Rodilhan

Rodilhan est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Rodilhan

L'église de Rodilhan

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Patrice Planes
2020-2026
Code postal 30230
Code commune 30356
Démographie
Population
municipale
2 866 hab. (2018 )
Densité 611 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 40″ nord, 4° 26′ 03″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 54 m
Superficie 4,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nîmes
(banlieue)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marguerittes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Rodilhan
Géolocalisation sur la carte : Gard
Rodilhan
Géolocalisation sur la carte : France
Rodilhan
Géolocalisation sur la carte : France
Rodilhan

    Ses habitants s'appellent Rodilhanais et Rodilhanaises.

    Géographie

    Les communes de Nîmes, Marguerittes, Manduel et Bouillargues sont limitrophes de la commune de Rodilhan.

    Rodilhan est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[8], à 15,1 °C pour 1981-2010[9], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Rodilhan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nîmes, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[14] et 185 059 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), cultures permanentes (33,5 %), zones urbanisées (24 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    du nom d'homme latin Rutilius et suffixe -anum. Rodilanum (cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 176) en 1108

    Histoire

    Des hameaux vers un village

    Depuis la période romaine jusqu’au siècle des Lumières, au travers des invasions barbares, du Moyen Âge et des guerres de Religion, Rodilhan s’est lentement bâtie, parfois dans la douleur. Les documents sont souvent rares avant le XVIIe siècle et les recherches difficiles. La ville n’échappe pas forcément à cette règle, mais il faut quand même constater que l’on retrouve souvent le village cité dans les ouvrages relatifs à la vie religieuse de Nîmes et Saint-Gilles entre autres. Ainsi les cartulaires, compoids ou chapitres de ces villes font référence aux endroits de la commune que nous associons maintenant à des lieux-dits, des quartiers, des terres.

    Deux principaux hameaux associés à des prieurés formeront avec Rodilhan l’ossature principale de l’habitation. L’évolution géographique et démographique fera se rassembler les populations autour du hameau de Rodilhan. Le plus important, tant par sa situation stratégique qu’historique, était le hameau de Quart. Ménard pense que la position de ce village, au quatrième milliaire sur la voie Domitienne, lui a fait donner le nom de Quart. Situé sur le Vistre, il fut sans doute de par son lieu de passage obligatoire sur le trajet vers Beaucaire, une source de revenus par péage. Les légendes prêtent de nombreuses batailles à cet endroit, dont une ayant fait près de 30 000 morts entre Clotaire, fils de Clovis, et les Wisigoths.

    Nous retrouvons trace de « villa Quarto » et de « Sanctus Martinus » (église de Saint-Martin) qui est « in villa Quarto » dans le cartulaire de ND de Nîmes en 921. Le hameau de Quart, Saint-Martin de Quart et le Pont de Quart sont encore mentionnés en 1547 avant que les guerres de Religions ne mirent un terme à son existence. En 1573, les Calvinistes rasèrent Saint-Martin de Quart, les rares habitants ayant échappé au massacre se réfugièrent à Rodilhan ; on dit que les matériaux récupérables de Saint-Martin servirent à construire l’église paroissiale. Aujourd’hui, le lieu-dit des « Vicaresses » en est le dernier souvenir.

    De l’autre côté de la commune, en bordure du chemin des Canaux, repérable grâce à la petite chapelle cachée dans les cyprès, devait se situer le hameau de Polvelières. Domaine romain attesté dès les premiers temps de l’occupation romaine, une vente passée en 913 entre les propriétaires de la « villa Vols » et le prévôt Ansemir transforma ce domaine agricole privé en prieuré civile dédié à saint Jean Baptiste. Le hameau de Polvelières faisait partie de l’assise de Calvisson. Le seigneur de Manduel en avait la haute et basse justice. En 1322, d’après l’estimation de cette assise, le hameau ne se composait que de deux feux. La quiétude des lieux, la ferveur chrétienne des occupants et la qualité de vie prirent fin en 1541 ; les guerres de religion, une fois encore, ont fait raser le hameau. Tout comme pour Saint-Martin de Quart la population, mais également le titre d’église rurale de Saint-Jean, se transportèrent à Rodilhan.

    A la fin du XVIIe siècle, le marquis de Calvisson inféoda la haute justice de Rodilhan à Joseph de Fabrique, conseiller au présidial de Nîmes.

    La propriété se remonta petit à petit et en 1653, pratiquement reconstituée, elle passa par héritage à Raymond de Chanaud. Ce dernier voulut rétablir l’église première, ce qui fut fait en 1708. C’est cette chapelle, consacrée et bénie en 1871, que nous voyons à l’heure actuelle. Au XVIIIe siècle, le prieuré simple et séculier de Saint-Jean de Rodilhan valait 3 000 livres.

