Ambérieu-en-Bugey

Ambérieu-en-Bugey (prononcé [ɑ̃.be.ʁjø ɑ̃ by.ʒɛ]) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle appartient également à la région naturelle et historique du Bas-Bugey.

Pour les articles homonymes, voir Ambérieux.

Ambérieu-en-Bugey

L'hôtel de ville, de nuit.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Daniel Fabre
2020-2026
Code postal 01500
Code commune 01004
Démographie
Gentilé Ambarrois, Ambarroises
Population
municipale
14 204 hab. (2018 )
Densité 577 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 47″ nord, 5° 21′ 15″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 753 m
Superficie 24,60 km2
Unité urbaine Ambérieu-en-Bugey
(ville-centre)
Aire d'attraction Ambérieu-en-Bugey
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Ambérieu-en-Bugey
Géolocalisation sur la carte : Ain
Ambérieu-en-Bugey
Géolocalisation sur la carte : France
Ambérieu-en-Bugey
Géolocalisation sur la carte : France
Ambérieu-en-Bugey
Liens
Site web ville-amberieuenbugey.fr

    C'est la plus grande ville de l'arrondissement de Belley. Elle est également le chef-lieu du canton d'Ambérieu-en-Bugey, qui regroupe huit communes pour 21 226 habitants en 2007 ; enfin elle est la commune centrale d'une unité urbaine de 17 889 habitants en 2012[1].

    Ses habitants sont appelés les Ambarrois[2]. La ville s'est appelée Ambérieu jusqu'au , date à laquelle elle est devenue Ambérieu-en-Bugey.

    La ville est connue pour avoir été un important nœud ferroviaire mais également pour avoir obtenu la Croix de guerre 1939-1945 avec citation, à la Libération.

    Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? »[Note 1] réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois d'Ambérieu est au 3e rang sur 304 zones répertoriées[3].

    Géographie

    Situation

    La ville d'Ambérieu-en-Bugey se trouve à 50 km au nord-est de Lyon , à 30 km[4] au sud de Bourg-en-Bresse, à 73 km au nord-ouest d'Aix-les-Bains, à 76 km au sud-est de Mâcon ainsi qu'à 104 km à l'ouest de Genève.

    Ambérieu-en-Bugey est située au pied des contreforts occidentaux du Jura (montagnes du Bugey) et s'ouvre sur la plaine de l'Ain, au débouché de la cluse de l'Albarine.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Climat

    Une station est ouverte le . Elle est jusqu'au à 45,955, 5,34833 puis au même endroit du au mais 5 m plus haut à 252 m d'altitude.
    Du au , elle est à 45,97833, 5,345 .
    Depuis, le , la station à l'aérodrome est à 45,97639, 5,32944 , à 250 m d'altitude[5].

    Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.

    Relevés météorologiques de la station d'Ambérieu 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,7 −0,3 1,4 4,2 8,3 11,2 13,4 12,9 10,5 7,1 2,3 −0,8 5,7
    Température moyenne (°C) 1,8 3,7 6,4 9,6 13,8 17,1 19,8 19,1 16,3 11,8 6,1 2,5 10,7
    Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,8 11,4 15,1 19,3 23,1 26,2 25,3 22 16,4 9,9 5,7 15,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −26,9
    1963
    −20,8
    1963
    −15,5
    1971
    −6,1
    1956
    −3,3
    1960
    1,3
    1962
    3,6
    1954
    3
    1986
    −1,2
    1972
    −7,2
    1997
    −10
    1955
    −17,3
    2009
    −26,9
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,1
    1999
    22,9
    1960
    26,6
    1990
    29,1
    2018
    34,4
    2009
    38,1
    2003
    40,2
    1983
    40,3
    2003
    39,1
    1942
    28,9
    1977
    23,2
    1995
    21,3
    1989
    40,3
    2003
    Nombre de jours avec gel 18,5 14,6 12,1 5,7 0,5 0 0 0 0,2 1,9 9,8 17,6 81
    Ensoleillement (h) 53,4 81 130,5 167,2 199,6 230,9 273,9 236,2 183,2 119,9 65,1 46,3 1 787,2
    Précipitations (mm) 93,8 86,9 100,8 93,9 111,5 98,2 66,5 91,6 98,1 102,7 107 102,1 1 153
    Humidité relative (%) 86 83 77 74 75 75 72 75 80 85 86 87 80
    Source : Infoclimat et Météo climat bzh dyndns.org[6],[7]
    1981-2010 (station Ambérieu 253 m)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,8 −0,3 2,3 5 9,4 12,3 14,6 14 10,9 8,1 3 0,4 6,6
    Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,9 12,7 16,1 20,4 24,1 27 26,6 22 16,9 10,3 6,5 16,4
    Source : Station homologuée Météo-France[8]

