turquie. Cette pièce fut léguée par la suite au Musée du Louvre par la famille Saguez de Breuvery[31],[32]
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Arthur Saguez de Breuvery
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Paul Saguez de Breuvery
  • Paul Saguez de Breuvery (fils de Jules-Xavier), Officier de Haras (en particulier à St Lo), marié en 1853 à Deauville avec Berthe-Jeanne Poisson, la fille du baron Henri Poisson, propriétaire du château de La Haye-Saint-Sylvestre. Dans le parc du château se trouvait la source Cristal Château dont l'eau était transportée en tonneau par le train jusqu'à Paris depuis la gare de l'Aigle. La publicité disait que c'était : l'eau la plus pure du Monde
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Jules Saguez de Breuvery (1864-1942)
  • Jules Saguez de Breuvery (1864-1942), ancien élève de l’École spéciale de Saint-Cyr (promotion de l'Annam), chef de bataillon d'infanterie, épouse à caen le 4 août 1891 Lucie Darodes de Tailly (1870-1908) (fille de Louis-Edmond Darodes de Tailly et de Marie Plaichard de La Choltiere. Il quitte l'Armée en 1905 car sa carrière est compromise (cf : l'affaire des fiches des officiers sur leurs pratiques religieuses à la demande du Général André) après avoir soutenu dans la Presse [34] et au tribunal son beau-frère le Commandant Barthélémy Emmanuel Le Roy Ladurie [35],[36] (qui avait refusé de vider une école tenue par des religieuses)[37].[source insuffisante]. Jules S de Breuvery est rappelé pendant la Grande Guerre en qualité d'officier de réserve (capitaine). Le 29 août 1914, il participe en tant que capitaine commandant la 23e compagnie (du 326e régiment d'infanterie) à la résistance contre les allemands (dans le cadre de la bataille de Guise)[38]. Il fut officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918. Il eut pour enfants : Marguerite (épouse Dufaure), Xavier, Bernard, Henri, Edmond et Emmanuel.
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  • Xavier Saguez de Breuvery (1894-1981), capitaine de vaisseau, marié à Vannes le 23 août 1927 à Anne Bahezre de Lanlay (1902-1989), (fille de Louis-Noel et de Louise née de Foucaud de Launay). Il prépara Navale au collège St Charles de St Brieuc et intégra Navale en 1913. La déclaration de guerre mis fin à ses études (un an au lieu de deux ans). Il commence sa carrière pendant la Première Guerre mondiale. Il embarque à sa demande comme commandant de batteries sur divers navires sur le front français (1916 à 1919). Il devient successivement commandant de sous-marin à Bizerte (décembre 1925 à juillet 1927), directeur des mouvements du port de guerre de Saïgon (mars 1932 à septembre 1936), chef d'état-major de la division marine du levant à Beyrouth (septembre 1936 à juillet 1938). Il quitte Beyrouth au début de 1939 et est nommé Commandant en second du cuirassier Paris (avec le grade de Capitaine de Frégate). En juillet 1939, il part en vacances en Bretagne en famille, et au cours de son séjour il est mobilisé pour rejoindre à Toulon le Paris. Au début de juillet 1940, les Anglais s'emparèrent des navires français que les marins français doivent évacuer dans un temps très court. Xavier Saguez de Breuvery est interné en Angleterre près de Liverpool (juillet 1940 à septembre 1940). Il sera - avec plusieurs centaines de Marins français - rapatrié à Toulon par le navire-hôpital "Canada". Fin 1940, il est nommé à Dakar, commandant du Jules Verne, un ravitailleur de sous-marins. Il est nommé ensuite commandant de la 1re flottille du groupe des sous-marins d'AOF (de septembre 1941 à octobre 1942). Puis il est affecté à l'Arsenal Maritime de Toulon sous les ordres de l'amiral Gensoul. Il participe sous les ordres de l'amiral Jean de Laborde au sabordage de la flotte française à Toulon le 27 novembre 1942. En mars 1943, il quitte la Marine. Il est officier de la Légion d'honneur (promu le 31 décembre 1937), titulaire de la croix de guerre 1914-1918 (avec citation à l'ordre de la division décernée le 28 avril 1918) et de la croix de guerre 1939-1945 (avec citation à l'ordre du régiment décernée le 21 juin 1940). Xavier est père de deux enfants : Marie-Paule (mariée à Christian de Garnier des Garêts) et Alban (Moine Bénédictin à l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault)
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Bernard Saguez de Breuvery (1895-1944)
  • Bernard Saguez de Breuvery (1895-1944), chevalier de la Légion d'honneur. Par arrêté du 12 novembre 1943, il est nommé Commandant Régional de la Police à Toulouse. En fait il informait la Résistance. Il fut arrêté par la Gestapo le 6 juin 1944 et transféré le 31 juillet 1944 en Allemagne [39]. Il est mort (Mort pour la France) le 7 novembre 1944 en déportation au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne). Il avait épousé le 15 septembre 1942 à St Paul d'Eyleaux Andrée Mauranges de Lavareille (veuve en premières noces de Monsieur Fougeras de Lavergnolle), petite-fiĺe du Général Joseph Brugère.
Edmond (1901-1988), Emmanuel (1903-1970), Henri (1899-1996), Xavier (1894-1981) Saguez de Breuvery.
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  • Edmond Saguez de Breuvery (1901-1987), juriste, invalide de guerre (1940), marié en 1945 avec Marguerite Dehollain (1914-2020), sœur de Jacques-Philippe Dehollain. Ils eurent deux enfants (16 ème Degré): Dominique (1945-2012),mariée avec Jean-Philippe Lenclos et Arnaud (1947), marié avec Patricia des Vallières (1951-2014), (fille d'Hervé des Vallières) dont trois enfants Thibault (1975), Flore (1988) et Quentin (1988)..
Emmanuel Saguez de Breuvery (1903-1970)
  • Emmanuel Saguez de Breuvery (1903-1970), diplômé de l'institut d'études politiques de Paris, docteur en philosophie de l'université grégorienne, entré à la Compagnie de Jésus en 1921, il est ordonné prêtre en 1935. En 1937, le Père de Breuvery, alors qu'il est tertiaire à Paray, demande au Père Germain, Recteur de l'Université l'Aurore à Shangaï s'il n'a pas besoin d'un professeur d'Économie. Le Père Général autorise le Recteur à engager le jeune Père avec dispense, rarissime à l'époque, d'apprendre le chinois[41]. Rapidement, il est chargé de cours de géographie économique de la Chine à l'université l'Aurore[42] à Shanghai. Avec quelques collaborateurs, il édite un bulletin économique et juridique : The Monthly Bulletin. Le dimanche, il est « aumônier des navires de guerre ». De 1949 à 1951, comme les autres pères de l'Aurore, il est confiné sur place, puis arraché à son enseignement et expulsé de Chine. En 1951, il rentre en France, il est nommé directeur adjoint de la délégation française du Conseil économique et social des Nations unies. Il entre à New York au secrétariat de l'ONU en 1952. De 1955 à 1960, il est chef de section de l'énergie, des ressources et du transport. Atteint par la limite d'âge, il poursuit jusqu'à sa mort sa tâche de conseiller spécial de la science et de la technologie marine. Il rédige des articles pour la revue Les Études[43]. À New York, le père Emmanuel Saguez de Breuvery réside comme son ami le père Pierre Teilhard de Chardin à la résidence Loyola[44],[45].

