Sallanches
Sallanches est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Sallanches (homonymie).
Sallanches | |||||
Le torrent de la Sallanche traverse la ville éponyme. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Bonneville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays du Mont-Blanc | ||||
Maire Mandat |
Georges Morand 2020-2026 |
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Code postal | 74700 | ||||
Code commune | 74256 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sallanchards anciennement : Sallanchois |
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Population municipale |
16 508 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 251 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
44 281 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 14″ nord, 6° 37′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 515 m Max. 2 749 m |
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Superficie | 65,87 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Sallanches (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Sallanches (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sallanches (bureau centralisateur) |
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Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.sallanches.fr | ||||
Géographie
Situation
La ville occupe la partie nord du bassin de Sallanches, large plaine glaciaire traversée par l'Arve et bordée par le massif des Aravis, le massif du Mont-Blanc et le massif du Faucigny. Ce vaste bassin aux versants peu raides contraste avec les hauts sommets qui l'entourent. Dédié principalement à l'agriculture et au tourisme (lacs et campings), il abrite aussi les communes de Domancy, Passy et Saint-Gervais-les-Bains.
La ville de Sallanches est dominée à l'ouest par une partie de la chaîne des Aravis, avec en particulier le sommet des Quatre Têtes et la Miaz.
Communes limitrophes
Le Reposoir | Magland | |||
Le Grand-Bornand | N | Passy Domancy | ||
O Sallanches E | ||||
S | ||||
Cordon | La Giettaz | Combloux Megève |
Climat
La situation de Sallanches, d'une altitude moyenne d'environ 550 m la place dans un milieu continental montagnard en raison de sa proximité avec la chaîne des Aravis et le massif du Mont Blanc. La ville se caractérise par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (mars-avril et septembre-octobre) sont généralement moins humides que le reste de l'année.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Sallanches | 1 975 h/an | 1 144,4 mm/an | 30 j/an | 30 j/an | 25 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3 | −1,9 | 1,3 | 4,2 | 9 | 11,8 | 14 | 13,7 | 10,4 | 6,7 | 1,5 | −1,8 | 5,5 |
Température moyenne (°C) | 0,9 | 2,9 | 6,9 | 10,3 | 15,1 | 18 | 20,3 | 19,8 | 16 | 11,7 | 5,4 | 1,5 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,8 | 7,7 | 12,6 | 16,5 | 21,1 | 24,1 | 26,7 | 25,9 | 21,5 | 16,8 | 9,4 | 4,9 | 16 |
Précipitations (mm) | 103,8 | 88,4 | 82,7 | 78,8 | 100,8 | 101,9 | 94,7 | 102,7 | 88,3 | 98,9 | 90,9 | 112,5 | 1 144,4 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Record de froid (°C) date du record |
−20,3 1985 |
−19,7 2012 |
−13,4 2006 |
−6,7 2021 |
−3 2019 |
−1,2 2006 |
5 1984 |
2,8 2006 |
0 1995 |
−4,7 2009 |
−13 2005 |
−17,3 2005 |
−20,3 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 2014 |
24 1958 |
26,5 1990 |
30 2005 |
35 1958 |
37 2003 |
39,4 2015 |
39 2003 |
34,7 1987 |
32,3 2009 |
24,3 2020 |
21,3 2019 |
39,4 2015 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −2,8 | −2,3 | 1,3 | 5,3 | 8,4 | 12,5 | 13,7 | 13,2 | 10,1 | 6,2 | 1,4 | −2 | 5,4 |
Température moyenne (°C) | 1,3 | 2,7 | 7,3 | 11,8 | 14,8 | 19,2 | 20,8 | 20 | 16,4 | 11,7 | 6 | 1,9 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 7,8 | 13,2 | 18,2 | 21,1 | 25,9 | 27,9 | 26,8 | 22,7 | 17,3 | 10,6 | 5,8 | 16,9 |
