Pomponne (Seine-et-Marne)

Pomponne est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Pomponne.

Pomponne

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Marne et Gondoire
Maire
Mandat
Arnaud Brunet (DVC)
2020-2026
Code postal 77400
Code commune 77372
Démographie
Gentilé Pomponnais
Population
municipale
4 108 hab. (2018 )
Densité 573 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 04″ nord, 2° 41′ 21″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 120 m
Superficie 7,17 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lagny-sur-Marne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Pomponne
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Pomponne
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Pomponne
Géolocalisation sur la carte : France
Pomponne
Liens
Site web pomponne.org

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à environ 1,4 kilomètre au nord-ouest de Lagny[Carte 1], bordée au sud par la Marne et au nord par des forêts.

    Elle est proche du parc à thèmes Disneyland Paris (environ 11 kilomètres).

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    L'altitude varie de 37 mètres à 120 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 46 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Pomponne.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

    • la Marne, longue de 514,26 km[3], principal affluent de la Seine, qui borde Pomponne au sud ;
    • Le ru du Bouillon ou ru d'Armoin, long de 5,59 km[4], au sud-est ;
    • Le ru Venante, 5,64 km[5], au sud-ouest ;
    • le ru Morte Mère, long de 5,40 km[6] ;
      • bras du ru Morte Mère, long de 0,20 km[7] ;
    • le fossé 01 des Cornouillers, 1,57 km[8].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,28 km[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 703 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18],[Carte 2] :

    • le « Bois de Vaires-sur-Marne », d'une superficie de 96,63 ha, situé en grande partie dans le secteur aval du bassin versant du ruisseau du Gué de l’Aulnay à proximité de sa confluence avec la Marne et constituant une importante zone humide localisée dans un contexte péri-urbain[19],[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Pomponne comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2],[21],[Carte 3] :

    • les « Bois de Brou, bois de Vaires et prairies associées » (396,83 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
    • les « Bois de Luzancy et de Chaalis » (143,69 ha)[23],
    • la « Marne à Vaires-sur-Marne » (89,54 ha), couvrant 8 communes dont 7 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis[24] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[21] :

    • la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » (3 619,57 ha), couvrant 17 communes du département[25] ;
    • la « vallée de la Marne de Gournay-sur-Marne à Vaires-sur-Marne » (1 336,91 ha), couvrant 9 communes dont 8 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Pomponne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[30] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57% ), zones urbanisées (25,6% ), prairies (6% ), zones agricoles hétérogènes (5,4% ), terres arables (3,7% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[35].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[36],[37],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne, Brosse et Condoire, approuvé en février 2013 et dont la révision a été lancée en 2017 par la Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire[38].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[39].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 42 lieux-dits administratifs répertoriés[40].

    Logement

    En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 1 612 (dont 53,7 % de maisons et 46,2 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 57,8 % contre 40,9 % de locataires[41].

    La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 24,4 %[Note 6].

    Voies de communication et transports

    Le bâtiment voyageurs de la gare.

    Voies ferroviaires

    La gare de Lagny - Thorigny se situe en lisière de la limite communale, au sud-est. Desservie par la ligne P du Transilien, elle permet notamment de rallier les gares de Paris-Est et de Meaux.

    Transports en commun

    Pomponne est desservie directement sur son territoire par deux lignes :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes H. de Ponpona en 1107[42] ; V. de Pompone vers 1107[43] ; Pomponia en 1154[44] ; Ponpona vers 1180[45] ; Ponponia en 1224[46].

    Pomponne est un sobriquet d'origine occitane, son étymologie vient de poumpidou : « le palier (de culture), la terrasse ».

    Histoire

    Moyen-Âge

    Le premier seigneur de Pomponne connu était Philippe Ier de Nanteuil (1155-1227), seigneurie du château de Pomponne. Il a laissé la seigneurie de Pomponne en héritage à son fils Philippe II de Nanteuil († 1258), chevalier combattant (miles) et trouvère à l'image des premiers chevaliers du royaume de France suivant le code de l'homme chevaleresque fier qui a inspiré tant d'écrivains dans les siècles suivants.