    Relief et géologie

    Le territoire communal[9] a une altitude comprise entre 237 m et 753 m.

    Le sous-sol a fait l'objet d'une importante activité économique dans la région d'Ambérieu, au XIXe siècle et jusqu'à la première moitié du XXe siècle ; par exemple, l'extraction de lignite (utilisé en particulier pour le chauffage) était une activité importante à Ambérieu, durant la Première Guerre mondiale[10].

    Ambérieu-en-Bugey témoigne des caractéristiques du Bugey sur le plan géologique : la région est composée d'un relief montagneux plissé, partiellement karstifié, qui est la prolongation méridionale du massif du Jura. La datation des roches calcaires du Bugey se situe entre le Jurassique pour les anticlinaux et le Crétacé pour les synclinaux. Les plissements sont bien visibles selon les affleurements et les falaises[11].

    Ambérieu et la plaine de l'Ain au loin vue du Bugey à l'est de la ville.

    Hydrographie

    On dénombre plusieurs cours d'eau à Ambérieu-en-Bugey[12]. Outre l'Albarine qui coule à Ambérieu-en-Bugey[13], deux ruisseaux eux-mêmes affluents de l'Albarine coulent sur le territoire de la commune : le ruisseau du Seymard, long de 15,5 km[14] et la Caline[15], ruisseau long de 3,4 km.

    Transport ferroviaire

    La ville était également desservie, de 1897 à 1951, par les Tramways de l'Ain, un chemin de fer secondaire à voie métrique la reliant à Cerdon et Ars.
    On en voit ici la gare.
    Entrée de la gare d'Ambérieu.

    La gare d'Ambérieu-en-Bugey qui se situe à la jonction de la ligne Mâcon - Ambérieu avec la ligne Lyon - Genève est desservie par de nombreux TER à destination de Lyon, de Bourg-en-Bresse, de Mâcon, de Dijon, d'Évian-les-Bains, de Besançon, de Strasbourg, de Culoz, de Genève, de Saint-Gervais-les-Bains, d'Aix-les-Bains et de Chambéry.

    Historique

    Historiquement, le chemin de fer a desservi la commune dès 1856[16], faisant de la ville un important nœud ferroviaire et de la gare, « l’un des plus grand centre [sic] de triage national »[16]. Certaines lignes, aujourd'hui disparues (par exemple la ligne Ambérieu - Montalieu-Vercieu) témoignent d'une grande activité ferroviaire à Ambérieu-en-Bugey ; activité illustrant d'ailleurs l'essentiel des collections du musée du cheminot, depuis 1987.

    Dans les années 1930, le nœud ferroviaire, parfois surnommé l'« étoile d'Ambérieu » compte 247 locomotives au dépôt ; le bourg compte alors environ 6 500 habitants et la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée y emploie environ 2 150 cheminots[17].

    Le 7 juin 1944, une opération est organisée par des cheminots résistants et des maquisards, elle met hors service 52 locomotives et de nombreux autres matériels. Cette action, en diminuant les capacités d'un site stratégique et en réduisant les communications de l'armée allemande, évite le bombardement du site par les alliés[18] ; une stèle à proximité de la gare d'Ambérieu-en-Bugey rappelle ce fait d'armes.

    Transports aériens

    Représentation d'un Mirage, à Ambérieu-en-Bugey.

