Bases aériennes de l'Armée de l'air et de l'espace française

Primitivement sous la forme de « champs d'aviation »[1], les bases aériennes françaises existent depuis le début du XXe siècle (la section d'entraînement militaire de la future base aérienne 122 Chartres-Champhol est créée en 1909). Dénommées ainsi depuis la création officielle de l'Armée de l'air en 1934, en expansion jusqu'aux années 1950, elles connaissent depuis une politique drastique de réduction, en nombre comme en moyens[2],[3].

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Le réseau national des bases aériennes soit abrite différents types d'avions et d'autres engins aériens (hélicoptères, drones, etc.) en métropole ou dans les territoires d'outre mer, et sont complétées par les porte-avions ou porte-hélicoptères, soit réunit des services spécialisés dans l'usage et dans la gestion de ces moyens.

Elles dérogent à certains aspects de la législation courante (droit de l'environnement, code de l'aviation civile, code de l'urbanisme…) en raison des activités particulières qu'elles accueillent, et répondent alors à leurs règlements intérieurs et aux autorités militaires et/ou maritimes. Les aérodromes militaires peuvent par exemple bénéficier d'adaptations des modalités d’élaboration des plans d’exposition au bruit[4].

Tout comme leur actualité, leur histoire illustre richement celle de la politique militaire et de l'armée française.

Fonction et organisation des bases aériennes de l'Armée de l'air française

La base aérienne est définie comme une formation administrative relevant de l'Armée de l'air, regroupant des unités relevant soit des commandements organiques et opérationnels, soit de l'administration centrale, ainsi que les moyens qui leur sont associés (Instruction 21/DEF/EMAA/MGAA fixant l'organisation des bases aériennes, du 24 août 2015[5], remplaçant l'organisation en place depuis le 12 mai 1998).

La base aérienne est soutenue par une base de Défense depuis la création de ces dernières entre 2009 et 2011. Elle dispose d'une organisation standardisée, comportant, depuis le 1er septembre 2015 :

  • le commandant de base aérienne, hiérarchiquement subordonné au major général de l'Armée de l'air. En présence d'une plateforme aéronautique, il est directeur d'aérodrome ;
  • le commandant en second, particulièrement chargé de la sécurité et de la protection de la base aérienne ;
  • le ou plusieurs commandant(s) d'escadre(s), le cas échéant, qui préparent et conduisent l'action des forces aériennes ;
  • le chef du groupement d'appui à l'activité ;
  • le chef du bureau d'appui au commandement ;
  • le chef du centre d'instruction et d'information de réserve de l'Armée de l'air ;
  • le conseiller de sécurité nucléaire ;
  • l'officier de réserve adjoint, conseiller en matière de réserves ;
  • le(s) commandant(s) d'éléments air rattachés, le cas échéant.

Histoire des bases aériennes de l'Armée de l'air française

L'aviation nait en 1890, mais se développe par étapes. Le 9 octobre 1890 Clément Ader fait voler l'Éole. Le 17 décembre 1903, les frères Wright pilotent leur flyer. L'Armée s'intéresse à ces nouveaux moyens, certains militaires devinant leur potentiel militaire. Il faut trouver des terrains pour les essais. Puis, il convient de fixer des terrains d'aviation à vocation purement militaire, les camps d'aviation, qui deviendront les bases aériennes, en 1933.

La liste exhaustive des terrains, par départements, est présentée sur le document du Service Historique de l'Armée de l'Air[6].

L'histoire des installations immobilières de l'Armée de l'air ne se confond pas avec celle de l'Armée de l'air ni davantage encore, avec celle de ses unités, navigantes ou non.

Premiers terrains d'aviation militaire

Aux temps de l'aviation militaire, naissante, celle-ci s'organise et éprouve ses premiers besoins d'infrastructures aériennes, notamment, de piste d'envol, d'équipement de navigation ou d'approche, de bâtiments techniques et des zones-vie nécessaires. La Première Guerre mondiale tranche définitivement la question de l'utilité de l'avion et en révèle pratiquement tous les usages. Les premières bases aériennes se développent et s'étoffent grâce, en premier lieu, au besoin d'écoles d'aviation -ou de pilotage- indispensables pour fournir des pilotes aux appareils produits à une cadence accélérée.

