Entraygues-sur-Truyère

Entraygues-sur-Truyère (prononcé [ɑ̃ˈtʁajə syʁ tʁy'jɛʁə]) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Entraygues (homonymie) et Truyère (homonymie).

Entraygues-sur-Truyère

Le bourg d'Entraygues-sur-Truyère avec le Lot au premier plan et la Truyère au second plan.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Comtal Lot et Truyère
Maire
Mandat
Bernard Boursinhac
2020-2026
Code postal 12140
Code commune 12094
Démographie
Gentilé Entrayols
Population
municipale
992 hab. (2018 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 50″ nord, 2° 34′ 03″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 744 ou 759 m
Superficie 30,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lot et Truyère
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Entraygues-sur-Truyère
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Entraygues-sur-Truyère
Géolocalisation sur la carte : France
Entraygues-sur-Truyère
Géolocalisation sur la carte : France
Entraygues-sur-Truyère


    De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu d'un canton et de 2002 à 2016 le siège d'une intercommunalité.

    Géographie

    Généralités

    Dans la moitié nord du département de l'Aveyron, la commune d'Entraygues-sur-Truyère s'étend sur 30,15 km2. Elle est arrosée par le Lot et son affluent la Truyère, et bordée au nord sur 400 mètres par le Goul, un affluent de la Truyère.

    L'altitude minimale, 222 mètres, se trouve localisée à l'ouest, là où le Lot quitte la commune et sert de limite entre celles d'Espeyrac et du Fel. L'altitude maximale avec 744 ou 759 mètres[Note 1] est située dans l'est, au nord du lieu-dit Albrespic[1].

    Implanté au confluent du Lot et de la Truyère et à l'intersection des routes départementales (RD) 34, 42, 904 et 920, le bourg d'Entraygues-sur-Truyère est situé, en distances orthodromiques, 21 kilomètres au nord-ouest d'Espalion, 23 kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Laguiole, et 33 kilomètres au nord de la préfecture Rodez.

    La commune est également desservie par la RD 107.

    Le sentier de grande randonnée GR 465A, variante du GR 465, traverse le territoire communal sur environ quatorze kilomètres et passe par le bourg et l'église de Ginolhac et à proximité du barrage de Cambeyrac sur la Truyère.

    Transports

    Communes limitrophes

    Carte d'Entraygues-sur-Truyère et des communes avoisinantes.

    Entraygues-sur-Truyère est limitrophe de six autres communes.

    Communes limitrophes d’Entraygues-sur-Truyère
    Saint-Hippolyte Campouriez
    Le Fel
    Espeyrac Golinhac Florentin-la-Capelle

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier d'Entraygues-sur-Truyère.
    En aval du pont gothique, la Truyère longe le bourg d'Entraygues situé sur la gauche.

    La commune est drainée par la Truyère, le Lot, le Goul, la Selves, le ruisseau de Palefer, le ruisseau des Tours, le ruisseau de l'Estampes, le ruisseau de l'Estang, le ruisseau de Solinhac, le ruisseau du Roucan, le ruisseau le moulinet et par divers petits cours d'eau[2].

    La Truyère, d'une longueur totale de 167,2 km, prend sa source dans la commune de Monts-de-Randon (48) et se jette dans le Lot à Entraygues-sur-Truyère, après avoir arrosé 39 communes[3].

    Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[4].

    Le Goul, d'une longueur totale de 52 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 14 communes[5].

    La Selves, d'une longueur totale de 44,5 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 7 communes[6].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[7],[8],[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 062 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau de la commune[13], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [18] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[19] ,[20].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] :

    • La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[23].

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[22] :

    • Les « Gorges de la Truyère », d'une superficie de 16 681 ha, où douze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[24].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal d'Entraygues-sur-Truyère comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3],[25] :

    • les « Pentes boisées de Banroques » (377,4 ha), couvrant 3 communes du département[26]
    • la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[27];
    • les « Rivières de la Truyère et du Goul » (714,8 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[28]

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] :

    • la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha), qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[29];
    • la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Entraygues-sur-Truyère est une commune rurale[Note 5],[31]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Entraygues-sur-Truyère.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), prairies (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones urbanisées (2,9 %)[36].

    Planification

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[37].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Entraygues-sur-Truyère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[38],[39].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune d'Entraygues-sur-Truyère.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot et de la Truyère. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[40]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont[41], approuvé le 21 décembre 2007[42].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[43].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[44],[45].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[46].

    Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[47].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[48].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune d'Entraygues-sur-Truyère est classée à risque moyen à élevé[49]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[50] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[51].

    Toponymie

    Le toponyme Entraygues est basé sur la position de la ville, située au confluent de deux rivières : le Lot et la Truyère. Entraygues signifie entre deux eaux[52].