    Depuis le début du XXe siècle, une certaine activité aérienne est présente à Ambérieu-en-Bugey ; à titre d'exemple, Antoine de Saint-Exupéry a reçu son baptême de l'air en , sur l'aérodrome civil de Bellièvre[19].

    La base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey a été aménagée en , pendant la Seconde Guerre mondiale, comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command. Nommée « base Colonel-Chambonnet », elle est aujourd'hui un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples.

    Il existe aussi un aérodrome civil situé sur les communes voisines de Château-Gaillard et d'Ambronay.

    Historique

    Plusieurs écoles de pilotage se sont succédé à Ambérieu-en-Bugey : l'école bressane d'Aviation, fondée en 1909 par Mignot et Harding, à laquelle s'associera la Société Aérienne de Lyon-Bron. En 1912, elle prendra le nom de Deperdussin-SPAD et sera dirigée par le pilote René Vidart. On peut également citer l'école de pilotage Louis-Mouthier, inaugurée en 1911. En 1915 était implantée l'école militaire de pilotage d'Ambérieu. Enfin, en 1928, l'école de pilotage Caudron quitte Le Crotoy dans la Somme pour s'installer à Ambérieu-en-Bugey. Cette école a formé Jean Mermoz et René Fonck.

    Transports routiers

    Le territoire de la commune est traversée par l'autoroute A42. Une sortie dessert la commune :  8 Ambérieu-en-Bugey, pour la direction Genève.

    En outre, plusieurs routes départementales desservent la commune : la route départementale D 1075 (l'ancienne route nationale 75) qui relie Bourg-en-Bresse à Sisteron, la route départementale D 1504, (l'ancienne route nationale 504), qui relie Ambérieu-en-Bugey à la commune du Bourget-du-Lac et la route départementale D 904 (l'ancienne route dite du « Val de Saône »).

    En 2007, sur 5 468 ménages ambarrois, 85,1 % des ménages possédaient au moins une voiture sachant que 35,1 % de l'ensemble des ménages possédaient au moins deux voitures[20].

    Bus

    Depuis le , un réseau composé en 2018 de cinq lignes de bus a été mis en place en remplacement du service Ambar'bus. Le nouveau réseau porte le nom de TAM (Réseau de Transport Ambarrois) et voit ses horaires calés sur ceux de la ligne TER Lyon-Ambérieu. Le réseau fonctionne de 5 h 40 à 20 h 45 environ et transporte 208 passagers par jour[21].

    La commune réfléchit aussi à l'élargissement du périmètre de transport urbain à des communes voisines[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Ambérieu-en-Bugey est une commune urbaine[Note 2],[23]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambérieu-en-Bugey, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[26] et 17 096 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), terres arables (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (0,6 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Logement

    En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 5 949[20] (contre 5 185 en 1999). Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 6,0 % étaient des logements vacants.

    Ces logements étaient pour une part de 50,7 % de maisons individuelles et 48,6 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 41,7 %[20].

    Toponymie

    Monnaie en or des Ambarres, peuple gaulois occupant le territoire actuel du département de l'Ain et dont le nom explique le toponyme Ambérieu-en-Bugey.

    Ambérieu est attesté sous la forme Villa Ambariacus en 853[33], ensuite Ambayreu en 1240[34].

    Le second élément -acus, représente le suffixe d'origine gauloise *-āko(n), généralement noté -acum en latin. C'est un suffixe locatif à l'origine qui va plus tard désigner des villae gallo-romaines. Il a généralement évolué phonétiquement en -ieu dans la région. Le premier élément désignerait le peuple gaulois (peuple celte) des Ambarres dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côté de la Saône (Arar, la Saône) » ou serait un anthroponyme gaulois Ambarrius. Ambérieux-en-Dombes, Ambérieux, Ambérac et Ambeyrac sont des formations toponymiques analogues.

    En arpitan, langue parlée dans la région, cette commune s'écrit Ambèriœx.[réf. nécessaire]

    Histoire

    Antiquité

    On a trouvé au hameau de Saint-Germain des traces de stations gauloises et la présence des Romains y est attestée par la découverte de nombreuses poteries et médailles.

