Saint-Pargoire

Saint-Pargoire [sɛ̃.paʁ.ɡwa.ʁə] (en occitan Sant Pargòri ['sant par.'ɣɔ.ri]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

Saint-Pargoire

Chevet de l'église

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Jean-Luc Darmanin
2020-2026
Code postal 34230
Code commune 34281
Démographie
Gentilé Saint-Pargoriens
Population
municipale
2 294 hab. (2018 )
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 43″ nord, 3° 31′ 11″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 221 m
Superficie 23,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Pargoire
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gignac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Pargoire
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Saint-Pargoire
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Saint-Pargoire
Liens
Site web www.ville-saintpargoire.com/

    Ses habitants sont appelés les Saint-Pargoriens.

    Géographie

    Carte

    Saint-Pargoire, village de forme ellipsoïdale, est le village le plus au sud du canton de Gignac. Il est géographiquement situé au centre du département de l’Hérault : Saint-Pargoire se trouve à 35 km de Lodève et de Béziers, à 45 km de Montpellier et à 20 km de la mer. De fait, en ayant un accès à l’A75 par l’échangeur de Paulhan distant de 5 km, Saint-Pargoire pourrait être un carrefour.

    La commune s’étend sur 2400 ha, allant des garrigues arides qui surplombent Villeveyrac à la rive gauche de l’Hérault ; le point culminant se trouve à 190 m d'altitude au mas de Vedel (sur la D 30), le point le plus bas à 25 m au château de Rieutor (sur la D32).

    La végétation est aussi contrastée que son relief, d’un côté la vigne tient une place prépondérante en occupant presque 1000 ha, d’un autre la garrigue avec des chênes verts, chênes kermès et des genêts et des arbustes ou plantes indigènes (thym, romarin, bruyère, brachypode rameux), parsemée de bois de chênes ou de pins.

    Géologie et végétation

    Sur la commune de Saint-Pargoire, il y a trois types de sols différents[1] :

    • argilo-calcaire, terre cultivable, bonne pour la vigne et les céréales.
    • les sols calcaires compacts, non cultivables, mais bons pour l'élevage du mouton (en nette régression).
    • les bordures limoneuses ou caillouteuses de l'Hérault qui représentent les 1/20e de la surface de la commune.

    La quasi-totalité de la végétation qui entoure Saint-Pargoire est de la vigne. Le reste est de la garrigue avec, au pied des chênes verts, quelques truffières.

    Communes limitrophes

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 733 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[16]

    et deux au titre de la directive oiseaux[15] :

    • la « plaine de Villeveyrac-Montagnac », d'une superficie de 5 265 ha, constituée d'une mosaïque de milieux particulièrement favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Pour certains de ces oiseaux, le Languedoc-Roussillon a une forte responsabilité, accueillant une part importante de leur effectif national : Pie-grièche à poitrine rose, Faucon crécerellette, notamment.[17] ;
    • les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur à proximité[18].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[19] : les « coteaux viticoles de Saint-Pons-de-Mauchiens et Saint-Pargoire » (3 006 ha), couvrant 4 communes du département[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[19] :

    • le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[21] ;
    • la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » (5 793 ha), couvrant 5 communes du département[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pargoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pargoire, une unité urbaine monocommunale[26] de 2 276 habitants en 2017, constituant une ville isolée[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), forêts (5,1 %), zones urbanisées (4,5 %), terres arables (1,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    L'origine du nom du village vient de Pargoire, riche seigneur corse qui fut martyrisé avec Parthée, Parthénée et Séverin, ses esclaves, à une époque incertaine. Leurs restes ont été transportés à Noli, près de Savone, dans l’ancien État de Gênes, où la cathédrale leur est dédiée. On représente ordinairement saint Pargoire monté sur un cheval entouré de ses compagnons.

    Des fouilles et des recherches réalisées sur la commune indiquent que des populations étaient présentes à Saint-Pargoire 3 000 ans av. J.-C. Plusieurs menhirs et dolmens témoignent de leur présence ; dans le tènement de Peyreficade entre Saint-Marcel et la D 2 il y avait le « menhir de Saint-Pargoire » qui était une pierre dressée de 3 m de haut, qui fut détruit dans les années trente, en 1976 on décomptait dans le département de l’Hérault plus de 130 menhirs.

