Saint-Mathieu-de-Tréviers

Saint-Mathieu-de-Tréviers [sɛ̃ ma.tjø də tʁe.viɛ] (en occitan Sant Matieu de Trevièrs ['sant ma.'tiew de 'tre.βi.ɛs]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mathieu.

Saint-Mathieu-de-Tréviers

Vue sur Saint-Mathieu-de-Tréviers

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Lopez
2020-2026
Code postal 34270
Code commune 34276
Démographie
Gentilé Tréviésois
Population
municipale
4 836 hab. (2018 )
Densité 221 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 14″ nord, 3° 52′ 10″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 400 m
Superficie 21,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Mathieu-de-Tréviers
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mathieu-de-Tréviers

    Géographie

    Carte du territoire communal.
    Montferrand et le pic Saint-Loup (1890-1910).

    Saint-Mathieu-de-Tréviers est située à environ 20 km au nord du centre de Montpellier, sur la route départementale 17 conduisant aux villes gardoises de Saint-Hippolyte-du-Fort à 24 km de route plus au nord (dont deux cols) et de Quissac à 20 km au nord-est de Saint-Mathieu.

    Le territoire communal est composé d'un espace de plaine où s'est développée la principale agglomération. Sur son pourtour occidental, le territoire comprend et est dominé par le massif du pic Saint-Loup, sur les premiers flancs duquel s'est développé le village de Saint-Mathieu ; Tréviers est un lieu-dit de la plaine.

    Bien que l'ancien chef-lieu du canton soit la commune des Matelles, Saint-Mathieu-de-Tréviers est plus peuplée et tient une place plus importante pour les communes de l'est du canton et de l'ancien canton de Claret grâce à sa position à un carrefour de routes départementales.

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes de Saint-Mathieu-de-Tréviers
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
    Notre-Dame-de-Londres
    (9.40 / 13,90 km)
    Mas-de-Londres (8.83 / 13,43 km)
    Pompignan
    (13.84 / 19,29 km)
    Valflaunès (3.52 / 4,99 km)
    Sauteyrargues (8.82 / 10,37 km)
    Fontanès (4.82 / 6,13 km)
    Cazevieille
    (6.09 / 10,28 km)
    Sainte-Croix-de-Quintillargues
    (3.61 / 5,03 km)
    Saint-Jean-de-Cuculles (2.98 / 4,05 km)
    Le Triadou (3.43 / 4,30 km)
    Prades-le-Lez
    (7.96 / 9,05 km)
    Montaud (7.81 / 11,41 km)
    Guzargues (7.19 / 11,00 km)
    Assas (8.10 / 11,46 km)
    Saint-Vincent-de-Barbeyrargues (7.12 / 9,98 km)

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 922 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[13].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • le « pic Saint-Loup », d'une superficie de 4 430 ha, comprenant de grandes étendues de pelouses et de matorrals à genévrier oxycèdre, en particulier, caractéristiques d'une pratique séculaire du pastoralisme. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recèlent trois espèces végétales endémiques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum)[16]

    et un au titre de la directive oiseaux[15] :

    • les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[17].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] :

    • le « lac de Jeantou et sa plaine aval » (92 ha)[19] ;
    • le « pic Saint-Loup » (818 ha), couvrant 5 communes du département[20],
    • la « vallée de la Bénovie » (223 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :

    • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[22] ;
    • la « plaine agricole de la Salade » (273 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;
    • les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers, une unité urbaine monocommunale[28] de 4 790 habitants en 2017, constituant une ville isolée[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), cultures permanentes (29,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones urbanisées (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Saint-Mathieu-de-Tréviers a un riche passé préhistorique. L'homme de Néanderthal s'installa dans la grotte de l'Hortus à partir de 55 000 ans avant notre ère, au pied de la falaise éponyme qui surplombe le village[34],[35]. La statue-menhir exposée dans le hall de la mairie témoigne de la présence de l'homme il y a 5 000 ans sur son territoire. Le château du Lébous est un site archéologique datant du XIVe siècle av. J.-C. Il comprenait plusieurs tours et des murs composés de deux épaisseurs de pierre, formant une enceinte de 50 m sur 75. C'est la seule construction de ce type connue pour cette époque. Plus tard au Ve siècle de notre ère, les Wisigoths ont fait bon ménage avec la population indigène et nous connaissons trois de leurs cimetières dont un sarcophage repose dans le jardin intérieur de la maison communale.

    Une charte de 978 en citant la viguerie de Terrivias (trois voies) donne pour la première fois le nom du village.