Le 12 octobre 1897, Clément Ader fait voler un avion au camp militaire de Satory, sur la commune de Versailles. Pourtant, tous ses vols sont, encore de nos jours, controversés.

Le 14 juillet 1908, l'officier Ferdinand Ferber organise la démonstration du vol d'un aéroplane, à Issy-les-Moulineaux.

Le 9 juin 1910, un raid aérien militaire part du camp militaire de Châlons-sur-Marne, pour le fort de Vincennes.

La loi du 29 mars 1912 organise l'aviation (l'aéronautique) militaire.

Premières bases aériennes

Les premiers camps d'aviation présentent incontestablement une vocation de formation au pilotage. Puis, les terrains opérationnels formeront le maillage géographique permettant le déploiement des forces aériennes.

Ainsi, la future base aérienne 122 Chartres-Champhol prend la forme d'un camp d'aviation, dès 1909. Très vite, elle deviendra l'une des plus importantes écoles de formation au pilotage militaire[7].

En 1909 également, la future base aérienne 119 Pau voit l'installation, sur son emprise, de Wilbur Wright et de son appareil[8]. Le ciel y est plus clément que sur le terrain initial, au Mans. L'école d'aviation militaire y sera active en 1912 et cette base aérienne fermera en 1972.

En mai 1910 est fondée la base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey[9], qui deviendra, également, une école active de formation au pilotage élémentaire.

En 1911, tout juste avant le protectorat de 1912, des avions militaires français sont positionnés au Maroc (1911-1961).

Le 23 juillet 1912, le capitaine Georges Bellanger installe hommes et appareils fondant la future base aérienne 702 Avord. Passant le centenaire, encore opérationnelle, celle-ci détient sans doute le record de longévité des bases aériennes françaises.

Toujours en 1912, la future base aérienne 251 Étampes-Mondésir se met en place.

La base aérienne 102 Dijon-Longvic est installée en 1914[10].

En 1915, le camp de Parçay-Meslay s'organise près de Tours, et deviendra la base aérienne 705 Tours[11].

En 1916, des bases aériennes apparaissent en Tunisie (1916-1963).

En mai 1917, la future base aérienne 125 Istres-Le Tubé vient encore renforcer les écoles de pilotage ; en juillet 1917, la base aérienne de Marrakech est opérationnelle.

En 1919, les infrastructures aériennes militaires maillent l'Algérie. Le 36e régiment d'aviation d'afrique est composé de trois Groupes d'Aviation d'Afrique (GAA). Le 1er GAA (Escadrilles 546 et 547) est basé à Alger (Hussein-Dey, puis Maison-Blanche). Le 2e GAA, depuis Oran-La Sénia, réunit les Escadrilles 543 et 548. Le 3e GAA est basé au terrain d'aviation de Sétif, avec les Escadrilles 544 et 549[12].

En 1920, le mandat donné à la France par la Société des Nations entraîne l'implantation, au « Levant » (Syrie et Liban) de terrains d'aviation (1923-1946).

Thiès est la première base aérienne française déployée en Afrique-Occidentale française (AOF), dans les années 1920.

En février 1929, la base aérienne d'Ivato marque l'implantation de l'Armée de l'air française à Madagascar[13] (1929-1961).

Celle de Bangui est la plus ancienne de l'Afrique-Équatoriale française (AEF) en 1930.

C'est en 1933 que le réseau des bases aériennes s'étend à Djibouti, puis à Noceto (1935). La première de ces implantations perdure après l'indépendance (1977).

Les bases aériennes de 1934 à 1945

Cette phase historique se caractérise par le déploiement autonome de l'Armée de l'air et de ses bases, en coexistence avec l'aviation civile, puis par la préparation de la Seconde Guerre mondiale.

