Reventin-Vaugris

Reventin-Vaugris est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Reventin-Vaugris

Entrée du village en 1906.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire
Mandat
Blandine Vidor
2020-2026
Code postal 38121
Code commune 38336
Démographie
Gentilé Reventinois
Population
municipale
1 941 hab. (2018 )
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 08″ nord, 4° 50′ 29″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 404 m
Superficie 18,4 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vienne
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vienne-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Reventin-Vaugris
Géolocalisation sur la carte : Isère
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Reventin-Vaugris
Liens
Site web mairiereventinvaugris.fr

    Géographie

    Localisation

    Carte de Reventin-Vaugris et de ses communes limitrophes.

    Reventin-Vaugris est une commune située au sud-est de la France, au bord du Rhône, dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept autres communes :

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 840 hectares ; son altitude varie de 141 à 404 mètres[1].

    L'ancienne mine de zinc de la Poype est un site géologique remarquable de 14,94 hectares situé sur les territoires des communes de Reventin-Vaugris et de Vienne (au lieu-dit la Poype). En 2014, elle est classée « une étoile » à l'inventaire du patrimoine géologique[2].

    Hydrographie

    Le Rhône passe à Reventin-Vaugris. Il forme la limite entre les communes de Reventin-Vaugris et d'Ampuis. Le barrage hydro-électrique de Vaugris a été construit en 1980 par la Compagnie Nationale du Rhône[3].

    Barrage hydro-électrique de Vaugris.
    L'autoroute A7

    Reventin-Vaugris est coupée en deux par l'autoroute A7 à destination de Paris par Lyon au nord, et à destination de Marseille au sud. Un projet d'échangeur complet payant est à l'étude : situé entièrement sur le territoire de la commune de Reventin-Vaugris entre l'aérodrome de Reventin et la barrière de péage de Reventin. Ce projet fait l'objet d'une vive contestation de la part des riverains, ce qui a conduit aux élections municipales de 2017.

    La nationale 7

    En dehors de l'autoroute A7, Reventin-Vaugris est traversée par la Route nationale 7.

    Voies ferroviaires

    Reventin-Vaugris ne possède plus de gare depuis la fermeture de la gare SNCF de Vaugris. La réouverture de la gare refait régulièrement surface dans des programmes électoraux[4]. La gare de Vienne est la gare la plus proche de Reventin-Vaugris.

    La gare de Vaugris en 1900.

    Voies aériennes

    Reventin-Vaugris est dotée d'un aérodrome géré par la chambre de commerce et d'industrie Nord-Isère. L'aérodrome de Reventin situé entièrement sur le territoire de la commune de Reventin-Vaugris a été implanté dès 1934. Il est principalement utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme.

    L'aéroport commercial le plus proche est l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry situé à 45 km environ.

    Urbanisme

    Typologie

    Reventin-Vaugris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[8] et 95 276 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    Le Grand Chemin vers 1910.

    La commune est constituée des deux anciennes communes de Reventin et de Vaugris, elles-mêmes composées de quartiers (Centre-Village, Le Grand Chemin, Vaugris-Gare, Le Vieux-Vaugris, L'Aubressin et La Balme), de hameaux (Saint-Christ et Fabrière) et de lieux-dits (la Conche, le Rondet, la Poype, le Saluant et les Croses).

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), terres arables (23,5 %), prairies (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones urbanisées (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le nom de Reventin vient du latin Repentinum[15] provenant du nom d'un aristocrate Gallo-Romain. Habitant à Vienne, Quintus Licinius Repentinus possédait un grand domaine d'exploitation agricole (villa) à l'endroit du village de Reventin-Vaugris[16],[17]. Une épitaphe datant du Ier siècle après J.-C. (de la période du Principat entre 4 et 14), conservée au musée de Vienne, montre la renommée de Licinius Repentinus[18]. Les pierres gallo-romaines retrouvées sur les terres de La Conche indiquent qu'il est possible que la villa de Repentinus se situait sur le lieu de construction de la maison forte par Auguste Fornier au début du XIXe siècle.

    À Vienne est conservée une inscription fragmentaire, en l’honneur des empereurs Auguste et Tibère, signé par Licinius Repentinus :

    [Imp(eratori) Caes(ari), diui ?] f(ilio), Augus[to--- ?]

    [--- ? et Tib(erio) ? C]aesari, [Aug(usti) f(ilio) ?,--- ?]

    [--- ?. Magistr ?]i uici Rep[entini---] [---s]acrum.