    En 1090, le comte de Melgueil (Mauguio) achève la construction du château de Montferrand, sur le territoire de la paroisse de Saint-Martin--de-Tres-Vies avec sa chapelle dédiée à Saint-Mathieu. Une forteresse ayant toujours besoin de main-d’œuvre pour l’entretenir ou la transformer, rapidement, les artisans accourent et fondent à son pied le hameau qui prendra bientôt le nom de Saint-Mathieu. Tréviers formé de mas ou de hameaux évolue plus lentement.

    En 1215, le comté de Melgueil passe entre les mains de l’évêché de Maguelone. Quarante ans après, l’évêché instaure la République libre des Matelles. Cette collectivité a fait l’objet de nombreux avantages de la part de tous les évêchés pour augmenter le bien-être de sa population.

    En 1574, les calvinistes s’emparent du château et provoquent de nombreux dégâts dans le village. Dix ans plus tard, Antoine de Cambous le reprend pour le compte de l’évêque. La paroisse de Saint-Martin-de-Tréviers se transforme en 1660 en commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers en souvenir de la chapelle du château démantelé.

    Lors des rébellions huguenotes, en 1622, le château de Montferrand est assiégé, sans succès, par les troupes catholiques du duc Henry de Montmorency avant le siège de Montpellier.

    Pendant la révolution, le village ne s’appelle plus que Tréviers et récupérera son patron saint Mathieu sous le premier Empire. En 1884, la mairie passe de Saint-Mathieu à Tréviers dont la population se multiplie le long de la route D 17.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Mathieu-de-Tréviers se blasonnent ainsi : de sable à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'or.[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1944.
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Gaston Durand    
    1945 1965 Eugène Saumade    
    1965 2006 Gérard Saumade CIR puis PS
    puis MDC
    Maître de conférences, Député de 1988 à 2002 et
    Président du conseil général de l'Hérault de 1979 à 1998
    2006 2008 Robert Yvanez DVG  
    2008 En cours Jérôme Lopez[37],[38] PS Fonctionnaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

    En 2018, la commune comptait 4 836 habitants[Note 8], en augmentation de 3,62 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    317279333375371366378394429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    427417442445400388410403428
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    544565566623544566578529561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    5345719541 5052 6233 7134 3414 6624 670
    2018 - - - - - - - -
    4 836--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Vignobles et vins : Une grande partie des vignobles de la commune sont classés en AOC Coteaux du Languedoc, pic Saint-Loup. Les domaines de cette appellation sur la commune sont la cave coopérative Les Vignerons du Pic, le Clos des Augustins, le domaine de la Vieille, le Château des Mouchères, le domaine Devois de Claus, le domaine Chazalon et l'Ermitage du pic Saint-Loup[43].
    • Technologie : La société Smaaart, reconditionnant les smartphones en France et employant 145 personnes en 2019, est implantée sur la commune depuis 2011[44],[45].

