Péreille
Péreille (Perelha en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Péreille | |||||
L’église Saint-Vincent. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Olmes | ||||
Maire Mandat |
Marc Gallois 2020-2026 |
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Code postal | 09300 | ||||
Code commune | 09227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Péreilleois | ||||
Population municipale |
205 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 56′ 23″ nord, 1° 48′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 485 m Max. 841 m |
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Superficie | 5,36 km2 | ||||
Unité urbaine | Lavelanet (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lavelanet (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays d'Olmes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Péreilleois.
Géographie
Localisation
La commune de Péreille se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, à 25 km de Pamiers[3], sous-préfecture, et à 4 km de Lavelanet[4], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Raissac (1,0 km), Ilhat (2,5 km), Roquefixade (3,7 km), Villeneuve-d'Olmes (3,8 km), Lavelanet (3,9 km), Sautel (4,3 km), Nalzen (4,3 km), Roquefort-les-Cascades (4,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Péreille fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[6].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13],[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[15]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 54 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[19], à 14,1 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Péreille est une commune urbaine[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[25] et 7 089 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,7 %), prairies (17 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et lieux-dits
L'habitat de la commune est très dispersé ; il est principalement groupé en trois villages : Péreille d'en Bas (qui accueille l'église et le cimetière), Péreille d'en Haut et Rabaute, accolé aux Chaubets de Villeneuve-d'Olmes, où se trouve la mairie.
Histoire
En 1280, Péreille, paroisse cathare, est un écart de Roquefixade[31].
Le , un accrochage a lieu près de Péreille entre une patrouille allemande et le maquis d'Ilhat. L'occupant a trois blessés légers alors que les FTP perdent deux hommes. C'est le premier affrontement, dans la région, entre maquisards français et les troupes allemandes.
La mine de bauxite de Coume-Escure fournissait 1000 tonnes par an de minerai dans les années 1950-1960 pour la production d'aluminium. Exploitée par Pechiney, elle a fermé en 1969.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33]. En 2018, la commune comptait 205 habitants[Note 6], en diminution de 1,91 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Culture locale et patrimoine
Culture locale et patrimoine
- Église Saint-Vincent, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1995[36].
- Grotte de la sorcière Izarna[31].
- Rocher d'escalade.
- Hameau de Péreille d'en Bas (qui accueille l'église et le cimetière).
- Hameau de Péreille d'en Haut.
- Hameau de Rabaute.
- Péreille-d'en-Bas avec vue sur l'église.
- Le hameau de Péreille d'en Haut et le massif de Tabe.
- Le village de Rabaute, commune de Péreille.
Personnalités liées à la commune
- Raimond de Péreille, né vers 1186, seigneur cathare de Montségur, survécut au Siège de 1244.
- Esclarmonde de Péreille.
- Jean-Jacques Charbonier, médecin et auteur[37].
Héraldique
Blason | Tranché : au 1er d'azur à un vautour percnoptère en vol et contourné d'argent, au 2d de gueules à une croix cathare d'or[38]. |
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Détails | Le vautour percnoptère est symbolique de la commune, celui-ci revenant chaque année nicher sur les falaises de Péreille. La croix dite « cathare » est celle de Raymond de Péreille, également reprise par la commune de Montségur. Création d'Aimé Monge adoptée en . |
Voir aussi
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Péreille sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune de Péreille », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Péreille et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Péreille et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Péreille et Lavelanet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Péreille », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
- « Station Météo-France Les Cascades - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Péreille et Roquefort-les-Cascades », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Les Cascades - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Péreille et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lavelanet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Grotte de la sorcière Izarna, Club spéléologique de l'Arize, [s.d.]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise Saint-Vincent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Jean Louis Le Tallec, « Le Dr Jean-Jacques Charbonnier explore l'au-delà », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- « 09227 Péreille (Ariège) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
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