    A l’empereur César Auguste (?), fils du divin,

    et à Tibère (?) César, fils d’Auguste (?)…

    Les responsables du uicus Repentinus…Consacré…

    Histoire

    Antiquité

    Du début de l'âge du Bronze final (1250-1100 av. J.-C.) date le trésor d'objets en bronze découvert en 1869 à la Poype-Vaugris, sur une hauteur dominant le Rhône. Il comportait kg de lances, épées, faucilles, bracelets, haches et lingots presque toujours fragmentés. D'autres haches en bronze proviennent de la commune. Ces objets témoignent de l'importance de la voie de passage préhistorique le long du Rhône confirmée par les dépôts de Chasse, Ternay I et II, Vernaison[19],[20]

    Moyen Âge

    Pendant tout le Moyen Âge et jusqu'à la Révolution, l'Église catholique, à travers le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne et l'archevêque de Vienne, garde un grand pouvoir temporel sur les terres de Reventin et de Vaugris. On retrouve de nombreuses traces de tractations commerciales et de tension juridiques entre le haut-clergé de Vienne et les seigneurs locaux.

    En 1289, au concile provincial de Vienne, les terres de Reventin sont qualifiées d'alleu, c'est-à-dire sans dépendance seigneuriale. Elles sont entièrement sous la juridiction de l'Église catholique.

    IXe siècle

    Vers 875, le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne acquiert une vigne et un jardin sur les terres de Reventin en échange de possessions situées près de Lyon[21].

    Xe siècle

    Vers 940, c'est Ratburn, vicomte de Vienne, fils de Géraud de Forez, qui donne ses possessions de la paroisse de Reventin (in Repentinis Villa[22]) à l'église Saint-Maurice de Vienne représenté par Sobon, archevêque de Vienne[23].

    XIIe siècle

    Vers 1130, Hugues de Reventin abandonna tous ses droits sur la terre de Reventin et les céda à l'Église catholique via le chapitre de la l'église Saint-Maurice de Vienne[24]. Le château de Reventin est ainsi cité comme donné à l'Église[25].

    XIIIe siècle

    En mai 1213, Guigues de Reventin, chevalier, et ses enfants Guigues et Arlhaud, cède moyennant finance ses droits (perception de la dîme pour 22 livres) et usages sur les terres et biens dépendants de l'église de Reventin au chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne via Humbert II, archevêque de Vienne[26].

    En , Hugues d'Anjou, chevalier, vend un bois de la paroisse de Reventin à Jean de Bernin, légat du Pape, archevêque de Vienne[26].

    En 1289, les seigneurs Hugues de Chateauneuf et Pierre de Briort ont concédé aux obédienciers de Reventin, c'est-à-dire les religieux dépendant du chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne, 40 sous pour reconstruire à Reventin la maison en ruine de G. Coyndos afin qu'ils puissent y vivre à 70[27].

    XIVe siècle

    La juridiction des terres de Reventin est sujette à tension entre les membres du chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne. Ainsi, en , est décidé que la juridiction sera commune entre Briand de Lavieu, archevêque de Vienne et Guillaume de Clermont, doyen de l'église Saint-Maurice[26].

    En 1309, un différend oppose le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne et le noble Reynaud de Saint-Jullien. Finalement, Reynaud de Saint-Jullien doit quitter la forteresse adjacente à l'église de Reventin[26].

    En , le seigneur d'Hauterives fait couper une oreille à un bandit sur les terres de Reventin sur ordre du dauphin Jean II de Vienne (1280-1318), comte d'Albon. Le chapitre de l'église Saint-Maurice de Vienne à travers Briand de Lavieu, archevêque de Vienne, conteste cette justice qui usurpe ses propres droits sur des terres lui appartenant[26]. Cet épisode s'inscrit dans le contexte du concile de Vienne convoqué par le pape Clément V en 1311. Le dauphin Jean II de Vienne contracte alors un traité d'alliance avec l'archevêque et son église s'obligeant à lui porter assistance militaire pour défendre ses droits. D'autres transactions auront lieu jusqu'en 1315 pour que le chapitre récupère tous ses droits auprès du dauphin.

    XVe siècle

    François II de Maugiron, seigneur de Leyssins était fils de François I de Maugiron, seigneur d'Ampuis, et de Claude du Clos. Il possédait des biens à Vaugris, Reventin et Vienne[28]. Il est inscrit au nombre des nobles en 1484. François II épousa Péronnette Lyatard, fille de Guillaume Lyatard, seigneur de Leyssins, et de Jeanne de Briord. Péronnette Lyatard, issue d'une ancienne famille du Viennois, lui apporta la seigneurie de Leyssins en dot.