Précipitations (mm) | 104 | 71,2 | 77,2 | 66,7 | 99,8 | 85 | 94,8 | 112,1 | 63 | 78,7 | 78,8 | 104,7 | 1 036 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Record de froid (°C) date du record |
−14,7 2017 |
−17,7 2012 |
−13,7 2005 |
−6,1 2021 |
−2,6 2019 |
−1,2 2006 |
5,5 2011 |
2,7 2006 |
1,7 2017 |
−5 2009 |
−13,8 2005 |
−17 2005 |
−17,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18 2014 |
21 2021 |
26 2014 |
31 2005 |
33,1 2009 |
38 2003 |
40,7 2015 |
39,6 2003 |
33 2016 |
32 2009 |
24,6 2020 |
21 2019 |
40,7 2015 |
Voies de communication et transports
Voies routières
Sallanches est desservie par l'autoroute A40 Mâcon-Chamonix, permettant aux Sallanchards de rejoindre Annemasse en 35 minutes, Annecy ou Genève en moins de 50 minutes, et Lyon ou Grenoble en moins de deux heures. Sallanches est reliée au réseau autoroutier national (liaison A40-A41, A40-A6...). Jusqu'en 2009, Sallanches ne disposait que d'un demi-échangeur, empêchant la population de se rendre par l'autoroute en direction de Chamonix, source d'engorgements réguliers de la ville. L'échangeur est désormais complet depuis début , permettant une liaison autoroutière directe Sallanches-Chamonix.
La ville est traversée par deux ex-routes nationales, départementalisées depuis 2006 dans le cadre du transfert de compétences du réseau routier national aux départements : la RD 1212 (ex-RN 212) Sallanches-Albertville, et la RD 1205 (ex-RN 205) Bonneville-Chamonix.
Pistes cyclables
Le réseau cyclable sallanchard reste peu développé, et ne permet pas de relier les villes voisines. En revanche, au sein de la ville, il dessert l'ensemble des établissements scolaires.
Transport ferroviaire
La gare SNCF de Sallanches-Combloux-Megève, située sur la ligne de La-Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes sur la relation Bellegarde / Annecy / Lyon ↔ Saint-Gervais, par le Léman Express de la ligne L3 Saint-Gervais ↔ Genève ↔ Coppet et par des TGV Paris ↔ Saint-Gervais.
Transports en commun
La ville reste peu reliée à un réseau de transports en commun, hormis le réseau ferroviaire et le réseau interurbain (lignes Cars Région Haute-Savoie Sallanches-Le Fayet, Sallanches-Praz sur Arly, Sallanches-Cordon, Sallanches-Cluses...).
Transports aériens
Sallanches dispose d'un petit aérodrome de tourisme, à la base de loisirs des Ilettes. Celui-ci sert de base arrière aux secours en montagne du massif du Mont Blanc. En 2019, malgré l'opposition des autorités de tutelle, la municipalité tente de le supprimer pour agrandir la zone naturelle. En 2020, l’aérodrome a définitivement été fermé et les hangars démolis.
D'autre part, elle est située à moins de 65 km de l'aéroport international de Genève-Cointrin, à moins de 70 km de l'aéroport d'Annecy-Haute-Savoie, et enfin à moins de 200 km de l'aéroport international de Lyon Saint-Exupéry.
Urbanisme
Typologie
Sallanches est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sallanches, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[7] et 45 359 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sallanches, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (6,2 %), prairies (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Morphologie urbaine
La commune est composée d'un bourg principal et de plusieurs hameaux.
Logement
On totalise, au sein de la commune de Sallanches, environ 7 450 logements, parmi lesquels 78,9 % sont des résidences principales, 14,9 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants[13]. Ces logements sont pour 24,7 % des maisons individuelles, pour 71,6 % des appartements et 3,7 % sont d'un autre type[13]. Les habitants de la commune sont 48,9 % à être propriétaires, 44,9 % sont locataires et 6,3 % sont des personnes logées gratuitement. S'agissant du nombre de pièces, 8,4 % des logements sont des studios, 20,1 % sont des logements de deux pièces, 24,3 % sont des logements de trois pièces, 25,2 % sont de quatre pièces et enfin 21,9 % sont des logements dont le nombre de pièces est égal ou supérieur à cinq pièces[13].