    Une commune

    En 1789, les révolutionnaires, marqués par l'esprit cartésien et la philosophie des lumières, et sous l'impulsion de Mirabeau, créent les communes à partir des paroisses, les cantons, les districts, les départements. Le , l'Assemblée nationale votait une loi créant les communes désignées comme les plus petites divisions administratives en France. Toutes les communes avaient le même statut, disposaient d'un conseil municipal élu par les habitants, d'un maire, d'une maison commune, la mairie, afin d'accueillir les réunions du conseil et l'administration municipale. Mais dans un certain nombre d'endroits, la paroisse ne devint pas une commune : ce sont plusieurs paroisses qui déterminèrent cette entité.

    Ainsi les paroisses de Bouillargues, Caissargues, Garons et Rodilhan constituèrent une seule et même commune : Bouillargues, par décret du . Bien que peu d'écrits nous parvinrent, période de troubles aidant, nous ne pouvons qu'imaginer l'amertume de certains habitants que nous trouvons exprimée quelque temps plus tard, dans le compte-rendu d'un conseil municipal du  : « ce n'est pas sérieusement que les habitants de Garons se prévalent de la difficulté, surtout dans l'hiver, de faire à Bouillargues les déclarations de naissance, de décès ». C'est d'ailleurs Garons qui, la première, obtiendra son « indépendance » et se verra ériger en commune le par une ordonnance de Louis-Philippe. L'exemple ne passera pas aussi facilement inaperçu : les paroisses de Caissargues et Rodilhan vont commencer aussi à exiger leur séparation.

    Si Caissargues crée en 1854 une commission syndicale et obtient en 1904[20] ce qu'elle réclamait, les Rodilhanais tarderont un peu plus. Trois sièges étaient attribués aux Rodilhanais pour siéger en conseil municipal. Leurs voix, peu prépondérantes, ne pesaient que peu dans l'administration de la ville, et l'antériorité de ténacité et d'amour pour leur paroisse des rodilhanais ne pouvaient que renforcer la population dans son désir d'autonomie. Ainsi en 1889, une première commission spéciale est créée pour étudier la demande rodilhanaise, mais ne donne rien. Les évènements politiques ont certainement aidé à ce que cette demande revienne régulièrement sans aboutir. Une demande sera faite auprès du conseil général le , une autre en conseil municipal le . Un travail plus important commencera après la Seconde Guerre mondiale et finira par aboutir par l'arrêté du préfet du Gard du érigeant le hameau de Rodilhan en commune. La parution au Journal officiel se fera les 18 et . La commune sera composée, plus ou moins, des territoires de l'ancienne paroisse et de parcelles cédées par la commune de Nîmes. En 1860, le territoire de Rodilhan se déterminait ainsi : est - moulin de Manduel et le Mazet ; nord - moulin de l'hôpital et mas de Peyre (ou mas des Isles) ; ouest - Mas du rat, la campagne de Carbonnel et la maison de plaisance dite de Polvellière. Le mas du Pont de Car, de Bourges et de Laval et la guérite sise en face du mas de Laval en bordure de la ligne de chemin de fer.

    Le une « délégation spéciale » formée de Edmond Allier, président, Étienne Bautias, assesseur et Paul Navel, assesseur est nommée pour gérer les affaires de la nouvelle commune. La population de Rodilhan sera de 308 habitants, convoquée aux urnes le pour élire son conseil municipal.

    Plus jeune commune du département du Gard, Rodilhan fête en 2012 son cinquantenaire au travers d'un festival Label Rue, réunissant artistes et habitants.

    Rodilhan, village gaulois

    Politique et administration

    Mairie de Rodilhan

    Liste des maires

    Titulaires de la fonction de maire de Rodilhan
    IdentitéPériodeDurée
    DébutFin
    Pierre Barrère (d)
    ( - )
    21 ans
    Bernard Fabre (d)20 ans
    Serge Reder (d)
    (né en )
    17 ans
    Patrice Planes (d)
    (né en )
    En cours1 an

    Canton

    Rodilhan fait partie du canton de Marguerittes. Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la première circonscription du Gard

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.

    Jumelages

    Canale (Italie)

    Ville italienne de la province de Coni dans le Piémont, jumelée avec Rodilhan depuis 1971. Depuis 2008 des échanges annuels ont vu le jour avec une consolidation des chartes de jumelages par de nouvelles signatures. En c'est une cinquantaine de rodilhanais qui ont assisté aux célébrations des 750 ans de la commune de Canale.

    Suncuius (Roumanie)

    Ville roumaine du județ de Bihor dans le Nord-Ouest de la Roumanie, aux portes de la Transylvanie. Rodilhan est jumelée avec cette commune depuis le .