    Temps modernes

    Plus tard, on retrouve Laurent de Maugiron, seigneur d'Ampuis, fils de Guy de Maugiron et d'Ozanne L'Hermitte, cité en 1557 comme héritiers des biens de son cousin, Guillaume IV de Maugiron, fils de François II de Maugiron, mort sans descendance[28].

    Reventin et Vaugris sont cités comme lieux de passage du cortège funéraire de François de France, dauphin de France, duc de Bretagne. Après un arrêt au château de Diane de Poitiers, où le prince fut empoisonné, il mourut le 10 août 1536 au Château de Tournon[29]

    Le blason du village est celui de Aymar Félicien de Boffin, marquis de La Sône, seigneur de Chatte et de La Poype[30]. Né le à Grenoble et mort le à Paris, il fut lieutenant général des armées du roi et lieutenant-colonel au régiment des Gardes françaises. Il épousa Marie Anne Moufle, dame de La Tuilerie. La famille de Boffin était très présente dans la région de Vienne et possédait un nombre important de seigneuries.

    Aymar Félicien de Boffin descendait en ligne masculine d'une famille de marchand à Romans-sur-Isère anobli en 1554 par charge d'avocat au parlement de Grenoble. Il descendait également de Humbert Ier de Viennois par sa grand-mère paternelle.

    En 1770, on retrouve le chapitre de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne qui est cité comme seigneur et haut-justicier[31] de la terre de Reventin.

    Révolution française et Empire

    Le a lieu la naissance de la municipalité de Reventin à la suite de la convocation d'une assemblée constitutive de Philibert Magnard, bourgeois de Vienne, châtelain de la communauté de Reventin, Pierre Berton, François-Marin Benatru, Jean Guillot et Marc Charreton, tous officiers municipaux de la communauté de Reventin[32].

    En février 1791, le curé de Reventin, Louis Berton, est nommé vicaire de l'évêque de Grenoble à la suite de la disparition de l'archidiocèse de Vienne en 1790[33]. Il devint président du conseil épiscopal jusqu'en 1792 pendant la vacance du siège. Révolutionnaire convaincu, il abandonna la prêtrise et se maria en 1793[34].

    Monarchie de Juillet

    La commune est créée le par ordonnance royale[35] de Louis-Philippe Ier qui réalisait ainsi l'union « au temporel » des communes de Reventin (784 habitants) et de Vaugris (302 habitants), déjà unies pour le « spirituel » car elles avaient l'église et le cimetière en commun.

    1939-1945

    L'hôtel-restaurant au début du XXe siècle

    Reventin-Vaugris a accueilli l'armée Française au début de la guerre en 1939. L'armée avait investi la bâtisse à l'entrée du village, en face du Café du Nord. Le capitaine Delisle avait son bureau dans la maison de famille de l'épicière du village. Les nombreuses fermes du village logeaient les soldats ainsi que les granges du chemin des Joncs[36].

    Le "Coup de Vaugris"

    Depuis le , un train allemand stationne près de la gare de Vaugris. Son chargement de carburant est destiné à l’armée de l’air allemande. Selon les témoignages, une vingtaine de soldats allemands surveillent nuit et jour le convoi et les habitants craignent à tout moment une attaque qui détruirait le quartier. Une opération de sabotage est ordonnée par Londres afin de détruire les réserves d’essence contenues dans ces wagons. L’exécution de cette mission est confiée à Raymond Basset (alias commandant Mary) qui est secondé par le colonel Gentgen.

    Au matin du , une traction noire traverse le Rhône, suivie de près par une camionnette de résistants, pour se rendre en gare de Vaugris. La camionnette s’arrête au niveau de la tête du train. Les hommes se mettent en place et ouvrent le feu à 5 h 45. L’attaque ne dure que sept minutes mais les dégâts causés sont considérables. Les citernes atteintes par les tirs s’enflamment et l’incendie se propage le long du convoi. Les soldats allemands chargés de la surveillance restent bloqués dans les wagons de marchandises sous une pluie de balles.

    Des doutes ont subsisté sur le nombre de victimes allemandes de cette opération, les résistants n’ayant eu à déplorer aucun blessé. Bien qu'à cette époque la BBC ait annoncé 76 morts, le compte rendu de gendarmerie ne fait état que de trois soldats blessés. L’action d’éclat des résistants causa une perte importante à l’armée allemande, évitant aussi un bombardement aérien du quartier qui aurait coûté la vie à de nombreux civils. La plaque commémorative située devant l’école de Vaugris rappelle cette action héroïque[37].