Le 1er avril 1933 est promulgué le décret de création de l'Armée de l'air. Le maillage territorial devient une priorité. Le décret du 21 octobre 1933 organise l'infrastructure de l'Armée de l'air[14]. Les unités sont jusqu'alors organisées en régiments issus de l'organisation de l'Armée de terre. Ces régiments ont alors la gestion des unités d'aviation comme des infrastructures. Cette organisation n'est pas considéré comme adaptée aux missions confiées à l'Armée de l'air. Le ministre de l'Air, Pierre Cot fait alors expérimenter dans plusieurs régiments une nouvelle organisation où le commandement des éléments mobiles (escadres) est nettement séparé des éléments fixes (bases). Dans chaque régiment deux brigades sont créées : une regroupe les escadres, l'autre la base proprement dite avec un centre d'instruction, un bataillon de dépôt et un parc[15].

L'expérimentation donne de bons résultats et le ministre étend donc cette nouvelle organisation à toute l'Armée de l'air par décret du . Les bases, rattachées à la région aérienne, ont alors la charge de fournir aux escadres : les services généraux, l'instruction, le ravitaillement l'administration et la mobilisation. En ce sens, l'organisation des l'Armée de l’air s'est éloignée du modèle de l'Armée de terre pour se rapprocher de celle de la Marine, les bases sont alors les « ports » de l'aviation militaire[15].

La loi du 2 juillet 1934 en fixe l'organisation et la répartition territoriale[16]. En 1935, neuf bases aériennes sont considérées comme les principales de cette nouvelle arme : celles de Chartres, de Metz, de Nancy, de Le Bourget, de Reims, de Pau, de Tours, de Châteauroux et de Lyon. En 1939, la France compte cinq bases en Indochine (départ en 1956).

En 1934, la France totalise 51 bases aériennes. En 1939, celles-ci sont au nombre de 77, parmi 226 terrains d'aviation, dont 41 sont effectivement ouvertes à l'activité aérienne. EN outre 220 terrains secondaires étaient prêts[1].

La Luftwaffe développe et renforce le réseau des bases aériennes du territoire français, durant l'Occupation.

En 1943, l'AEF dispose de son propre état-major, sur la base aérienne de Brazzaville[réf. nécessaire].

Les bases aériennes de 1945 à 1989

Cette période est marquée par l'orientation des moyens militaires, en général, vers la gestion de la tension entre le « bloc de l'Ouest », dit libéral, et celui de l'Est, dit communiste. Les infrastructures de l'Armée de l'air s'adaptent aux objectifs qui en découlent. La généralisation des avions à réaction, du moins pour ceux destinés à la chasse, nécessite des surfaces aéroportuaires plus vastes nécessitant d'importants moyens matériels pour la maintenance et la mise en œuvre d'appareils de plus en plus sophistiqués et, surtout, plus éloignées des centres-villes. L'accroissement des coûts d'achat et d'exploitation réduit considérablement le parc d'aéronefs.

L'arrêté ministériel du 7 décembre 1944 fixe les attributions et l'organisation de la direction des installations et travaux de l'air. En 1945, le dispositif d'Afrique-Occidentale française est recentré sur la base aérienne de Dakar, au Sénégal, avec celles d'Atar, de Bamako, de Gao et de Thiès, la plus ancienne.

Les décrets du 21 février 1951 réorganisent la gestion des installations immobilières de l'air, dans le contexte de la guerre froide. Les années 1950 marquent aussi la construction des bases aériennes de l'OTAN (voir la Liste des bases de l'OTAN en France). L'United States Air Forces in Europe utilise sept terrains français, comme la base aérienne 105 Évreux-Fauville ou la base aérienne de Chaumont-Semoutiers, pour ne prendre que deux exemples[17]. Opérationnelles en 1952, ces bases seront rétrocédées aux autorités françaises en 1967.

Les ouvrages de la Ligne Maginot sont parfois utilisés pour inspirer de nouvelles bases aériennes, comme pour la base aérienne 901 Drachenbronn, par exemple, achevée en 1957 et dotée d'un centre de détection et de contrôle aérien.