    Un certain nombre de découvertes archéologiques relatives à l'Antiquité ont été réalisées à Ambérieu-en-Bugey[a 1] :

    • en 1839 ou 1840, est trouvé sur le territoire de la commune, un sarcophage d'enfant[a 1];
    • un document datant de 1856 rapporte la découverte de nombreuses monnaies datant du Haut Empire romain[a 1];
    • des vestiges d'une villa ont été mis au jour dans les années 1940 dans le quartier Saint-Germain[a 2];
    • dans le même quartier, sur l'aire des ruines du château de Saint-Germain, un niveau archéologique a été mis au jour ; il contenait des sépultures barbares mais également une chapelle datant du Haut Moyen Âge[a 2].

    Moyen Âge

    Le château des Allymes et le hameau de Brey-de-vent.

    Le bourg fortifié d'Ambérieu est mis à sac et entièrement brulé le [35]. Le comte de Savoie fait détruire les murailles et les tours nobles de la ville qui ne furent jamais reconstruites. Les habitants devinrent des serfs privés des libertés seigneuriales. Tout fut transféré dans le bourg neuf, fondé en 1325, que nous appelons maintenant le vieux Saint-Germain.

    Entre 1321 et 1328, le comte de Savoie répare et renforce les défenses du château et fait construire un nouveau bourg en remplacement de celui d’Ambérieu ; actuel quartier du vieux Saint-Germain[36]. En 1326, Saint-Germain devient chef–lieu de bailliage[Note 4],[37].

    En 1355, le traité de Paris fixe les limites entre les États de Savoie et le Dauphiné. La ville se situe alors sur la ligne de défense du comté de Savoie, face à la France. Une série de fortifications et de bâties est mise en place pour assurer la protection des marches de la Savoie. Le château des Allymes, la bâtie de Brey-de-Vent, le château de Saint-Germain et le château de Saint-Denis-en-Bugey participent à cette ligne de défense des possessions bugistes du comte de Savoie. Pérouges, cité savoyarde située dans la plaine joue un rôle commercial à la frontière avec le Dauphiné et la France jusqu'au traité de Lyon.

    Époque moderne

    Le , le traité de Lyon rattache le Bugey, et donc Ambérieu, à la France. Ce traité entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et le roi Henri IV de France intègre également à la France la Bresse, le Bugey (à l'époque, explicitement distingué du Valromey) et le pays de Gex.

    Seconde Guerre mondiale

    Marcel Demia et les maquis de l'Ain

    Fin 1941, Henri Romans-Petit est engagé dans le réseau Espoir à Saint-Étienne. Lors de la fête de Noël, un résistant indépendant Marcel Demia, maraîcher-horticulteur de la commune d'Ambérieu-en-Bugey s'y rend pour visiter ses parents. Les deux hommes se rencontrent et échangent leurs points de vue sur la situation. Leur engagement commun incite Henri Romans-Petit à découvrir l'organisation de la Résistance dans le département de l'Ain[38]. Marcel Demia lui parle des jeunes réfractaires qu'il a placés dans des fermes isolées et des difficultés qu'il rencontre dans son organisation. Henri Romans-Petit arrive dans l'Ain en 1942[39] et commence à aider les réfractaires du STO à s'héberger. Ambérieu-en-Bugey compte aujourd'hui une rue Marcel-Demia.

    La libération de la ville

    La ville est libérée le par les troupes débarquées en Provence[40]. Connue pour les actions de ses résistants, en particulier issus des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, la ville est surnommée « Ambérieu la Rebelle » et sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec citation.

    Le , Ambérieu devient Ambérieu-en-Bugey.

    Politique et administration

    La commune, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Les Allymes[41].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Belley du département de l'Ain. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Ain.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ambérieu-en-Bugey[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 8 à 17 communes.

    Intercommunalité

    La commune est la ville la plus peuplée de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, créée en 1973 sous le statut de district, et transformé en 1994 en SIVOM, et qui a pris son statut actuel de communauté de communes en 2002.

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles

    Résultats des seconds tours.