    Histoire

    Moyen Âge

    Entraygues dépendait de la vicomté de Carlat. Puis le bourg est acquis par les comtes de Rodez avant la fin du XIIIe siècle.

    En 1278, le comte de Rodez fait construire un château. La ville possède alors deux ponts, sur la Truyère et le Lot, et se trouve au croisement des routes d'Auvergne et de la route de la vallée du Lot. Entraygues devient le chef-lieu d'une châtellenie comtale. Il y avait une aula, ou hospicium comitale, qui aurait été érigée entre 1278 et 1290 à l'emplacement d'un ancien donjon. Ayant doté sa fille Isabelle de la vicomté de Carlat, il retient[Qui ?] Entraygues qu'il rattache au comté de Rodez. Après la fin de la construction du château, au XIVe siècle, le castrum est ceint de murailles et possède un caractère urbain avec un marché couvert et un consulat.

    En 1444, Jean IV d'Armagnac ayant été accusé de plusieurs griefs auprès du roi Charles VII, le roi envoie le Dauphin, futur Louis XI pour lui faire la guerre. Le Dauphin prend Entraygues, Rodez et Séverac-le-Château et soumet toutes les places du comté. Jean IV retrouve la confiance du roi et meurt en 1450. Après l'affrontement entre Jean V d'Armagnac qui était seigneur d'Entraygues, et le roi, Louis XI confisque la seigneurie d'Entraygues en 1469. La famille de Balzac devient seigneur d'Entraygues avec Guillaume de Balzac au XIVe siècle.

    Époque moderne

    Pendant les guerres de Religion, la ville est prise par ruse par les protestants en 1558. Henri IV disait que « la prise d'Entraygues était le plus émerveillable dessein qu'on eut exécuté depuis les guerres civiles »[53]. Le château est repris et pillé en 1587. Il est détruit en partie en 1604.

    Au XVIIe siècle, Henri de Montvallat est le nouveau seigneur d'Entraygues. Il fait construire un nouveau corps de bâtiment du château. En octobre 1678, les consuls de la ville demandent aux Ursulines de créer une école de filles. Une lettre patente du roi approuve cet établissement en 1679 et trois religieuses s'installent dans la ville en septembre[54], dans la chapelle Notre-Dame-du-Pontet[55].

    Époque contemporaine

    En 1833, la commune du Fel fusionne temporairement avec Entraygues puis reprend son autonomie en 1851[56].

    En 1850, le Lot est navigable vers l'aval à partir d'Entraygues.

    Créée sous le nom d'Entraigues qui a ensuite évolué vers Entraygues, la commune a pris officiellement le nom d'Entraygues-sur-Truyère le [57]

    Politique et administration

    La commune fait partie de l'association de développement local « Pays du Haut Rouergue ».

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune est le chef-lieu du canton d'Entraygues-sur-Truyère  d'abord nommé canton d'Entraigues puis canton d'Entraygues  qui dépend du district de Mur-de-Barrez[56] jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement d'Espalion[56]. En 1926, cet arrondissement étant supprimé, le canton est rattaché à l'arrondissement de Rodez[56].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[58]. La commune est alors rattachée au canton de Lot et Truyère, dont le bureau centralisateur se trouve à Espalion.

    Intercommunalité

    En janvier 2002, Entraygues-sur-Truyère intègre dès sa création la communauté de communes d'Entraygues-sur-Truyère dont elle est le chef-lieu. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2016 et remplacée au 1er janvier 2017 par la communauté de communes Comtal Lot et Truyère.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    2001 2008 André Marty DVD  
    2008 2014 Fernand Nicolau    
    mars 2014 En cours Bernard Boursinhac[59],[60]   Ancien cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].

    En 2018, la commune comptait 992 habitants[Note 6], en diminution de 6,06 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4001 7482 9172 9152 8852 9683 0003 0641 860
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8341 8741 8461 8601 9231 8812 0981 9031 860
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9031 9441 7711 5961 6551 5891 5592 0801 713
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5821 5081 5101 5231 4951 2671 1951 1821 059
    2017 2018 - - - - - - -
    996992-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Carnaval intercommunal (février ou mars), saison culturelle de la Communauté de communes de janvier au printemps (concerts, théâtre, humoristes, ...), randonnées organisées les week-ends, Festival Rastaf'Entray' (reggae) à l'Ascension, Fête de la Musique, Feu de la Saint-Jean, repas de quartier, Vide-grenier en juin, les Mercredis soirs d'Entraygues (participation de la Communauté de communes) avec un marché d'artisans alimentaires et de producteurs et animations à partir de 18h juillet et août, fête d'Entraygues (fin août, fête des châtaignes, Halloween, quines, concours de belote, tournoi de volley, concours d'illuminations des maisons par quartier, ...
    • Association de jeunes : « Jeunesse Motivée d'Entraygues » (JME) a pour but de créer des animations inter-générationnelles tout au long de l'année : Festival Rastaf'Entray' (reggae) à l'Ascension, tournoi de volley et concours d'illuminations des maisons par quartier à la Noël.
    • Club du 3e âge : « Soleil d'automne ».
    • Pêche.
    • Club de macramé.
    • Chorale « Au chœur des flots ».
    • Troupe des chanteurs d'Entraygues.
    • Chasse.

