La Bassée
La Bassée est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Pour les articles homonymes, voir Bassée (homonymie).
La Bassée | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Cauderlier 2020-2026 |
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Code postal | 59480 | ||||
Code commune | 59051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Basséennes, Basséens | ||||
Population municipale |
6 545 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 849 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 32′ 03″ nord, 2° 48′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 31 m |
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Superficie | 3,54 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Annœullin | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-labassee.fr | ||||
Géographie
Localisation
La Bassée fait partie de la Flandre romane.
Hydrographie
Le canal d'Aire à La Bassée, réunit la Haute Deûle (canalisée) à la Lys (affluent de l'Escaut) sous Aire où il se connecte au où il passe au canal de Neufossé.
Mis en service en 1822 il a été concédé à une compagnie par la loi du . Long de 39 km (de Bauvin à Aire-sur-la-Lys, il longe dans toute son étendue, la limite sud du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, qu’il met en communication, par l’aval avec tous les ports du littoral, et, par l’amont, avec les centres industriels de Lille, Roubaix, Tourcoing, Saint-Quentin, Paris et aujourd’hui la "Plateforme Multimodale de Dourges".
[1]. Il traversait autrefois Béthune Puis il est passé au gabarit Freycinet puis au gabarit européen dans les années 1960 comme tronçon du Canal de Dunkerque à l'Escaut; un embranchement de 3 km le relie à Beuvry.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 22 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Voie de communication et transport
Deux projets de contournement de La Bassée pourraient en 2008 être financés par le Conseil Général du Nord et des communautés d’agglomération :
- « contournement sud », avec une nouvelle voie rejoignant la RN41
- « contournement nord » qui, prévoit la création d’une route supplémentaire de 1 200 m.
Les travaux devraient être achevés en 2011, et faire l'objet d'une démarche « Route HQE » portée par le conseil général, avec des problèmes de fragmentation écologique à résoudre (Cf. Trame verte régionale).
La commune est desservie par la gare de La Bassée - Violaines.
Cette gare ferroviaire est le point de passage de nombreuses lignes de bus des réseaux Tadaō (lignes 35, 37, 58, 60), Ilévia (63), Réseau interurbain du Nord (236) et la navette « Parc des Industries ».
Urbanisme
Typologie
La Bassée est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[18] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), zones urbanisées (48,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Suivant l'étymologie celtique ou en vieux français, La Bassée signifierait « Terre basse », bien que la ville soit située dans une plaine peu accidentée. L'expression « La bassée » pouvait autrefois désigner une zone humide et basse fréquemment inondée, avec un sens proche de celui que nous donnons au mot « bassin » dans l'expression « Bassin-versant »[25].
Une vieille tradition, cette fois, voudrait que la ville autrefois importante, aurait été si réduite par les malheurs et la guerre qu'on l'aurait surnommée « l'Abaissée », mais aucune preuve n'étaye cette version, probablement issue des nombreuses guerres que la ville a subies.
Enfin, selon Tite-Live, La Bassée aurait été l'ancienne résidence des Basses : Bassorum Oppidum.
Noms anciens : Basseia, 1054, diplôme de Bauduin de Lille. Basseya, Basceia, Baszeia, cart. de Marchiennes.
Histoire
La Bassée a connu comme beaucoup de localités du nord de la France une longue histoire mouvementée dont les origines, très anciennes, sont mal connues, si ce n'est à travers des hypothèses plus ou moins acceptables. L'historien Martin Lhermite, père jésuite né à Armentières (59) le , dans son œuvre Histoire des saints de la province de Lille, nous apprend que La Bassée recevait, en l'an 390, la visite pastorale de saint Diogène, premier évêque d'Arras. Il remplissait sa mission d'évangélisation des terres de Flandre, encore païennes. Vers l'an 430, les Francs firent irruption dans les Gaules et refoulèrent les Romains après de sanglants combats qui auraient eu lieu sur les territoires d'Illies, Marquillies et Lorgies. Rien d'historique ne semble avoir été recueilli sur la région basséenne sous les rois de la première génération franque. Selon les chroniqueurs, le pays était alors presque entièrement couvert de marais ainsi que de bois parcouru par des meutes de loups, bois où une foule de hors-la-loi se réfugiaient pour assurer leur impunité.
Après saint Vaast vers 510 et saint Dominique en 555, saint Amand, fondateur de l'abbaye de Marchiennes, y vint prêcher l'Évangile.
Après Charlemagne, la contrée fut, à diverses reprises, ravagée par les Normands. En 880, La Bassée fut mise à feu et à sang et réduite à néant.
