Niozelles

Niozelles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Niozelles

Église de Niozelles.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Pays Forcalquier - Montagne de Lure

Pays de Haute-Provence

Maire
Mandat
Paul Romand
2020-2026
Code postal 04300
Code commune 04138
Démographie
Gentilé Niozellens
Population
municipale
278 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 13″ nord, 5° 50′ 18″ est
Altitude Min. 354 m
Max. 603 m
Superficie 10,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Forcalquier
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Niozelles
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Niozelles
Géolocalisation sur la carte : France
Niozelles
Géolocalisation sur la carte : France
Niozelles

    Le nom de ses habitants est Niozellens[1],[2].

    Géographie

    Niozelles et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Localisation

    Les communes limitrophes de Niozelles sont Pierrerue, Lurs, La Brillanne, Villeneuve, Forcalquier.

    Ce village est situé à km de Forcalquier, dans la vallée du Beveron.

    Le village est sur un site perché, dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares.

    Géologie

    Massif des Alpes et localisation des Monts de Vaucluse

    Le territoire se situe dans les Monts de Vaucluse, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[3] :

    • le massif des Baronnies au nord ;
    • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
    • le plateau de Valensole à l'est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
    • le massif du Luberon au sud.

    Climat

    Niozelles n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Villeneuve[4].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :

    La commune est traversée :

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[8].

    Environnement

    La commune compte 476 ha de bois et forêts, soit 45 % de sa superficie[1].

    Voies routières

    Niozelles est traversée par la départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100).

    Distance des grandes villes françaises

    L'orientation et la localisation de Niozelles par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[9] :

    Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
    Distance

    Orientation

    80 km

    (S)

    118 km

    (S-E)

    162 km

    (S-O)

    218 km

    (N)

    355 km

    (O)

    521 km

    (O)

    538 km

    (N-E)

    611 km

    (N)

    684 km

    (N-O)

    743 km

    (N-0)

    774 km

    (N)

    Lignes régionales

    Niozelles est desservie par 1 ligne express régionale LER Provence-Alpes-Côte d'Azur (bus)[10] qui sont les suivantes :

    Ligne Tracé
    22AvignonForcalquier ↔ Niozelles / ManosqueDigne-les-Bains[11]
    Lignes départementales

    Le village est aussi desservi par 1 ligne départementale[12]:

    Ligne Tracé
    F2Forcalquier ↔ Niozelles ↔ La Brillanne

    Transports ferroviaires

    Gares SNCF à La Brillanne-Oraison à km et Manosque - Gréoux-les-Bains à 13 km, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Niozelles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[13], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[14]. La commune de Niozelles est également exposée à trois autres risques naturels[14] :

    • feu de forêt,
    • inondation,
    • mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fort[15].

    La commune de Niozelles est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[16] :

    • celui de rupture de barrage ;
    • celui de transport de matières dangereuses par canalisation. La canalisation Transéthylène qui sert à acheminer de l’éthylène vers l’usine Arkema de Saint-Auban traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[17],[18].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[16] ; le Dicrim existe depuis 2010[19].

    La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, pour inondation, coulées de boue et glissement de terrain en 1994[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Niozelles est une commune rurale[Note 1],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,7 %), terres arables (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030 (Nuacellas)[27]. Selon Ernest Nègre, ce nom est un composé des termes occitan Nyos (nuages), et cèlas, couvents : le « couvent des nuages »[28] ; selon le couple Fénié, c’est « le nouveau couvent » (exactement, les nouvelles cellules, comme le Cirque de Navacelles)[29].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, le territoire de Niozelles fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étendait du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontes étaient fédérés aux Voconces et après la conquête romaine ils furent rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils furent détachés des Voconces et formèrent une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[30]. La voie domitienne traverse la commune.

    Moyen Âge

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[31].