    Référendums

    Administration municipale

    La commune compte entre 10 000 et 20 000 habitants, le conseil municipal est donc composé de 33 membres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs d'Ambérieu puis d'Ambérieu-en-Bugey[46],[47].
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1965 Léon Tournier-Billon SFIO Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1958 → 1976)
    1965 1971 Paul Combier SFIO-PS Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1976 → 1982)
    1971 1977 Antoine Buy DVG  
    1977 1991 Robert Marcelpoil DVD Chef d’une entreprise de recyclage des métaux, conseiller régional de 1983 à 1986.
    Décédé dans ses fonctions le en allant constater les dégâts d'une inondation de l'Albarine[52],[53]
    1992 1995 Gilles Bolliet DVD  
    1995 2008 Gilles Piralla DVD Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1994 → 2001)
    2008 2014 Josiane Exposito PS Conseillère régionale (2004 → 2010[54])
    2014[55] En cours
    (au 13 janvier 2019[56])
    Daniel Fabre
    Réélu pour le mandat 2020-2026[57]
    UDI[58] Cadre dans une entreprise publique
    Vice-président de la CC plaine de l'Ain (2014[59] → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    Plan de désherbage communal « zéro chimique »

    La commune, à l'instar de Saint-Vulbas ou encore Pérouges, expérimente dès 2011 un plan de désherbage qui n'implique pas l'utilisation de produits chimiques[60].

    Qualité de l'air

    Partie prenante de la communauté de communes de la plaine de l'Ain, la commune d'Ambérieu-en-Bugey participe à ce titre aux actions de contrôle de la qualité de l'air, qualité potentiellement remise en cause par la proximité du parc industriel de la Plaine de l’Ain[61].

    Gaz de schiste

    Le sous-sol de la région d'Ambérieu-en-Bugey recèle du gaz de schiste. L'exploitation potentielle de ces gisements provoque en 2011 une certaine hostilité exprimée par des mouvements politiques locaux ; les actions de sensibilisation menées par ces mouvements sont diverses : diffusion[62],[63] du documentaire Gasland — comme en — ou encore manifestations[64] à Blyes, la principale commune concernée dans la région.

    Jumelages

    Vue de l'église Saint-Michel de Mering.

    La ville d'Ambérieu-en-Bugey est jumelée avec la ville allemande de Mering depuis 1973[65].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[66],[Note 6]

    En 2018, la commune comptait 14 204 habitants[Note 7], en diminution de 1,08 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9152 8502 8922 6572 6472 8002 6772 5212 458
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4722 7823 0472 9543 4273 3963 6183 6353 548
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0234 1004 3344 7965 7056 7946 8467 1427 159
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 7488 9499 5509 73710 45511 43612 70913 83914 081
    2018 - - - - - - - -
    14 204--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (19,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 22,6 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 17,1 %) ;
    • 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 22,3 %).
    Pyramide des âges à Ambérieu-en-Bugey en 2007 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,6 
    75 à 89 ans
    8,5 
    11,2 
    60 à 74 ans
    13,0 
    20,0 
    45 à 59 ans
    18,9 
    21,6 
    30 à 44 ans
    20,0 
    22,6 
    15 à 29 ans
    20,2 
    18,8 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de l'Ain en 2007 en pourcentage[69]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,0 
    5,2 
    75 à 89 ans
    7,9 
    12,0 
    60 à 74 ans
    12,3 
    20,8 
    45 à 59 ans
    20,2 
    22,5 
    30 à 44 ans
    22,0 
    18,1 
    15 à 29 ans
    16,7 
    21,2 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    Ambérieu-en-Bugey est située dans l'Académie de Lyon.

    Un GRETA, organisme spécialisé dans la formation continue pour adultes, est basé à Ambérieu-en-Bugey. Le centre de formation d'apprentis Bernard-Palissy est aussi basé dans la commune.

    Culture

    Le musée du cheminot à Ambérieu-en-Bugey.
    Panneau « ville de l'autobiographie ».

    Outre le chemin de fer, comme tend à le montrer la création du musée du cheminot en 1987, Ambérieu-en-Bugey développe autour de sa médiathèque, un intérêt pour le patrimoine autobiographique accueillant notamment le siège de l'Association Pour l'Autobigraphie (APA).