D'autres bases outre-mer s'activent : la Base aérienne 185 Hao, ou encore, la base aérienne 191 Saint-Denis de la Réunion, en 1969.

Les bases aériennes depuis 1989

Vue aérienne de la base aérienne d'Évreux au début du XXIe siècle.

Le 9 novembre 1989, la chute du mur de Berlin ouvre un changement géostratégique. Les bases aériennes font l'objet de plusieurs adaptations, réduisant considérablement leur dispositif sur le territoire national, pour l'étoffer hors des frontières françaises, dans des zones de conflits armés actifs. Le repli du territoire national se matérialise par une politique constante de dissolution de bases aériennes. Depuis 2010, le rythme est proche de quatre dissolutions par année[18]. Entre 2008 et 2014, l’armée de l’air a fermé douze bases aériennes[19].

Durant la présence des forces françaises en Afghanistan, en septembre 2007, l'Armée de l'air s'installe à Kandahar, en Afghanistan. Elle est présente à l'aéroport de Kaboul. Elle dispose de moyens sur la base aérienne américaine de Bagram. L'Armée de l'air utilise des installations sur la base aérienne 104 Al Dhafra, aux Émirats arabes unis[20] qui est la première base aérienne française ouverte à l’étranger au XXIe siècle.

Depuis 2014, la Base aérienne 101 Niamey connait une activité intense[21].

Liste des bases aériennes de l'Armée de l'air française

Bases actives

En 1934, la numérotation des bases de l'Armée de l'air suivait les règles suivantes, restées inchangées depuis :

  • Bases opérationnelles : no 101 à 199
  • Bases de support (parfois appelées « bases entrepôt ») : no 200 à 299
  • Formations écoles (stationnées sur une base école, en général) : no 300 à 399
  • Dénomination Base à des casernes abritant un régiment du génie de l'air : no 551, 552 et 503
  • Entrepôts de l'armée de l'air : no 601 à 699
  • Bases écoles : no 701 à 799 (certaines de ces bases peuvent recevoir des unités opérationnelles, comme la BA 702 Avord)
  • Unités diverses : no 800 à 899 (transmissions, hôpitaux (no 834 à 840), unités administratives)
  • Bases de défense aérienne (parfois appelées « bases radar » : EM, radar CDC, DMC, CMC, etc) : no 900 à 999.

Métropole

Bases aériennes de l'Armée de l'air actives en métropole (en 2018)

La réduction de format de l'Armée de l'Air est constante depuis la fin de la Guerre froide. Celle-ci se traduit par l'enchaînement des fermetures de bases aériennes. En continuité, depuis le 1er janvier 2008, l'armée de l'air s'est engagée dans un processus de transformation appelé Air 2010, présenté comme destiné à améliorer ses capacités. En pratique, il conduit à réduire les coûts en réduisant le dimensionnement et la capacité de l'arme aérienne française. Ainsi, ce processus a conduit à la fermeture de nombreuses bases aériennes (tendance constante depuis le milieu des années 1950) et, en particulier, à la fermeture des régions aériennes Nord (RAN) et Sud (RAS) qui avaient été créées le 30 juin 2000 pour assurer le soutien des bases aériennes implantées en métropole.

Outre-mer

Étranger

Bases en cours de dissolution

France métropolitaine

Certaines bases aériennes de l'United States Air Forces in Europe et de l'Aviation royale canadienne n'ont pas figuré parmi les bases aériennes de l'Armée de l'air française. Citons notamment :

Forces françaises en Allemagne (FFA)

Algérie

Burkina Faso

  • Base aérienne secondaire Bobo Dioulasso

Cameroun

  • Base aérienne 174 Douala

Centrafrique

  • Base aérienne 171 Bangui
  • Base aérienne Fort Archaimbault

Chypre

  • Base aérienne 791 Akrotiri (1956-1957)
  • Base aérienne 792 Tymbou (1956-1957)