    Les abbés de Saint-Guilhem-le-Désert (Gellone) sont les premiers seigneurs de Saint-Pargoire que l’on connaisse. Ils succédèrent sans doute aux seigneurs guerriers qui avaient été préposés à la garde de la Septimanie ; mais lorsque celle-ci fut entièrement soumise, le pays dénommé Miliacus (d’où le nom des Hauts de Miliac) pris le nom de saint Pargoire, martyr corse auquel l’imposante église fut dédiée.

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » à sa création en avril 1792. Puis, après la chute de la monarchie, elle change de nom pour « société populaire des sans-culottes montagnards », et compte 142 membres en brumaire an III[32]. Ce pourcentage constitue un des taux d’adhésion les plus élevés du département, en partie explicable par le fait que des membres de la société viennent des communes voisines : Saint-Pons-de-Mauchiens, Cabrials (actuellement à Aumelas), Plaissan, Bélarga, Campagnan, Puilacher. Néanmoins, environ 10 % des habitants de la commune en sont membres, ce qui témoigne de l’engagement de la population locale dans la Révolution[33].
    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Pargoire-l'Hérault[34].

    En 1970, fermeture de la gare SNCF de Saint-Pargoire et de la ligne Paulhan - Montpellier.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1793 Abraham Tourrette    
    1793 1793 Noël Comte    
    1793 1794 Joseph Lanabier    
    1794 1794 Barthélémy Faucil    
    1794 1795 Pierre Counougut    
    1795 1797 Louis Montguibert    
    1797 1802 Pierre Counougut    
    1802 1808 Fulcrand Faucilhon    
    1808 1816 Jean-Jacques Antoine Pastourel    
    1816 1818 Jacques Azémar    
    1818 1831 Jean-Jacques Antoine Pastourel    
    1831 1836 Jean-Jacques Bertrand    
    1836 1839 Jean-Charles Faucil    
    1839 1839 François Miquin    
    1839 1840 Jean-Jacques Bertrand    
    1840 1848 Jean-Pierre Pharamon    
    1848 1852 Jean-Pierre Bringuier    
    1852 1853 Auguste Fallet    
    1853 1859 Pierre (fils) Pharamon    
    1859 1865 Jean-Pierre Lenabier    
    1865 1870 Camille Bessière    
    1870 1871 Pierre Étienne Bringuier    
    1871 1878 Camille Bessière    
    1878 1878 Amédée Montrouzier    
    1878 1883 Albert Bringuier    
    1883 1884 Aristide Massé    
    1884 1886 Louis Amadou    
    1886 1892 Albert Bringuier    
    1892 1896 Charles Débraud    
    1896 1900 Gratien Vignal    
    1900 1904 Paul Génieyz    
    1904 1908 René Péret    
    1908 1925 Émile Larbat    
    1925 1926 Joseph Silhol    
    1926 1927 Gaston Chabert    
    1927 1941 Joseph Silhol    
    1941 1944 Denis Crébassol    
    1944 1953 Maximin Soulié    
    1953 1954 Lucien Marnac    
    1954 1995 Max Paux    
    1995 2001 Gérard Reynard    
    mars 2001 mars 2008 Michel Astié PS  
    mars 2008 juillet 2019 Agnès Constant SE Agricultrice
    Sénatrice de l'Hérault (2019 → 2020)
    juillet 2019 En cours Jean-Luc Darmanin[35]   Viticulteur retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 2294 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37]. En 2018, la commune comptait 2 294 habitants[Note 8], en augmentation de 4,65 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1811 1971 3911 4521 4961 7681 8061 6311 686
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7511 7761 9862 0041 9101 4981 5141 5571 524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6401 6381 6961 7751 7501 7401 7061 4171 422
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 4371 4821 2431 2091 2521 3571 7381 7931 847
    2013 2018 - - - - - - -
    2 1922 294-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La viticulture est la trame du tissu économique du village (comme de toute la région). Avec ses 950 ha plantés en vigne, la commune vit autour de la viticulture; de nombreuses sources de revenus découlent de la vigne (mécanique agricole, entreprises de travaux agricoles, caves, ouvriers, exploitants, etc.) et se répercutent sur l’activité économique de Saint-Pargoire. Saint-Pargoire fait partie du pays Cœur d'Hérault.

