Pierre Veber
Pierre Eugène Veber, né le dans le 2e arrondissement de Paris [1], ville où il est mort en son domicile dans le 9e arrondissement le [2], est un dramaturge et auteur de romans et de contes humoristiques. Il a été aussi critique de spectacle, notamment pour Le Petit Journal.
Biographie
Il était le frère du peintre Jean Veber, le beau-frère de René Doumic qui avait épousé sa sœur Louise, et le beau-frère de Tristan Bernard, dont il avait épousé la sœur[3]. Sa famille était vaste, comme il le fait remarquer lui-même dans la préface de X... Roman impromptu : « Si soixante-dix villes se disputent l'honneur de m'avoir donné le jour, ce n'est pas parce que je suis dix fois plus célèbre qu'Homère, mais seulement parce que le nom que je porte est assez répandu »[4]. À cette époque, on trouve plusieurs écrivains ou scénaristes portant ce patronyme, dont Jean-Pierre Veber et Serge Veber, avec lesquels Pierre travailla parfois.
Pierre Veber est par ailleurs le père de Pierre-Gilles Veber et de Serge Veber, le grand-père de Francis Veber et l'arrière-grand-père de Sophie Audouin-Mamikonian.
On connaît peu de choses de sa jeunesse. Il précise lui-même : « J'ai fait d'assez médiocres études, mais je n'en tire aucune vanité »[4]. En 1889, il collabore déjà au Gil Blas, puisque Antoine indique dans son journal[5], à la date du : « Ce soir, rue Blanche, nous avons la visite de deux nouveaux venus, Tristan Bernard et Pierre Véber [sic], deux jeunes journalistes de beaucoup d'esprit qui crayonnent, chaque semaine, au Gil Blas, une revue d'actualités illustrée par Jean Véber, le Chasseur de chevelures, d'un brio étincelant ». En 1892, Pierre Veber collabore à la revue Le Chasseur de chevelures, dirigé par Tristan Bernard. Ce journal humoristique n'eut que deux numéros en 1892, et en 1893, Pierre Veber apparaît comme corédacteur dans la mention : « Tristan Bernard, rédacteur intègre, Pierre Veber, rédacteur vénal »[6].
Pierre Veber a été un auteur prolifique, produisant en quarante ans de carrière une centaine de comédies burlesques, de vaudevilles et de livrets d'opérette, et près d'une cinquantaine de romans, de recueils de nouvelles et de contes humoristiques et ironiques. Près de la moitié de ses pièces ont été écrites en collaboration avec un ou deux autres auteurs, à qui il apportait son élégance et sa grande facilité d'écriture, qu'il avouait avec humour dans la préface de son Théâtre incomplet : « Le Théâtre est, pour un écrivain, une distraction charmante, qui le dispense d'écrire ; on écoute des guignols intérieurs, qui divaguent, on note leurs propos, on imagine leurs gestes. Et cela fait des pièces. »[7]
Sa collaboration fréquente avec Maurice Hennequin, en particulier, a permis de contrebalancer un peu le duo de Flers et Caillavet qui faisait fureur à l'époque dans les théâtres. Mais il a prêté la main, pour le théâtre, à bien d'autres écrivains, comme Alfred Capus, Georges Courteline et Léon Xanrof. Son activité d'auteur dramatique s'est poursuivie presque jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il approchait des soixante-dix ans.
Il a écrit aussi des romans en collaboration, ce qui est moins fréquent que pour le théâtre. C'est lui, paraît-il, qui eut, en 1895, l'idée de X... roman impromptu : un roman « sans plan préconçu, sans sujet arrêté »[8] écrit à dix mains, par Georges Courteline, Jules Renard, George Auriol, Tristan Bernard et lui-même. Chaque auteur, dans un ordre déterminé par le hasard, écrivait un chapitre, en repartant, en théorie, de la fin du chapitre précédent. La plus grande liberté d'imagination était laissée à chaque auteur, les seules contraintes étant que le héros X ne meure pas et que les autres personnages ne changent pas de sexe. Paru tout d'abord en feuilleton dans le Gil Blas du au [9], ce « roman steeple-chase » ou "roman choral", rebaptisé « roman impromptu », fut plusieurs fois édité par Flammarion. Pierre Veber a également écrit des nouvelles en collaboration avec Willy.