    Le pouillé parisien du XIIIe siècle indique que la cure relève de la présentation de l'abbé de Saint-Martin de Rurecourt (diocèse de Beauvais)[47].

    Accident ferroviaire

    Le en soirée, un train express Paris-Strasbourg lancé à pleine vitesse percute l'arrière d’un train Paris-Nancy qui est à l'arrêt sur la voie ferrée entre Pomponne et Lagny-sur-Marne. La catastrophe fait plus de 200 morts et est, à ce jour, la seconde plus grande catastrophe ferroviaire en France après la catastrophe ferroviaire de Saint-Michel-de-Maurienne en 1917.

    Ce train pour Nancy a respecté une signalisation d'arrêt. Il s'agit d'un train supplémentaire mis en place par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, qui exploite alors le réseau pour l'Est de la France, pour faire face à l'afflux de voyageurs pour les fêtes de fin d'année. Or souvent pour ces trains supplémentaires, il est encore à l’époque régulièrement utilisé d'anciennes voitures de voyageurs dont la caisse est entièrement en bois, avec seulement le châssis en acier. La puissante locomotive de type 241 Mountain du Paris-Strasbourg vient percuter, de nuit, la dernière voiture, la chevauchant et détruisant ainsi sa caisse en bois et celles des quatre voitures suivantes. La projection d'éclats de bois participe également au lourd bilan. L'enquête montrera que le mécanicien du Paris-Strasbourg n'a pas respecté une signalisation d'arrêt et que le « crocodile » entre les rails chargé de freiner et d'avertir le train a été sans doute bloqué par le gel.

    À la gare de l'Est à Paris d'où étaient partis les deux trains, une chapelle ardente est dressée, le président de la République, Albert Lebrun, vient se recueillir sur les 200 cercueils.

    À la suite de cet accident, les voitures à caisse en bois sont retirées progressivement du service : elles sont interdites sitôt que la vitesse du convoi est susceptible de dépasser 60 km/h et limitées aux convois desservant la banlieue. De même, la SNCF, nouvellement créée, s'efforce, dès sa création, de remplacer ces voitures par de nouvelles, de conception plus récente. Mais les dernières ne disparaitront qu'au tout début des années 1960.

    Politique et administration

    Élections nationales

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[49]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Michel Benoist    
    1791 1792 Pierre-Simon Noël    
    1792 1793 Gatien Choisnard    
    1793 1795 Martin Pellerin    
    1795 1800 Étienne Esnault    
    1800 1808 Michel Benoist    
    1808 1824 Jean-Baptiste Martin Le Prieur    
    1824   Alexis Fouffe    
    1870 1871 Henri Decoeur    
    1871 1878 Édouard Dreux   Propriétaire du château de Pomponne
    1878 1888 Louis Goret    
    1888 1892 Édouard Lequin    
    1892 mai 1900
    (décès)
    Louis Gaudineau[50],[51] (1827-1900)   Directeur de la maison Thauvin & Cie, administrateur de
    l'hospice de Lagny
    1900 1905 Albert Dumez (1847-1905)
    Gendre d'Édouard Dreux
      Rentier et propriétaire du château de Pomponne
    1905 1913 Édouard Lequin    
    1913 1917 Celestin Grange    
    1917 1919 Léon Derlon    
    1919 1929 Clovis Richard    
    1929 1938 Louis Vidal    
    1938 1944 André Bacot    
    1944 mars 1959 René Gilzinger    
    mars 1959 1970 Robert Saurin    
    1970 1979 Roger Marie    
    1979 juin 1995 Marcel Lambert    
    juin 1995 octobre 2001[52]
    (démission)
    Jean-Paul Courrier DVD Ancien agent SNCF
    octobre 2001[52] décembre 2001 Henri Barbero   Maire par intérim
    décembre 2001[53] mars 2008 Alain Wery DVD Technicien responsable des travaux à Gagny, ancien adjoint
    mars 2008 novembre 2010[54]
    (décès)
    Marie-Christine Guillaume SE  
    décembre 2010[55] juillet 2020 Roland Harlé DVD Chef de projet retraité
    4e vice-président de la CA de Marne et Gondoire (2015 → 2020)
    juillet 2020 En cours
    (au 30 juin 2021)
    Arnaud Brunet DVC Architecte DPLG
    12e vice-président de la CA de Marne et Gondoire (2020 → )

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [56],[57].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Pomponne est assurée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) pour le transport. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58],[59],[60]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [58],[61].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la Société Française de Distribution d’Eau (SFDE), dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[58],[63].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [58],[64],[65].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].

