Saint-Julien-de-Chédon

Saint-Julien-de-Chédon est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien.

Saint-Julien-de-Chédon

Etang des Chariots
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Michel Leplard
2020-2026
Code postal 41400
Code commune 41217
Démographie
Population
municipale
754 hab. (2018 )
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 42″ nord, 1° 12′ 12″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 159 m
Superficie 9,87 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montrichard Val de Cher
(banlieue)
Aire d'attraction Montrichard Val de Cher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montrichard
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Julien-de-Chédon
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Saint-Julien-de-Chédon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-de-Chédon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-de-Chédon

    Localisée au sud-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Plateaux bocagers de la Touraine méridionale », regroupant des milieux très hétérogènes, plateau dénudé de Pontlevoy, vallée du Cher bordée de coteaux de vignes et aspects de gatine au-delà.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 19 en 1988, à 15 en 2000, puis à 7 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Saint-Julien-de-Chédon se trouve au sud-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 31,5 km de Blois[3], préfecture du département, à 40,3 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 3,9 km de Montrichard Val de Cher, chef-lieu du canton de Montrichard dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montrichard[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Faverolles-sur-Cher (2,4 km) , Angé (2,8 km) , Bourré (3,6 km) , Montrichard (3,9 km) , Pouillé (5,7 km) , Chissay-en-Touraine (6,4 km) , Céré-la-Ronde (6,5 km) (Indre-et-Loire), Saint-Georges-sur-Cher (6,7 km) et Monthou-sur-Cher (6,8 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « coteaux du Cher » et « le Cher urbanisé de Montrichard », dans « la vallée du Cher »[10].

    Les coteaux du Cher, plus vastes que la simple marge de la vallée, s'étendent sur une épaisseur de 4 à 8 kilomètres en moyenne pour une longueur totale de 25 kilomètres environ. Ils s'organisent en une succession de collines et de vallées qui prennent leurs sources sur la crête dessinée par la confluence de l'Indre et du Cher[11].

    Autour de Montrichard Val de Cher, la vallée du Cher présente un fond relativement plat et régulier, ondulant légèrement en vis-à-vis de la ville. La rivière s'écoule lentement, formant quelques îles comme l'Île Picard ou l'Île de la Salle, toujours verdoyantes. Les berges restent assez difficiles à longer bien que quelques chemins donnent accès au bord de l'eau[12].

    L'altitude du territoire communal varie de 59 mètres à 159 mètres[13],[14].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Saint-Julien-de-Chédon.

    La commune est longée par le Cher (0,483 km) sur son flanc nord et est drainée par l'Aiguevives et divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11,51 km de longueur totale[15].

    Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,7 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 717 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique altéré », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type apparaît comme une transition entre l'océanique franc (un mince liseré en bordure de la Mer du Nord et l'ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes) et l'océanique dégradé qui concerne les plaines du Centre et du Nord. Il ne concerne que sept communes dans le département de Loir-et-Cher. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an) et chauds soutenu (entre 15 et 23 par an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l'été étant assez sec[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-de-Chédon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montrichard Val de Cher, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[25] et 7 630 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montrichard Val de Cher dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Julien-de-Chédon.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (92,2 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (18,1 %), cultures permanentes (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), prairies (14,3 %), forêts (17,9 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales (1,5 %)[15].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[30]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [31].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Julien-de-Chédon en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Saint-Julien-de-Chédon en 2016.
    Saint-Julien-de-Chédon[32] Loir-et-Cher[33] France entière[34]
    Résidences principales (en %) 82,5 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,9 18 9,6
    Logements vacants (en %) 8,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Saint-Julien-de-Chédon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses[35],[36].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Saint-Julien-de-Chédon.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[39].

    Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[40]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[41].

    Risques technologiques

    Storengy, société spécialisée dans le stockage de gaz souterrain à Céré-la-Ronde (Indre-et-Loire), est une entreprise de statut Seveso seuil haut[42]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[43].