Certaines de ses pièces connurent de grands succès, certaines même de véritables triomphes, comme Le Monsieur de cinq heures avec 568 représentations[10], ce qui était considérable à l'époque. Quelques-unes furent adaptées plus tard au cinéma, Veber étant alors crédité de « scénariste » ou de « coscénariste » (voir section « Scénarios »). D'autres pièces furent traduites en anglais et jouées à Londres et à New York (voir section « Œuvres »). Il a écrit sous le nom de plume de « Bill Sharp ».
Œuvres
- Œuvres de Pierre Veber sur le projet Gutenberg
- Texte Notre ami Morges dans le volume 1 de la Revue Blanche
Théâtre
- 1897 : Dix ans après, comédie en un acte, avec Lucien Muhlfeld, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de l'Odéon le
- 1898 : Lagourdette, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Champ de foire le [11]
- 1898 : Julien n'est pas un ingrat, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Antoine le [11]
- 1898 : Paroles en l'air, comédie en un acte, avec Léon Abric, représentée pour la première fois au théâtre des Funambules le
- 1898 (date d'édition) : M. & Mme Lhomme, répertoire du demi-théâtre, cinq scènes à jouer de préférence par des acteurs habillés en guignols et vus à mi-corps, pas d'indication de théâtre, édition F. Juven, 262 pages
- 1899 : L'Ami de la maison, comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Capucines le
- 1899 : Que Suzanne n'en sache rien !, comédie en trois actes, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Antoine le [12]
- 1899 : L'Affaire Champignon, fantaisie judiciaire, un acte, avec Georges Courteline, publiée en 1899, représentée pour la première fois à Paris à la Scala le [13]
- 1899 : L'Élu des femmes, comédie en quatre actes, avec Victor de Cottens, représenté pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le
- 1900 : Un bain qui chauffe, comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Antoine le
- 1900 : Blancheton père et fils, fantaisie judiciaire, un acte, avec Georges Courteline, publiée en 1900, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Capucines le [13]
- 1900 : Main gauche, comédie en trois actes, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Antoine le
- 1900 : Mademoiselle George, opérette en trois actes, avec Victor de Cottens, musique de Louis Varney, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Variétés le
- 1900 : On lit dans le Forban, comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris au théâtre du Grand-Guignol le
- 1901 : La Dame du commissaire, comédie en trois actes, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de Cluny le
- 1901 : Ma fée, comédie en trois actes, avec Maurice Soulié, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de l'Odéon le
- 1901 : La Mariotte, comédie en deux actes, avec Maurice Soulié, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Antoine le
- 1902 : Loute, comédie en quatre actes, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Variétés le
- 1904 : Son pied quelque part, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Mathurins le [14]
- 1905 : L' Amourette, pièce en trois actes, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Antoine le [14]
- 1905 : Chambre à part, comédie en trois actes, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le [15]
- 1905 :Florette & Patapon, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Nouveautés le [16]
- 1905 : Gonzague, comédie-vaudeville en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Deux-Masques le , adaptée en opéra-bouffe en 1931
- 1906 : L'Extra, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais Royal le [14]
- 1906 : Vous n'avez rien à déclarer ?, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Nouveautés le [17]
- 1906 : En douceur, comédie en un acte, avec Léon Xanrof représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Mathurins le
- 1907 : Le Maître à aimer, comédie en un acte en vers, avec Hugues Delorme, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de l'Odéon le [18]