    En 2018, la commune comptait 4 108 habitants[Note 7], en augmentation de 12,86 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    271330295276313328320305345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    356396376431481497483514525
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5946616607158549198529351 233
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 1811 3041 3972 8263 0443 2563 3073 3313 701
    2018 - - - - - - - -
    4 108--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Pomponne dispose d’une école primaire publique ( Les Cornouillers), comprenant une école maternelle et élémentaire, située 1 rue de l'École 77400 Pomponne. Cet établissement public, inscrit respectivement sous les codes UAI (Unité administrative immatriculée ) 0771686P et 0770455B, comprend 106 élèves en maternelle et 181 en élémentaire (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[70]. Il dispose d’un restaurant scolaire.

    La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Pomponne est en zone C.

    Économie

    • Commerces, artisanat, exploitations agricoles.

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 1 492 (dont 76,5 % sont imposés) représentant 3 716 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 737 [41].

    Emploi

    En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 527, occupant 1 742 actifs résidants (salariés et non-salariés) .

    Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 77,1 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 10,3 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 8,5 %, retraités ou préretraités 7,4 %, autres inactifs 7 %[41].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 236 dont 2 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 25 dans la construction, 170 dans le commerce-transports-services divers et 35 étaient relatifs au secteur administratif.

    Cette même année, 23 entreprises ont été créées, dont 18 par des auto-entrepreneurs[41].

    Agriculture

    Pomponne est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[71].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[72]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 46 ha en 1988 à 30 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pomponne, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Pomponne entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[71],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 1 1 1
    Travail (UTA) 3 1 0
    Surface agricole utilisée (ha) 46 40 30
    Cultures[73]
    Terres labourables (ha) 0 0 0
    Céréales (ha) 0
    dont blé tendre (ha) 0
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 0
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) 0
    Élevage[71]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 77 22 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Pierre-Saint-Paul.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Pomponne a été bâtie à la fin du XIIe siècle. Son architecture a été sensiblement modifiée, notamment lors de l'ajout de contrefort, mais elle conserve une remarquable nef d'origine. Elle abrite le cœur de Simon Arnauld de Pomponne.

    Lieux et monuments

    Le château.

    Le château a été largement reconstruit par Simon Arnauld de Pomponne et son père sur des plans de Mansart et Hardouin-Mansart. Il a été très retouché au XVIIIe et surtout au XIXe siècle et abrite désormais deux compagnies de CRS. (La CRS Maintien de l'ordre no 4 et la CRS Autoroutière Est-Île-de-France).

    Personnalités liées à la commune

    • Simon Arnauld, seigneur puis marquis de Pomponne, ambassadeur puis secrétaire d'État de Louis XIV. Il a reçu la seigneurie de sa mère Catherine Lefèvre de La Boderie qui la tenait elle-même de son demi-frère, Nicolas de Haqueville.
    • Isaac Lemaistre de Sacy, traducteur de la Bible en français, mourut le 4 janvier 1684 au château de Pomponne, où l'avait accueilli son cousin Simon Arnauld de Pomponne.

    Héraldique logotype et devise

    Blason
    D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux palmes adossées, posées en chevron et en pointe d'un rocher mouvant de la pointe, le tout d'or.
    Ornements extérieurs
    Timbré d'une couronne murale
    Détails
    Il s'agit du blason de la famille Arnauld de Pomponne, seigneurs puis marquis de Pomponne au XVIIe siècle[74].
    Blason officiel de Pomponne[75].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, Dictionnaire historique de la ville Paris et de ses environs, t. 4, Paris, Moutard, , 847 p. (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
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