Rougeou

Rougeou est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Rougeou

L'église Saint-Jean-Baptiste.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Bénédite Joulan
2020-2026
Code postal 41230
Code commune 41195
Démographie
Population
municipale
155 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 45″ nord, 1° 32′ 12″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 111 m
Superficie 7,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Romorantin-Lanthenay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Aignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Rougeou
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Rougeou
Géolocalisation sur la carte : France
Rougeou
Géolocalisation sur la carte : France
Rougeou

    Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois, d'étangs et de prés aux récoltes médiocres.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 84 en 1988, à 13 en 2000, puis à 7 en 2010.

    Avec 159 habitants en 2017, la commune fait partie des 26 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste de Rougeou.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Rougeou se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 29,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 15,8 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 16,4 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Selles-sur-Cher[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Gy-en-Sologne (4,1 km), Chémery (4,7 km), Soings-en-Sologne (5,5 km), Billy (5,8 km), Lassay-sur-Croisne (6,7 km), Méhers (7,1 km), Mur-de-Sologne (7,6 km), Sassay (7,9 km) et Selles-sur-Cher (9,7 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Grande Sologne », dans la Sologne[10].

    À l'échelle régionale, le très important taux de boisement de la Sologne en fait une sorte de gigantesque île de verdure au coeur d'un océan de cultures, entre Beauce et Champagne Berrichonne. La Grande Sologne, localisée au sud-est, entre les vallées de la Loire et du Cher, occupe à elle seule un tiers environ du Loir-et-Cher. Elle déborde ses limites en s'étendant sur le Loiret et le Cher, rejoignant la Forêt d'Orléans au nord-est et couvrant la plus grande partie du coude de la Loire jusqu'aux portes de Bourges, au sud[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 90 mètres à 111 mètres[12],[13].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Rougeou.

    La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5,25 km de longueur totale[14].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 673 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. La totalité du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[17] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[18].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Rougeou comprend une ZNIEFF[19] : la « Prairie de la Chasserie » (1,21 ha)[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Rougeou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Rougeou.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (50,4 %), forêts (46,1 %)[14].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[26]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [27].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rougeou en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,2 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (97,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Rougeou en 2016.
    Rougeou[28] Loir-et-Cher[29] France entière[30]
    Résidences principales (en %) 87,8 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,2 18 9,6
    Logements vacants (en %) 0,0 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Rougeou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[31],[32].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[31]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[36], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Rougeou devient formellement « commune de Rougeou »[36],[37].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Selles et au district de Romorantin[37]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[38],[39]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[38]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[40]. Rougeou est alors rattachée au canton de Selles-sur-Cher et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[41],[37],[42]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine



    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Rougeou est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [43].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[44] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[45].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Rougeou, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[46] avec listes ouvertes et panachage[47]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[48].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Geoffroy Auger    
    mars 2008 En cours Bénédite Joulan[49],[50]   Commerçante
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[51].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[52]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Soings-en-Sologne qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Saur dont le contrat arrive à échéance le [53].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Rougeou est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Soings-en-Sologne. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, SAUR, dont le contrat arrive à échéance le [54]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[55] : « Rougeou », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 70 EH, mis en service le [56].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. La communauté de communes Val-de-Cher-Controis assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[58].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Selles-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[59].

    En matière de justice, Rougeou relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[60], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[61].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].

    En 2018, la commune comptait 155 habitants[Note 7], en augmentation de 17,42 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    96116107113100102103119111
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10699123121127130139144152
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    173171179111132118125116123
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    120116108107109102110116150
    2018 - - - - - - - -
    155--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (54,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 54,5 % d'hommes (0 à 14 ans = 23,3 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 16,7 %) ;
    • 45,5 % de femmes (0 à 14 ans = 16 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 18 %, 45 à 59 ans = 32 %, plus de 60 ans = 22 %).
    Pyramide des âges à Rougeou en 2007 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,7 
    90  ans ou +
    2,0 
    6,7 
    75 à 89 ans
    12,0 
    8,3 
    60 à 74 ans
    8,0 
    23,3 
    45 à 59 ans
    32,0 
    21,7 
    30 à 44 ans
    18,0 
    15,0 
    15 à 29 ans
    12,0 
    23,3 
    0 à 14 ans
    16,0 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Rougeou selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[68] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[69]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 8 100,0 (100) 6 2 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 2 25,0 (11,8) 2 0 0 0 0
    Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
    Construction 3 37,5 (10,3) 3 0 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 2 25,0 (57,9) 1 1 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 0 0,0 (17,5) 0 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 12,5 (13,5) 0 1 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur agricole est important puisqu'il représente 25 % du nombre d'entreprises de la commune (2 sur 8), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 8 entreprises implantées à Rougeou en 2016, 6 ne font appel à aucun salarié et 2 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[70]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 13 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 19 ha en 1988 à 19 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Rougeou, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Rougeou (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[71]
    Nombre d'exploitations (u) 16 13 7
    Travail (UTA) 38 22 8
    Surface agricole utilisée (ha) 301 275 132
    Cultures[73]
    Terres labourables (ha) 208 235 123
    Céréales (ha) 81 89 57
    dont blé tendre (ha) 12 11 12
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 16 s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 0
    Élevage[71]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 292 366 0

    .

    Produits labellisés

    La commune de Rougeou est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 9] d'un produit[74] : un fromage (le Selles-sur-cher[75])le Touraine[76].

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[77], les volailles de l’Orléanais[78] et les volailles du Berry[79],[74].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste de Rougeou, de style roman, datée du XIIe siècle et classée comme Monument historique depuis 1986[80]. L'église est désaffectée et transformée en grange depuis le XIXe siècle.

    Héraldique

    Les armoiries de Rougeou se blasonnent ainsi :

    D'argent à la plante de houx de gueules sur une terrasse de sinople.

    Création C. Chevy (1998).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    9. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

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