Congo

  • Base aérienne 170 Brazzaville Maya Maya « Capitaine Gaulard »
  • Base aérienne 173 Pointe Noire

Gabon

  • Base aérienne 175 Libreville

Guinée

  • Base aérienne secondaire Labé

Indochine

Madagascar

  • Base aérienne 181 Ivato (transférée à Saint Denis Gillot - La Réunion)
  • Base aérienne 182 Diego Suarez
  • Base aérienne d'Andrakaka
  • Base aérienne de Majunga
  • Base aérienne de Tamatave
  • Base aérienne de Tananarive

Mali

Maroc

  • Base aérienne 150 Rabat-Ville « Colonel Faye »
  • Base aérienne 151 Rabat-Salé « Commandant Guedj » (dissoute en 1961)
  • Base aérienne 152 Agadir
  • Base aérienne 153 Oujda (dissoute en 1959)
  • Base aérienne 154 Médiouna (dissoute en 1960)
  • Base aérienne 155 Casablanca (dissoute en 1960)
  • Base aérienne 200 Nouasseur (dissoute en 1959)
  • Base aérienne 201 Sidi-Slimane (dissoute en 1959)
  • Base aérienne 202 Ben Guerir
  • Base aérienne 204 Boulhaut (dissoute en 1959)
  • Base école 707 Marrakech (dissoute au second semestre 1961)
  • Base école 708 Meknès « Commandant Mezergues » (dissoute en 1961)
  • Base école 724 Fès « Capitaine Petit-Jean » (dissoute en 1961)
  • Base aérienne Jema-Jahim
  • Base aérienne Ksar-El-Souk no 11/708 (rattachée à la BA 708 Meknès)
  • Base aérienne Kasba-Tadla
  • Base aérienne Ouarzazate

Mauritanie

  • Base aérienne 164 Atar
  • Base aérienne secondaire Fort-Trinquet

Martinique

  • Base aérienne 365 Lamentin (fermeture effectuée le 18 juillet 2012[36])

Niger

Polynésie française

Sénégal

Togo

  • Détachement air 460 Lomé 2004-2007

Tunisie

Historique des codes mécanographiques des bases aériennes

Les codes mécanographiques[37].