Noblesse

Maurice Saguez, écuyer, Seigneur de Breuvery (1654-1699) - Blason confirmé par Charles d'Hozier, Garde de l'Armorial de France, le 22 février 1698
  • La branche Saguez de La Baume reçut des lettres de relief de dérogeance en 1649[1].
  • Par arrêt du Conseil d'État du 18 juillet 1664, Jean Saguez, conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France fut confirmé dans le privilège de sa noblesse par l'acquisition de sa charge anoblissante[46].
  • Le , un arrêt de la Cour des aides de Paris confirme la noblesse de Daniel Saguez (de la branche éteinte de La Baume)[6],[1].
  • Le 22 juin 1677 Philippe Saguez, seigneur de Breuvery, bénéficia d'un arrêt de la Cour des aides de Paris (déclaré commun avec celui qu'elle avait prononcé le 6 août 1674 en faveur de Jean et Daniel Saguez) le déclarant noble et issu de noble race[6].
  • Les branches Saguez de La Baume et Saguez de Breuvery furent maintenues nobles en 1698[5],[1].
  • Pierre-Madeleine Saguez de Breuvery, écuyer, ancien chevau-léger de la garde du roi et Marie-Anne Billet, veuve de Pierre-louis Saguez, seigneur de Breuvery, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, capitaine au régiment de Picardie ont comparu dans l'assemblée de la noblesse de Champagne en 1789[47].
  • Elle a été admise à adhérer à l'ANF le .