La Bassée encore à demi-entourée d'une immense marais devient une place religieuse et une place forte, disposant d'une place d'armes, habitée par un gouverneur et le « lieutenant du roy », lesquels gèrent un important corps de garde et un « magasin de guerre ». Cette garnison a son pendant à Aire-sur-la-Lys et à Saint-Omer qui sont également chargés de veiller sur le canal de Noeufossé, véritable fortification protégeant le Sud de la région des invasions et menaces venant du nord depuis sa construction par les armées de Baudouin VI vers l'an 1000.
La ville était alors entourée d'un réseau de petits canaux et fossé en eau, large et profonds « qui ne peut se vider à cause des marais et des canaux qui y entrent ». Des chemins couverts, des bastions et diverses portes, murs et demi-lunes étaient alors protégés de fossés et palissades. Les fortifications de la petite ville abritent aussi des infrastructures conventuelles (religieuses et augustins, autour de l'église Notre-Dame).
Pendant la guerre franco-espagnole de 1635-1659, La Bassée est une place forte des Pays-Bas espagnols. Elle sert de refuge aux villageois des environs et à leurs troupeaux menacés par les incursions de l'armée française. Elle repousse un coup de main français le 10 décembre 1639 et, après la prise d'Arras par les Français en 1640, les Espagnols renforcent ses remparts mais, le 26 août 1641, le maréchal de La Meilleraye s'en empare après huit jours de siège. La garnison, forte de 1 800 hommes, obtient de se retirer avec les honneurs de la guerre[26]. Les états des Pays-Bas, excédés par les pillages des Français, demandent au gouverneur espagnol Francisco de Melo de reprendre La Bassée et lui offrent un subside de 80 000 florins. Melo se met en campagne avec 5 régiments espagnols, 3 italiens et 5 wallons ; il reprend Lens le 20 avril 1642, puis La Bassée qui se rend le 13 mai après 24 jours de siège ; la garnison française, commandée par le capitaine Bourdonnet, évacue la place avec les honneurs[27].
En juillet 1647, un sergent espagnol déserteur informe les Français que La Bassée n'a qu'une faible garnison. Ceux-ci, commandés par le maréchal Jean de Gassion, mettent le siège devant la ville le 12 juillet et l'entourent d'une contrevallation sur les lignes des sièges précédents ; elle se rend le 18 juillet. L'archiduc Léopold, qui était à Douai avec une armée de secours, arrive trop tard pour la dégager. Ces sièges successifs laissent la ville et les villages environnants ruinés et dévastés[28],[29]. Le , le prince de Condé remporte une nouvelle victoire sur les Espagnols à Pont-à-Vendin près de La Bassée[30].
La ville reçoit pour gouverneur François-Marie de Broglie, capitaine piémontais au service de la France. En 1660, elle est rendue à l'Espagne par le traité des Pyrénées. Elle redevient française lors de la guerre de Dévolution en 1667, acquisition reconnue par le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668. Le traité prévoyait le démantèlement de ses fortifications qui est exécuté en 1673[31].
Vers 1708, la place protège à la fois l'Artois et Lille :
« Monseigneur le duc de Bourgogne, en se retirant à Tournay, avait projeté de se porter avec toutes ses forces à la Bassée et d'achever les fortifications que les ennemis y avaient commencées ; en attendant le moment où il pourrait exécuter ce projet, il y envoya aussi le 28 une brigade d'infanterie aux ordres de M. de Villiers pour renforcer M. de Sézanne, que M. de Cheyladet y avait déjà fait entrer au moment où les ennemis l'avaient abandonné pour marcher vers l'Escaut. Monseigneur le duc de Bourgogne regardait ce poste comme très important, et pour couvrir l'Artois et pour se procurer le moyen de faire entrer quelque secours dans la citadelle de Lille, ce qui cependant était devenu plus difficile que jamais, les ennemis ayant renforcé les postes de Lambersart et de Loos. M. le duc de Vendôme proposait de son côté de construire une ligne depuis la Bassée jusqu'à la Lys, persuadé que par ce moyen on empêcherait les ennemis de tirer des subsistances de l'Artois, du Furnembach et des autres pays situés à la gauche de cette rivière, et que par là l'établissement de leurs quartiers d'hiver leur deviendrait fort difficile.
Le roi approuva le projet de monseigneur le duc de Bourgogne pour la Bassée, et lui recommanda d'établir aussi à Saint-Venant un poste qui fût en état de tenir pendant l'hiver[32]. »
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est ravagée pendant la bataille de La Bassée en 1914 et celle de la Lys en 1918. Elle est presque totalement rasée. Les séquelles de guerre y sont restées visibles durant plus de 10 ans, temps de la reconstruction. En 1924, est posée la première pierre de l'hôtel de ville[33].