Toponymie
Le toponyme Sallanches dérive, selon Ernest Nègre, Chalanche, un mot francoprovençal, d'origine probablement préceltique, désignant « pente raide qui sert de couloir aux avalanches, flanc raviné d'une montagne ou encore un ravin »[14],[15],[16],[17]. Il s'agit d'un nom assez répandu sous divers dérivés dans la région alpine[18]. La ville s'est ainsi édifiée sur le torrent homonyme de la Sallanche[16],[17].
La paroisse ou le village sont mentionnés sous différentes formes latines Salancia Sabaudiorum, Chalanchia, Salanchia en 1178 dans le cartulaire de Cluny[16],[17]. Au cours des siècles suivant, la graphie évolue avec apud Salanciam (1212), Salenchia (1339) ou encore Cura de Salanchia (1344)[16],[17]. La forme actuelle semble se stabiliser à partir du XVIIIe siècle.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Salanshe, selon la graphie de Conflans[19].
Histoire
Origines et développement de la ville
Rien ne permet jusqu'ici d'attester la réalité d'un site gallo-romain, et ce malgré l'étymologie ancienne du nom de la ville. Lors de fouilles récentes (1992), deux tombes caractéristiques des Ve-VIe siècles ont été mises au jour dans le sous-sol de l'église. La présence d'une communauté chrétienne remonte donc probablement à cette période. Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, le petit bourg se développe comme centre religieux et économique de toute la région. Dès le XIVe siècle son église, érigée en collégiale, étend son territoire juridictionnel sur de nombreuses paroisses alentour et ce jusqu'à la Révolution. La présence ecclésiastique est renforcée à Sallanches par la fondation de deux couvents : les capucins en 1619 et les ursulines en 1630 ; ils disparaîtront dans la tourmente de la Révolution.
Un important marché hebdomadaire draine les produits agricoles des communautés rurales des environs et offre des produits manufacturés par les artisans de la cité. En 1310, des premières franchises sont accordées à ses habitants. Ce code communal est à l'origine de la prospérité de la ville et de l'installation de familles nobles qui y bâtissent châteaux et maisons-fortes. Durant toute cette période, le sort de Sallanches est lié à celui de la province du Faucigny, dépendance depuis 1355 de la Maison de Savoie à l'origine du royaume de Piémont-Sardaigne (1718).
Sallanches a connu sept incendies majeurs, le , le , le , le , le , le . Le septième du ravage la ville au moins trois heures durant[20], détruisant 268 maisons sur les 273 du bourg.
Après la période de l’occupation française pendant la Révolution (Sallanches fut chef-lieu d'un arrondissement judiciaire sous le Directoire) et le Premier Empire, de 1792 à 1814, la monarchie sarde est restaurée jusqu’au rattachement définitif de la Savoie à la France, en 1860.
D'anciennes communes sont absorbées au profit de Sallanches : Saint-Roch en 1971, Saint-Martin-sur-Arve en 1977.
Le XIXe siècle, début de l'essor économique
Au début du XIXe siècle, le rayonnement religieux de la ville régresse. Elle poursuit son essor économique avec les foires et marchés, le commerce varié et quelques fabriques (filatures, brasserie, chocolaterie). Les premiers touristes en route vers les « glacières » de Chamonix, font halte dans ses auberges[21].
Au cours des siècles, la ville connaît plusieurs épreuves dévastatrices : épidémies, crues torrentielles et incendies (1519, 1669, 1840). 1840 est la date la plus marquante de son histoire : un incendie la détruit presque entièrement. Dans cette catastrophe, son passé architectural est anéanti. Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan consacre alors des crédits exceptionnels à la reconstruction. On édifie une ville neuve, dont le plan en damier sarde est dessiné par l’ingénieur François Justin. Ce dernier dessine son plan en articulant la cité autour des deux torrents qui traversent la cité, c'est ce plan qui forme toujours le squelette urbain du centre-ville.