Châteaux et demeures

Château de La Grande Haye

Armes et devises

Armoiries figurant sur la tombe au cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye
  • Blason : D'azur au chevron d'or, accompagné de trois cors de chasse d'argent virolés et liés d'or[1],[5]
  • Blason (pour Maurice Saguez, écuyer, seigneur de Breuvery, capitaine du Génie) : D'azur au chevron d'or, accompagné de trois cors de chasse du même[50]
  • Timbre : Timbre à trois quartiers d'argent; embelli d'or. Lambrequins d'or, d'argent et d'azur
  • Devise actuelle : Clémence et vaillance
  • Devises anciennes : Il est ange à Jésus qui a Jésus pour ange et Il est sage en avis et doibt à Dieu louange

Alliances

Les principales alliances de cette famille sont : Le Gallois, Brissier, Le Cocq, Morel, de Bezançon, de La Place, Billet, Godart de Vingré, Le Clément de Taintégnies, Beaudouin de Saint-Georges, Poisson, Darodes de Tailly, Bahezre de Lanlay, Mauranges de Lavareille, Stoffel, Dehollain, des Vallières, Dubessey de Contenson, van de Kerchove, etc.

Hommages

Bibliographie

Notes et références

  1. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 6, page 114.
  2. Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1954, page 36
  3. Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1954, page 64.
  4. Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, volumes 88 à 89, 1973, page 143.
  5. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 892
  6. Généalogie de la famille Saguez : Louis Pierre d'Hozier, Antoine Marie d'Hozier de Serigny, Gerald de Eynde, Armorial général: ou Registres de la noblesse de France, volume 6, Éditions du Palais Royal, 1768, page 491 à 497
  7. ( Voir "l'Impôt de Sang" page 141 : il reçut un coup de pique en montant les retranchements des Lignes d'Arras )
  8. Jean François d'Hozier, L'impôt du sang; ou, La noblesse de France sur les champs de bataille, tome 3, 1878, page 141.
  9. sur le site www.monuments-de-France.org/notice_122959.html", il est précisé L'hôtel situé en retrait de la rue, a été construit au milieu du 17e siècle. Dans les dernières années du 18e siècle il appartenait encore aux Saguez de Breuvery. Une partie de l'aile sud semble dater, d'après la forme des menuiseries de ses baies, de la fin du 17e ou du début du 18e siècle. Sur le cadastre de 1827, l'entrée des voitures se faisait par la ruelle Baudelot, perpendiculaire à la rue Pasteur. À l'origine la parcelle était très étendue et avait un accès par la rue Flocmagny. Elle possédait une orangerie, aujourd'hui détruite.
  10. Dans le livre sur les maires de Châlons en Champagne il est dit : Alors que l'Intendant vient de notifier au Conseil de ville des modifications dans l'administration de la commune, Louis XVI nomme le 7 novembre 1977 Saguez de Breuvery à la charge de Maire. Dans le même temps, il nomme quatre échevins (Gargam de Chevigny - futur Maire -, Deu de Rapsécourt, Raussin et Derosne), un procureur du Roi - syndic (Turpin), un secrétaire-greffier (Andruette) et un receveur (de la Paix). Finalement démissionnaire, Saguez de Breuvery ne restera cette fois à son poste que 18 mois. Il a cependant le temps de mettre le règlement de police intérieure de l'administration municipale et de commander la réparation de la flèche dite du guetteur de Notre-Dame-de Vaux; il fait en outre détruire la Porte dite des Ministres qui se trouvait près du pont de Marne et fait démarrer les travaux de reconstruction de la grande voie reliant Châlons à Epernay, puis Paris. dans le même temps la Marne voit son cours modifié. Saguez est en outre le premier Maire à profiter des décors peints par Jean-Baptiste Lallemand dans l'actuel Grand Salon de l'Hôtel de Ville. Parmi les mesures qu'il a prises, citons également que, pendant le Carême 1779, il autorisa les habitants à "manger gras" au vu du manque total de légumes et de la cherté du poisson salé (sources : Archives municipales de Châlons-en-Champagne BB36, BB45, GG84, CG98, CG115 etc, Barbat : Histoire de la Ville de Châlons-sur-Marne et de ses monuments 1861, p. 301, 380 et 685)