    Équipements culturels et sportifs

    • Plateau multi-sport des Champs Noirs comprenant un terrain de football synthétique et de tambourin, une piste d'athlétisme, un gymnase et un espace de Skate Park ;
    • Gymnase du Galion ;
    • Terrains de tennis de Pourols ;
    • Boulodrome de Pourols ;
    • Piscine intercommunale du Pic Saint Loup[46] ;
    • Médiathèque Jean-Arnal[47].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument aux morts érigé en hommage aux soldats morts durant la Première Guerre mondiale.
    • Château du Lébous : vestiges d'une forteresse datée du Chalcolithique, site classé au titre des monuments historiques[48] ;
    • Ruines du château de Montferrand ;
    • Église Saint-Raphaël de Saint-Mathieu (MH) (« village haut »), a été fortement remaniée au milieu du XIXe siècle notamment au niveau mobilier. Le clocher bien que relativement modeste, typique de la vague romano-gothique de la seconde moitié du XIXe, surmonté d'une flèche en pierre, abrite trois cloches ; la plus importante date de 1869 et a été fondue à Lyon par « Burdin ainé » (les Burdin étaient maîtres fondeurs originaires de la région de Lyon de père en fils tout au long du XIXe siècle). En 2010, ces cloches sont hors d'usage étant donné la vétusté des installations ;
    • Église Saint-Martin-de-Pourols à Tréviers (MH) dont l'ensemble ecclésiale a bénéficié d'une importante restauration. Clocher à deux baies, récemment restauré milieu XIXe, sur le pignon de la façade remaniée également durant la seconde moitié du XIXe siècle tout comme l'intérieur. Mais ce clocher d'une architecture trop faible dès sa construction, les deux cloches qu'il abrite sont hors-service depuis lors…, déposées hélas au pied des baies sur des barres métalliques. L'une date de 1765 et a été fondue par Jean Poutingon (classée MH en 1959), la seconde est curieusement en fonte de fer et se trouve particulièrement abîmée et corrodée, elle ne comporte d'ailleurs aucune inscription. Un clocher moderne attenant de forme cubique, récemment restauré aussi et peu harmonieux avec le reste de l'édifice a été rajouté pour loger une cloche plus importante datant de 1932 offerte par une famille locale. La couleur étonnante verte de cette cloche est due au fait que les maçons n'ont pas protégé la cloche des projections d'enduits ce qui a oxydé le bronze. L'intérieur de l'église présente un étonnant mélange de styles, roman à l'origine, les voûtes ont été refaites sur croisées d'ogives. Le chœur à la décoration d'inspiration quelque peu baroque XVIIIe siècle et première moitié XIXe siècle présente un décor de menuiserie ouvragée donnant l'impression d'un grand retable. Il abrite de belles statues en bois polychrome dorées à la feuille d'or. Dans cette église, fut découverte notamment dans les années 1920 une précieuse châsse en émaux de Limoges sans doute du XIIIe siècle. Elle fut hélas vendue à cette époque puis se retrouva un peu plus tard en salle des ventes ;
    • Couvent des dominicaines (moderne) ;
    • Fontaine de la République avec statue de la République en fonte de fer fin XIXe au pied de la mairie surmontée d'une horloge abritant une petite cloche ;
    • Lac et site naturel de Cécélès ;
    • Monument aux morts construit en hommage aux soldats morts durant la Première Guerre mondiale.

    Spécialités

    Madeleines du Pic

    Il existe une pâtisserie, spécialité locale: La madeleine du Pic, un gâteau moelleux parfumé au miel et aux amandes. Son nom fait référence au Pic Saint Loup.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Distances vers : Pompignan, Valflaunès, Sauteyrargues, Fontanès, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Montaud, Guzargues, Assas, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Prades-le-Lez, Le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles, Cazevieille, Mas-de-Londres et Notre-Dame-de-Londres, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Valflaunès », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR9101389 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF le « lac de Jeantou et sa plaine aval » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « pic Saint-Loup » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF la « vallée de la Bénovie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF les « Pic-Saint-Loup et Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF la « plaine agricole de la Salade » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    27. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Unité urbaine 2020 de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    29. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    30. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    34. Patrimoine préhistorique et spéléologie : la grotte de l'Hortus témoin de notre passé.
    35. Loupic
    36. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 65.
    37. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    38. L’élection du maire Jérôme Lopez et de ses adjoints, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    43. Le Pic Saint-loup - Balades et découvertes. Christian Cayssiols, Editions E&C, 2008
    44. « Pourquoi préférer des smartphones 100% reconditionnés en France ? », publié le par Cécile Rochette, sur le site smaaart.fr (consulté le ).
    45. Smaaart : des téléphones héraultais qui réduisent l’empreinte écologique, publié le par Nadira Belkacem, sur le site Actu.fr (consulté le ).
    46. Piscine intercommunale du Pic Saint Loup
    47. Médiathèque Jean-Arnal
    48. « PA00103703 », notice no , base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « La chasse dite de Montferrand, Saint-Mathieu-de-Tréviers (Hérault) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 43, , p. 219
    • Jean Arnal et Sylvie Arnal, Saint-Mathieu-de-Tréviers : cinquante mille ans d'histoire, Montpellier, Impr. spéciale JAF 34, coll. « Villages du Pic Saint-Loup », , 122 p.
    • J. Baissette, « Les sites du Lebous et de Boussargues, leur place et leur rôle au néolithique final », Annales de la société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault, no 4,
    • André Bouis, Un siècle de vie rurale dans une commune de la garrigue : Saint-Mathieu-de-Tréviers, S.l., s.n., , 138 p.
    • Maïté Lesné, La communauté du Val de Montferrand, Montpellier, s.n., , 52 p.
    • Roger Mirouse, « De la vallée du Lez à Saint-Martin-de-Londres et à Puéchabon », Annales de la société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault, , p. 19-21
    • Alain Gibaud, Saint-Mathieu-de-Tréviers, deux villages réunis, Editions Sutton, 2018, 126 p.

    Fonds d'archives

    Article connexe

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Hérault
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.