L'architecture des bâtiments reconstruits est de style néo-classique sarde, à savoir des bâtiments très symétriques avec des balcons donnant sur la rue et des arrière-cours dissimulées au regard direct. L'hôtel de ville est achevé en 1844, dans ce style caractérisé par de nombreuses colonnades et des peintures en trompe-l'œil. Le voyageur et archiviste paléographe Francis Wey (1812-1882) commente ainsi ces aménagements en 1860 : « On peut résumer à distance l'aspect de cette ville récemment rebâtie [...]. Si cette cité [...] avait pu conserver ses rues, ses monuments et la physionomie que tant de siècles lui avaient imprimée, Sallanches offrirait le double attrait d'une ville gothique des Flandres, étalée au milieu d'un des sites les plus splendides qui soient au monde. [...] Sallanches, chef-lieu actif et industriel d'un canton, n'est plus, pour le voyageur, qu'un premier campement des excursions alpestres [...] »[21].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 127 pour la commune[24],[25]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[26].
L’impulsion est donnée, et, la fin du XIXe siècle est le témoin de grands travaux : construction des quais (1863), aménagement de la place Saint-Jacques (1886), ouverture de la route nationale 202 Cluses-Saint-Gervais (1886), réalisation d'un réseau d'eau potable (1889), arrivée du train (1889). La ville entre dans l'ère moderne en 1901, avec la première ampoule électrique.
Sur le plan économique, si certaines activités traditionnelles stagnent ou disparaissent, l'horlogerie fait son apparition vers 1880, annonciatrice de l'essor futur du décolletage. En 1921, Sallanches est décrétée « station de tourisme ».
Parallèlement au développement des industries de transformation, sa fonction commerciale (banques, assurances, distribution alimentaire) au service des stations voisines se confirme et s'amplifie. L'activité économique soutenue qui règne dans la ville après la Seconde Guerre mondiale engendre un appel de population et l'expansion du domaine bâti hors du plan à damier de 1840. Au cours des années 1970, la commune fusionne avec celle de Saint-Roch (1972) et celle de Saint-Martin (1977).
Après plus de quinze ans de développement industriel intensif (industrie du décolletage et les skis Dynastar) et le regain d'activité touristique et commerciale, favorisée par l'ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), le rôle de Sallanches comme capitale de la région du Mont-Blanc s'affirme et perdure, et son cadre somptueux, ouvert sur la chaîne du Mont Blanc, un environnement préservé, sont les atouts « nature » de Sallanches, « la ville au Pays du Mont-Blanc ».
Le XXIe siècle
La ville de Sallanches, en raison de son explosion démographique (due notamment à un coût de vie et des prix de l'immobilier plus bas que ceux en vigueur dans les stations environnantes), est confrontée à un manque accru de logements, et en particulier de logements sociaux (la ville se situe bien en deçà de la limite minimum de 20 % fixée par la loi SRU, puisqu'elle affiche actuellement un taux de 11 % de logements sociaux).
De nombreux projets municipaux actuels ont pour objectif une reconversion et une totale réorganisation du cœur de ville sallanchard. La ville croît en effet aujourd'hui avant tout par sa périphérie et ses coteaux, mais se développe peu au centre. De plus, un contournement routier de la ville, très régulièrement victime d'embouteillages importants en son centre, est en cours de réflexion.
Quelques évènements depuis 2000 (non exhaustif) :
- 2003, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à L'Alpe d'Huez ;
- 2007, Sallanches accueille le Conseil National de la Montagne ;
- 2007, ouverture du premier parking souterrain de la ville, au Pré de Foire ;
- 2005-2009, restructuration totale de l'hôpital de Sallanches.
Politique et administration
Situation administrative
La commune est un chef-lieu de canton (canton de Sallanches).
Anciennement rattachée au syndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Megève, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Passy (les quatre autres communes ont formé la communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).
Sallanches relève de l'arrondissement de Bonneville et de la sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).