  11. Alex Mazas Histoire de l'Ordre Royal de Saint Louis depuis son institution jusqu'en 1830, Firmin Didot et Dentu, Libraires Éditeurs, 1860 page 410.
  12. Catalogue des Gentilshommes de Champagne de MM Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy, chez Auguste Pillet Libraire-Éditeur - 1886 (voir page 12, Chapitre intitulé Bailliage de Chalons sur Marne - Procès-verbal de l'Assemblée particulière de la Noblesse - le 13 mars 1789 - Archiv. imp. B. III, 44 p. 288-306 publié d'après les procès-verbaux officiels
  13. « Catalogue des gentilshommes de Champagne qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, publié d'après les procès-verbaux officiels, par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy », sur Gallica, (consulté le ).
  14. Stéphane Geoffray, Antoine Marie d'Hozier de Sérigny, Répertoire des procès-verbaux des preuves de la noblesse des jeunes gentilshommes admis aux écoles royales militaires, 1751-1792, A. Le Vasseur, 1894, page 141.
  15. « les jardins de Mr de Breuvery se faisaient remarquer par l'ordonnance gracieuse de ses distributions, des pins, des sapins, érables, tulipiers, magnolias, féviers et autres arbres exotiques disséminés avec grâce. De légères fabriques (débris de monuments gothiques) placées avec intelligence en relevaient encore le charme (signé Brayer in Bulletin de la Société historique et scientifique de Soissons, 1921, page 213. »
  16. Voir page 330 du livre "St Médard, trésor d'une abbaye royale" écrit en 1997 par Denis Defente, où il est dit Les interprétations des grands historiens comme Mabillon et les dessins qui accompagnaient les publications de dom Marthenne, du comte de Caylus ou de Delaborde, ont participé à la renommée de ce fragment de sarcophage dont l'antiquité reconnue a permis qu'il ait été soigneusement déposé à la Révolution. C'est alors que Brayer le garde un moment puis le cède à un grand collectionneur de la cité, Monsieur de Breuvery. C'est dans sa célèbre propriété, à l'extérieur des remparts Saint Jean, que ce sarcophage est détruit pendant le siège de 1814. On l'a cru perdu, mais des fragments ont été retrouvés dans les maçonneries de bastions militaires construits à l'emplacement de cette propriété…;
  17. Catalogue des Gentilshommes de Champagne de MM Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy, chez Auguste Pillet Libraire-Éditeur - 1886 (voir page 9, Chapitre intitulé Bailliage de Chalons sur Marne - Procès-verbal de l'Assemblée particulière de la Noblesse - le 13 mars 1789 - Archiv. imp. B. III, 44 p. 288-306 publié d'après les procès-verbaux officiels
  18. « Catalogue des gentilshommes de Champagne qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, publié d'après les procès-verbaux officiels, par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy », sur Gallica, (consulté le ).
  19. R. Firino, Soissons en 1814 in Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1910, page 100.
  20. Baron Louis Henri Martin, Paul Lacroix, Histoire de Soissons, Appendice, 1937, page 63 : La famille Saguez de Breuvery habitait Soissons sous le premier Empire. En 1814, le 21 mars, cette ville fut investie par le général prussien Bulow qui envoya un parlementaire au commandant de place, "Dites à votre chef, répondit le commandant Gérard, que je ne veux correspondre avec lui qu'à coups de canon ! " - Bulow, irrité, ordonna le bombardement immédiat. - Dans la nuit du 22 au 23 mars 1814, le commandant Gérard fit une brusque sortie à la tête des soldats de la Jeune Garde, culbuta les Prussiens, détruisit leurs ouvrages et mit le feu au faubourg St Christophe et à la maison de Mr de Breuvery, connue sous le nom de Vert-Bois, où les ennemis s'étaient logés, et qui leur servait d'abri "telle lent - dit un témoin oculaire - que de l'intérieur des maisons les Prussiens pouvaient facilement tuer les canonniers des remparts sur leurs pièces " (Mss de ¨.G. Brayer). Les malheureux habitants du faubourg n'eurent pas le temps de sauver leur mobilier, tout fut brulé. Mr de Breuvery avait recueilli de précieux débris de l'Abbaye Saint-Médard de Soissons, entre autres le bas relief romain qui a été gravé dans les Antiquités de Caylus; les flammes détruisirent ce que le canon avait épargné.