    De plus, la ville est dotée d'une maison des associations.

    Santé

    Plusieurs centres médicaux sont basés à Ambérieu-en-Bugey : outre la clinique mutualiste qui inclut une maternité, se trouvent dans la ville, le cabinet médical des Allymes, le centre d'action médico-sociale précoce Paul-Mourlon et le Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile également nommé Paul-Mourlon, et la maison médicale de garde de la plaine de l'Ain[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

    Deux événements notables de la ville :

    • le premier, le festival Jazz dans le parc était un festival de jazz organisé par la MJC d'Ambérieu qui se déroulait dans le parc des Échelles en juillet. Sa 13e et dernière édition a eu lieu en 2006 ; depuis 2007, il a été remplacé par Sous les Etoiles, la Place, manifestation gratuite présentant, les vendredis soirs du mois de juillet, divers spectacles gratuits en plein air[réf. nécessaire] ;
    • le second, le Salon du Gourmet accueille chaque année au mois de novembre des dizaines d'exposants venus de toute la France pour présenter leurs produits artisanaux[réf. nécessaire].

    L'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique, située à Ambérieu-en-Bugey, organise également, de manière ponctuelle, des manifestations culturelles.[réf. nécessaire]

    Sports

    La ville est dotée de plusieurs infrastructures sportives : les gymnases Cordier, Bellièvre, Saint-Exupéry et celui de la Plaine de l'Ain. On peut également citer, le centre nautique Laure-Manaudou, le stade Théo-Tillier[Note 9] et le skatepark[réf. nécessaire].

    Médias

    Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne dédiée à la région du Bugey. Voix de l'Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département. Le Journal du Bugey est un hebdomadaire qui propose lui, des informations davantage centrées sur le secteur d'Ambérieu-en-Bugey et de ses environs.

    La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

    Une station radio locale émet depuis Montluel, la Fréquence Côtière[70]. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la station FC radio, l'essentiel.

    Cultes

    L'église Saint-Jean-Marie-Vianney.
    • Culte catholique
    La ville relève du groupement paroissial du même nom, qui comprend également Bettant, Château-Gaillard, Saint-Denis-en-Bugey et Saint-Maurice-de-Rémens, au sein du diocèse de Belley-Ars. Elle possède deux églises, Saint-Jean-Marie-Vianney, avenue Roger Salengro et Saint-Symphorien, rue Amédée Bonnet[71]. La chapelle Notre-Dame de la Côte, place Publique de Saint-Germain, la chapelle Saint-Roch aux Allymes et la chapelle de la rue du Tremollard.
    • Culte protestant
    Un temple protestant évangélique est établi au 31 rue de la Résistance.
    • Culte musulman
    En 2013, un permis de construire est délivré par la mairie pour la construction d'une mosquée[72]. Celle-ci est ouverte aux fidèles en 2017 et inaugurée en octobre 2018[73].
    • Témoins de Jéhovah
    En 2017, les témoins de Jéhovah sont implantés dans la ville d'Ambérieu-en-Bugey, au 1 rue Émile-Bravet[74].

    Franc-maçonnerie

    Une loge maçonnique, la Fraternité bugeysienne, est basée à Ambérieu-en-Bugey. Elle dispose d'ailleurs d'un temple maçonnique situé sur la commune de Saint-Denis-en-Bugey. Elle est affiliée au Grand Orient de France[réf. nécessaire].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, selon l'enquête de l'Insee[20], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 21 335 euros par an. 54,0 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

    En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage[Note 10] était de 17 750 , ce qui plaçait Ambérieu-en-Bugey au 13 724e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[75].

    Emploi

    En 2007, la population d'Ambérieu-en-Bugey se répartissait[20] ainsi : 66,3 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 7,4 % de retraités, un chiffre très inférieur au 18,2 % national.

    En 2007 toujours, le taux de chômage était de 10,5 % contre 12,1 % en 1999[20].

    Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée dans la ville.