Tendances politiques et résultats
La population sallancharde a tendance à se prononcer majoritairement, tant aux élections nationales que locales, en faveur des partis de droite. La gauche (et encore moins l'extrême-gauche) n'est que peu implantée dans la vie politique locale (cf. résultats municipaux ci-dessous).
Administration municipale
En , les élections municipales sallanchardes voient se confronter trois listes concurrentes : deux listes classées à droite, « Sallanches, Ensemble Agissons » (conduite par le maire sortant, Georges Morand), « Sallanches 2008, un autre avenir » (conduite par un adjoint de la majorité sortante, René Chesney) et une liste de gauche, « Démocratie et progrès » (conduite par une conseillère municipale d'opposition sortante, Marie-Pierre Gourichon). Le , la liste de Georges Morand est élue au premier tour, avec environ 66,5 % des voix, contre 18,9 % pour Marie-Pierre Gourichon et 14,5 % pour René Chesney.
Georges Morand est réélu au premier tour lors des élections de mars 2014 et au second tour en juin 2020.
Les maires de Sallanches
Depuis 1947, six maires seulement se sont succédé :
Instances judiciaires et administratives
Sallanches dispose du greffe détaché du tribunal d'instance de Bonneville, située dans les locaux de l'Hôtel de la Ville, d'une brigade de gendarmerie et de police municipale. Les administrations les plus importantes disposent toutes d'antennes à Sallanches : Sécurité sociale, Pôle-emploi (en centre-ville jusqu'en 2009, dans la zone industrielle depuis), Centre des Finances Publiques, etc.
Jumelages
La ville de Sallanches est jumelée avec Spaichingen, avec laquelle sont effectués des échanges socio-culturels.
- Spaichingen (Allemagne) depuis 1970.
Population et société
Les habitants de Sallanches sont appelés les Sallanchards[27], forme retenue notamment dans les communications municipales. La forme Sallanchois est également utilisée[28], jusqu'au XXIe siècle.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 16 508 habitants[Note 5], en augmentation de 4,13 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +6,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Sallanches, comparaison entre l'année 1999 et 1982[32] :
Enseignement
Sallanches compte six écoles publiques (Saint-Martin, Boccard, J.-Ferry, Vouilloux, Les Marmottes), les 3 classes uniques de Blancheville, La Pierre et La Provence ont fermé en 2008, 2009 et 2012 un collège public (Le Verney) ainsi que deux groupes scolaires privés désormais regroupés en une entité l'ECS (école catholique de Sallanches) : Saint-Roch (maternelle-primaire) et Saint-Joseph (collège-lycée). Sup Sallanches, établissement associé à l'ECS, forme des étudiants en BTS NRC, MUC, Tourisme et AG.
Manifestations culturelles et festivités
- : Tour de France. Sallanches est en effet ville de départ de l'étape la plus suivie de la manifestation sportive, celle de Sallanches-L'Alpe-d'Huez.
- Été 2006 : Conseil national de la montagne, auquel participent plusieurs membres du gouvernement (D. De Villepin, C. Estrosi...).
- : 174e Festival des Musiques du Faucigny. Rencontres de 1000 musiciens issus des harmonies du Faucigny dans une ambiance festive et conviviale entre défilés, concerts dans les quartiers de la ville et bal populaire.
- : Arrivée du Critérium du Dauphiné Libéré avec franchissement de la fameuse « côte de Domancy ». Cet évènement sera couronné par la participation de Bernard Hinault puisque c'est à Sallanches qu'il a été sacré champion du monde en 1980.
- : Programmation culturelle. La salle Léon-Curral est en cours de rénovation pour devenir une véritable salle de spectacle qui accueillera prochainement une programmation culturelle éclectique.
- : Lors du Tour de France, une épreuve (contre la montre) débute à Sallanches.