  21. Mr Lachouque, Editions Bloud et Gay, "La Garde Impériale", pages 669 et 1066 : La Vieille Garde n'a point quitté la place d'Armes. Le 28 mars, l'ennemi bordant le fossé du front d'attaque, Gérard a ordonné une sortie. Braun, 100 hommes d'élite, les Eclaireurs attaquent les tranchées de la route de Paris, aux cris de "vive l'Empereur". La ligne et la Garde nationale, celles du Faubourg Saint-Christophe, Braun reçoit deux coups de feu. Le lieutenant Spies, des Eclaireurs est abattu de son cheval au cours d'une charge au sabre à travers les jardins (nb : du parc de Breuvery). En même temps, Chasseurs et Grenadiers de Vieille Garde, appuyant la Garde nationale, débusquent du château de Breuvery les tirailleurs prussiens, les désarmant par les créneaux et les clouant à terre. L'ennemi se replie sur ses réserves, mais elles sont nombreuses et couvrent de balles les assaillants. Gérard fait rentrer les bataillons à l'intérieur des murs, les rassemble sur la place d'Armes et s'écrie "l'Armée a les yeux sur nous. Nous couvrons la capitale de l'Empire. Jurons encore sur ce drapeau de justifier la confiance de l'Empereur, se défendant jusqu'à la mort le poste qu'il nous a confié"
  22. Salomon Reinach, Les Antiquités nationales, 1889, p. 245.
  23. Gabriel de Mortillet, Promenades au Musée de Saint-Germain, 1869, p. 119.
  24. Saguez de Breuvery et Cadalvène : L'Égypte et la Turquie - 1836 - comprenant également L'Égypte et la Nubie (tome 1), Éditions Arthus-Bertrand, L'Égypte et la Nubie (tome 2)- 1841 -, Éditions Arthus-Bertrand.
  25. Imprimerie de Beau à Saint-Germain-en-Laye - Paru en 1848.
  26. Imprimerie d'Everat - Paru en 1854.
  27. 1er colloque de la commission du Patrimoine de Saint-Germain-en-Laye - Conférence de Renée Auger le 13 mars 1988 à l'hôtel de ville.
  28. Notice biographique de Jules Xavier Saguez de Breuvery, ancien maire de Saint-Germain-en-Laye. Édité par Le Blanc-Hardel, 1879.
  29. François Boulet, Leçon d'histoire de France Saint-Germain-en-Laye : des antiquités nationales…, p. 155, 2006, [lire en ligne].
  30. Louis Gonse, L'art ancien à l'Exposition de 1878, 1879, page 80.
  31. http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=20219
  32. voir Notice sur la statue de femme drapée provenant d'Halicarnasse par Étienne Michon dans le Bulletin de correspondance hellénique - année 1893 - pages 410 à 418.https://www.persee.fr/doc/bch_00074217_1893_num_17_1_3753
  33. . son fils Henri, Thomas Baudouin de Saint-Georges (Chevalier, puis Baron de Saint-Georges) 1845-1891 était Consul de France à Lima
  34. Voir ce qui est dit dans la Dépêche de Brest du 26/09/1902 : L'affaire Le Roy Ladurie ; Conseil de guerre du 11ème Corps d'Armée : dès le 23 août, nous avions reçu de M. le capitaine de Breuvery, beau-frère du commandant, une lettre dont voici le passage saillant : "Mon beau-frère, le commandant Le Roy Ladurie, étant à Port Louis, il appartient à moi, au double titre de plus proche parent et d'officier, de défendre son honneur militaire et, permettez-moi d'ajouter son intelligence d'homme. Je sais exactement comment les faits se sont passés et je puis vous donner - à défaut de preuve, qu'il ne m'est pas permis de vous communiquer - je puis vous donner ma parole d'honneur que le commandant Le Roy-Ladurie n'a pas eu l'attitude inconvenante et ridicule qu'on a bien voulu lui prêter et qu'il a agi avec la correction attendue d'un officier estimé et très apprécié par tous les chefs sous lesquels il a servi."