    Répartition des emplois par domaine d'activité en 2007

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Ambérieu-en-Bugey 0,4 % 6,1 % 9,5 % 22,7 % 29,2 % 32,2 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[20]

    Entreprises et commerces

    Au , Ambérieu-en-Bugey comptait 908 établissements[20] : 59 étaient spécialisés dans une activité industrielle, 89 dans la construction, 618 dans le commerce, 15 en agriculture et 142 étaient relatives au secteur administratif.

    En 2010, 97 entreprises ont été créées sur le territoire dont 69 sous le régime auto-entrepreneur[20].

    Liste des entreprises créées à Ambérieu-en-Bugey[réf. nécessaire] :

    • Cotélac : créée en 1993, par Pierre Pernod et Raphaëlle Cavalli
    • OOGarden : créée en 2006, par Sylvain Legoux

    Tiers-lieux

    Le Lab 01, situé dans la maison des entreprises et des savoirs, quartier gare à Ambérieu, a ouvert ses portes en . C'est un tiers-lieu où l'on trouve un espace de coworking, un atelier de fabrication numérique et un Living Lab[76].

    Culture et patrimoine

    Monuments civils

    La tour de Gy.
    • Château des Allymes
    Le château des Allymes, « castrum Alemorum », est un ancien château fort du XIVe siècle, rebâti au XVIe siècle et restauré au XIXe siècle[77], centre de la seigneurie des Allymes, qui se dresse au hameau éponyme.
    C'est le seul exemplaire de forteresse médiévale du Bugey.
    Au titre des monuments historiques : le château fait l’objet d’un classement par arrêté du  ; les ruines de l'ancienne enceinte extérieure font l'objet d'une inscription partielle par arrêté du  ; les vestiges de la basse-cour, de la barbacane, de la tour extérieure nord et de la courtine font l'objet d'un classement par arrêté du [78].
    • Maison-forte de Saint Germain, dite tour de Gy
    La maison forte de Saint-Germain ou tour de Gy est une ancienne maison forte, des XIVe et XVe siècles, centre de la seigneurie de Gy.
    La maison forte fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [79].
    • Château de Saint-Germain
    Porte ogivale du château de Saint-Germain.
    Le château de Saint-Germain est un ancien château fort, fondé au XIIe siècle, en ruine et qui fut le centre de la seigneurie et de la châtellenie de Saint-Germain-d'Ambérieu[Note 11].
    Le château fut au cœur des affrontements que se livrèrent en Bugey, les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois au XIIIe et XIVe siècles.
    • Château des Échelles
    Château du XIXe siècle, à l'origine sur les terres de la famille Buynand Échelles[80], situé dans le quartier de Vareille. Son parc est inscrit jardin remarquable à l'inventaire général du patrimoine culturel[81].
    Par ailleurs, sur le territoire communal se dressent ou se sont dressés : une station gauloise, au hameau de Saint-Germain ; une poype ou motte castrale, au lieu-dit la Poype ; le château de Bons ; le château du Tiret, cité en 1339 ; la bâtie de Brey-de-Vent ; le château des Croix, du début du XVIIIe siècle.

    Monuments religieux

    Chapelle du XVIIIe siècle renfermant un retable en bois polychrome du XVIe siècle, classé monument historique, évoquant des scènes de la vie de la Sainte Vierge en sept tableaux[82], et des vitraux représentant Blanche de Castille et sainte Catherine.
    • Chapelle des Allymes
    Chapelle renfermant une toile du XVIIe siècle (1606) de Vespasianus Longus, classée monument historique, représentant notamment La Vierge au Rosaire, saint Dominique et sainte Catherine de Vienne.

    Patrimoine naturel

    La commune compte plusieurs parcs : celui dit du « Lac Bleu », dans le quartier de Vareilles ; celui des Échelles, classé jardin remarquable[81], dans lequel chaque année en juillet se déroulait le festival de jazz Jazz dans le parc et enfin le « Parc du Grand Dunois ».

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Ambérieu-en-Bugey a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec deux fleurs[83]. La commune a reçu la première fleur des villes et villages fleuris en 2005 et la seconde en 2008.