- 1907 : Vingt jours à l'ombre, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Nouveautés le [19]
- 1907 : Le Prince de Pilsen, opérette américaine, avec Victor de Cottens, d'après Franck Pixley, musique de Gustave Luders à l'Olympia le
- 1907 : Le Mouton, comédie en un acte, avec Marcel Gerbidon, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Arts le
- 1908 : Qui perd gagne, pièce en cinq actes, d'après le roman d'Alfred Capus, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Réjane le [18]
- 1908 : Monsieur Mésian, comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Arts le , reprise au Grand Guignol en 1921
- 1909 : Une grosse affaire, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Nouveautés le
- 1909 : Les Grands, pièce en quatre actes, avec Serge Basset, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de l'Odéon le , adaptée au cinéma en 1926 et en 1936
- 1909 : M. Trulle et le vicomte, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Trocadéro le
- 1909 : La Vierge du forum, fantaisie en un acte, avec Guillaume Wolff, représentée pour la première fois à Paris à la Comédie-Royale le
- 1909 : L'Écu, comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris à la Comédie-Royale le
- 1910 : Noblesse oblige !, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Nouveautés le [20]
- 1910 : Tais-toi, mon cœur !, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le [21]
- 1911 : La Femme et les pantins, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Michel le
- 1911 : La Gamine, comédie en quatre actes, avec Henry de Gorsse, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de la Renaissance le [18]
- 1911 : Le soldat de chocolat, opérette en trois actes et quatre tableaux, de Rudolf Bernauer et Leopold Jacobson, d'après Bernard Shaw Arms and the man, adaptation française de Pierre Veber, musique d'Oscar Straus, créé à Bruxelles aux Galeries Saint-Hubert le , repris à Paris au Théâtre de l'Apollo le [22]
- 1911 : Les Petites Étoiles, opérette en trois actes, livret avec Léon Xanrof, musique de Henri Hirschmann, créée au Théâtre de l'Apollo le [23]
- 1912 : En garde !, comédie en trois actes, avec Alfred Capus, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de la Renaissance le [18]
- 1912 : La Présidente, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le [24], jouée à Broadway en 1913 et 1914 sous le titre Madam President
- 1912 : Une loge pour Faust, comédie en un acte, au Théâtre des Arts le [25]
- 1912 : Le Grand Nom, au Théâtre des Arts, de Victor Léon et Leo Feld, adaptation de Pierre Veber le [22]
- 1912 : Les Bonnes Relations, avec Claude Roland, au Théâtre Michel le [26]
- 1913 : Le Bonheur, comédie en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Grand Guignol le
- 1913 : Un fils d'Amérique, comédie en quatre actes, avec Marcel Gerbidon, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de la Renaissance le , mise en scène Abel Tarride[18], adaptée au cinéma en 1925
- 1914 : L'Essayeuse, pièce en un acte, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Français le
- 1914 : Manœuvres d'automne, opérette en trois actes de K. de Bakonyi, adaptation française de Pierre Veber, musique de Emmerich Kálmán, au Théâtre des Célestins à Lyon le
- 1916 : Le Poilu, comédie-opérette en deux actes, musique de H. Maurice Jacquet, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le
- 1916 : La Charmante Rosalie ou le mariage par procuration, comédie musicale en un acte, musique de Henri Hirschmann, représentée pour la première fois à Paris à l'Opéra-Comique le
- 1916 : Madame et son filleul, comédie en trois actes, avec Maurice Hennequin et Henry de Gorsse, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le
- 1916 : Une femme, six hommes et un singe, fantaisie, avec Yves Mirande, au Théâtre Michel[27]
- 1916 : Un Baiser sur le front, pièce en un acte, sans indication de théâtre
- 1917 : Chichi, comédie-vaudeville en trois actes, avec de Gorsse, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de l'Athénée le