    Après-Guerre

    Essentiellement rurale jusque dans les années 1960, la commune s'est intégrée au district de Vienne devenu en 2002 la communauté d'agglomération du Pays Viennois, puis Vienne Condrieu Agglomération au . Cela a contribué à l'installation de zones économiques. La proximité de Vienne et de l'autoroute A7 qui la coupe en deux, ont conduit à un développement maîtrisé de la population.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[38].

    Liste des maires

    La liste des maires de la commune est connue à travers les actes d'état civil des deux communes Reventin, Vaugris puis de la commune fusionnée Reventin-Vaugris[39].

    Liste des maires de Reventin de 1790 à 1848

    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Christophe Gautier    
    1792 1793 Jean-François Boullu    
    1793 1795 Jean Sarrazin    
    1795 1816 Louis Chulliat    
    1816 1821 Michel Chulliat    
    1821 1834 Auguste Fornier Royaliste Adjoint au maire de Vienne en 1821. Avocat à Vienne. Propriétaire. Fait construire la maison forte du lieu-dit la Conche[40].
    1834 1837 Henry Chulliat    
    1837 1848 Jean-Michel Chulliat    

    Liste des maires de Vaugris de 1790 à 1848

    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1795 Michel-Etienne Puis    
    1795 1800 Jean Sarrazin   Maire de Reventin de 1793 à 1795
    1800 1802 Jacques Jury    
    1802 1817 Ennemond Garin    
    1817 1848 Ennemond Jury    

    Liste des maires de Reventin-Vaugris à partir de 1848

    Période Identité Étiquette Qualité
    1848 1848 Ennemond Jury    
    1848 1852 Jean-Michel Chulliat    
    1852 1873 Pierre Decourt    
    1873 1875 Jérôme Raffard    
    1875 1878 André Moussier    
    1878 1879 François Dambuyant    
    1879 1884 Étienne Perret    
    1884 1894 Joseph Guillot    
    1894 1908 André Durand    
    1908 1912 Jérôme Raffard    
    1912 1919 André Durand    
    1919 1925 Jean Pascal    
    1925 1937 Fleury Jury    
    1937 1944 Louis Rozand    
    1944 1947 Marius Roche    
    1947 1964 Joannes Paccalet    
    1964 1971 Henri Amblard    
    1971 1983 Paul Perrot SE  
    1983 avril 2005 Bruno Jury DVD Agriculteur
    avril 2005 janvier 2017 Élisabeth Célard DVD Retraitée
    janvier 2017 En cours Blandine Vidor[41] SE Mère au foyer
    Élections municipales de 2017

    À la suite du projet de construction d'un demi-échangeur de l'A7 sur la commune, de nombreux élus du conseil municipal ont démissionné[42], estimant n'avoir pas été suffisamment consultés sur les détails de ce projet. Conformément à la loi du code électoral, le préfet de l'Isère a donc organisé de nouvelles élections. Le a vu la victoire d'une ancienne élue démissionnaire, Blandine Vidor, et de son équipe à 58 %[41].

    Liste Président Nombre d'élus Statut
    Tous Concernés pour Reventin-VaugrisBlandine Vidor15majorité
    Déterminés à avancer ensembleElisabeth Célard4opposition

    Rattachements administratifs

    Du point de vue administratif, la commune dépend de l'arrondissement de Vienne et avant la réforme territoriale de 2014 dépendait également du canton de Vienne-Sud. La commune fait partie de la Communauté d'agglomération du Pays Viennois. Elle faisait auparavant partie du district de Vienne, qui regroupait sept communes : Sainte-Colombe-lès-Vienne, Saint-Romain-en-Gal, Saint-Cyr-sur-le-Rhône, Seyssuel, Pont-Évêque, Reventin-Vaugris et Vienne.

    Du point de vue électoral, la commune dépend du canton de Vienne-2 (Partiel).

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    En 1699, un rapport pastoral indique qu'il y a au moins 300 habitants sur les hameaux de Reventin et de Vaugris[44].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2018, la commune comptait 1 941 habitants[Note 4], en augmentation de 8,68 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5325536627577368468749171 405
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2261 1511 1841 1531 1081 0081 054954944
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9021 074884839843804779757810
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8488349131 2091 3311 5771 6231 7651 785
    2018 - - - - - - - -
    1 941--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école de Reventin en 1900.