BA n° Lieu de stationnement Nom de tradition Dépt.
101Toulouse-FrancazalGénéral Lionel de Marmier31
102Dijon-LongvicCapitaine Georges Guynemer21
103Chateauroux36
103Cambrai-ÉpinoyCommandant René Mouchotte59
104Le Bourget93
104Al DhafraÉmirats arabes unis
105Fayence83
105Gaillac81
105Lyon69
105Romilly10
105Evreux-FauvilleCommandant Viot27
106Bordeaux-MérignacCapitaine Michel Croci33
107Vélizy-VillacoublaySous-lieutenant René Dorme78
108Marignane13
109La Rochelle17
109Tours37
110Étampes91
110CreilLieutenant-colonel Guy de La Horie60
111Amiens80
111Valence26
111Mourmelon52
111Metz-Frescaty57
111Lyon-Bron69
112Reims-ChampagneCommandant Edmond Marin la Meslée51
113Rochefort17
113Saint-Dizier-RobinsonCommandant Antoine de Saint-Exupéry52
114Romorantin41
114Aix-Les-MillesGénéral Andrier13
115Orange-CaritatCapitaine de Seyne84
116Saint-Cyr78
116Aulnat63
116Luxeuil-Saint SauveurLieutenant-colonel Tony Papin70
117ParisCapitaine Guynemer75
118Orly91
118Ablon91
118Mont-de-MarsanColonel Constantin Rozanoff40
119Pau64
120Caen14
120Caen-Carpiquet14
120CazauxCommandant Marzac33
121Nancy-Essey54
122Chartres-ChampholLieutenant Vasseur28
123Orléans-BricyCommandant Paoli45
124Saint-Jean d'Angely17
124Cazaux33
124Paris-Ville75
124Strasbourg-EntzheimLieutenant Vasseur67
125Istres-Le tubéSous-lieutenant Monier13
126Montpellier34
126Ajaccio2A
126Ventiseri-SolenzaraCapitaine Preziosi2B
127Avord18
127Chambéry73
128Metz-FrescatyLieutenant-colonel Jean Dagnaux57
129Saint-Jean d'Angely17
130Salon-de-Provence13
131Caen14
131Mourmelon52
132Rennes35
132Colmar-MeyenheimCommandant René Pépin68
133Romilly10
133Nancy-OcheyCommandant Henri Jeandet54
134Versailles78
135Cognac16
136Pau64
136FriedrichshafenRFA
136BremgartenRFA
136Toul-RosièresColonel Phelut54
137CoblenceRFA
138Thionville57
138Metz57
138Mourmelon52
138FribourgRFA
139RayakLiban
139LahrRFA
140BlidaAlgérie
141Oran la SéniaCommandant TulasneAlgérie
142BoufarikAlgérie
143Toulouse-Blagnac31
143BatnaAlgérie
144SétifAlgérie
145Colomb-BécharAlgérie
146La RéghaïaAlgérie
148Montpellier34
148Hussein DeyAlgérie
149Alger Maison BlancheAlgérie
150Rabat-VilleColonel FayeMaroc
151Metz-ChambièresCommandant Guedj57
151Rabat-SaléCommandant GuedjMaroc
152Compiègne60
152AgadirMaroc
153Toulouse-Pérignon31
153OujdaMaroc
154Epinal88
154Médiouna
155Romans01
155Montluçon03
155CasablancaMaroc
156Bizerte Sidi AhmedLieutenant Garros
157Tunis-El-AouinaTunisie
160Dakar-OuakamSénégal
161ThièsSénégal
162BamakoMali
163GaoMali
164AtarMauritanie
165Berlin-TegelBerlin-Ouest
167RegganeAlgérie
168Bouaké
169In EckerAlgérie
170BrazzavilleCapitaine GaulardCongo
171Bangui
172Fort-LamyTchad
173Pointe NoireCongo
174Douala
175Vichy03
175Libreville
177Albi81
177Auxerre89
178BremgartenRFA
178FribourgRFA
178AchernRFA
180Bou SferAlgérie
181IvatoLieutenant Roland GarrosMadagascar
181Saint-DenisLieutenant Roland GarrosLa Réunion
182Diego SuarezMadagascar
185HaoPolynésie française
186la TontoutaLieutenant Paul KleinNouvelle-Calédonie
188DjiboutiColonel MassartDjibouti
189Kien Anh
190Bach Mai
190Tahiti-Faa'aSergent Julien-AllainPolynésie française
191Tan-Son-Nhut
192Bien Hoa
193Tourane
194Nhatrang
195Haiphong - Cat Bi
195MururoaPolynésie française
196Seno
197Hanoi Gialam
198Doson
199Nhatrang
199Ville Cap-Saint-Jacques
200Nouasseur
200Apt-Saint-Christol84
201BlidaAlgérie
201Sidi-SlimaneAlgérie
202OranAlgérie
202Ben GuerirMaroc
203AlgerAlgérie
203Bordeaux-CenonLieutenant-colonel Sarre33
204TunisTunisie
204Boulhaut
204Bordeaux-Beauséjour (DA)33
205BizerteTunisie
205Vitré35
205Dijon-Ville21
206MeknèsMaroc
206Bordeaux-Fauché33