- 1917 : Un réveillon au Père-Lachaise, comédie en deux actes et trois tableaux, avec de Gorsse, représentée pour la première fois à Paris au Grand Guignol le
- 1917/1918 : Le Service de la du Barry, comédie en un acte
- 1919 : La Dernière Grisette, drame en un acte, représenté pour la première fois à Paris au Grand Guignol le
- 1919 : L'Âme de l'ennemi, drame en un acte, représenté pour la première fois à Paris au Grand Guignol le
- 1920 : Et moi, j'te dis qu'elle t'a fait d'l'oeil, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais Royal le , adaptée au cinéma en 1935 et en 1950
- 1920 : Huguette au volant, comédie en quatre actes, avec Jules Chancel, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de la Porte-Saint-Martin le
- 1920 : Une riche affaire, comédie en un acte, avec Pierre Montrel au Grand Guignol
- 1922 : La Seconde Nuit de noces, avec Bilhaud et Maurice Hennequin
- 1923 : Épouse-la !, opérette en trois actes, musique d' Henri Hirschmann, représentée pour la première fois au théâtre Femina le
- 1924 : Un péché de jeunesse, comédie en un acte, représenté pour la première fois à Paris au Grand Guignol le
- 1924 : Le Monsieur de cinq heures, pièce en trois actes, avec Maurice Hennequin, au théâtre du Palais-Royal
- 1925 : Quand on est trois, opérette en trois actes, avec Serge Veber, lyrics d'Albert Willemetz, musique de Joseph Szulc, créé au Théâtre des Capucines le
- 1925 : La Bayadère, opérette en trois actes, livret de Veber, lyrics de Bertal et Maubon, musique de Emmerich Kálmán, au Théâtre Mogador à Paris et au Théâtre des Célestins à Lyon
- 1925 : Sous les étoiles (Monsieur Beaucaire), opérette en trois actes, livret d'André Rivoire et de Pierre Veber, lyrics d'André Baugé, musique d'André Messager, au Théâtre Marigny
- 1926 : Divin mensonge, opérette en trois actes et six tableaux, livret de Pierre Veber et d'Alex Madis, couplets de Hughes Delorme, musique de Joseph Szulc
- 1926 : Le Système D ou Dodoche et Lulu, vaudeville en trois actes, avec Henri de Gorsse et Marcel Guillemaud
- 1927 : La Ménagère apprivoisée, pièce en un acte, représentée à Genève aux Amis de l'Instruction le
- 1927 : On ne roule pas Antoinette, pièce en trois actes avec Maurice Hennequin, au théâtre du Palais-Royal
- 1928 : En bordée, vaudeville en trois actes et quatre tableaux, avec André Heuzé, représentée pour la première fois à Paris à la Scala le
- 1929 : L'Avant de ces dames, vaudeville en trois actes et quatre tableaux, avec André Heuzé, représentée pour la première fois à Paris à la Scala le
- 1929 : La Femme au chat, comédie en trois actes, avec Henry de Gorsse, adaptée de la pièce italienne d'Oreste Poggio, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Daunou le , mise en scène Harry Baur
- 1931 : Sans tambour ni trompette, opérette en trois actes et quatre tableaux, livret avec Henry de Gorsse, musique de Henri Casadesus, représentée pour la première fois à Paris aux Folies-Wagram le
- 1931 : Gonzague, opéra bouffe en un acte, livret de René Kerdyk d'après la pièce de Pierre Veber de 1905, musique de Jacques Ibert, créé à l'Opéra de Monaco le , repris le à l'Opéra-Comique à Paris[28]
- 1936 : L'Uranius Antonin ou Une pièce unique, comédie en un acte, au Gala de la pièce en un acte à Paris le
- 1940 : Ma Dame est avec moi, reprise au Théâtre du Palais Royal[29]
Non datés
- La danse à la mode, pièce en un acte, sans indication de date, ni de théâtre
- Le Fiancé, pièce en un acte, sans indication de date, ni de théâtre
Adaptations anglaises à Broadway
- Brother Jacques, comédie, du jusqu'en
- Twenty Days in the Shade, pièce, du jusqu'en
- The Girl from Rector's, pièce, du jusqu'en
- The Runaway, pièce, du jusqu'en
- Madam President, pièce, du jusqu'en
- A Kiss in a Taxi, comédie, du jusqu'en
- Oh, Please, revue musicale, du jusqu'en
- Sunny Days, comédie musicale, du au , reprise en
Romans et nouvelles
Les dates peuvent ne pas être les dates des premières éditions.
