Nairobi

Nairobi est la capitale et la plus grande ville du Kenya. Elle compte 4 734 882 habitants.

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Nairobi

Héraldique

Drapeau

De haut en bas et de gauche à droite: Les Gratte-ciels de Nairobi; le Centre international de conférence Kenyatta; le Parc national de Nairobi; le bâtiment de l'Assemblée National et l'Hotel de Ville.
Administration
Pays Kenya
Comté Nairobi
Gouverneur Evans Kidero
Code postal KE 00100 → KE 00800
Préfixe téléphonique 00 254 20 xxxxxxx
Démographie
Gentilé Nairobien/ne [1]
Population 4 734 881 hab. (2020)
Densité 6 803 hab./km2
Géographie
Coordonnées 1° 17′ 00″ sud, 36° 49′ 00″ est
Altitude 1 661 m
Superficie 69 600 ha = 696 km2
Divers
Site(s) touristique(s) parc national de Nairobi,
musée national de Nairobi,
musée Karen-Blixen,
musée du chemin de fer,
centre culturel Bomas of Kenya,
centre-ville de Nairobi,
marché maasaï
Ville jumelée Denver
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Kenya
Nairobi
Liens
Site web nairobicity.go.ke

    Histoire

    Nairobi en tant que ville doit son existence à la compagnie de chemin de fer Kenya Uganda Railway, reliant l'Ouganda et le Kenya. La ligne atteignit Nairobi en 1899 et l'ingénieur en chef, Sir George Whitehouse prit la décision de déplacer le siège de la compagnie de Mombasa à Nairobi[2]. Cette décision fit très vite de Nairobi un nœud commercial et d'affaires du protectorat de l'Afrique orientale britannique de l'époque. Elle fut totalement reconstruite au début des années 1900 après l'arrivée de la peste et un grand incendie.

    Nairobi devint la capitale de l'Afrique orientale britannique en 1905, puis de la colonie et protectorat du Kenya en 1919, du royaume du Commonwealth du Kenya en 1963 et, enfin, de la République du Kenya en 1964[3].

    Géographie

    Elle est située au sud du centre agricole du pays, à 143 km au sud de l'équateur, à 503 km à l'est-sud-est de Kampala, à 557 km au nord-nord-est de Dodoma et à 1 166 km au sud d'Addis Abeba. Son altitude s'étend de 1 660 à 1 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Par ailleurs, l'extension géographique de la ville est de 150 km2.

    Toponymie

    Son nom vient de Enkare Nyirobi signifiant en langue maa « l'endroit de l'eau fraiche ».
    Elle est aussi surnommée Green City in the Sun, c'est-à-dire « Ville verte sous le soleil ».

    Climat

    Arrivée de la pluie sur un quartier résidentiel (déc. 2019).

    Son climat est généralement un climat tropical, proche d'un climat équatorial[4] tempéré par l'altitude, avec des matins frais pouvant devenir froids pendant les saisons des pluies. Ces dernières ont lieu entre avril et juin, d'une part, et en novembre et décembre, d'autre part.

    Relevé météorologique de Nairobi
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 10,5 10,9 12,1 13,4 12,1 10 9,2 9,1 9,7 11,3 12,7 11,7 11,1
    Température moyenne (°C) 18 18,8 19,4 19,2 17,8 16,3 15,6 15,9 17,3 18,5 18,4 18,1 17,8
    Température maximale moyenne (°C) 25,5 26,7 26,8 25 23,5 22,5 22 22,7 25 25,7 24 24,4 24,5
    Précipitations (mm) 58,3 49,8 92,2 242,3 189,5 38,6 17,6 24 31,2 60,8 149,6 107,6 1 061

    Démographie

    Enfants des rues dans le bidonville de Mlango Kubwa.

    Nairobi est l'une des plus grandes villes d'Afrique avec, en 2004, 2 818 000 habitants. Pourtant, la population de Nairobi était en 1950 de seulement 87 000 habitants. En 2015, il est prévu que Nairobi atteigne environ 4 000 000 habitants[réf. nécessaire]. L'accroissement de la population de Nairobi a longtemps été dû à l'exode rural, mais aujourd'hui[Quand ?], la croissance naturelle de la population en est le principal moteur[réf. nécessaire].