Par ailleurs, le tissu associatif étant dense, de nombreuses animations ont lieu tout au long de l'année - info sur www.sallanches.fr ou www.sallanches.com -
Santé
Sallanches dispose d'un centre hospitalier intercommunal (hôpitaux du Pays du Mont-Blanc) sur son territoire, qui compte 271 lits. Les hôpitaux du Pays du Mont-Blanc comprennent également trois autres sites, un EHPAD à Sallanches, un EHPAD à Chamonix, et l'hôpital de Chamonix.
Sports
Sallanches compte trois gymnases municipaux (Cayenne, Rosay, Vouilloux), ainsi que deux stades de football (dont l'un est équipé d'une pelouse synthétique) et d'un stade de rugby. L'OMS (office municipal des sports), qui fédère l'ensemble des associations sportives sallanchardes, organise annuellement une « fête des sports ».
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 230 €[33].
Emploi
Le taux de chômage reste bas à Sallanches, comparativement aux moyennes régionale et nationale. L'emploi sallanchard est stimulé par l'activité industrielle (décolletage...) et le secteur des services (commerce, tourisme...), mais aussi grâce à l'emploi saisonnier. Le taux de chômage de la ville s'élève actuellement à environ 7,06 % de la population active[réf. nécessaire].
Entreprises industrielles de l'agglomération
- Skis Rossignol (seule usine restante, en 2019, de fabrication de skis en France)[34]. L'entreprise de skis Dynastar avait été fondée à Sallanches par fusion des entreprises de skis Dynamic et Starflex[35]. Elle fut plus tard rachetée par le groupe Rossignol.
Le groupe de négoce industriel Descours & Cabaud y possède également un important centre de stockage.
Tourisme
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 6 477 lits touristiques répartis dans 1 037 structures[Note 6]. Les hébergements se répartissent comme suit : 180 meublés ; 6 hôtels ; deux structures d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 4 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[36].
- Station familiale de sports d'hiver Sallanches-Cordon, reliée au domaine skiable des Portes du Mont-Blanc.
Culture et patrimoine
Églises et structures
Parmi les monuments remarquables de Sallanches, le vieux Pont de Saint-Martin et la collégiale Saint-Jacques sont classés Monuments historiques. L'église originelle, très ancienne a été érigée en collégiale en 1389. L'église actuelle a été reconstruite sous sa forme actuelle entre 1680 et 1688. Le tabernacle est médiéval. Elle est à ossature et façade baroques avec un cadran solaire de 1848 au sud — corrigé en 2000. Elle possède un mobilier et une décoration intérieurs réalisés par des peintres et sculpteurs piémontais du XIXe siècle ainsi qu’un trésor d’art sacré. L'orgue de Callinet date de 1850. La tour abrite treize cloches (qui ont pour notes sib2-ré3-mib3-fa3-sol3-lab3-la3-sib3-do4-ré4-mib4-fa4-sol4) servant à un carillon électrifié, dont un bourdon de 2,7 tonnes fondu par Paccard, et dont certaines servent à sonner la volée.
On peut aussi citer l'église Saint-Martin, beaucoup plus modeste cependant que sa collègue[37], et plusieurs chapelles de hameaux comme la chapelle Sainte-Anne sur le coteau de Saint Roch, chapelle de l'Immaculée-Conception (montagne de Têtes) ou encore la chapelle Notre-Dame-de la Paix-du-Monde de Doran.
Châteaux
L'emplacement de l'ancien château des Burgondes, qui auraient ensuite été restauré par les sires de Faucigny, a aujourd'hui disparu. Le château de Bourbonge peut être celui qui de nos jours a été édifié au plus proche de cet ancien emplacement[38]. Un nouveau château est édifié par Pierre II de Savoie en 1263[38]. D'autres châteaux se sont ensuite élevés sur le territoire dont il ne reste bien souvent que des traces :
- Château de Sallanches (dit aussi de Cordon), dont il ne reste que le toponyme « Château », situé sur la commune de Cordon. Il est le siège d'une châtellenie. Il passe à la famille de Menthon puis une branche de celle-ci dont le nom passe au château, Bourbonge(s)[38],[39].