    Cependant, l'activité principale de Saint-Pargoire est liée au secteur tertiaire : commerces et de services (boucherie, boulangeries/pâtisseries, épiceries, quincaillerie/droguerie, fleuriste, salons de coiffure, kinésithérapeutes, médecins, notaire, dentiste, infirmières, menuisiers, plombiers, maçons, électriciens, garagistes, taxis, cabinet d’architecture, bureau d'études des fluides spécialisé dans le traitement naturel et les économies d'eau, bar, restaurants, ferme auberge, tabac/presse, pharmacie, un point vert Crédit agricole, agence Groupama, un bureau de poste ainsi qu’une annexe de l’école de musique de Gignac, une caserne de pompiers, une maison de retraite).

    La commune dispose de deux lieux de culte : l’église et le temple (avenue de la Gare).

    Vie locale

    Enseignement

    La commune de Saint-Pargoire dispose de trois établissements scolaires : un établissement privé, l'école Sainte-Jeanne d'Arc, une école maternelle publique, l'école Jean Jaurès, située dans l'ancienne école des filles, et une école primaire, l'école Jules Ferry construite en 1882[39], ancienne école de garçons.

    Santé

    Des services de santé sont présents dans la commune[1]. On y trouve une pharmacie, trois médecins, un kinésithérapeute, des infirmières et un dentiste.

    Vie associative

    De nombreuses associations animent Saint-Pargoire : des associations sportives (judo, pétanque, football, chasse, boxe…), de solidarité, de secourisme, des associations festives (groupe folklorique, groupes musicaux, comité des fêtes…), des associations liées à la vie scolaire ("les Pitchouns", l’APEL…), des associations du 3e âge, des Anciens combattants, des associations cultruelles. Le "Réveil Saint-Pargorien" est l'harmonie du village et compte une trentaine de musiciens amateurs.

    Les associations ont un rôle important dans la vie de Saint-Pargoire, elles constituent un lien entre les différents groupes de la société, liens d’amitié, liens de solidarité ; elles participent activement à la vie du village offrant à chacun la possibilité de rencontrer ou de découvrir ses habitants.

    Fête locale le premier week-end d'août.

    Marché hebdomadaire, tous les mardis matins.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Plan du projet de construction de la mairie et halle, 1893
    • Église Saint-Pargoire gothique remarquable par sa grandeur ( 14e ) datant du Moyen Âge.
    • Cave coopérative vinicole réputée pour de très bons crus.
    • Mairie datant de 1895, rénovée en 2004 (inscrite à l'inventaire général[40]).
    • Croix de mission datant du début du XIXe siècle.
    • La pinède (appelée localement : « la plantation ») située dans un bas-fond le long de la route de Sète (D2) mérite un détour : plantée en 1931 par les habitants du village, celle-ci comporte une centaine de variété de pins et de cyprès sur 40 ha.
    • Temple protestant situé au carrefour de l'avenue de la Gare et de la rue du Temple

    Héraldique

    Les armes de Saint-Pargoire se blasonnent ainsi [41] : De vair au sautoir losangé d'argent et de sinople.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Bellugou, écrivain, historien, auteur de La révolution dans le canton de Saint-Pargoire 1789-1800, Contes et légendes occitanes.
    • David Durand, écrivain et pasteur.
    • Amans Gaussel (1871-1937), professeur à la Faculté de médecine de Montpellier
    • André Gazagnes, chercheur, historien, auteur de Saint-Pargoire, 2000 ans d'histoire d'une commune languedocienne. Prix de l'Académie française, prix d'histoire 1997.
    • Victor Gouton (1922-2004), ancien député de Lozère.
    • Gabriel Lardat (1900-1994), peintre figuratif, Bénézit - 2006.
    • Franz Jehan Leenhardt (1902-1990), théologien protestant et professeur à l'université de Genève

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Bellugou, La révolution dans le canton de Saint-Pargoire, Hérault : 1789-1800, Montpellier, Impr. de la Charité, , 404 p.
    • André Gazagnes, Saint-Pargoire : deux mille ans d'histoire d'une commune languedocienne, S.l., s.n., , 223 p.
    • Jean Lalanne, Saint-Pargoire, diocèse de Montpellier, Montpellier, J. Rouquette, , 23 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes

      Références

      1. La commune sur le site de l'école
      2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      7. « Station Météo-France Le Pouget - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      8. « Orthodromie entre Saint-Pargoire et Le Pouget », sur fr.distance.to (consulté le ).
      9. « Station Météo-France Le Pouget - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      10. « Orthodromie entre Saint-Pargoire et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
      11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
      15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Pargoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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