    Ambérieu-en-Bugey et le cinéma

    Plusieurs films ont été tournés partiellement à Ambérieu-en-Bugey : en 2001, L'Emploi du temps de Laurent Cantet ; et en 2004, Cause toujours ! de Jeanne Labrune.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Coupé, au premier échiqueté d'or et d'azur de deux tires, au second de gueules, au lion d'hermine brochant sur le tout[84].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Références bibliographiques

    • André Buisson, Carte archéologique de la Gaule : 01. Ain, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 192 p. (ISBN 2-87754-010-3, lire en ligne)
    1. p. 31.
    2. p. 32.
    • Alphonse Vicaire, Observations sur le placement de l'église d'Ambérieu-en-Bugey, (lire en ligne)[Note 12].
    • Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey, Presses universitaires de Lyon, .
    • Armand Decour, Saint-Germain merveille du Bugey, Éditions de Trévoux, .

    Autres références

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    2. « Nom des habitants des communes françaises, Ambérieu-en-Bugey », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    3. « Où fait-il bon vivre en France ? », sur www.lesechos.fr (consulté le ).
    4. Itinéraire le plus court selon ViaMichelin.
    5. [PDF] Fiche du poste 01089001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 24 octobre 2015
    6. « Ambérieu, 250 m - [1961-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    7. [« Ambérieu, 253 m », sur Météo climat bzh dyndns.org (consulté en ).
    8. « Données climatiques », sur MétéoFrance (consulté en ).
    9. « Carte géologique d'Ambérieu-en-Bugey » sur Géoportail.. Consulté le 8 juin 2011.
    10. Mazenot Georges. Les ressources minérales de la région lyonnaise. In: Les Études rhodaniennes. Vol. 12 no 2, 1936. p. 123-258. p. 162. [(fr) lire en ligne (page consultée le 27 juin 2011)].
    11. Notices des cartes du BRGM no 651 (Bourg-en-Bresse) et 676 (Saint-Rambert-en-Bugey), 652 (Nantua) et 700 (Belley).
    12. « Recherche relative à Ambérieu-en-Bugey », sur SANDRE.
    13. « Fiche de l'Albarine », sur SANDRE.
    14. « Fiche du Seymard », sur SANDRE.
    15. « Fiche de la Caline », sur SANDRE.
    16. « Musée du Cheminot », sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
    17. « Historique », sur Musée du Cheminot d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
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    21. [PDF]« Ville d’Ambérieu-en-Bugey - Conseil municipal du 26 avril 2010 », sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
    22. [PDF]« Ville d’Ambérieu-en-Bugey - Conseil municipal du 23 février 2009 », sur Mairie d'Ambérieu-en-Bugey.
    23. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    24. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
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    32. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    33. Dans les cartulaires de l'abbaye de Cluny.
    34. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz SA, Genève, , 31150 p. (lire en ligne), p. 3401.
    35. A. Kersuzan 2005, p. 56.
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    82. Mobilier de la chapelle Saint-Germain sur la Base Palissy.
    83. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    84. « Armes de Ambérieu-en-Bugey », sur OLDJP - La banque du blason.

    Notes

    1. Les critères utilisés par Les Échos pour déterminer un classement sont la croissance de la population, l'espérance de vie, le revenu des ménages, la pauvreté, les familles monoparentales, le chômage, les salariés précaires, les diplômés en supérieur ainsi que les licences sportives.
    2. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Centre administratif aux fonctions militaires, financières et judiciaires
    5. Nommé par arrêté préfectoral.
    6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. Le lycée est surnommé lycée solaire en raison des panneaux solaires qui couvrent sa toiture. Le , une mini-tornade a déplacé et renversé plusieurs véhicules et a endommagé légèrement le lycée, sans toutefois faire de blessés.
    9. Stade portant le nom du maire qui a succédé à Émile Bravet en 1940.
    10. Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.
    11. Amédée VI de Savoie démembrera la seigneurie en faveur de François Nicod en 1354 lorsqu'il lui inféode le château des Allymes.
    12. Alphonse Vicaire est le père de Gabriel Vicaire.

    Pour approfondir

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