- 1894 : Les enfants s'amusent, recueil de nouvelles, avec Willy, édition H. Simonis Empis, Paris[30]
- 1894 : Vous m'en direz tant !, avec Tristan Bernard, édition Flammarion, 305 pages
- 1894 : Une passade, avec Willy, édition Calmann-Lévy, 106 pages
- 1895 : Une vie de Bill Sharp, suivi de Dans les coins, édition H. Simonis Empis, 240 pages,
- 1895 : Les Veber's, texte satirique de Pierre Veber, illustré de 350 dessins de Jean Veber, édition Émile Testard, 183 pages
- 1895 : L'innocent du logis, recueil de contes humoristiques, édition Flammarion, 247 pages
- 1895 : X... Roman impromptu, avec Georges Courteline, Jules Renard, George Auriol et Tristan Bernard. Ce roman parait tout d'abord en feuilleton dans le Gil Blas. Il est édité et réédité par Flammarion, collection Les auteurs gais, 242 pages.
- 1896 : Chez les snobs, roman, 2e édition chez Ollendorff, 299 pages
- 1898 : L'Aventure, édition H. Simonis Empis, 280 pages, réédité par Arthème Fayard en 1929, collection Le Livre de demain, puis en 1941, collection Modern Bibliothèque
- 1899 : Les Couches profondes, roman, édition H. Simonis Empis, 305 pages
- 1900 : Amour, amour..., roman, édition H. Simonis Empis, 380 pages, réédité par Arthème Fayard en 1929, collection Collection de bibliothèque[31]
- 1901 : Les Tard-Venus, roman moderne, avec 24 planches couleurs d'Alméry Lobel-Riche, Librairie Nilsson
- 1907 : L'École des ministres, édition La Vie parisienne, 239 pages
- 1908 : Les Belles Histoires, édition Stock, 251 pages
- 1912 : Les Rentrées, édition Calmann-Lévy, Nouvelle Collection illustrée, Paris, 126 pages
- 1914 : Tite et Bérénice, édition Ferenczi, 256 pages, collection l'Esprit français, Paris
- 1919 : Mademoiselle Fanny, édition Flammarion, 249 pages
- 1919 : Vie des personnages obscurs, édition Fasquelle, 319 pages
- 1919 : L'Homme qui vendit son âme au diable, suivi de La Gloire de madame Lambrun, édition Calmann-Lévy, 301 pages
- 1921 : Une aventure de la Pompadour, roman, édition J. Ferenczi et fils, Paris, 255 pages
- 1921 : Archytas-roi suivi de La Jolie madame Livran, édition J. Ferenczi, 235 pages
- 1924 : Pensées d'un mercanti, édition Ferenczi et fils, 62 pages
- 1924 : La Seconde vie de Napoléon Ier, roman, édition J. Ferenczi et fils, Paris, 264 pages
- 1925 : Antoine ou l'Ingénu malgré lui, édition Rasmussen, 64 pages
- 1930 : Samson, édition Alcan, 167 pages, collection Acteurs et actrices d'autrefois, documents et anecdotes
- 1931 : Tout mais pas ça !, roman, édition J. Ferenczi et fils, Paris
- 1931 : L'Œuvre lithographique de Jean Veber, avec Louis Lacroix, édition H. Fleury, 74 pages
- 1933 : Bébé-Rose, roman gai, édition J. Ferenczi et fils, Paris, 287 pages
- 1934 : Une heure d'amour, édition J. Ferenczi et fils, Paris
- 1934 : La Main dans le sac, Fayard
- 1935 : Kerbiniou, roman, édition J. Ferenczi et fils, Paris, 365 pages
- 1936 : La Chair est faible, roman gai, édition J. Ferenczi et fils, collection Le livre moderne illustré, Paris
- 1938 : Une nuit dans la montagne, roman, édition J. Ferenczi et fils, Paris, 158 pages
- 1950 (date de l'édition) : Une fichue mission, avec Maurice Hennequin, édition Rouff, 128 pages
Non datés
- Dans les coins
- M. et Mme Lhamme
- La Joviale Comédie
- Dans un fauteuil
Adaptations cinématographiques
- 1916, 1937 et 1959 : Vous n'avez rien à déclarer ? a été adapté au cinéma en 1916 par Marcel Simon, en 1937, Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon, puis en 1959, Vous n'avez rien à déclarer ? de Clément Duhour. En ce qui concerne ces deux derniers, Hennequin et Veber y sont notés comme scénaristes.