  35. Archives départementales d'Eure-et-Loir, Cession de fonds 2010. Voici ce qui est précisé au sujet de la présentation de la famille Le Roy Ladurie et en particulier du Commandant Le Roy Ladurie : Barthélémy-Emmanuel Le Roy-Ladurie, était un officier de carrière qui a été destitué en 1902 pour avoir refusé de participer à la fermeture des écoles des congrégations catholiques
  36. voir ce qui est dit sur le grand-père d'Emmanuel Le Roy Ladurie : le commandant Barthélemy-Emmanuel Le Roy Ladurie, est un officier de carrière destitué à 43 ans, lors d'un conseil de guerre, à Nantes, le 26 septembre 1902, pour avoir refusé de participer, le 15 août 1902, à la fermeture des écoles des congrégations catholiques ouvertes avant 1901, à Douarnenez, sous le gouvernement d'Émile Combes. Il fut réintégré avec son grade, sans avancement, au début de la Première Guerre mondiale.
  37. Voir les livres de Jean Sévillia Lorsque les catholiques étaient hors la loi et François Vindé l'Affaire des fiches, relatent le procès du Cdt Le Roy Ladurie. François Vindé remarque que le Cdt Le Roy Ladurie a été fiché quatre fois et Jules de Breuvery une fois.
  38. Historique du 236e RI (anonyme, Imprimeur-Éditeur A. Olivier, 1920, retranscrit par Benoit Izabelle page 2 sur 19 : Les nouvelles du front les plus diverses viennent augmenter la fièvre du départ ; certains ont peur de ne pas être à l’heure au combat. Heureusement, la division reçoit l’ordre de se porter en avant, le 21 août, direction Maubeuge. Le 236e montrera bientôt ses belles qualités manœuvrières, sa forte résistance à la fatigue et à sa discipline. Après la marche joyeuse, à la rencontre du Boche, le 24 août, le régiment reçoit l’ordre de se diriger vers le sud. La retraite commence sans avoir combattu Le canon se fait entendre de plus en plus et le 29 août l’ordre est donné au régiment de prendre Hinacourt et Benay et de garder les passages de l’Oise. Mais, non soutenus, les deux bataillons, arrêtés par des forces supérieures appuyées par une nombreuse artillerie, sont obligés de battre en retraite vers 17 heures ; heureusement sans trop de pertes, grâce à la bravoure de la 23e compagnie qui, sous le commandement du capitaine Saguez de Breuvery, résiste à Ly-Fontaine pendant 2 heures à des attaques allemandes fortes de 3 bataillons permettant ainsi au régiment de se replier partie par Vendeuil, sur la Fère, partie par Moy], sur Renansart .
  39. Dans un rapport de la DGSN « il apparait que dès son arrivée à Clermont, il était considéré comme suspect par le Colonel Hachette, chef du maintien de l ’ordre. Il était notamment soupçonné de saboter les ordres qu’il recevait, soit en les répercutant de façon plus ou moins erronées soit en les transmettant avec un certain retard ». « La Milice savait qu’il avait des liens avec la Résistance mais ne savait pas avec quelle organisation il communiquait". « Convoqué aux bureaux de la scutzpolizei le 6 juin 1944, il fut mis en état d’arrestation dès son arrivée. Interrogé par la Gestapo, il a ensuite été détenu au 92e RI à Clermont Ferrand jusqu’au 19 juillet 1944 avant d’être transféré à Compiègne. Le 31 juillet le convoi arrive au camp de Neuengamme (en Allemagne). Il comptait 1 650 hommes. Bernard porte le matricule 40 478. Les objets suivants sont répertoriés : 1 montre poignet blanche, 3 médailles blanches, 1 anneau jaune et 1 anneau jaune avec couronne et arme  ».