209Toulouse Balma (BE)31
210Alger VilleAlgérie
211Bach Mai
211Telergma
212Biskra
212Bien Hoa
213DakarSénégal
213BôneAlgérie
214Bangui
214Zenata
215IvatoMadagascar
215OuarglaAlgérie
216DjiboutiDjibouti
216ConstantineAlgérie
216Ouad Hamimin
217Agen47
217Brétigny-sur-OrgeColonel Brunet91
218Persan-Beaumont60
240Nimes30
243StettenRFA
246La Rochelle17
251Étampes-Mondésir91
252Lodève34
253FribourgRFA
256Saint-Nazaire44
257FriedrichshafenRFA
258Crépy-en-Laonnois
259Jonzac16
260Orchamps39
261Crépey54
263Allemant02
264Nogent-l'Abbesse51
265Rocamadour46
266Lamanon13
267Compiègne-Royallieu60
269Mortmarre
270Fontainebleau77
271Rennes Saint Jacques35
272Saint Cyr-L’ÉcoleColonel Renard78
273Romorantin-Pruniers (DA)Lieutenant-colonel Mailfert41
274Limoges-RomanetCommandant Leclere87
275Le Blanc36
276Saint Astier24
277Varennes-sur-Allier (DA)Capitaine Rousseau03
278Ambérieu-en-BugeyColonel Chambonnet01
279ChâteaudunLieutenant Beau28
280Paris Ville75
282Cinq-Mars-la-Pile37
285Montmorency95
288Aulnat63
290Ris-Orangis91
291Chamalières63
292Toulouse L'Hers31
302Alger - Maison BlancheAlgérie
304Alger VilleAlgérie
306MeknèsMaroc
308Bizerte - Sidi AhmedTunisie
309DakarSénégal
310BamakoMali
312CasablancaMaroc
312TunisTunisie
313Bizerte - Sidi AhmedTunisie
322ThièsSénégal
323ThièsSénégal
323BamakoMali
325RayakLiban
325DjiboutiDjibouti
325In EckerAlgérie
330Bangui
330Biscarosse40
362Kenitra
365LamentinMartinique
367Cayenne-RochambeauCapitaine MasséGuyane
375Pointe-à-PitreGuadeloupe
375Fort-de-FranceMartinique
376La Tontouta (DA)Nelle-Calédonie
520StettenRFA
521Friedrichshaffen-LowentalRFA
521AlgérieAlgérie
551Toul-Thouvenot54
552CompiègneGénéral Hirschauer60
700Baden - OosRFA
701Salon-de-ProvenceGénéral Pineau13
702AvordCapitaine Madon18
703Pau64
705Cognac (BE)16
705Tours-Saint SymphorienCommandant Tulasne37
706Cazaux33
707MarrakechMaroc
708MeknèsCommandant MezerguesMaroc
709Cognac-ChâteaubernardCommandant Ménard16
720Caen-Carpiquet14
721Rochefort-Saint AgnantAdjudant Gémot17
722Saintes-ThénacCapitaine Albert Raffin17
723Auxerre89
724FèsCapitaine Petit-JeanMaroc
725Chambéry-Le Bourget-du-LacLieutenant-colonel Sarre73
726NîmesLieutenant-colonel Colin30
727Toulouse BalmaLieutenant-colonel Azama31
740Chambéry73
740Nantes (BE)44
741Grenoble38
742EchouboulainsMaison des Ailes77
745AulnatCommandant Fayolle63
749Grenoble-MontbonnotÉlève Jacques Lorenzi38
781Romilly10
781AkrotiriChypre
792TymbouChypre
901DrachenbronnCommandant de Laubier67
902ContrexévilleCapitaine Littolf88
903FriedrichshaffenRFA
904HornisgrideRFA
904AchernRFA
914Romilly10
921TavernyFrères Mahé95
922DoullensCapitaine Doumer80
923Meaux77
923Bizerte - KébirTunisie
925Rethel08
941Giens83
942Lyon-Mont VerdunCapitaine Robert69
943NiceCapitaine Auber06
944Narbonne11
958Bizerte El KébirTunisie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/docs/Temis/0069/Temis-0069268/PM_9_7.pdf
  2. Rapport parlementaire Réorganisation de la Défense Septembre 2013http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i1353.asp
  3. Orientations bases aériennes http://www.assemblee-nationale.fr/14/budget/plf2013/a0256-tvi.asp
  4. Arrêté du 18 avril 2013 fixe la liste des aérodromes militaires pour lesquelles les modalités d’élaboration des plans d’exposition au bruit aux aérodromes prévues à l'article R147-1-1…
  5. http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2015/08/cir_39982.pdf
  6. SHAA liste des bases page 286 de : http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/contenu/functions/dc/attached/FRSHD_PUB_00000267_dc/FRSHD_PUB_00000267_dc_att-FRSHD_PUB_00000267.pdf
