Roquefixade
Roquefixade (en occitan languedocien : Ròcafixada) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Roquefixade | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Olmes | ||||
Maire Mandat |
Michel Sabatier 2020-2026 |
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Code postal | 09300 | ||||
Code commune | 09249 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rocofissadois | ||||
Population municipale |
148 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 56′ 10″ nord, 1° 45′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 508 m Max. 995 m |
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Superficie | 12,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Foix (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays d'Olmes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Rocofissadois.
Géographie
Localisation
La commune de Roquefixade se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, à 23 km de Pamiers[3], sous-préfecture, et à 8 km de Lavelanet[4], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Nalzen (2,0 km), Leychert (2,4 km), Roquefort-les-Cascades (2,9 km), Ilhat (3,3 km), Péreille (3,7 km), Freychenet (4,2 km), Carla-de-Roquefort (4,6 km), Raissac (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Roquefixade fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[6].
Roquefixade est limitrophe de sept autres communes.
Hydrographie
La commune est arrosée par la Douctouyre, un affluent de l'Hers-Vif.
Géologie
La superficie de la commune est de 1 231 hectares ; son altitude varie de 508 à 995 mètres[8].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14],[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[16]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 52 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Roquefixade est une commune rurale[Note 4],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), prairies (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 117 (ex-RN 117) et D 9A.
Toponymie
Roquefixade découle de Rocafissada, roche fissurée.
Histoire
Se substituant à Roquefixade, La Bastide-de-Montfort, nommée ainsi un temps en l’honneur de Simon de Montfort (vainqueur de la Croisade des Albigeois et auteur de la destruction du village et du château entre 1209 et 1212), était une bastide royale sans paréage bâtie en 1288 sur ordre du roi par le sénéchal de Carcassonne et de Béziers Simon Briseteste. Elle était voulue pour être un symbole de la victoire contre l'hérésie cathare.
Roquefixade perdura en châtellenie royale jusqu'à la Révolution[Laquelle ?] ; outre Roquefixade, elle comprenait Leychert, Nalzen et Soula ainsi que Saint-Cirac et Enrivière, aujourd'hui deux hameaux de Soula. Caraybat, autre hameau de Soula, dépendait de Celles.
Le , 82 partisans FTP sont attaqués par la Milice puis par les Allemands près du hameau de Coulzonne, sur la commune. 11 maquisards sont abattus. Le lendemain, les Allemands encerclent le village et y surprennent 5 autres maquisards, qui seront tués. Néanmoins, ce maquis continuera son action jusqu'à la libération de l'Ariège.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[29],[30].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes du Pays d'Olmes et du canton du Pays d'Olmes (avant le redécoupage départemental de 2014, Roquefixade faisait partie de l'ex-canton de Lavelanet ).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2018, la commune comptait 148 habitants[Note 6], en diminution de 2,63 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 176 | 188 | 148 | 135 | 185 | 178 | 182 | 182 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Culture et festivités
En août, dans l'église, se tient le festival musical Musica del temps passat[39]. Le temps de quatre soirées, ont lieu des concerts de musiques médiévale ou baroque, de France et d'ailleurs.
Activités sportives
Escalade, chasse, randonnée pédestre : sentier cathare et sentier de grande randonnée 107.
Culture locale et patrimoine
- La mairie.
- L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste[40],[41]. Une grande partie du mobilier est référencée dans la Base Palissy[42].
- La mairie et l'église jouxtent la place du Village. Celle-ci est agrémentée d'une fontaine datant de 1884[43] et d'un lavoir couvert longeant la voie d'accès.
- Le monument aux morts de la guerre de 1939-1945 est référencé dans la Base Mérimée[44].
- Le château de Roquefixade est classé au titre objet des monuments historiques depuis 1995[45],[46].
Sur le chemin des ruines du château de Roquefixade dont l'existence est attestée depuis 1034[47] est visible une stèle.
- Vue depuis la crête surplombant le château.
- Stèle sur le chemin du château de Roquefixade. Sur la croix est représenté un oiseau (l'Esprit-Saint ?). Sur la colonne est inscrite une date en chiffres romains avec une erreur d'écriture « MCMDXXXVI » signifiant « 2436 » ? La seconde lettre M a été ajoutée par erreur. C'est pourquoi la date « MCDXXXVI » signifie « 1436 ».
- Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste.
- Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste.
Personnalités liées à la commune
- Raimond de Péreille, seigneur cathare de Montségur s'est marié en 1205 à Roquefixade, avec Corba de Lanta.
- Jean Firmin Darnaud, né à Roquefixade le , mort à Toulouse le , député de 1842 à 1846 puis préfet de l'Ariège et représentant du peuple à l'Assemblée nationale constituante en 1848.
- Antoine Darnaud, né à Roquefixade le , décédé à Roquefixade en 1877.
Fils aîné de Étienne Darnaud, notaire puis juge au Tribunal de Foix (Ariège). En 1808, Antoine Darnaud, entame une carrière militaire dans les Chasseurs de montagne de l'Ariège. Qu'il poursuit jusqu'en 1814 date à laquelle il est mis à la retraite, après avoir été lieutenant et participé aux campagnes d'Espagne et du Portugal, titulaire de sept citations. Pendant les Cent-Jours en 1815, il est aide de camp du général Laffite.
En 1830, le général Laffite nomme Antoine Darnaud, Commandant en chef des Gardes nationales de l'Ariège. Par la suite, il est nommé Juge de paix à Lavelanet. Élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1848, il est médaillé de Sainte-Hélène. Il est mis à la retraite en 1865.
Dans son « Histoire des Ariégeois », l'abbé Duclos signale que durant la campagne d'Espagne, il manquera de peu de capturer le général anglais Wellington. Ce dernier et son entourage eurent à peine le temps de fuir, laissant sur ce lieu, le déjeuner, la vaisselle plate, et Lord Paget, chef d'état-major du général anglais, qui fut emmené prisonnier[48].
Pour approfondir
Bibliographie
- Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ariège
- Liste des bastides
- Massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
- Le Chemin des Bonshommes sur le GR 107 (sentier de grande randonnée)
- Le sentier cathare (autre sentier de grande randonnée)
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune de Roquefixade », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Roquefixade et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Roquefixade et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Roquefixade et Lavelanet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Roquefixade », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
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- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Musica del temps passat Roquefixade, Soirees musicales Roquefixade », sur www.roquefixade.fr (consulté le )
- « Horaires », sur Eglise info (consulté le )
- « Mairie de Roquefixade, L'église Saint-Jean-Baptiste de Roquefixade », sur www.roquefixade.fr (consulté le )
- « Recherche - POP », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Fontaine, Roquefixade (Ariège)
- « Monument aux morts de la guerre de 1939-1945 », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Château cathare », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Château », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Château de Roquefixade, Association Château de Roquefixade
- tome 3 - p. 229
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