    La majeure partie de cette population urbaine en rapide augmentation ne trouve pas de logement adéquat, en raison tout d'abord de l'importance de l'urbanisation, et d'autre part parce que, d'une façon générale, les pays connaissant cette urbanisation galopante sont parmi les moins préparés et les moins aptes à absorber cette croissance urbaine. Cela se traduit par le développement anarchique de zones d'habitations informelles sous forme de bidonvilles, tel le quartier de Dagoretti[5].

    Dandora est sans doute une des plus grandes décharges d'Afrique, ouverte en 1977 et déjà dépassée, au milieu de bidonvilles, et qui désormais les menace[réf. nécessaire].

    Enseignement supérieur

    L’université de Nairobi a été fondée en 1956.

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Nairobi (Église catholique), Anglican Church of Kenya (Communion anglicane), Presbyterian Church of East Africa (Communion mondiale d'Églises réformées), Convention baptiste du Kenya (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu [6]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

    Économie

    En ce qui concerne le secteur économique et professionnel de Nairobi, 86,3 % de la population entre 15 et 64 ans est économiquement active. Parmi cette population active, 29,3 % travaille pour le secteur formel, qui est d'ailleurs en léger déclin. Cependant, la majorité de la population de Nairobi tire son revenu des activités économiques informelles. Le secteur informel emploie une grande partie des pauvres de la ville, et il crée plus d'emplois que le secteur formel. Alors que le secteur formel a décliné de 0,43 % entre 1998 et 2001, le secteur informel a, lui, augmenté de 176 % pendant la même période. Une partie importante de l'économie informelle est constituée de la vente de produits fermiers ou manufacturés importés par les femmes, principalement.

    D'une façon générale, le secteur informel contribue de façon importante à l'économie de la ville, avec des liens forts avec le secteur formel. Ce secteur informel présente plusieurs avantages par rapport au formel : il ne dépend pas nécessairement d'investissement public direct et utilise des technologies effectivement disponibles dans les quartiers où il se développe. Cependant, malgré la croissance importante de ce secteur, le chômage reste un problème de taille à Nairobi. Cette situation entraîne une grande pauvreté à Nairobi, comme au Kenya en général : 42 % de la population du pays vit en dessous du seuil de pauvreté et 23 % de la population vit avec moins de 1 dollar US par jour.

    On y trouve aussi le siège du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

    Transports

    Vaches et véhicules à moteur se côtoient.

    La ville est reliée par le transport aérien avec l'Aéroport international Jomo-Kenyatta.

    Parcs

    Une girafe dans le parc national de Nairobi, avec l'horizon de Nairobi à l'arrière-plan.

    Nairobi abrite une réserve naturelle protégée, le parc national de Nairobi, à l'intérieur même de ses frontières. De plus, c'est la capitale qui possède le plus d'espèces d'oiseaux au monde.

    Personnalités nées à Nairobi

    Personnalités vivant à Nairobi

    Personnalités mortes à Nairobi

    Jumelage

    La ville est jumelée avec Denver, États-Unis

    Notes et références

    1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    2. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 303
    3. Britannica, Nairobi, britannica.com, USA, consulté le 4 août 2019
    4. http://www.quandpartir.com/meteo/kenya-idpaysglobal-9.html
    5. « Kenya: sept enfants tués dans l'effondrement d'une salle de classe » (consulté le ).
    6. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 1626

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) Raoul J. Granqvist, The bulldozer and the world : culture at work in postcolonial Nairobi, Peter Lang, Francfort, Berlin, Berne, 2004, 198 p. (ISBN 3-631-52357-2)
    • (fr) Claude Blevin et Jean Bouczo, Nairobi : un siècle d'histoire (1898-1997), Institut français de recherche en Afrique, Nairobi, 1997, 67 p.
    • (fr) Hélène Charton-Bigot et Deyssi Rodriguez-Torres (dir.), Nairobi contemporain : les paradoxes d'une ville fragmentée, Karthala, Paris ; IFRA, Nairobi, 2006, 527 p. (ISBN 2-84586-787-5)
    • (fr) H. Maupeu et Y. Droz (dir.), Les figures de la mort à Nairobi : une capitale sans cimetières, L'Harmattan, Paris, 2003, 263 p. (ISBN 2-7475-3627-0)

    Articles connexes

    • Portail du Kenya
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