  7. Service Historique Infrastructure de l'Air http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/Bases-aeriennes-terrains-d.html
  8. Histoire BA Pau http://www.anatc-tnb.fr/actu/PauLescar.pdf
  9. BA d'Ambérieu http://www.museemilitairelyon.com/spip.php?article141
  10. « Retour sur…. Il y a 100 ans, la base aérienne de Dijon accueillait le héros Georges Guynemer », France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (lire en ligne, consulté le )
  11. Histoire de la BA 705 http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf
  12. http://chezpeps.free.fr/0/Jarrige/No-html/25-Aviation-Militaire-3.html
  13. « L’histoire des Bases aériennes de l'armée de l'air française » [PDF], sur http://www.anatc-tnb.fr
  14. Service Historique DIA http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/contenu/functions/dc/attached/FRSHD_PUB_00000267_dc/FRSHD_PUB_00000267_dc_att-FRSHD_PUB_00000267.pdf
  15. Claude d'Abzac-Épezy, « La naissance des bases aériennes », Air Actualités, no 522, , p. 46-47 (ISSN 0002-2152)
  16. Historique de l'Armée de l'air http://www.aviation-francaise.com/DICTIONNAIREpage-organismes-etatiques.htm
  17. Bases aériennes de l'OTAN en France http://www.france-air-otan.net/STRUCTURE/Pages_web/Accueil-Fr.html
  18. Site du Ministère de la Défense Les bases aériennes ont une Histoire https://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/histoire-des-bases-aeriennes/les-bases-aeriennes-ont-une-histoire2
  19. « Commission de la défense nationale et des forces armées Mardi 14 octobre 2014 Séance de 18 heures 30 Compte rendu n° 12 », sur Assemblée nationales, (consulté le ).
  20. Armée de l'air à l'étranger https://www.defense.gouv.fr/air/missions/missions-permanentes/missions-permanentes-hors-metropole/forces-de-presence/forces-de-presence.
  21. base aérienne de Niamey http://www.rfi.fr/afrique/20140924-niger-base-militaire-francaise-niamey-barkhane-pivot-logistique-drones/
  22. https://brest.maville.com/actu/actudet_-le-radar-de-bretagne-nous-ouvre-ses-portes-_6-1065073_actu.Htm
  23. https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/la-base-aerienne-279-devient-un-ear/
  24. Philippe Ramond, « Armée - La base aérienne de Châteaudun sera fermée en 2021 », La République du Centre, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (fr) « Dissolution de la base aérienne de Toulouse », sur defense.gouv.fr, Ministère de la Défense, (consulté le )
  26. https://www.defense.gouv.fr/actualites/la-reforme/la-base-aerienne-de-dijon-ferme-ses-portes
  27. http://www.premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/24_07_Modernisation_de_la_Defense_nouveau_dispostifif_territorial.pdf
  28. « La dernière base aérienne de Paris dissoute », Direct Matin, (consulté le )
  29. « BA 119 Nanterre – CLAUSUCHRONIA », sur CLAUSUCHRONIA (consulté le ).
  30. http://wordpress.arpete.com/un-peu-dhistoire-celle-des-mecano-de-laa/
  31. Jean-Laurent Nijean, « Cérémonie de dissolution de la base aérienne de Metz », sur Armée de l'air, (consulté le )
  32. « Varennes-sur-Allier : la base aérienne 277 a fermé ses portes », sur Francebleu.fr, (consulté le ).
  33. https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/ceremonie-de-dissolution-de-la-base-aerienne-901-de-drachenbronn
  34. http://www.anciens-aerodromes.com/?p=6172
  35. Marcel Toulon, « Hornisgrinde - Les unités françaises stationnées sur le site (Armée de l'air) » (consulté le )
  36. Adieu au 41e BIMa…, 4 juillet 212
  37. .
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