- Château de Montagny ou Montrosset, dite également maison Brêche ou encore Tour de Fer, maison forte, longtemps faussement considérée comme ayant été le siège de la châtellenie. Elle est démantelée par les troupes révolutionnaires françaises en 1793. Il a depuis été restauré[38],[40] ;
- Château des Rubins[38],[39]. Ancienne demeure seigneuriale du XIVe siècle, contrôlant l'entrée de la gorge de Lévaud, il abrite le Centre de la nature montagnarde, sur 600 m2 d’exposition et cinq niveaux. Il propose un parcours didactique permettant la découverte du patrimoine naturel montagnard de la Haute-Savoie. À partir d’une approche globale de plusieurs milieux naturels, on découvre les paysages et la géologie qui le constituent ainsi que les animaux et végétaux qui y vivent ;
- Château ou tour de Disonche (maison forte, 1357)[38],[40]. Ancienne tour défensive construite au XIIIe siècle juste derrière l'église de la ville, on aperçoit encore sur sa façade nord une meurtrière d'époque, preuve de sa vocation militaire. Doté avant le XVe d'une toiture monumentale à quatre faces, elle servit au fil des siècles de résidence au Juge Mage, puis plus récemment de local de séchage de laine à l'époque où la famille Henry exploitait les lainières de Sallanches (au XIXe). Ce bâtiment, l'un des plus anciens, sinon le plus ancien de Sallanches, fut l'un des rares à ne pas être détruit lors de l'incendie de 1840. La tour de Disonche (qui portait aussi le nom de château Pissard ou de château d'Isonche), est resté au XXe une résidence secondaire. Désormais propriété de la famille George, il est actuellement en cours de réhabilitation ;
- Château ou tour de la Frasse (maison forte attestée 1357), reconstruit en 1602[38],[39] ;
- Château de Pormonay (maison forte), à l'ouest de l'église[38] ;
- Château ou tour de Bellegarde (hameau de Saint-Joseph), rasé[38],[39].
- Château de Malsain (maison forte attestée).
- Maison forte de Vorzier (1444 attestée).
- Tour de Chissé (maison forte indice).
- Tour de Servoz (autre, indice).
Espaces verts et fleurissement
La ville est relativement bien agrémentée en espaces verts aménagés : la place Charles-Albert en est l'un des meilleurs exemples, au même titre que le pré de Foire, les abords de la Sallanche. Elle est d'ailleurs, en 2014 et depuis quelques années, récompensée de « 3 fleurs » par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[41].
La population peut profiter, sur le territoire communal, de la base de loisirs des Ilettes, formées de trois lacs, et, sur la commune limitrophe de Passy, d'un vaste lac de baignade.
Sites naturels
- La cascade d’Arpenaz est un site classé. La cascade est surtout active au printemps et à l'automne. La hauteur de la cascade est de 270 m de chutes.
- La cascade de Reninges, située au-dessus de Saint-Martin, culmine à 480 m d'altitude. Elle offre une splendide vue sur la ville, mais est plus difficile d'accès que la cascade d'Arpenaz.
- Les lacs des Ilettes sont trois lacs où l'on peut pratiquer la randonnée, la baignade, la pêche et la planche à voile.
- Les Gorges de Lévaud.
Gastronomie
La cuisine savoyarde traditionnelle fait partie des spécialités présentes sur les tables de Sallanches. La fondue, comme la polenta, y est présente.
Personnalités liées à la commune
- Charles-François Montfort (1683-1769), natif, alias Carl-Franz Montfort. Marchand-colporteur en Alsace, il fut élu bourgmestre de Fribourg en Brisgau (Freiburg i. Br.) pour avoir prié le commandant de l'armée française de ne pas brûler la ville. Il fit souche dans cette cité et fut inhumé dans le chœur de la cathédrale. Sa postérité se souvient toujours de ses origines savoisiennes.
- François Biolley (1751 -) né à Sallanches, père d'une lignée d'industriels et hommes politiques belges établis à Verviers.
- Alexis Bouvard, né aux Contamines-Montjoie le et mort à Paris le , est un astronome français.