    La commune relève de l'académie de Grenoble.

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales regroupant 156 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[49]. Les élèves ont été autrefois accueillis dans deux écoles distinctes : une au Centre-Village et une au Vieux-Vaugris. Les bâtiments de l'ancienne école de Vaugris sont maintenant rattachés à l'unique école de Reventin-Vaugris. L'école du Centre-Village a été fermée il y a quelques dizaines années et l'école Paul-Vincensini a été construite au village, place du Poète, en 2005. Elle a été agrandie en 2013[50].

    Santé

    Reventin-Vaugris dispose d'un cabinet avec un médecin généraliste situé au Centre-Village, à l'emplacement de l'ancienne école du village.

    Reventin-Vaugris, de par sa taille, ne possède aucun établissements de santé d'envergure. Les établissements hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier Lucien-Hussel de Vienne et la clinique Trenel située à Sainte-Colombe.

    Sports

    Le football et le basket peuvent être pratiqués par l'intermédiaire de L'Union Sportive Reventinoise (également appelé US Reventin ou USR). Le club évolue en violet et blanc au stade Jean-Louis-Rivoire. Il utilise également le gymnase municipal.

    Chaque année le tournoi Solida'Foot et Solida'Basket sont organisés le week-end de Pentecôte au profit de l’Association philanthropique des parents d'enfants leucémiques (APPEL). D'autres sports peuvent également être pratiqués dans la commune : aïkido, tennis, basket loisirs, gymnastique homme et femme loisirs, ou dans des clubs intercommunaux (judo).

    Les associations sportives

    • C.O.R. : Cyclo Olympique Reventinois[51]
    • Vélo Club Horizon 38[52]
    • Judo Club
    • Reventin Vaugris Boxe
    • Tennis Club Loisirs
    • Union Sportive Reventinoise : US Reventin Basket[53]
    • Union Sportive Reventinoise : US Reventin Foot[54]

    Cultes

    Culte catholique : église Saint-Saturnin de la Paroisse Mère Teresa[55].

    Économie

    Revenu

    En 2009, le revenu moyen était de 37 900 [56].

    En 2012, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 308  soit une augmentation de 2,34 % par rapport à l'année 2011[57].

    Emploi

    En 2014, la population est composée de 44,66 % d'actifs. On dénombre 8,7 % de chômage[57].

    Zone artisanale

    Reventin-Vaugris accueille de nombreuses entreprises et industries[58] au sein de la Zone artisanale du Saluant, proche de l'Aérodrome de Reventin.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église et la place en 1925.

    Antiquité

    • Vestiges pavés en cailloux roulés de l'ancienne route Impérial Lyon-Marseille[59]

    Moyen Âge

    • Grange fortifiée du XVIe siècle
    • La maison de la Poype (des seigneurs de La Poype)
    • La maison Camelin (hameau de Fabrière)

    XVIe au XIXe siècle

    • Église Saint Saturnin : dédiée à saint Saturnin que la dévotion populaire appelait Saint Sorlin[22]
    • Château de Reventin
    • La maison forte de La Conche : elle fut construite vers 1815 par Auguste Fornier, maire de Reventin et négociant à Vienne, sur des terres données en 1786 à son père par un certain Monsieur Duport. La maison constitua la dot de sa fille Delphine Fornier pour son mariage avec Casimir Faure en 1832. La maison resta dans la famille Faure jusqu'en 1960.

    Équipements culturels

    Les Reventinois disposent notamment de la chorale « De Cœurs en Chœur »[60], d'une école intercommunale de musique[61].

    Personnalités liées à la commune

    Outre les maires cités ci-dessus, la commune compte plusieurs personnalités :

    • Licinius Repentinus. propriétaire Gallo-Romain[16]
    • Roland de La Poype, chevalier, seigneur de Serrières[62]
    • Hugues de Reventin[24]
    • Guigues de Reventin, chevalier
    • Reynaud de Saint-Jullien
    • François II de Maugiron, seigneur de Leyssins[28]
    • Laurent de Maugiron, comte de Mauléans[28]
    • chanoine Guillaume de La Balme[63]
    • Guillaume Palmier, doyen du chapitre de Saint-Maurine à Vienne en 1524[64]
    • Aymar Félicien de Boffin, marquis de La Sône, seigneur de Chatte et de la Poype au XVIIIe siècle[30]

    Armoiries de la commune

    Blason
    De gueule à la fasce d'argent.
    Ornements extérieurs
    Deux sauvages
    Devise
    Nec Temere, Nec Timide
    Cri de guerre
    La Poype !
    Détails
    Blason de la famille de La Poype, seigneur de La Poype et de Serrières[65].
    Blason
    D'or au bœuf passant de gueules, au chef d'azur, chargé de trois croisettes de calvaire du champ.
    Devise
    1° Deo, regi, patriae, pietas et fides / 2° Caput Inseret Astris
    Détails
    Le blason de la ville est celui de Aymar-Félicien de Boffin, marquis de La Sône, seigneur de La Poype au XVIIIe siècle[66].

