Valprivas

Valprivas est une commune française de l'ancien pays du Velay, située dans le département de la Haute-Loire, à la frontière du département de la Loire.

Valprivas
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron
Maire
Mandat
Claudine Liothier
2020-2026
Code postal 43210
Code commune 43249
Démographie
Population
municipale
522 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 43″ nord, 4° 02′ 41″ est
Altitude Min. 491 m
Max. 953 m
Superficie 23,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bas-en-Basset
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Valprivas
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Valprivas
Géolocalisation sur la carte : France
Valprivas
Géolocalisation sur la carte : France
Valprivas

    Géographie

    Valprivas est une commune de moyenne altitude, au bord du plateau de Chalencon, située au nord-est de la Haute-Loire, à la limite du département de la Loire.

    Le village domine la vallée de l'Andrable.

    Les communes limitrophes sont Bas-en-Basset, Beauzac, Boisset, Tiranges et au nord Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte dans le département de la Loire.

    La ville la plus proche est Monistrol-sur-Loire.

    Urbanisme

    Typologie

    Valprivas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), prairies (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones urbanisées (1,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 373, alors qu'il était de 360 en 2013 et de 358 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 62,5 % étaient des résidences principales, 29,8 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Valprivas en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (29,8 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Valprivas en 2018.
    Typologie Valprivas[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 62,5 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 29,8 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 7,8 12,4 8,2

    Histoire

    Valprivas fut le fief d'Antoine Verd du Verdier, magistrat lyonnais ami des poètes de la Pléiade, qui fit aménager dans le style Renaissance le château familial[8].

    La commune fut créée en 1850 par démembrement de la commune de Bas (aujourd'hui Bas-en-Basset).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Guy Fonton    
    mars 2008 2020 René Pascal[9]    
    2020 En cours Claudine Liothier[10]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 522 habitants[Note 3], en augmentation de 8,07 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 4331 4511 4751 3801 3071 3341 3501 3711 244
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 1861 2031 1001 1151 012929922901714
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    627560461405300356401472482
    2008 2013 2018 - - - - - -
    492483522------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le château dont une partie date du XIe siècle (935), fut rénové et embelli à la Renaissance. La chapelle, reconsacrée en 1493, abrite de vastes peintures inscrites à l'inventaire des Monuments historiques, réalisées par des peintres de l'atelier de Rubens. Ce château fut un temps la propriété d'Antoine Verd du Verdier.
    • Le calvaire de Chanteloube, au point culminant de la commune, où une table d'orientation permet de découvrir un panorama exceptionnel allant du Massif du Pilat, par les monts du Forez et du Velay jusqu'aux Cévennes, au Gévaudan et à la chaîne des Puys.

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Verd du Verdier (1544-1600), lieutenant général du royaume pour le Lyonnais, ami des poètes de la Pléiade et auteur de la première Bibliographie en langue françoise[15]. Propriétaire du château de Valprivas
    • Carl de Nys, religieux et musicologue français, mort le à Valprivas. Une place du village porte son nom.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. http://www.valprivas.com/chateau.htm
    9. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 26 août 2014).
    10. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. La Renaissance en Auvergne : architecture et décor, A. Regond, in Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance 1984, Vol. 19, p 16

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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