La Bassée connaît de nouveaux combats lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant la campagne de France de 1944 où elle est libérée par le 12e corps britannique[34].
Politique et administration
Situation administrative
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2018, la commune comptait 6 545 habitants[Note 7], en diminution de 0,3 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Enseignement
La Bassée fait partie de l'académie de Lille. L'école La Roseraie accueille les Maternelles L'école Jules Verne accueille les élèves de cours élémentaires, du CP au CM2 plus une classe de CLIS. L'école Charlemagne accueille les élèves de la Maternelle au CM2. Le collège public Albert Schweitzer a été entièrement reconstruit en 2012 pour plus de 800 élèves. Le Lycée Professionnel Boilly se situe rue du Collège, à côté du complexe sportif Guy Drut. L'institution privée Notre-Dame est regroupée rue du Bois Saint Maur, ayant des élèves de la maternelle à la troisième. La commune est un pôle d'enseignement d'environ 3000 élèves issus des Weppes et du Pas-de-Calais
Cultes
- Le territoire de La Bassée (lieu du presbytère) est intégré à la paroisse catholique Saint-Rémi-en-Weppes dont font également partie les communes de Hantay et Salomé. L'abbé Frédéric Lefèvre en est son curé. De plus, La Bassée bénéficie aussi de sa Confrérie des Charitables de Saint Roch qui aide les familles des défunts lors des enterrements. La paroisse se trouve sur le Doyenné des Weppes, lui-même faisant partie du Diocèse de Lille.
- L'enseignement catholique est implanté sur la commune avec l'Institut Notre-Dame-de-la-Bassée (qui rassemble écoles maternelle et primaire mais également collège) et le Centre de Formation Saint-Jacques, lui, sous l'égide de la Fondation d'Auteuil.
- Le catholicisme est aussi présent par ses œuvres sociales et de charité telles que la conférence Saint-Vincent-de-Paul et une antenne locale du Secours catholique.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Vaast. Avant l'église Saint-Vaast actuelle, se succédèrent sur son emplacement plusieurs édifices depuis le Moyen Âge, détruits par les incendies et les guerres. Une vaste église néogothique réalisée par Camille Tierce et Charles Leroy a été détruite pendant la Première Guerre mondiale. L'avant-dernière église fut alors construite avec les premiers procédés de béton moulé des années 1920. L'édifice fut démoli en 2003, à l'exception du clocher, et a été remplacé en 2005 par un lieu de culte d'architecture moderne mêlant le béton armé et le verre. La nouvelle église laisse plus de place à la lumière tout en disposant d'aménagements modernes.
- Monument en l'honneur de Louis-Léopold Boilly, peintre, dessinateur et lithographe (La Bassée 1761 - Paris 1845);
- Monument en l'honneur de Maurice Bouchery (1897 - 1944) chef du mouvement de résistance « Voix du Nord ».
Personnalités liées à la commune
- Louis Léopold Boilly, peintre, dessinateur et lithographe, né à La Bassée le et décédé à Paris le .
- Augustin Guilbert-Estevez (1795-1866), né à La Bassée, homme politique, maire d'Orchies.
- Maurice Bouchery, résistant, né à Lille le et décédé à Ludwigsbourg le , y fut arrêté par la Gestapo, le .
- Michel Dessaint, homme politique, né le à Carvin, y fut conseiller municipal jusqu'en 2001.
- René Féret, cinéaste, né le à La Bassée et décédé à Paris le .
- Matthieu Fontaine, footballeur professionnel, né le à La Bassée.
- David Pollet, footballeur professionnel, né le à La Bassée.
Héraldique
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Les armes de La Bassée se blasonnent ainsi : « De gueules à une demi-fleur de lys d'argent défaillante à dextre. » |
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Pour approfondir
Bibliographie
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Le canal d’Aire à La Bassée », sur www.mairie-hinges.fr.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Bassée et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Bassée et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cette dénomination existe ailleurs en France par exemple dans le bassin de la Seine.
- Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 26-32.
- Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 33-38.
- Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 40-46.
- Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 373-374, lire en ligne.
- Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46.
- Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46-48.
- Mémoires militaires relatifs à la succession d'Espagne sous Louis XIV, de Jean Jacques Germain Pelet, Dépôt de la guerre, France, Chapitre : Campagne de Flandre—1708, page 149 (voir)
- Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
- Jacques Mordal, La bataille de France, 1944-1945, 1964, p. 162.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à La Bassée en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
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