- Général-baron Jacques de Montfort (1770-1824), général de brigade, baron de l'Empire et donataire de l'Empire en Westphalie. Il est cité sur l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris et une rue de Sallanches porte son nom.
- François Justin (1796-1860), ingénieur et parlementaire, une rue de Sallanches porte son nom.
- Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849), la place centrale de la ville porte son nom.
- Nicolas Parent, (1817-1890), natif, avocat, journaliste et homme politique républicain.
- Antonin-Gilbert Sertillanges (1863-1948), philosophe moraliste français.
- Ange Abrate (1900-1985), peintre de montagne.
- Fernand Piccot (1906-1985), natif, syndicaliste.
- François Bussini (1936), natif, évêque catholique.
- François Ponchaud (1939), natif, prêtre catholique missionnaire.
- Pierre Ducimetière (1942), natif, épidémiologiste.
- Bernard Tissier de Mallerais (1945), natif, évêque catholique traditionaliste.
- Alain Penz (1947), natif, skieur alpin.
- Jean-Pierre Lemaire (1948), natif, poète.
- Jeannie Longo (1958). La célèbre cycliste a légué une propriété à Sallanches aux Œuvres Hospitalières Françaises des Chevaliers de l'ordre de Malte, où sont accueillis des enfants autistes.
- Michel Bibollet (1963), natif, coureur cycliste professionnel.
- Christopher Murray (1965), natif, auteur-compositeur-interprète.
- Serge Djelloul (1966), natif, joueur professionnel de hockey sur glace.
- Laurent Boudouani (1966), natif, boxeur français.
- Christophe Barbier (1967), natif, journaliste, directeur de la rédaction de L'Express.
- Denis Cortella (1968), parapentiste et chef de l'entreprise « Kortel Design », basée à Sallanches.
- Francis Cabrel (1980), compose La Dame de Haute-Savoie en hommage à la mère d'une amie habitant à Sallanches et chez qui il va régulièrement se ressourcer[42].
- Maurice Manificat (1986), natif, skieur de fond.
- Bernard Hinault, champion du monde de cyclisme sur route en 1980 lorsque l'épreuve a été organisée dans la commune.
- Coline Mattel, médaillée olympique de saut à ski.
- Jocelyne Troccaz, chercheuse en informatique française spécialisée dans l’imagerie et la robotique médicale pour la chirurgie assistée par ordinateur.
- Nicolas Raffort (1991), natif, skieur alpin français.
- Florian Loriot (1998), natif, skieur alpin français.
Héraldique
Blasonnement :
Commentaires : Blason mentionné dès le XVIIe siècle[44]. Le chevron ondulé rappelle les deux rivières ou torrents passant par la ville, la Sallanche et la Frasse, qui se rejoignent à l'emplacement de l'édification du bourg[44]. |
Au XVIIe siècle, les armes du mandement se blasonnaient de même[45].
Voir aussi
Bibliographie
- Sallanches - Station touristique - alt. 560 m : Vingt-cinq promenades autour de Sallanches, Imprimerie Chevallier à La Roche-sur-Foron, anonyme & non daté (vers 1930), 11 pages.
- Yves Borrel et Pierre Dupraz : C'était hier, Sallanches, préface de Gilbert Jond, 2000.
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 481-482, « Le canton de Sallanches », 483-499 « Sallanches », 511-513 « Saint-Martin », 514-515« Saint-Roch ».
- James Pierre, Histoire de Sallanches, St-Roch et Cordon, éd. du Messager, 1974 (réédité en 2003 aux éd. Le Livre d'Histoire), 349 pages (ISBN 978-2-84373-204-1).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[22],[23].
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[36].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, , p. 4.
- « », sur le site meteociel.fr.
- « », sur le site infoclimat.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sallanches », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sallanches », sur insee.fr (consulté le ).
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- Données INSEE compulsée par Linternaute - Immobilier Sallanches
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- Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 239.
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- Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 49.
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- J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 249 (lire en ligne).
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