    Echanges de courrier avec des scolaires, participation à la fête du village, venue d'enfants de Suncuius pendant l'été sont quelques-unes des actions déjà entreprises[21].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1962. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 2 866 habitants[Note 5], en diminution de 2,75 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3531 0191 7311 7842 4112 4932 5592 5762 899
    2018 - - - - - - - -
    2 866--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Lycée Marie-Durand

    Sport

    Flash Futsal Nîmes Rodilhan : créé en 2005, le club spécifique de futsal traditionnel, affilié à l'Association Française de futsal , évolue en Kappa Ligue Futsal (niveau national), et dispose de deux équipes réserves évoluant en Championnat du Gard Elite et Honneur. Le club a pris part à la Coupe des Champions UEFs en 2013 ainsi qu'à la coupe d'Europe UEFs en 2008, 2011, 2014. Le club a fourni également bon nombre d'internationaux au futsal AMF (Michel Tedeschi, Redda Belkrier, El Aimer, Cariat, Clément Granjon…)

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1) coupé au I d’or au taureau passant de sable et au II d’azur au pont cousu de gueules maçonné de sable sur une rivière du champ, au 2) de gueules au cep de vigne cousu de sable feuillé de sinople et fruité d’or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-l'Évangéliste de Rodilhan.
    • Lycée agricole de Rodilhan
    • Domaine de Donadille : Exploitation pédagogique du Lycée agricole, caveau ouvert toute l'année.
      Créé en 1960, Le domaine de Donadille de Rodilhan a été fondé par la chambre d’agriculture du Gard pour servir de support pédagogique aux filières de l’enseignement supérieur. Construit sur le Mas de Donadille, il a fait l’objet de toutes les attentions de l’enseignement public afin d’en faire un lieu privilégié de l’enseignement. Depuis, le lycée Marie Durand a formé des générations de professionnels qui exercent leurs techniques dans la France entière. La cave propose des vins issus du travail des élèves et met en place lors d’événements des microcuvées réalisées par les classes du CFA et du CFPPA.

    Arènes de Rodilhan

    Les arènes sont, entre autres spectacles, le théâtre chaque mois d'octobre d'un festival taurin organisé par le Club taurin Paul Ricard « Toros y caritad »[26], dont les fonds sont reversés à une association caritative. Cette manifestation est chaque année perturbée par des manifestants anti-corrida, des heurts ayant eu lieu dans les rues de la commune avec les forces de l'ordre, notamment en 2013[27], puis les années suivantes[28],[29].

    Le , 95 militants du Comité Radicalement Anti-Corrida (CRAC) investissent les arènes afin d'empêcher le déroulement d'une corrida. Une trentaine d'entre eux déploient des banderoles dans les gradins tandis que les autres s'enchaînent entre eux au milieu de la piste. Certains aficionados réagissent de manière virulente à cette provocation et s'en prennent aux manifestants qui avaient reçu comme mot d’ordre de ne pas répondre aux violences. Plusieurs dizaines de plaintes pour « violences » dont une pour « attouchements sexuels » sont transmises au parquet de Nîmes[30],[31]. Le maire Serge Reder a, quant à lui, porté plainte contre les militants anti-corrida pour entrave, usage de fumigènes, et insultes[32].

    Le le tribunal correctionnel de Nîmes dans le cadre du procès de Rodilhan, condamne deux aficionados à 12 mois de prison dont 6 avec sursis, et 10 mois de prison dont 8 avec sursis pour de nombreux faits de "violences commises en réunion". Neuf autres aficionados sont condamnés à des peines de prison avec sursis, et d'autres à des amendes. Le maire de Rodilhan, Serge Reder, est condamné pour sa part à 1.500 euros d'amende[33]. Un seul des prévenus, un éleveur de taureau qui avait affirmé ne pas avoir participé aux violences, est relaxé et un seul entend faire appel. Un seul militant anti-corrida, Jean-Pierre Garrigues, président du Comité radicalement anti-corrida (Crac Europe), poursuivi en tant qu'organisateur d'une manifestation non autorisée, est condamné à quatre mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende[34].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Nîmes-Courbessac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Rodilhan et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    9. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Nîmes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. JO du 17 janvier
    21. Alain Soirat, « Jumelages », sur www.rodilhan.fr (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Toros y caritad
    27. violences contre l'avocat
    28. 2014
    29. 2015 dégradations, injures agressions
    30. [PDF]Le Point, « Pro et anti-corridas: La guerre est déclarée », Le Point, (consulté le ).
    31. « Gard: La manifestation des anticorridas tourne à l'affrontement », 20 minutes, (lire en ligne).
    32. .
    33. Le Figaro, « Corrida: prison ferme pour les aficionados », Le Figaro, (consulté le ).
    34. Midi Libre, « Gard : affaire de Rodilhan, prison ferme pour deux aficionados », Midi Libre, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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