    Sports

    • Quilles de huit : « Sport Quilles Entraygues » (SQE), association créée en 2009, sport aveyronnais qui se joue en équipes (par 4 pour les hommes et 2 pour les filles).
    • Équitation : la Ferme équestre du Badour crée en 1996 compte six équipes de horse-ball et deux titres de champions de France en 2009 et 2012.
    • Tennis de table : Le club pongiste Entraygues (CPE), club fondé en 1993. L'équipe première évolue au niveau régional 2.
    • Basket : Basket Club Entraygues (BCE), équipe féminine qui évolue en ALOA (loisirs).
    • Football : Le club « Jeunesse sportive d'Entraygues » (JSE) évolue en promotion de ligue saison 2008/2009.
    • Pétanque.
    • Remise en forme, musculation.
    • Canoë kayak.
    • Natation.
    • Aquagym.
    • Pêche.
    • Gymnastique.
    • Club de randonnée « Entre Lot et Truyère ».
    • « Vélo Club Lot et Truyère » (route et VTT).
    • Groupe de danses folkloriques.
    • Danse Country.

    Économie

    L'agriculture est développée avec la présence d'éleveurs de bétail et de vignerons et viticulteurs (production de vin Entraygues-et-du-fel).

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Patrimoine religieux

    • La chapelle Notre-Dame-du-Pontet d'Entraygues-sur-Truyèreest composée de deux bâtiments accolés : un ermitage dont la construction pourrait dater du XIe siècle[66] et une chapelle qui au XVIIe siècle servait de couvent des Ursulines avant de devenir le lieu de réunion des Pénitents noirs jusqu'au début du XXe siècle[55].
    • Chapelle Saint-Georges d'Entraygues-sur-Truyère (au cimetière)[68].
    • Église Saint-Georges d'Entraygues-sur-Truyère bâtie vers 1860, remplaçant une chapelle datant de 1680[69].
    • Église Saint-Jean de Ginolhac[68].
    • Porte romane de l'ancienne chapelle de l'Espital[70].

    Patrimoine culturel

    • Bibliothèque.
    • Cinéma.
    • Antenne de l'École nationale de Musique de l'Aveyron.

    Personnalités liées à la commune

    • L'Abbé Sauri ou Saury (1741-1785), né à Entraygues, professeur de philosophie et de médecine de l'université de Montpellier, essayiste ; on lui doit plusieurs livres de mathématiques et de physique.
    • Mgr François Lacroix, né le 16 novembre 1793, évêque de Bayonne de 1837 à 1878. Mort à Bayonne en 1882.
    • Jean Augustin Carrié de Boissy (1764-1848), né à Entraygues[71], militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
    • Émile Just Bachelet (1892-1981) sculpteur et céramiste français a vécu dans la commune et travaillé sur le barrage de Maury à sa construction.

    Héraldique

    Les armes de la commune d'Entraygues-sur-Truyère se blasonnent ainsi :
    Parti de sinople et de gueules au chevron renversé brochant d'argent, accompagné en chef d'une tour du même brochant sur la partition, et de deux ponts aussi d'argent, brochant sur le chevron, l'un en chef à dextre, l'autre en pointe à senestre.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bernard-Henri Serieys, Le chant des rivières : souvenirs d'un Entraygol, Rodez, Musée du Rouergue, coll. « Témoignages » (no 2), , 84 p., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 2-9505089-1-X, ISSN 1245-1096, notice BnF no FRBNF35631541)
    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jacques Blanc), Entraigas : Enguialés-Lo Fèl, Espeirac, Golinhac, Sent-Ipòli / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Entraigas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-22-X, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36688566)
    • Zefir Bòsc (Éditeur scientifique), Racontes del país ribieiròl : légendes, contes, récits de la vallée d'Òlt, Aurillac, Gerbert, coll. « Colleccion del Grelh roergàs », , 253 p., ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm (ISSN 0768-519X, notice BnF no FRBNF34949193)
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 759 mètres sur la carte et 744 sur son ancien site
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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