    Quelques années avant l’An Mil, une butte sur laquelle était construite une vaste maison perchée devient une motte castrale. La butte est agrandie par l’apport de 1 600 m3 de terre, et une tour est construite ; une palissade entoure la motte (diamètre de 22 m). Les bâtiments utilitaires compris dans l’enceinte, celle-ci et la tour constituent un petit château, embryon de domaine seigneurial, qui est occupé jusqu’au début des années 1030. Le château perd ensuite sa fonction militaire pour abriter un pressoir à huile[32]. Les fouilles de la motte révèlent l’utilisation importante du bois de chêne pubescent, le plus abondant localement, dans la construction[33], ainsi que du buis et du sorbus crataegus pour des usages spécifiques (comme les chevilles réalisées en buis)[34]. L’intérêt du site réside également dans les restes alimentaires (ossements) qui renseignent sur le régime des élites de l’époque[35].

    La colline proche du lieu-dit Vieille-Église a été occupée comme oppidum[36] à une époque indéterminée. Un château fort en pierre y existait au milieu du Moyen Âge[37].

    Du XIe au XIIIe siècle, l’église Sainte-Marie près du Vieux-Niozelles appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[38]. Le prieuré Saint-Marcellin relevait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille[36]. La seigneurie appartient à la famille de Sabran (XIVe siècle), puis aux Bouliers (XVIe siècle), et enfin aux Glandevès (XVIIe et XVIIIe siècles)[39]. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[36].

    Lors du dénombrement de 1471, le village est abandonné[39].

    Le fief appartint successivement aux familles de Sabran, d'Agoult (XVe siècle), de Bouliers (fin XVe et XVIe siècles), de Joye (XVe siècle), de Matheaud de Joye (XVIe siècle), de Castellane (XVIe siècle/XVIIe siècle) et de Glandevès (XVIIe siècle/XVIIIe siècle)[40].

    Révolution française

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[41]. Les tours du château sont détruites à cette époque[42].

    Époque contemporaine

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Niozelles sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[43].

    Comme de nombreuses communes du département, Niozelles se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[44]. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[45]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[46].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Niozelles. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[47].

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[48]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Paul Romand a été réélu conseiller municipal avec le septième total de 137 voix, soit 85,63 % des suffrages exprimés. La participation a été de 80,40 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[49].

    Liste des maires

    mairie de Niozelles

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    avant 2005 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Paul Romand[50],[51] DVG[52],[53] Commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    Niozelles est une des dix communes du canton de Forcalquier, qui totalise 12 746 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Niozelles fait partie du canton de Forcalquier depuis 1793[54]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[55].

    Environnement

    Déchèterie la plus proche à Pierrerue à 2,3 km.

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Niozelles en 2009[56]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 10,00 %0,00 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 15,00 %0,00 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 40,00 %0,00 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 0,00 %21,00 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[57]).

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[58] :

    • total des produits de fonctionnement : 240 000 , soit 843  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 167 000 , soit 587  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 176 000 , soit 618  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 322 000 , soit 1 130  par habitant ;
    • endettement : 226 000 , soit 792  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 13,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,75 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 49,00 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 789 [59].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2018, la commune comptait 278 habitants[Note 3], en augmentation de 0,72 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    203226252242285334356403368
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    379381406396354354316320300
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    300296266254201208202190155
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    158138125106111170199229233
    2012 2017 2018 - - - - - -
    272271278------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[62].)

    L'histoire démographique ancienne de Niozelles est marquée par la grande saignée des XIVe et XVe siècles qui détruit la communauté. S'ensuivit une lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830. La population de Niozelles marque ensuite une période d'« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1872. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution assez rapide : en 1921, Niozelles a perdu 50 % de sa population, par rapport au maximum démographique du XIXe siècle (406 habitants en 1861), après à peine un demi-siècle de baisse[63]. Celle-ci continue jusqu'aux années 1970, le mouvement s'inversant ensuite. Aujourd'hui, la population de Niozelles est repassée au-dessus des 50 % de son niveau de 1861.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Superficie et population