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[45], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Julien-de-Chédon devient formellement « commune de Saint-Julien-de-Chédon »[45],[46].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Montrichard et au district de Saint Aignan[46]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[47],[48]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[47]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[49]. Saint-Julien-de-Chédon est alors rattachée au canton de Montrichard et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[50],[46],[51]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine



    Histoire liée à celle du chef lieu Montrichard et de Faverolles-sur-Cher, commune limitrophe ayant son histoire propre par la construction de l'abbaye d'Aiguevives (XIIe siècle) sur son territoire.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Chien-de-Chedon[52].

    XXe et XXIe siècles

    Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[53], dont Saint-Julien-de-Chédon[54]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[55]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[56].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Julien-de-Chédon est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [57].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montrichard depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[58] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[59].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Saint-Julien-de-Chédon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[60] avec listes ouvertes et panachage[61]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[62].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001   René Pinon    
    mars 2014 mai 2020 Bernard Charret[63]   Retraité d'une entreprise publique
    mai 2020 En cours Michel Leplard[63],[64] DVD Ancien cadre

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[65].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[66]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Montrichard qui assure le service en régie[67].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Julien-de-Chédon est assurée par le syndicat Intercommunal d'Assainissement de l'Agglomération de Montrichard qui a le statut de régie à autonomie financière[68].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montrichard-Val-de-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[69].

    En matière de justice, Saint-Julien-de-Chédon relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[70], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[71].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].

    En 2018, la commune comptait 754 habitants[Note 6], en augmentation de 1,07 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    319319319334374396401391460
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    484522548538570600556550563
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    571573527493472484524536535
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    537560639717733698713715738
    2017 2018 - - - - - - -
    756754-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,4 % d'hommes (0 à 14 ans = 13,3 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 17,8 %, 45 à 59 ans = 24,1 %, plus de 60 ans = 31,5 %) ;
    • 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 12,2 %, 15 à 29 ans = 10,8 %, 30 à 44 ans = 16 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 37,9 %).
    Pyramide des âges à Saint-Julien-de-Chédon en 2007 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    0,6 
    9,9 
    75 à 89 ans
    12,4 
    21,0 
    60 à 74 ans
    24,9 
    24,1 
    45 à 59 ans
    23,2 
    17,8 
    30 à 44 ans
    16,0 
    13,3 
    15 à 29 ans
    10,8 
    13,3 
    0 à 14 ans
    12,2 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[77]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Julien-de-Chédon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[78] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[79]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 47 100,0 (100) 32 14 0 0 1
    Agriculture, sylviculture et pêche 6 12,8 (11,8) 3 3 0 0 0
    Industrie 1 2,1 (6,5) 0 0 0 0 1
    Construction 8 17,0 (10,3) 4 4 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 28 59,6 (57,9) 23 5 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 6 12,8 (17,5) 4 2 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 4 8,5 (13,5) 2 2 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (28 entreprises sur 47) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (12,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 47 entreprises implantées à Saint-Julien-de-Chédon en 2016, 32 ne font appel à aucun salarié, 14 comptent 1 à 9 salariés,

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[80].

    Le siège social du groupe Daher se trouve sur la commune.

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[81]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[82]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 43 en 1988 à 15 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 10 ha en 1988 à 35 ha en 2010[81]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Julien-de-Chédon, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Saint-Julien-de-Chédon (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[81]
    Nombre d'exploitations (u) 43 15 7
    Travail (UTA) 52 26 17
    Surface agricole utilisée (ha) 439 315 245
    Cultures[83]
    Terres labourables (ha) 207 130 105
    Céréales (ha) 114 s s
    dont blé tendre (ha) 33 s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 56 s
    Tournesol (ha) 6
    Colza et navette (ha) s
    Élevage[81]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 66 80 40

    Produits labellisés

    La commune de Saint-Julien-de-Chédon est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 8] de cinq produits[84] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[85] et le Selles-sur-cher[86]) et trois vins (le crémant-de-loire[87], le rosé-de-loire[88] et le Touraine[89]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[90], le vin Val-de-loire[91] et les volailles de l’Orléanais[92],[84].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Julien

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    8. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Liste des communes de Loir-et-Cher

    Liens externes

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