Soings-en-Sologne

Soings-en-Sologne est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Soings-en-Sologne

Mairie de Soings-en-Sologne.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Bernard Biette
2020-2026
Code postal 41230
Code commune 41247
Démographie
Population
municipale
1 611 hab. (2018 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 51″ nord, 1° 31′ 33″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 137 m
Superficie 35,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Aignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Soings-en-Sologne
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Soings-en-Sologne
Géolocalisation sur la carte : France
Soings-en-Sologne
Géolocalisation sur la carte : France
Soings-en-Sologne

    Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, de bois et de prés.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 10 en 1988, à 41 en 2000, puis à 33 en 2010.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le tumulus des Montanjons, classé en 1934, et le tumulus du Tertre, classé en 1840.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Soings-en-Sologne se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 24,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 17,6 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 19,8 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Le Controis-en-Sologne[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Rougeou (5,5 km), Mur-de-Sologne (6,2 km), Sassay (6,6 km), Contres (7,2 km), Chémery (8,1 km), Lassay-sur-Croisne (8,6 km), Gy-en-Sologne (8,7 km), Fresnes (8,8 km) et Courmemin (10,3 km).

    Soings-en-Sologne est située en bordure de la Sologne entre Blois et Romorantin-Lanthenay.

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Conon (1,641 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,55 km de longueur totale.

    Le Conon traverse la commune du sud-est vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 22,8 km, il prend sa source dans la commune de Mur-de-sologne et se jette dans le Beuvron à Cellettes, après avoir traversé 5 communes[8]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 674 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[11]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[12] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[13].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Soings-en-Sologne comprend deux ZNIEFF[14] :

    • le « Lac de Soings » (57,77 ha)[15] ;
    • les « Pelouses sablo-calcaires de Soings » (1,78 ha)[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Soings-en-Sologne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[22].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[23].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Soings-en-Sologne en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,5 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Soings-en-Sologne en 2016.
    Soings-en-Sologne[24] Loir-et-Cher[25] France entière[26]
    Résidences principales (en %) 84,8 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,5 18 9,6
    Logements vacants (en %) 8,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Soings-en-Sologne est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses[27],[28].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[27]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[29]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[30].

    Risques technologiques

    Storengy, société spécialisée dans le stockage de gaz souterrain à Chémery et Soings-en-Sologne, est une entreprise de statut Seveso seuil haut[31]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[32].

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

    Histoire

    Généralités historiques :

    • Ecclesia de Soemo en 1121, « Souain » aux XVe et XVIe siècles, le qualificatif « en Sologne » a été ajouté au XXe siècle.
    • C'est un magos gaulois (marché) : « sogio » ou « Ciconio », la cigogne étant aussi un engin servant à tirer de l'eau. Il s'agit d'une ancienne paroisse du diocèse d'Orléans.
    • Importante nécropole gallo-romaine, nombreux vestiges trouvés dans le lac, dans le bourg et à proximité.
    • L'église fut donnée en 1121 à l'abbaye de Pontlevoy par l'évêque d'Orléans.

    La commune de Soings a pris le nom de Soings-en-Sologne en 1919.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Soings-en-Sologne est membre de la Communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [34].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[35] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[36].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Soings-en-Sologne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[37]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[38].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1992 Maître François Augé   prêtre-curé de cette paroisse
    1792 Pluviose An IX Toussaint Chesnay    
    Pluviose An IX Août 1813 Jean Peltier    
    Août 1813 juillet 1815 Philippe-Henri De Grimvard    
    juillet 1815 avril 1819 Alexandre Bergé    
    avril 1819 octobre 1819 Lemaitre    
    octobre 1819 septembre 1842 Jean Peltier    
    septembre 1842 octobre 1845 Baudot    
    octobre 1845 août 1848 Leduc    
    août 1848 novembre 1852 Jaclain    
    novembre 1852 août 1876 Mauger    
    août 1876 mai 1900 Leclerc Albert    
    mai 1900 décembre 1903 Georges Martin    
    décembre 1903 mai 1908 Jean Bourdillon    
    mai 1908 mai 1912 Joseph Melin    
    mai 1912 août 1914 Georges Meunier    
    août 1914 1919 Léon Touchain    
    1919 mai 1929 Georges Meunier    
    mai 1929 janvier 1941 Arthur Tissie    
    janvier 1941 octobre 1944 Emile Dubreuil    
    octobre 1944 mars 1971 Robert Peltier    
    mars 1971 mars 1977 Paul Vitali    
    mars 1977 mars 2008 Jean-Claude Badenier    
    mars 2008 mars 2014 Jean-Claude Badenier    
    mars 2014 En cours Bernard Biette[39],[40]   Ancien agriculteur exploitant
    Les données manquantes sont à compléter.http://soingsensologne.fr/

