Mas-de-Londres

Mas-de-Londres [mas də lɔ̃.dʁə] (en occitan Lo Castèl [lu kas'tɛl]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

Mas-de-Londres

Église Saint-Géraud (à gauche)
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Robert Arnal
2020-2026
Code postal 34380
Code commune 34152
Démographie
Gentilé Castelains
Population
municipale
671 hab. (2018 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 56″ nord, 3° 45′ 12″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 400 m
Superficie 19,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Mas-de-Londres
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Mas-de-Londres
Géolocalisation sur la carte : France
Mas-de-Londres
Géolocalisation sur la carte : France
Mas-de-Londres

    Ses habitants sont appelés les Castelains.

    Géographie

    Carte

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 055 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin de Londres », sur la commune de Saint-Martin-de-Londres, mise en service en 1947[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 075,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 28 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « Pic Saint Loup », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 32,7 ha[15].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[17] :

    • le « pic Saint-Loup », d'une superficie de 4 430 ha, comprenant de grandes étendues de pelouses et de matorrals à genévrier oxycèdre, en particulier, caractéristiques d'une pratique séculaire du pastoralisme. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recèlent trois espèces végétales endémiques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum)[18]

    et un au titre de la directive oiseaux[17] :

    • les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[19].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[20] :

    • la « montagne d'Hortus » (1 153 ha), couvrant 3 communes du département[21] ;
    • le « pic Saint-Loup » (818 ha), couvrant 5 communes du département[22],
    • la « plaine de Notre-Dame-de-Londres et du Mas-de-Londres » (3 483 ha), couvrant 6 communes du département[23] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] :

    • les « garrigues boisées du nord-ouest du Montpelliérais » (16 219 ha), couvrant 17 communes du département[24] ;
    • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Mas-de-Londres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,2 %), prairies (11,9 %), cultures permanentes (9,5 %), forêts (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), zones urbanisées (1,6 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La mention la plus ancienne de l’église du Mas de Londres est de 1146[32],[33].

    La bulle du pape Alexandre III du , confirmant les différentes possessions de Gellone, cite la chapelle Saint Géraud « cum capella San Girardi de castro lundrensi »[34].

    Plan cadastral napoléonien de la section C1 du Mas-de-Londres datant de 1829 Archives départementales de l'Hérault. Cote : 3 P 3580

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Château-de-Londres, reçoit le nom de Mas-de-Londres[35] qu'elle conserve par la suite. L'ancienne appellation explique le gentilé de Castelains et le nom occitan de Lo Castèl.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1855   Jean-Louis Jean    
    1876   Louis Causse    
    2001 2008 André Palaysi DVD  
    mars 2008 2009 Patrice Colin   Conseiller municipal par la suite
    2009 2020 Franck Tourrel SE Employé
    2020 En cours Robert Arnal    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2018, la commune comptait 671 habitants[Note 8], en augmentation de 15,69 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    268206209236280302304315288
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    274256254235234194235230204
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    202179179204211217193166151
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    126129120183204275304482634
    2018 - - - - - - - -
    671--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Folklore

    La traditionnelle fête appelée Festa de Mas a lieu le deuxième week-end du mois de juin.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes

      Références

      1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      6. « Station Météo-France Saint-Martin de Londres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      7. « Orthodromie entre Mas-de-Londres et Saint-Martin-de-Londres », sur fr.distance.to (consulté le ).
      8. « Station Météo-France Saint-Martin de Londres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      9. « Orthodromie entre Mas-de-Londres et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
      10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
      14. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
      15. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      16. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
      17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mas-de-Londres », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      18. « site Natura 2000 FR9101389 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      19. « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      20. « Liste des ZNIEFF de la commune de Mas-de-Londres », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      21. « ZNIEFF la « montagne d'Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      22. « ZNIEFF le « pic Saint-Loup » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      23. « ZNIEFF la « plaine de Notre-Dame-de-Londres et du Mas-de-Londres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      24. « ZNIEFF les « garrigues boisées du nord-ouest du Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      25. « ZNIEFF les « Pic-Saint-Loup et Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      27. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      32. Marie Thérèse Boinas, revue « La Garrigue », .
      33. Pierre Macaire (ill. Michèle Lebouvier), 47 itinéraires de balades autour de Saint-Guilhem-le-Désert (Balades à thèmes), Montpellier, Le plein des sens, , br, couv. ill. en coul., 230 p., 20 cm (ISBN 8790493966 et 9788790493967, présentation en ligne, lire en ligne), p. 212 (consulté le 14 avril 2019)
      34. P.A. Clément, Eglises oubliées, p. 56.
      35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      39. Notice no PA00103502, base Mérimée, ministère français de la Culture.

      Voir aussi

      Bibliographie

      • Pierre Casado, Paysans et seigneurs au Mas-de-Londres et à Viols-le-Fort, au XVIe siècle ou la dénonciation de l'oppression seigneuriale, Viols-le-Fort, IOTA, , 77 p.
      • Émile Bougette et Benoît Doumergue, Histoire du pays de Londres, Saint-Martin-de-Londres, Foyer rural intercommunal, , 435 p.
      • André Soutou, « Datation des portes du château de Londres au Mas de Londres », La garrigue, no 36,

      Fonds d'archives

      Articles connexes

      Liens externes

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