    Devise

    La devise de la famille de La Poype est Nec Temere, Nec Timide (Jamais par hasard, jamais timide).

    La devise de Reventin-Vaugris est celle de la famille de Boffin : Deo, Regi, Patriae, Pietas et Fides (Pour Dieu, pour le Roi, pour la patrie, piété et fidélité). La deuxième devise de cette famille est Caput Inseret Astris

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. « Inventaire du patrimoine géologique : résultats », sur le site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement d'Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015) (consulté le ).
    3. « Barrage de Vaugris », sur le site structurae.info : « Base de données internationale du patrimoine du génie civil » (consulté le ).
    4. Dominique Largeron, « Ré-ouverture de la gare de Vaugris aux voyageurs sans doute pas avant une dizaine d'années », sur le site vivre-vienne.fr de la sarl Agence Premier Cercle, (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Aymarus Rivallius, Description du Dauphiné, de la Savoie, du Comtat-Venaissin, de la Bresse et d'une partie de la Provence, de la Suisse et du Piémont au XVIe siècle., Ch. Vellot, (lire en ligne).
    16. André Pelletier, Vienna, Vienne, Presses Universitaires Lyon, , 188 p. (ISBN 978-2-7297-0677-7, lire en ligne).
    17. André Pelletier, La bourgeoisie municipale à Vienne sous le Haut-Empire, , 310 p..
    18. Yves Burnand, « Deux inscriptions inédites de Vienne (Isère) », Gallia, vol. 16, no 2, , p. 284–289 (DOI 10.3406/galia.1958.2237, lire en ligne, consulté le ).
    19. Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 2, p. 309-311 [lire en ligne].
    20. Bernard Dedet et Alain Girard, « Une tombe du début du Bronze Final II découverte en 1874 à Gaze-Menet (Chusclan, Gard) », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 25, no 1, , p. 7 (DOI 10.3406/ran.1992.1395, lire en ligne, consulté le ).
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    22. Nicolas Chorier, L' Estat politique de la province de Dauphiné, Chez R. Philippes, (lire en ligne).
    23. Nicolas Chorier, Histoire généalogique de la maison de Sassenage, branche des anciens comtes de Lyon et de Forests, Thioly, (lire en ligne).
    24. Claude Étienne Bourdot de Richebourg, Histoire de la sainte Eglise de Vienne par M. C. Charvet, prêtre, Cizeron, (lire en ligne).
    25. Nicolas Chorier, Histoire generale de Dauphiné dépuis l'an M. de N. S. jusques à nos jours, Thioly, (lire en ligne).
    26. Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois ou repertoire chronologique et analytique des documents imprimes et manuscrits relatifs a l'histoire du Dauphine, des... vol. 7, Imprimerie Valentinoise, (lire en ligne).
    27. Yvain Maret, « Les statuts du chapitre cathédral de Vienne », Mémoire de Master 2, (lire en ligne, consulté le ).
    28. Humbert Terrebasse, Histoire et généalogie de la famille de Maugiron en Viennois, 1257-1767, Lyon, 1905, [lire en ligne (page consultée le 11 janvier 2017)].
    29. Edouard Vallier, Monographie historique, archéologiqe et artistique de l'église Saint-Maurice de Vienne : ancienne cathérale de Vienne et siège du primat des primats ornée de nombreuses photogravures, .
    30. Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842), Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Paris, .
    31. J. Jos Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France. Par M. l'abbé Expilly,..., chez Desaint & Saillant, (lire en ligne).
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    38. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    39. Actes d'état-civils des communes de Reventin, Vaugris puis Reventin-Vaugris, Reventin-Vaugris, 1790-1894.
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    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    59. « Les vieux pavés - Reventin-Vaugris - Mon Week-end à Vienne », sur www.monweekendavienne.com (consulté le ).
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    65. Rietstap - Armorial de France
    66. , Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842), Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Paris, 1816
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