Union des démocrates et des écologistes

Le 2 septembre 2015, deux partis écologistes, le Front démocrate et Génération écologie, ainsi que les parlementaires dissidents d'Europe Écologie Les Verts François de Rugy, Jean-Vincent Placé et François-Michel Lambert envisagent de s'allier au sein d'une fédération nommée l'Union des démocrates et des écologistes. Une semaine plus tard, François de Rugy et Vincent Placé créent leur propre organe, le parti Écologistes !, tout en restant dans le projet UDE[3].

Durant le même mois, des groupes UDE sont créés dans deux conseils régionaux, celui d'Île-de-France (16 élus)[4] et celui de Champagne-Ardenne (quatre élus d'Écologistes !)[5].

Le 3 octobre, Génération écologie annonce qu'il ne rejoint finalement pas l'UDE, soulignant que « les mandats électifs qui pourraient être confiés à des membres de Génération écologie doivent être subordonnés au respect des engagements écologistes et non l’inverse[6]. »

Le 17 octobre 2015, l'Union des démocrates et des écologistes est créée[1], et présidée par Jean-Vincent Placé[3]. Elle est classée à gauche[3] ou au centre gauche[1]^,[7].

Le 11 février, Vincent Placé est nommé secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification dans le gouvernement de Manuel Valls.

L'UDE est partenaire de la Belle Alliance populaire avec le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

En juillet 2016, le Parti écologiste (nouveau nom d'Écologistes !) annonce ne plus être membre de l'UDE et directement travailler dans le cadre de l'alliance avec la majorité. Le coordonnateur de l'union nie cependant être au courant de ce départ[8].

L'UDE est représentée par Jean-Luc Bennahmias (FD) lors de la primaire citoyenne de 2017. Il recueille 16 869 voix au 1^er tour, soit 1,03 % des exprimés.

Arrêté en état d'ivresse dans la nuit du 5 avril 2018, Jean-Vincent Placé démissionne de la présidence de l'UDE le 10 avril suivant[9]^,[10]. L’avenir du mouvement est alors incertain[9]. Le secrétariat général assure la présidence par intérim conformément aux statuts avec Christophe Madrolle, et le vice-président Jean-Luc Bennahmias et Marie-Pierre Bresson deviennent co-présidents du bureau national[11].

En mars 2019, l'UDE se divise sur la stratégie à prendre pour les élections européennes, entre les partisans d'un rapprochement avec La République en marche (Christophe Madrolle)[12] et ceux favorables à un rassemblement de centre gauche avec le Parti socialiste, Place publique, Cap21 et le Mouvement des progressistes (Jean-Luc Bennahmias)[13]. L'UDE soutient la liste Renaissance[14]. Des membres de l'UDE quittent le parti pour soutenir la liste Urgence écologie.

En juin, une tribune est publiée par des membres de l'UDE pour demander un « acte II » du quinquennat, davantage écologique et social[15].

Jean-Luc Bennahmias, vice-président de l'UDE et président du Front démocrate, qui a voté pour le renouvellement du bureau politique et du bureau national de l'UDE en mars 2019, annonce démissionner de sa fonction de vice-président de l'UDE le 13 septembre 2019, actant la ligne politique majoritaire de soutien à la majorité présidentielle défendue par Christophe Madrolle[16].

François-Michel Lambert, Marie-Pierre Bresson et Christophe Rossignol, l'aile gauche, qui ne figurent plus dans le bureau national renouvelé en 2019, contestent la nouvelle gouvernance[17]. Ils perdent en justice selon l'ordonnance de référé du 28 août 2019 au TGI de Paris, qui acte la légalité de la gouvernance de l'UDE, publiée au Journal officiel. La marque déposée et le logotype de l'UDE sont déposés l'INPI par son mandataire légal Antonio Duarte, coordinateur national ; celui-ci engage une plainte auprès du procureur de la République de Paris pour usurpation d'identité, tentative d'escroquerie après l'usage non autorisé de la marque pendant les élections européennes^{[réf. nécessaire]}.

En février 2020, la justice fait marche arrière, en ne donnant raison ni à François-Michel Lambert ni à Christophe Madrolle. D'après elle, le parti et son association de financement (AF-UDE) « ne dispos[ent] plus d'aucun président valablement élu conformément à [leurs] statuts », depuis le 16 octobre 2016 pour l'UDE et depuis le 10 avril 2018 pour l'AF-UDE. Le parti est placé sous administration judiciaire[17]^,[18].

En février 2020, François-Michel Lambert, Marie-Pierre Bresson, Christophe Rossignol et Fabienne Gambiez, qui représentent l'aile gauche de l'UDE, fondent le parti Liberté Écologie Fraternité (LEF). Marie-Pierre Bresson en devient la présidente[19]. De son côté, Christophe Madrolle fonde en janvier 2021 l'Union des centristes et des écologistes (UCE), un parti « clairement au sein de la majorité gouvernementale » dont il est président[20]^,[21].

• XIV^e législature (2012-2017) :
  • François-Michel Lambert, député de la 10^e circonscription des Bouches-du-Rhône (Front démocrate/Génération écologie[22]), à partir d'octobre 2015
  • Véronique Massonneau, députée de la 4^e circonscription de la Vienne (Parti écologiste[23]), à partir d'octobre 2015
  • François de Rugy, député de la 1^re circonscription de Loire-Atlantique (Parti écologiste[24]), à partir d'octobre 2015
• XV^e législature (depuis 2017) :
  • François-Michel Lambert, député de la 10^e circonscription des Bouches-du-Rhône (Génération écologie) jusqu'en 2017. Il quitte l'UDE en 2020.

• XIV^e et XV^e législatures (2012-2017) :
  • Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-Saint-Denis (Parti écologiste[25])
  • Jean-Vincent Placé, sénateur de l'Essonne (Parti écologiste), jusqu'à sa nomination comme secrétaire d'État en février 2016

• Indre-et-Loire (37, canton de Tours-2, depuis 2015) : Dominique Lemoine (élection en tant que membre du Front démocrate)

En fonction du 11 février 2016 au 10 mai 2017, ils quittent l'UDE en juillet 2016 mais restent au gouvernement :

• Emmanuelle Cosse : ministre du Logement et de l'Habitat durable
• Jean-Vincent Placé : secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification
• Barbara Pompili : secrétaire d'État chargée de la Biodiversité