  40. Vous avez vécu en Indochine en 1945. Vous aviez suivi votre mari, en Indochine alors qu'il dirigeait une plantation d'Hévéa. Il donnera tout d'abord du renseignement, puis montera un véritable réseau. Toute jeune femme vous apporterez votre contribution à ces actions de résistance en transportant en voiture d'un bout à l'autre de l'Indochine des documents, des personnes et même des armes. Lorsque survient, le 9 mars 1945 le coup de force japonais, et alors que votre mari est parvenu à s'échapper en brousse, vous mettez provisoirement votre famille à l'abri à Dalat. la Kempetaï, la redoutable Gestapo japonaise parvient, le 27 juillet à retrouver et à arrêter Henry de Breuvery et vous-même. Vous êtes l'un et l'autre emprisonnés dans des conditions extrêmes et séparés. Vous êtes enfermée dans une cage en bois avec d'autres prisonniers et livrée à la cruauté des cadres de la Kempetaï. Vous subissez des interrogatoires particulièrement brutaux, êtes frappée, puis ficelée sur un banc les mains menottées. Vous êtes littéralement rossée avec des joncs de rotin puis livrée au supplice de l'eau......La "police" annamite prend le relais des japonais dans le harcèlement des familles françaises etc etc..
  41. voir un Jésuite à l'ONU : Le Père Emmanuel de Breuvery dans la revue jésuites de France de 1971
  42. Les banques locales et les formes traditionnelles du crédit. In: Bulletin de l'Université l'Aurore Serié III 1.1940,2. S. 155-192.…
  43. Pays sous-développés et sources nouvelles d'énergie, janvier 1962.
  44. Theilhard prophète et précurseur. Bulletin de l'Association des Amis de Theilhard
  45. Voir , , et .
  46. A. Tessereau, L'Histoire chronologique de la Grande Chancellerie de France, volume 1, 1710, page 822.
  47. Louis de La Roque, Edouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes en 1789 et des familles anoblies ou titrées depuis le premier empire jusqu'à nos jours 1806-1866, volume 1, 1866, pages 9 et 12.
  48. Le château fut en partie restauré sous Louis XIII mais en ne laissant que le gros œuvre composé de quatre corps de bâtiment ordonnés autour d'une cour. La restauration générale fut opérée par Philippe Linage (seigneur de Villers aux Corneilles), issu d'une famille de trésoriers de France (qui mourut en 1641). C'est son neveu Antoine Hebert, conseiller au Parlement de Paris qui en hérite. En 1693, la seigneurerie était entrée dans la famille Saguez qui la conservera jusqu'à la mort de Maurice Saguez, seigneur de Villers-aux-Corneilles et de Breuvery, survenue à Châlons en 1744. Elle passa alors à Jean-Baptiste Rosnay, mousquetaire du Roi, dont la famille la possédait toujours en 1789.
  49. Pendant la dernière guerre, la Maison est réquisitionnée en 1941, par l'armée allemande. Le siège du tribunal allemand de la Feldkomandantur est installé dans la chapelle.
  50. voir Armorial Général de la Généralité de Châlons sur Marne publié pour la première fois, d'après le manuscrit original conservé à la Bibliothèque impériale, et annoté par M. Edouard de Barthélémy : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5408199x/f18.image.texteImage
  51.  : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5408199x/f18.image.texteImage
  52. Au cimetière Saint Gabriel de Caen la chapelle dédiée aux familles Saguez de Breuvery et Morry, dont les armoiries figurent sur le porte, s'impose immédiatement au regard, tant son plan centré et sa coupole surmontée d'un lanternon en forme de tiare recouvert d'écailles sont originaux. Ce lanternon serait une référence aux lanternes des morts médiévales, qui symbolisaient la lumière divine protégeant des forces du démon, des âmes des revenants et de la violence qui pouvait régner dans les cimetières. La singularité architecturales du mausolée et son emplacement à l'entrée du cimetière semblent exprimer le souci de la distinction sociale d'une ancienne famille aristocratique touchée par le décès prématuré de Marguerite de Breuvery épouse Morry (1868-1888). La chapelle a été conçue et exécutée par la Maison Jacquier, sans doute vers 1889. Le tympan en façade est orné d'une figure sculptée du Christ enseignant ".

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