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2018, la commune comptait 1 611 habitants[Note 4], en augmentation de 0,06 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    734695736805833865900956964
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0131 0261 1151 1221 1121 1491 1801 2311 204
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2771 3001 3161 2141 2361 2031 1831 2781 261
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3021 3241 3141 2591 2891 3141 4631 4871 583
    2017 2018 - - - - - - -
    1 6141 611-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50 % d'hommes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 22,7 %) ;
    • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 24,2 %, 45 à 59 ans = 16,3 %, plus de 60 ans = 27,9 %).
    Pyramide des âges à Soings-en-Sologne en 2007 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,7 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,0 
    14,2 
    60 à 74 ans
    16,2 
    20,2 
    45 à 59 ans
    16,3 
    21,9 
    30 à 44 ans
    24,2 
    14,0 
    15 à 29 ans
    12,0 
    21,2 
    0 à 14 ans
    19,7 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Soings-en-Sologne selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[47] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[48]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 135 100,0 (100) 81 42 10 1 1
    Agriculture, sylviculture et pêche 35 25,9 (11,8) 14 15 4 1 1
    Industrie 3 2,2 (6,5) 2 1 0 0 0
    Construction 17 12,6 (10,3) 10 7 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 68 50,4 (57,9) 47 17 4 0 0
    dont commerce et réparation automobile 29 21,5 (17,5) 20 8 1 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 12 8,9 (13,5) 8 2 2 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (68 entreprises sur 135) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (25,9 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 135 entreprises implantées à Soings-en-Sologne en 2016, 81 ne font appel à aucun salarié, 42 comptent 1 à 9 salariés, 10 emploient entre 10 et 19 personnes.1 emploie entre 20 et 49 personnes.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[49].

    Emploi

    En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 980 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,6 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs[50].

    Entreprises et commerces

    • Le territoire de la commune héberge un siteLe décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[51], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Soings-en-Sologne devient formellement « commune de Soings-en-Sologne »[51],[52].}[53], agrandi vers 1900), de Chanteloire, du Carroir, de Corbrande (ancien fief, ferme, prieuré) ;
      • Église Saint-Jean-Baptiste[c 1] avec une nef en petit appareil. Le mur sud de la nef comporte deux fenêtres hautes archaïques. On note également un cintre de porte et une croix très primitive dans la maçonnerie, datant du début du XIe siècle. Le portail, la rose à l'ouest et la baie au sud sont de style gothique. Le chœur, du XVIe siècle, comprend une travée et un chevet plat. Deux chapelles latérales sont munies de voûtes d'ogives, de pignons à crochets et de personnages sculptés. Lors d'une récente rénovation, des peintures murales ont été découvertes sous les enduits.
      • Le lac de Soings, seul lac naturel de Sologne (les autres sont des étangs créés par la main de l'homme) est situé au sud-ouest de l'église. Sa superficie varie entre 60 et 100 hectares, dues aux variations de son niveau, sans explication géologique claire (siphonnage de la nappe phréatique de Beauce ? résurgence de la Loire[54] ?).

    Héraldique

    Les armoiries de Soings-en-Sologne se blasonnent ainsi :

    Écartelé, au 1, d'azur à une tête de César laurée contournée d'argent ; au 2, de gueules à une grappe de raisin d'argent ; au 3, de gueules à une botte d'asperges d'argent ; au 4, d'azur à un brochet d'argent en pal.

    Création P. Vitali - J. Martin-Demézil (1975).

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[55]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[56]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 95 en 1988 à 41 en 2000 puis à 33 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 69 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Soings-en-Sologne, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Soings-en-Sologne (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[55]
    Nombre d'exploitations (u) 95 41 33
    Travail (UTA) 434 317 303
    Surface agricole utilisée (ha) 3 376 2 789 2 291
    Cultures[57]
    Terres labourables (ha) 2 473 2 380 2 015
    Céréales (ha) 1031 614 1156
    dont blé tendre (ha) 57 62 145
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 653 390 428
    Tournesol (ha) 149 s s
    Colza et navette (ha) s s
    Élevage[55]
    Cheptel (UGBTA[Note 5]) 1291 224 144

    Produits labellisés

    La commune de Soings-en-Sologne est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] de quatre produits[58] : un fromage (le Selles-sur-cher[59]) et trois vins (le crémant-de-loire[60], le rosé-de-loire[61] et le Touraine[62]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[63], les volailles de l’Orléanais[64] et les volailles du Berry[65],[58].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    6. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    Ministère français de la culture

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