    Le village de Niozelles a une superficie de 1 047 ha et une population de 239 habitants, ce qui la classe[64] :

    Zone de comparaison Superficie Population Densité
    France 25 094e 18 927e 24 743e
    Provence-Alpes-Côte d'Azur 701e 801e 539e
    Alpes-de-Haute-Provence 101e 181e 45e
    Arrondissement de Forcalquier 47e 74e 30e
    Canton de Forcalquier 10e 8e 8e

    Enseignement

    La commune est dotée d’une école maternelle, mais pas d'une école primaire publique[65],[66]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[67]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[68], soit le lycée polyvalent Les Iscles[69], soit le lycée Félix-Esclangon[70].

    Santé

    Hôpital Saint-Michel

    Professionnels et établissements de santé[71] :

    Cultes

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 108 personnes, dont 10 chômeurs[75] (17 fin 2011[76]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)[77] et travaillent majoritairement hors de la commune (71 %)[77].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 519 , ce qui plaçait Niozelles au 14 835e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[78].

    Agriculture

    Champs de fleurs à Niozelles.

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés[79].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010[80]. Il avait chuté de 18 en 1988[81] à quatre en 2000[80]. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (trois d’entre eux), un autre pratiquant l’horticulture[80]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait chuté, de 364 à 238 ha (la surface moyenne des exploitations doublant dans le même temps)[81]. La SAU a crû de nouveau lors de la dernière décennie, à 311 ha, mais sans revenir à celui de 1988[80].

    Les agriculteurs de la commune de Niozelles ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont petit épeautre, miel de Provence et agneau de Sisteron)[82].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds[83]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[82].

    Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[47].

    Productions agricoles de Niozelles[réf. nécessaire].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, n’employant aucun salarié[79].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 23 établissements (avec 14 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes[79].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[84], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande[85]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Visite officielle de Sylvia Pinel, ministre du Tourisme, au Bistrot de Pays, en 2013.

    Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[92] : au nombre de 64, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 36 possèdent plus d’un logement[87],[93].

    Le Café de Niozelles, qui porte le label Bistrot de pays[94], adhère a une charte qui a pour but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[95]. Le , lors du vingtième anniversaire de l’association Bistrot de pays, il a accueilli le Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, accompagnée d’élus de la région : le sénateur Claude Domeizel, le député Christophe Castaner et le vice-président de la région Jean-Yves Roux[96],[97].

    Lieux et monuments

    L’église du village.

    Le château, au milieu du village, est une résidence seigneuriale massive, de plan rectangulaire. Une des deux tours d’angle de la façade a disparu. Les ouvertures sont toutes cintrées. La clef de voûte du portail, qui donne sur la cour en arrière du château, porte la date de 1768, ce qui correspond au style du château[98].

    Il subsiste, à proximité de la Vieille Église (ferme), la base d’une tour du XIIIe siècle, sur un éperon rocheux. Il est possible que le vieux Niozelles se soit construit contre la tour[99].

    L’église paroissiale, placée sous l’invocation de l’Invention de saint Étienne martyr et le patronage de saint Alban et saint Candide, est datée de 1681 pour la nef à deux travées voûtées d’arêtes et la façade. Le chœur et le bas-côté droit, voûtés sous croisées d’ogives, remontent à un état antérieur, probablement au XVIe siècle[100]. Le clocher est logé dans une tour construite contre le chœur[101].

    • église Saint-Alban
    • moulin,
    • château des XVIe et XVIIIe siècles
    • le donjon du XIIIe siècle à la Vieille-Église (site de l'ancien village, en ruines)

    Personnalités liées à la commune

    • Gaspard de Glandevès-Niozelles, né à Marseille en 1624 et mort à Niozelles en 1714. Ce chef du parti populaire lors de la Fronde marseillaise était un des membres de la maison de Glandevès[102]

    Héraldique

    Blasonnement[103] :
    de sable au nom de NIOZELLES, écrit en caractères d’argent, et posé en fasce[104]

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

      Notes

      1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

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