Saint-Vincent-de-Barbeyrargues
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Vincent.
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues | |||||
![]() Mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Caussil 2020-2026 |
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Code postal | 34730 | ||||
Code commune | 34290 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vincenots | ||||
Population municipale |
692 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 309 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 25″ nord, 3° 52′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 161 m |
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Superficie | 2,24 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Montpellier (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gély-du-Fesc | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | saintvincentdebarbeyrargues.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Vincenots et les Vincenottes.
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Montpellier située dans son unité urbaine au nord de Montpellier.
Communes limitrophes
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues est limitrophe de deux autres communes.

Hydrographie
La commune est traversée par le ruisseau de Rieucoullon ou Rieu Coullon un affluent du Lirou
Géologie et relief
La moitié nord du territoire communal est composée de garrigues et de bois.
La superficie de la commune est de 224 hectares ; son altitude varie de 65 à 161 mètres[2].
Voies de communication et transports
Accès avec les lignes intermodales d'Occitanie
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prades Le Lez », sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980[8]et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 852,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 15,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[15] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[16].
Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[20] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,9 %), zones urbanisées (23,6 %), mines, décharges et chantiers (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), cultures permanentes (0,8 %), terres arables (0,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
la commune est largement boisée et d'un relief pentu, son habitat de villas très espacées est continu avec celui des communes voisines de Prades-le-Lez et d'Assas. La seule partie d'habitat groupé correspond à l'ancien village médiéval, dont reste notamment l'église.
Risques naturels et technologiques
Prévention des incendies de forêt[26].
Toponymie
Le suffixe latin -anicus, employé à l'ablatif, a évolué vers -argues. Le nom d'un domaine gallo-romain appartenant à un certain Barbarius (Barbarianicis) a donc survécu sous le nom de Barbeyrargues. Puis, vers le VIe siècle, les noms de saints se sont peu à peu imposés, le plus souvent liés à la construction d'un lieu de culte dans les agglomérations héritées ou non de l'occupation romaine. Pour saint Vincent, le nom initial a été conservé comme déterminant, permettant ainsi de discriminer ce Saint-Vincent des autres Saint-Vincent locaux[27],[28].
Histoire

Dans la nuit du au , le village est mis sens dessus dessous par deux individus ayant considérablement dégradé le mobilier urbain (poubelles, panneaux de signalisation etc.) de la commune[29].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[30],[31].
Rattachements administratifs et électoraux
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues fait partie de l'arrondissement de Lodève de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup et du canton de Saint-Gély-du-Fesc. Avant le redécoupage départemental de 2014, la commune faisait partie de l'ex-canton des Matelles.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2018, la commune comptait 692 habitants[Note 6], en augmentation de 3,75 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[36] | 1975[36] | 1982[36] | 1990[36] | 1999[36] | 2006[37] | 2009[38] | 2013[39] |
Rang de la commune dans le département | 233 | 234 | 193 | 192 | 189 | 184 | 183 | 186 |
Nombre de communes du département | 343 | 340 | 343 | 343 | 343 | 343 | 343 | 343 |
Enseignement
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues fait partie de l'académie de Montpellier.
Culture et festivités
Salle polyvalente, théâtre, comité des fêtes, fête locale premier week-end de juillet, bibliothèque,
Activités sportives
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues
- Cap barré de Garastre : site archéologique celte (Volques Arécomiques).
Héraldique
![]() |
Blason | De gueules au pal abaissé aiguisé bordé d'un liseré, au besant liseré brochant en cœur, chargé de deux billettes au trait posées en chevron et accompagné de trois étoiles rangées en chef, le tout d'argent; à la filière du même. |
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Détails | Libre interprétation, ressemblant plutôt à un logo, du blason d'Henri Haguenot, prieur et seigneur de Saint-Vincent, sculpté sur une clé de voûte de l'église et daté de 1687. |
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Alias | ![]() Alias du blason de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Saint-Vincent-de-Barbeyrargues sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Prades Le Lez - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Vincent-de-Barbeyrargues et Prades-le-Lez », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Prades Le Lez - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Vincent-de-Barbeyrargues et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montpellier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- https://saintvincentdebarbeyrargues.fr/wp-content/uploads/2019/09/20190902_CP_-Prevention_incendie_feux_foret_et_vegetation.pdf
- Paul Fabre, Noms de lieux du Languedoc, éditions Bonneton.
- Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, coll. « Que sais-je ? », chap. 176.
- « Hérault : poubelles renversées, panneaux arrachés, c'est la consternation à Saint-Vincent-de-Barbeyrargues », Midi libre, (consulté le )
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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