Religion en Israël et dans les territoires occupés
Israël
Israël a une population de 9 213 000 habitants (recensement de ), parmi lesquels 74,3% de juifs (soit 6 845 259 personnes) et 20,9 % d’Arabes israéliens (soit 1 925 517 personnes)[1], principalement musulmans, mais aussi une minorité chrétienne, auxquels il faut ajouter une minorité musulmane non arabe et 306 000 nouveaux immigrants qui sont enregistrés au Ministère de l’Intérieur comme « non juifs » et qui constituent 4,8 % de la population israélienne (soit 442 224 personnes). Les travailleurs étrangers qui vivent en Israël ne sont pas inclus dans ces données et sont estimés à 203 000 personnes à la fin de 2011[2].
Israël est le seul pays au monde avec une majorité juive.
Selon le Rapport annuel 2007 réalisé par les États-Unis sur la liberté de religion dans le monde[3], en Israël même, les relations entre les groupes religieux sont souvent tendues.
En 2017, les Églises catholique, grecque orthodoxe, arménienne et luthérienne s'unissent pour dénoncer les tentatives de l’État israelien de « saper la présence chrétienne » dans le pays et à Jérusalem en particulier[4].
- Baptême de l'Epiphanie () de l'Eglise orthodoxe grecque à Kasser al Yahoud dans la vallée du Jourdain
- Jeunes sionistes priant au Kotel (mur des Lamentations)
- Baptême chrétien dans le Jourdain, 2011
- Eglise arménienne de Jérusalem
- Vitrail au Monastère Stella Maris sur le mont Carmel
- Rue déserte un jour de Kippour à Talpiot
- Croix s'érigeant à Abu Ghosh dans le district de Jérusalem
- Nouvelle mosquée dans le village israélien d'Abu Ghosh
- Religieuses de l'Eglise orthodoxe grecque en Israël
- Intérieur de l'église Stella Maris à Haïfa
- Prière du soir dans une mosquée
- Porte de la synagogue de Mikveh Israel à Holon
- A Pessa'h, pèlerins juifs éthiopiens sur le chemin du Kotel, Jérusalem
Territoires occupés
Selon le même rapport, la violence se poursuivant depuis le début de la seconde Intifada a considérablement réduit la pratique religieuse dans de nombreuses régions des territoires occupés et endommagé des lieux de culte et des lieux sacrés. La politique du bouclage appliquée dans les « Territoires occupés » en réaction aux attaques séparatistes, et en particulier la construction d'un mur de sécurité par le gouvernement israélien, limite considérablement l'accès aux lieux saints et gêne le travail des organisations religieuses. Le rapport note toutefois que le gouvernement a tenté d'en réduire l'impact de la gêne sur les communautés religieuses.
Autres articles
Note et référence
- (en) « Population of Israel », sur www.cbs.gov.il, (consulté le )
- « Israel Religion Facts & Stats », sur www.nationmaster.com (consulté le )
- Résumé analytique du Rapport 2006 sur la liberté de religion dans le monde
- « Les Églises de Jérusalem tirent la sonnette d'alarme : Israël "tente de saper la présence chrétienne" », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
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