Tarerach

Tarerach [taʁɛʁak] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Tarerach

Vue générale de Tarerach.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Jean-Louis Salies
2020-2026
Code postal 66320
Code commune 66201
Démographie
Gentilé Tarérachois
Population
municipale
45 hab. (2018 )
Densité 5,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 41′ 29″ nord, 2° 30′ 06″ est
Altitude Min. 354 m
Max. 863 m
Superficie 8,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Agly
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Tarerach
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Tarerach
Géolocalisation sur la carte : France
Tarerach
Géolocalisation sur la carte : France
Tarerach

    Géographie

    Localisation

    La commune de Tarerach se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 32 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 10 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 32 km de Rivesaltes[4], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Trévillach (3,1 km), Arboussols (3,3 km), Campoussy (4,1 km), Montalba-le-Château (4,8 km), Pézilla-de-Conflent (5,5 km), Vinça (5,6 km), Marquixanes (5,6 km), Trilla (5,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Tarerach fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[6].

    Communes limitrophes de Tarerach[7]
    Trévillach
    Campoussy Rodès
    Arboussols
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[9] : les « coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure » (1 147 ha), couvrant 5 communes du département[10] et le « plateau de Rodès et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Tarerach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,6 %), cultures permanentes (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Tarerac selon l'Institut d’Estudis Catalan[19], contre l'avis de Lluís Basseda qui préférait Tarerach[20].

    Le nom apparait pour la première fois en 958 sous la forme Tarasago. Le s devient r (phénomène de rhotacisme) sous l'influence du premier r, aux alentours du XVe siècle. Il a sans doute pour origine le nom d'un propriétaire terrien de l'époque franque, Therasus, auquel a été accolé le suffixe -acum[20].

    Histoire

    Le feu de Tarerach est un incendie qui a détruit 1970 hectares de forêts et garrigues en , après s'être déclenché sur la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[21] 2014 Francis Legentil    
    2014[22] En cours Jean-Louis Salies    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1553 1720 1767 1774 1789
    8 f7 f4 f1 f15 f173 H41 f32 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

    En 2018, la commune comptait 45 habitants[Note 6], en diminution de 18,18 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    151126125158164151147172158
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    134143124109126125130128111
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    108106111968982898672
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    745672524838555754
    2017 2018 - - - - - - -
    4645-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[27] 1975[27] 1982[27] 1990[27] 1999[27] 2006[28] 2009[29] 2013[30]
    Rang de la commune dans le département 206 170 215 200 213 204 197 202
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : au [31] ;
    • Fêtes communales : et 2e dimanche de juillet[31].

    Économie

    Église Saint-André

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Tarerach », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Tarerach et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Tarerach et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Tarerach et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Tarerach », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    7. « Plan séisme » (consulté le ).
    8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Tarerach », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « ZNIEFF les « coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF le « plateau de Rodès et de Montalba » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    19. Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p., p. 700, 701.
    20. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    21. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    31. « Eglise Saint-André », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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