- 1919 : Madame et son filleul, adapté de la pièce de Veber et Hennequin, créée en 1916, adaptée par Georges Monca, réalisation Georges Monca, sortie le
- 1925 : Un fils d'Amérique, adapté de la pièce de Veber et Marcel Gerbidon créée en 1913, réalisation Henri Fescourt
- 1926 : Les Grands, adapté de la pièce du même nom de Veber et Basset créée en 1909, réalisation Henri Fescourt
- 1935 : Et moi, j'te dis qu'elle t'a fait de l'œil a été adapté au cinéma en 1935 par Jack Forrester, le scénariste déclaré est René Pujol, Hennequin et Veber sont crédités d'« auteurs originaux »[32]. Une nouvelle adaptation a été réalisé par Maurice Gleize, en 1950.
- 1936 : Les Grands, adapté de la pièce du même nom de Veber et Basset créée en 1909, réalisation de Robert Bibal, dialogues de Félix Gandéra, Veber et Basset étant crédités de coscénaristes
- 1938 : Le Monsieur de cinq heures, réalisation Pierre Caron, dialogues de Jean de Letraz, musique de Vincent Scotto, Hennequin et Veber étant qualifiées d'auteurs, sortie le [33],[34]
- 1952 : La Presidentessa, réalisé par Pietro Germi, d'après la pièce La Présidente de Hennequin et Veber créée en 1912
- 1977 : La Presidentessa, réalisé par Luciano Salce, d'après la pièce La Présidente de Hennequin et Veber créée en 1912
Notes et références
- Archives de Paris 2e, acte de naissance no 700, année 1869 (page 3/17)
- Archives de Paris 9e, acte de décès no 964, année 1942 (page 3/31)
- Olivier Barrot, Pascal Ory, La Revue blanche:histoire, anthologie, portraits, Christian Bourgois, 1989, page 320
- Georges Courteline, Jules Renard, George Auriol, Tristan Bernard, Pierre Veber, X... Roman impromptu, Paris, Flammarion, coll. « Les Auteurs gais », , 242 p.. Préface
- André Antoine, Mes souvenirs sur le Théâtre Libre, Paris, Arthème Fayard, , 324 p.
- Le Chasseur de chevelures, numéro de janvier 1893
- Pierre Veber, Théâtre incomplet, Paris, coll. « Les Auteurs gais », , 224 p.. Préface
- Gil Blas du 2 avril 1895
- Corinne Saminadayar-Perrin, Qu'est-ce qu'un événement littéraire au XIXe siècle ?, Saint-Etienne, Université de Saint-Etienne, , 318 p. (ISBN 978-2-86272-479-9 et 2-86272-479-3, lire en ligne), page 230
- Henri Gidel, Le Vaudeville, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (ISBN 2-13-039458-2), page 96
- Publiée avec M. & Mme Lhomme
- Texte complet de Que Suzanne n'en sache rien !
- (en) Stanley Hochman, McGraw-Hill encyclopedia of world drama : an international reference work, New York/London/Paris etc., McGraw-Hill, , 2900 p. (ISBN 0-07-079169-4), 5 tomes, page 559
- (en) Franck Wadleigh Chandler, The contemporary drama of France, Little, Brown and Company, , 409 p.
- Texte complet de Chambre à part
- Texte complet de Florette & Patapon
- Texte complet de Vous n'avez rien à déclarer ?
- Archives du spectacle
- Texte complet de Vingt jours à l'oùbre
- Texte complet de Noblesse oblige !
- Texte complet de Tais-toi, mon cœur !
- Revue Comœdia, n° 1864 du 8 novembre 1912
- Catalogue musique vocale
- Texte complet de La Présidente
- Revue Comœdia, n° 1837 du 13 octobre 1912
- Revue Comœdia, n° 1912 du 26 décembre 1912
- La Petite Illustration théâtrale n°22 du 24 juillet 1920, page 32
- Alexandra Laederich, Catalogue de l'œuvre de Jacques Ibert, Hildesheim/Zürich/New York, Georg Olms Verlag, , 346 p. (ISBN 3-487-10273-0), pages 96- 99
- Le Vaudeville page 97
- Texte complet de Les enfants s'amusent
- Texte complet de Amour, amour...
- Ciné-Ressources
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- Cinéma français
Liens externes
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